Un artiste ne va pouvoir créer que
d’après ce qu’il est dans l’esprit, dans le cœur et dans le ventre. S’il est un
artiste torturé, son œuvre sera torturée, s’il est un artiste noir, son œuvre
sera noire, s’il est un artiste libéré, il va créer la liberté.
Ainsi dans la hiérarchie, étant donné que du
plan physique tout sert de projection à toutes les entités restées dans le non
manifesté, ces entités vont créer en égale mesure avec leur aspect intérieur,
leur capacité, leur forme, leur entendement, leur vibration. Mais, puisque telle est la loi dans l’univers, la
loi du karma, c’est-à-dire que l’on est responsable et que l’on doit assumer ce
que l’on fait, chacune de ces créatures doit s’incorporer dans sa création,
l’infiltrer, veiller à son développement, veiller à ce que son plan se
poursuive à travers les saisons, les siècles, lui insuffler le prana propre à
perpétuer sa vie et ainsi, sa création devient son corps. Dans la nature, vous
connaissez l’existence des esprits de la forêt, de la terre, de l’eau, et du
feu.
Les entités qui se manifestent à travers le feu,
l’eau, l’arbre, la terre, l’air, sont des entités qui existent à l’état non
manifesté, et si vous pouvez les voir pour ceux qui sont clairvoyants, c’est
parce que l’eau, la flamme, la terre, servent de corps de manifestation à ces
êtres-là.
Alors, il est normal de se poser la question :
On parle des entités du feu, mais je ne comprends pas où sont ces entités du
feu, puisque tant qu’il n’y a pas la flamme, ces entités ne sont pas visibles,
ne sont pas manifestées. Je comprends qu’il y ait l’esprit de la terre,
l’esprit des arbres, parce que l’arbre est là, il pousse, il reste, donc
l’esprit arrive, demeure, mais l’esprit de l’eau, il faut bien que la pluie
arrive, pour la flamme, il faut bien que quelqu’un ait allumé le feu.
Il y a une armée d’êtres invisibles, immense, énorme,
inimaginable aux alentours. Si vous pouviez sentir un seul instant la
population invisible qui existe autour de vous, vous seriez étonnés. Ce qui fait, qu’immédiatement sur le plan physique,
lorsque s’anime une petite flamme, tous les esprits du feu en profitent pour
jouer avec, pour s’incorporer en elle, parce que c’est le moyen pour eux de
s’incarner, de se projeter, de sentir la matière et d’acquérir, même si ce
n’est que pendant une seconde une évolution. Il en est ainsi pour tous les
esprits de la nature et des différents règnes.
À force d’acquérir de l’évolution par la
manifestation, ces êtres invisibles font en même temps évoluer les corps à
travers lesquels ils se manifestent. Ce qui fait que la plante carnivore,
vénéneuse qui existait à l’ère préhistorique, ne se manifeste plus, n’existe
plus, a disparu aujourd’hui.
Naturellement tous les scientifiques vont verser
une larme. Pauvre plante, pauvre richesse de la nature, elle n’est plus, quel
dommage, c’est un trésor perdu pour l’humanité, pour la recherche, pour la
science, et la connaissance de l’homme et de la terre.
Au contraire il faut crier de bonheur, parce que
cela prouve que l’homme avance, que l’évolution générale de la planète avance.
Et ainsi les esprits des plantes ont acquis suffisamment d’évolution pour ne
plus se manifester à travers des plantes carnivores ou vénéneuses, parce que
cet élément-là ne leur convient plus, ne répond plus à leur degré vibratoire et
à leur degré d’entendement.
Il y a des roses, des marguerites, de belles
fleurs bien odorantes.
Et que voit-on à travers ces belles fleurs ?
On voit de jolies petites fées, fines, belles,
heureuses, pleines de joie. Mais à l’époque où ce même esprit habitait une
plante carnivore, la petite fée ressemblait à la carabosse. Ainsi, il n’y a pas
que l’homme qui a droit à la vie et à l’évolution. Toute la hiérarchie
invisible trouve un corps sur la terre pour évoluer, tous ces petits êtres ont
droit eux aussi à la manifestation et à l’évolution.
Que fait l’homme au milieu de tout cela ?
Il commence par ne rien comprendre, ensuite il
veut faire sa loi et enfin détruire. Ce qu’il ignore, c’est que toutes
les hiérarchies sont nécessaires les unes aux autres, et qu’un homme ne peut
pas vivre sans la hiérarchie des petits Dévas de la nature, c’est impossible,
comme la hiérarchie des Dévas de la nature ne peut pas vivre sans la présence
de la hiérarchie des hommes. Ils ont besoin de communication et de transfert de
l’énergie des uns envers les autres. Que ferait un homme sur la terre s’il n’y
avait que cailloux et terre sèche ?
Il mourait très vite, parce que le prana, la
vitalité de la nature n’existerait pas, son corps ne serait pas alimenté, et il
mourait.
Pour vivre, l’homme doit cohabiter avec toutes ces hiérarchies. Mais il n’accepte pas
de vivre à côté de son voisin qui manque de spiritualité, qui a de petites
réactions. Il n’admet pas non plus de vivre, de collaborer avec les petits
esprits de la nature qui ont le même problème que son voisin, et qui, au lieu
de se manifester par de belles roses ou par de beaux légumes, se manifestent en
parasite de la fleur et du légume.
Alors, il se dit : Dieu imparfait qui a créé un monde
imparfait, je vais corriger tes erreurs, je vais créer les insecticides et il en
met sur les légumes, sur la fleur, au risque de se rendre malade et de faire
dégénérer toute une race. L’homme
s’aperçoit que cela ne règle pas le problème, que le parasite se transforme,
qu’il s’en crée de nouveaux, ou qu’arrive une plus grande catastrophe. C’est à
cause de la cohabitation des hiérarchies.
Ainsi, lorsqu’il arrive, par exemple, une grande
inondation, naturellement, l’agriculteur qui a tout son champ ravagé par
l’inondation, n’est pas heureux. Mais il faut comprendre que, de la même manière
que l’homme fini par taper sur les nerfs des Dévas de la nature, parce qu’ils
maltraitent celle-ci, parce qu’ils en ignorent les lois, eh bien, de temps en
temps, les Dévas, avec la même insouciance, créent les mêmes problèmes dans la
vie des hommes. Lorsque l’homme crée le problème dans la vie des Dévas il s’en
moque, mais lorsque le Déva crée le problème dans la vie de l’homme, l’homme
crie après tous les diables et les Dieux.
Ce qui compte pour avoir une vie harmonieuse, c’est
une parfaite collaboration dans la cohabitation. Si vous allez auprès de la nature, si vous la traitez
n’importe comment, le Déva va se sentir attaqué, autant que votre voisin si
vous vous présentez le matin à sa porte et que vous lui donniez des gifles.
C’est ce que ressent un Déva lorsque vous saccagez la nature, lorsque vous ne
vous souciez pas de ses lois, qui sont : comment abattre un arbre,
comment cueillir un fruit, comment cultiver un champ.
Il est normal, puisque l’homme ne se soucie pas des
Dévas, que ceux-ci en viennent à vivre leur vie sans se soucier des hommes. Et
d’un seul coup, parce que cela est leur humeur, parce que cela est aussi dans
l’alchimie de leurs vibrations, les Dévas des eaux se mettent à gronder dans un
lac ou dans une rivière qui déborde. L’homme ne comprend pas, et se dit :
qu’est-ce que la vie est dure.
S’il connaissait les Dévas de la nature, la
collaboration possible avec cette hiérarchie, il n’aurait pas besoin de
cultiver la terre comme je l’ai dit mille fois. Il n’aurait pas besoin de faire
attention aux fruits sur l’arbre. Automatiquement, les Dévas, pour aimer
l’homme, et par amour pour l’homme, pour lui plaire, feraient en sorte que ses
fruits soient les plus gros et les plus mûrs possibles.
Mais pour cela il faut de l’amour, il faut participer
au règne de la nature. Mais cela vient. Bien sûr, il y a des cycles d’obscurité
et des cycles de connaissance. L’homme arrive à un certain moment d’évolution
où cela devient possible pour la masse des hommes. Donc, il ne sert à rien que
je vous le reproche, car on ne peut pas reprocher à un aveugle de ne pas voir,
ni à un sourd de ne pas entendre. Je vous parle de la réalité des choses, sans
aucun reproche.
Mais je vous dis, cela va cesser, car de plus en
plus, l’homme, en évoluant, va retrouver le respect de la nature. Je ne vous
parle pas de la grande vision des Dévas, mais simplement du respect pour tout
ce qui vit, parce que tout vit. Lorsque
vous cueillez un fruit sur un arbre et que finalement, puisqu’il n’est pas
assez mûr, vous le jetez, vous commettez un crime.
Naturellement, je ne veux pas vous accabler de
crimes alors que vous avez droit à l’insouciance et l’ignorance, mais pensez à
respecter, à vivre en adultes et en disciples responsables. Si vous désirez un
fruit, vous pouvez simplement le tenir et constater, par là même, s’il est mûr
sans avoir à le décrocher.
Tout vit, et si vous commencez à respecter la vie en
toute chose, automatiquement, les milliers de Dévas de la nature vont commencer
à vous aimer et à collaborer à votre bonheur. Ils vont arranger la nature comme des enfants
disciplinés et heureux, soucieux de faire plaisir à leurs parents. Ils rangent
leur chambre, font leurs devoirs, parce que le Déva est comme un enfant.
Le Déva n’a qu’un souci, c’est plaire, aimer et faire
du bien. Même
si dans sa grande ignorance, avec de grands pieds maladroits, il finit par
causer des catastrophes, parce qu’il a droit à son ignorance. Mais sa pulsion
profonde est d’aimer, faire le bien. Il est le plus grand collaborateur des
hommes, mais ne le connaissant pas, l’homme renonce à son meilleur ami.
Maintenant c’est l’heure de le reconnaître. C’est par
des disciplines comme l’écologie, la diététique et toutes ces autres activités,
qui sont arrivées en fait dans l’esprit des profanes, donc, c’est en
redécouvrant l’amour pour la nature, le respect pour tout ce qui vit, que vous
allez devenir alliés avec ces esprits, et vous aurez beaucoup moins de
difficultés à vivre, à être en bonne santé.
Parce que la collaboration et la proximité ou
non des Dévas provoquent la mort ou la santé de l’homme. Lorsque toute une race
dégénère, c’est qu’elle n’a plus la faveur des Dévas. C’est que les Dévas de la
nature sont allés ailleurs et ne s’occupent plus de ce corps-là.
Il y a une chose que vous devez savoir, c’est que vous
n’êtes pas le seul à habiter votre corps. Il y a vous-même, votre âme, et il y
a une sorte de Dévas, que nous nommons un élémental de vie. Cet élémental est incorporé à vous de la même manière
que vous êtes incorporés à votre corps. C’est cet élémental qui lui donne
l’intelligence.
C’est cet élémental qui fait qu’à tel moment
vous n’avez pas envie de manger telle chose parce qu’elle ne vous convient pas.
Ce n’est pas la cellule du foie qui vous donne cette science. La cellule du
foie est complètement amorphe en taux de conscience, elle ne sait pas qu’elle
est vibrante, qu’elle est vivante, elle fait son travail comme une locomotive
tire ses wagons.
Par contre ce qui fait que la locomotive tire
ses wagons, c’est le chauffeur. Ce qui fait l’intelligence du corps, c’est
l’élémental de vie, qui s’incarne en même temps que vous. Lorsqu’une race
commence à faire trop d’actes contraires aux lois de la nature, l’élémental de
vie se retire du corps, puisqu’il n’a plus droit à la parole, et va plutôt dans
la nature servir une belle fleur, une belle tomate, ou une belle courgette,
parce qu’il sera en meilleurs termes avec ces légumes-là.
Lorsqu’un homme voit son élémental de vie le
quitter, il devient mort, même s’il vit encore. Vous touchez son pouls, il
reste faible. Vous essayez de sentir sa vitalité, elle est nulle, et vous vous
demandez comment survit-il ?
Donc, aussi bien pour son confort, sa survie, que pour
sa santé, l’homme doit collaborer avec les Dévas. Il est un grand honneur pour un Déva de cette
catégorie, cet élémental de vie, de cohabiter avec un homme dans un même corps.
Pour lui, c’est un moyen d’accélérer son évolution, c’est un moyen foudroyant
d’aller plus vite. Donc il
cherche des corps, comme des enfants sages, il demande au guide qui vous a
permis la réincarnation : est-ce que je peux aller aider ce corps à vivre,
est-ce que je peux aider cet homme à vivre, est-ce que je peux avoir cet
honneur?
Hors de cette possibilité, il ne peut pas
s’incarner en tant qu’élémental. Il lui faudrait attendre des cycles et des
cycles avant d’avoir suffisamment d’entendement, d’intellect, d’émotions, de
quoi être apparemment humain en fait, et pouvoir véritablement se servir du
corps et surtout du cerveau et des différents chakras.
Parce que les Maîtres ne gaspillent pas les
corps pour les donner à n’importe qui. Ils ne les donnent qu’à ceux qui savent
s’en servir, donc qu’à ceux qui savent utiliser un système cérébral, un système
glandulaire, nerveux, et émotionnel. À l’élémental, il ne lui reste que les
courges, les tomates et les fleurs, et quelquefois, lorsque cela lui est
permis, lorsqu’il est arrivé à une certaine élévation dans la conscience, à une
certaine bonne volonté, alors il peut contribuer à la santé d’un homme, à la
survie de son corps, et il s’incarne en lui.
C’est lui qui constitue le corps éthérique, ce n’est
pas vous, ce n’est pas votre âme. Votre âme a sa lumière et elle ne descend pas
plus bas que le corps mental.