Dans le passé,
des femmes donnaient naissance aux enfants de la manière suivante: lorsque les
dernières douleurs les saisissaient, elles allaient au grenier, s'accrochaient
à une poutre, écartaient les jambes et enfantaient ainsi. Délivrées, elles
retournaient aux champs travailler.
Les femmes
actuelles mettent des heures, voire des jours à enfanter et restent malades
quelquefois des mois durant. Mais c'est un autre problème. Donc beaucoup
veulent quitter, sans maître, le sein de leur mère et entrer seuls dans le
nouveau monde. Cela n'est pas possible; seul, on ne peut pas.
L'enfant vient au
neuvième mois et alors la mère fait appel à une sage-femme. Pourquoi? On ne
peut naître seul.
Il faut qu'une
certaine femme, sage, coupe le cordon. En Europe personne ne sait couper le
cordon ombilical et de cela dépendent quantité d'anomalies durant la vie. On ne
sait pas le couper ni qu'en faire lorsqu'il est coupé. A cause de cela,
l'enfant devenu homme est, souvent, complètement détraqué, car la coupure du
cordon provoque un grand choc dans le système nerveux. Ce qui concerne cette
question cache une profonde sagesse, liée à l'importance du nombril. Les grands
Initiés ont laissé un héritage au peuple.
Les médecins
rient aujourd'hui lorsque les femmes villageoises disent à quelqu'un: "Mon
fils, je te guérirai", le font se dévêtir et se mettent à travailler sur
son nombril. Ma mère donne ce genre de soins, même à des mourants. Elle
commence par se laver les mains et fait ensuite des cercles de droite à gauche
autour du malade, comme une magicienne. Elle cherche à sentir au nombril un
point qui est déplacé. Plusieurs fois elle a ainsi opéré sur moi et j'ai
constaté les résultats. Elle trouve un centre déplacé.
Divisez en douze
parties un cercle qui ait le nombril comme centre; vous avez là un zodiaque;
c'est la division astrologique. On peut savoir dans quelle division se trouve
le centre déplacé. On le remet en place sur le nombril par un certain travail
et le patient se trouve guéri tout de suite et complètement.
Peut-être cela
correspond-il avec l'initiation profonde que les Égyptiens et les Hindous
connaissent. Je vous expliquerai un jour où sont les corps éthérique, astral et
mental en nous. Je vous dirai où est leur centre. Quand le double éthérique se
déplace, beaucoup d'anomalies se manifestent, telles l'hystérie ou des
dérangements psychiques.
Tous les Initiés
savent que le double éthérique ne doit pas être déplacé. Il doit rester dans
les limites du corps physique. Or, parfois il se trouve au-dessus du corps, au
plafond, ou bien il traîne derrière le corps. Il existe des preuves de tous ces
faits qui font rire nos contemporains. C'est le corps éthérique qui apporte la
force vitale et la santé. S'il est déplacé, les forces ne coulent plus,
n'arrivent plus. On peut le ramener facilement à sa place.
C'est le nombril
qui nous révèle que le double éthérique n'est pas où il doit être. Si vous
n'êtes pas clairvoyant, vous ne pouvez voir le corps éthérique, mais il y a une
relation entre lui et le corps physique et c'est au nombril qu'ils sont liés.
Le corps astral, lui, est lié au coeur et le corps mental au cerveau. Si l'on
est initié, on verra donc dans quelle maison astrologique est déplacé le centre
du nombril et l'on pourra en conclure la maladie.
Je sais que
beaucoup parmi vous ont vécu des expériences relatives à cette relation du
nombril avec le corps éthérique, mais elles restèrent le plus souvent
inconscientes. Ma mère m'a appris à reconnaître où est le centre du corps
éthérique; si on le ramène à sa place, l'homme est tout de suite remis en bonne
santé.
La médecine
devrait s'intéresser aux questions de déplacement du corps Ethérique. Nombre de
choses désagréables de la vie proviennent du déplacement du corps éthérique.
Si par exemple
vous avez mal à la gorge, vous pouvez guérir ce mal par le corps éthérique si
vous savez comment le concentrer sur la gorge. Paganini qui savait concentrer
son double éthérique dans les mains, faisait des miracles avec elles. Le double
éthérique peut se concentrer fortement.
Message-Audio de
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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