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mardi 30 juillet 2013

Illumination


L'illumination spirituelle est une expérience divine essentielle qui, avec les révélations grandioses et sublimes qu'elle apporte, fonde presque tous les textes spirituels essentiels qui se trouvent à la base de différentes traditions de la sagesse planétaire.




Illumination Divine


L'art de Erial, Musique Dov. Rencontre êtres célestes dans des dimensions extatique de formes légères et mandalas par l'artiste visionnaire Erial.




Entendre cette voix qui nous parle….



Si vous étiez plus attentif, si vous aviez plus de discernement, vous sentiriez qu’avant chaque entreprise importante de votre vie (que ce soit un voyage, un travail, une décision à prendre), une voix vous conseille. Mais vous ne faites pas attention, vous êtes trop occupé à écouter le tapage de vos désirs et vos convoitises. Pour entendre une voix, vous avez besoin qu’elle fasse beaucoup de bruit. Si elle s’exprime doucement, vous ne l’entendez pas. Mais quand par votre faute, il vous est arrivé malheur, parfois vous vous dites : « Oui, bien sûr, il y avait bien quelque chose, là, qui m’avait averti, mais c’était si faible, si faible ... » Vous n’avez pas écouté parce que vous avez préféré suivre les voix qui insistaient et parlaient très fort pour vous induire en erreur.

Dieu nous parle doucement et sans insistance. L’intuition n’insiste pas davantage. Et celui qui n’est pas attentif ne discerne pas cette voix et finit toujours par s’égarer. Cette voix du Ciel qui est extrêmement duce, mélodieuse et brève, existe-t-il des critères pour la reconnaître ?

Oui, elle se manifeste de trois manières ; par une lumière qu’elle fait naître en nous ; par une dilatation, une chaleur, un amour que nous sentons dans notre cœur ; et enfin par la volonté d’accomplir des actes nobles, désintéressés, et la liberté intérieure qui nous permet de les réaliser ; alors, il faut être attentif, ce sont là des critères.

Evidemment, il ya beaucoup de gens qui prétendent que Dieu leur parle et qu’ils entendent sa voix. Et que dit cette voix ? Elle leur donne la mission de ramener l’ordre sur la terre, de poursuivre les traîtres, d’exterminer les hérétiques et les infidèles ; et les voilà qui partent en guerre ! Qu’ils entendent une voix, ça on ne peut pas le nier : tout ce qui existe a une voix. Mais cette voix qui leur dit d’aller rétablir l’ordre et la justice par la menace et la violence, ne peut pas être la voix de Dieu. Il faut que ce soit bien clair, c’est la voix de leur nature inférieure.

Alors, quand vous aurez une décision importante à prendre, tâchez désormais de tenir compte de ces critères. Si vous vous sentez troublé parce qu’il y a trop de choses contradictoires qui bouillonnent en vous et qui vous poussent dans une direction, puis dans une autre, puis dans une troisième ... ne décidez rien, attendez. Au milieu de cette pagaille, vous ne pouvez pas y voir clair ; au contraire, toutes les conditions sont réunies pour que vous commettiez des erreurs. Il vaut mieux prendre votre temps et commencer par vous apaiser, car c’est seulement dans le silence des pensées et des sentiments que vous recevrez la réponse de votre Moi supérieur. Ce silence est la source de la clarté, de la limpidité, de la certitude, et vous avez besoin de lui pour prendre de bonnes décisions.

Il est inutile d’aspirer à de grandes réalisations spirituelles tant que vous ne parviendrez pas à interrompre le cours bruyant et désordonné de votre vie psychique. C’est ce désordre qui empêche que s’installe en vous le silence, le vrai silence, qui laisse enfin à la nature supérieure la possibilité de faire entendre sa voix. Plusieurs fois par jour, consacrez au moins quelques minutes à introduire ce silence en vous. Fermez les yeux, efforcez-vous de vous dégager des soucis quotidiens et dirigez votre pensée vers les sommets, vers les sources de la vie qui abreuvent tout l’univers. Quand vous sente que vous avez arrêté le flot d’images, de sentiments et de pensées qui vous traversent, prononcez intérieurement le mot « Merci ». Voilà le mot le plus simple, mais qui dénoue toutes les tensions, parce qu’en remerciant vous vous accordez avec le Ciel, vous sortez du cercle rétréci de votre moi limité pour entrer dan la paix de la conscience cosmique. Et comme la respiration est aussi un facteur d’apaisement et d’harmonisation très important, en  prononçant le mot merci, efforcez-vous de donner à votre respiration un rythme régulier ; inspirez très profondément et expirez très lentement jusqu’à ce qu’i ne reste plus d’air dans vos poumons.

Le but de la vie spirituelle, ce n’est pas d’essayer de rétablir de temps à autre le lien avec le monde du silence, de la lumière, et puis oubliant tout cela, de se laisser entraîner à nouveau dans les désordres et les vacarmes de l’existence pour recommencer le lendemain. Cela n’a pas de sens. Au contraire, ce silence que vous avez réussi à réaliser doit vous suivre toute la journée et communiquer imperceptiblement un rythme, une grâce à tout ce que vous faites. Vous vous déplacez, vous touchez les objets, et ce mouvement harmonieux se transmet à toutes les cellules de votre organisme. C’est comme si tout en vous n’était que dans et musique.


La réalisation du silence intérieur est un indice de l’évolution des êtres. Et non seulement ce silence leur ouvre les portes de l’illumination, mais ils deviennent eux-mêmes une source de bénédictions pour tous ceux qui les entourent. Grâce à la méditation, à la prière, à la contemplation, nous parviendrons un jour à faire taire les grosses caisses, toutes ces forces chaotiques qui se déchaînent en nous. Alors le silence s’approchera, il se répandra pour nous enveloppe de son manteau merveilleux, une clarté apparaître et la Divinité en nous fera entendra SA VOIX.

C’est le silence qui nous parle le mieux !



Chaque jour notre nature divine nous parle, elle essaie de se faire entendre afin de nous conseiller, de nous éclairer. Mais elle ne crie pas, elle n’emploie jamais la violence ; elle murmure son avis une fois, deux fois, trois fois, puis elle se tait. La nature inférieure, au contraire, qui a d’autres projets, d’autres besoins, insiste, répète, fait du tapage. Son but est d’étourdir les pauvres humains pour qu’ils finissent par se dire : « Mais oui, si elle insiste tellement, c’est qu’elle doit avoir raison ». C’est pourquoi la personnalité ne craint rien autant que le silence, elle le fuit ; elle sent qu’il l’empêchera de se manifester avec ses ruses, ses caprices, son arrogance ; elle sera paralysée, jugulée, elle ne trouvera pas les conditions favorables pour mettre ses projets à exécution.

Le silence est comme une porte qui s’ouvre sur les régions célestes, et la personnalité sent que ce silence représente la fin de son règne, qu’elle va être obligée de céder la place. A la moindre vexation, au lieu de rester tranquille, elle répète à l’homme : « Riposte, venge-toi ! » et elle ne cesse de la harceler. De son côté, l’individualité conseille : « Calme-toi, attends un peu. Tu n’as pas à t’inquiéter, car personne ne peut vraiment te faire de mal. Tâche seulement d’avoir un peu plus de lumière et un peu plus d’amour ». Voilà les conseils de l’individualité. Mais pendant ce temps, la personnalité fait tout ce qu’elle peut pour couvrir cette voix avec ses trompettes, ses grosses caisses, et elle insiste tellement, jour et nuit, que l’homme, qui est un peu bébète, se dit : « D’accord, il faut y aller ».

Toutes pratiques que l’on observe dans un Enseignement spirituel, la méditation, la prière... n’ont qu’un unique but : réduire la place de la personnalité pour donner à l’individualité des possibilités de plus en plus grandes de s’exprimer. Et c’est cela véritablement le silence. Avoir le silence dans le plan physique, c’est facile, il suffit de fermer les portes et les fenêtres, ou de se boucher les oreilles ; mais réaliser le silence dans les pensées et les sentiments, c’est beaucoup plus difficile. Car le for intérieur des humains est semblable à une place publique où des quantités de gens arrivent tous à la fois pour manifester et présenter des revendications.

L’une des choses essentielles, c’est de réaliser le silence intérieur, de faire taire toutes ces discussions, ces révoltes, ces bagarres provoquées par les pensées, les désirs et les sentiments mal maîtrisés, et recevoir enfin la vraie réponse aux questions que vous vous poser, la réponse de votre Moi divin.

Le silence doit être compris comme une condition préalable, un état de conscience au sein duquel quelque chose de mystérieux, de profond commence à se révéler. On appelle parfois ce « quelque chose » la voix du silence. Quand l’homme parviendra à tout apaiser en lui, et même à arrêter sa pensée – parce que dan son mouvement, la pensée elle aussi fait du bruit – alors il entendra cette voix du silence qui est la voix de sa nature divine.

Pour échapper au bruit intérieur il faut s’efforcer de ne plus vivre à la surface des choses, exposé aux agitations et aux troubles qui s’y produisent, mais de se dégager des soucis, des préoccupations prosaïques, et surtout changer la nature de ses besoins. Car chaque besoin, chaque désir, chaque souhait vous met sur une voie déterminée et, selon sa nature, vous arriverez dans une jungle infestée de fauves rugissants ou dans une région peuplée de créatures célestes qui vous accueilleront avec des concerts d’harmonie.


Le silence intérieur est le résultat d’une harmonie entre les trois plans physique, astral et mental. Donc, pour faire le silence en vous, vous devez commencer par créer l’harmonie dans votre corps, votre cœur et votre intellect. L’harmonie est la clé qui vous ouvre les portes de la région du silence. Il vous est certainement arrivé quelque fois de sentir tout à coup un très profond silence s’installer en vous, comme si le bruit intérieur dont vous ne vous aperceviez pas jusque-là, puisque vous y êtes quotidiennement plongé, s’était brusquement interrompu ; alors un poids tombe de vos épaules, des entraves se délient, des portes s’ouvrent et enfin votre âme, libérée de sa prison, peut sortir et se dilater dans l’espace. Cette expérience du silence, qu’il vous a été donné de vivre comme un don du Ciel sans avoir peut-être même rien fait pour le mériter, vous pouvez essayez de la répéter consciemment. Peu à peu vous sentirez s’apaiser toutes les voix discordantes qui ne cessent de réclamer, de menacer, et il ne restera plus qu’une voix douce, un murmure ; la voix de votre nature supérieure, la voix de Dieu.

Ouvre-toi et rayonne !



Chaque matin le soleil vous dit : « Abandonne tes pensées et tes sentiments égoïstes, apprends à t’ouvrir, à rayonner, à éclairer et à chauffer les créatures ». Et ne craignez pas de vous appauvrir, au contraire, car il existe une loi cosmique selon laquelle plus vous donnez, plus vous recevez. Il n’y a pas de vide dans l’univers ; dès qu’il se produit un vide, aussitôt quelque chose vient le combler. Cette loi agit dans tous les plans, et si ce que vous donnez es lumineux, rayonnant, bénéfique, par la loi de l’affinité qui entre aussi en action, vous recevrez de l’autre côté des éléments de la même qualité, de la même quintessence lumineuse et rayonnante.

Le soleil est inépuisable, parce que dans son désir de donner, il se remplit : il nous envoie ses rayons, mais en même temps il ne cesse de recevoir de l’immensité des énergies nouvelles. Tandis qu’il rayonne vers la périphérie, il absorbe en son centre les richesses et les énergies de Dieu lui-même.

Il vous dira : « Parce que j’envoie à travers l’espace ma lumière et mon amour, j’attire en retour les éléments  les plus purs, les plus vivifiants. Apprenez à travaillez comme moi et vous constaterez que, dès que vous dépensez vos énergies pour le bien des autres, très peu de temps après vous vous sentez rechargés d’énergies nouvelles ».  Comment cela se fait-il ? C’est mystérieux, mais c’est tellement vrai !

Commencer à regarder le soleil avec des yeux nouveaux et il se produire en vous de grands changements. Tout est dans la compréhension, dans la façon de voir les choses. C’est par une compréhension profonde et véridique des choses que l’homme peut déclencher les courants célestes en lui ; alors il se transforme, il devient comme le soleil, il commence à donner et il découvre qu’il ne s’est jamais senti aussi riche, aussi lucide, aussi puissant.

Lorsqu’intérieurement on devint véritablement riche et puissant, on se sent à l’abri de toutes les formes de peur qui peuvent nous assaillir. C’est la personnalité qui a peur. La personnalité a peur parce qu’elle se sent pauvre, sans défense, exposée à tous les dangers, alors elle ne s’occupe que de prendre et d’entasser pour assurer sa subsistance, sa sécurité, et elle tâche d’éliminer ceux qui lui paraissent les menacer. Quand on a peur, on ne peut manifester aucune générosité, on n’est même plus ni sincère ni honnête, on devient faux, hypocrite et on essaie d’exploiter toutes les situations, même si c’est au détriment des autres…

Devenir comme le Soleil… seul ce haut idéal peut faire germer tout ce qui est le meilleur dans votre cœur et dans votre âme. Sans même que vous insistiez, sans même que vous y pensiez, vous manifesterez les meilleures dispositions. La seule vérité qui vaut la peine d’être cherchée, c’est le soleil spirituel qui, dès qu’il brille en nous, fait apparaître toutes nos bonnes qualités exactement comme le soleil physique fait éclore la vie dans toute la nature.

Le soleil est le symbole de la générosité et c’est pourquoi nous devons le prendre pour modèle. Même s’il n’est pas humain, il est préférable de se lier à une créature non humaine, mais  qui peut nous influencer par sa lumière et sa chaleur, que de rester auprès de gens qui sont faibles, sombres, égoïstes. Et supposons même que le soleil ne soit qu’une roche ou du métal en fusion, cela m’es égal : du moment qu’il manifeste des qualités supérieures à celles des hommes, j’irai vers lui, car auprès de lui je m’exalte, auprès de lui je grandis, auprès de lui je deviens plus intelligent, auprès de lui je me guéris.

Pourquoi ne voulez-vous pas faire comme moi ?


Celui qui est allé longtemps auprès du soleil et qui a appris à s’identifier à lui, peut aller ensuite à la rencontre des humains, il ne les lésera pas : il les salue, les regarde, leur sourit, leur serre la maint, leur parle ou travaille avec eux, il ne cesse de leur donner quelque chose de bon, de lumineux. Et en faisant cela, il s’épanouit, grandit, avance, s’élève de plus en plus, parce qu’il obéit à la loi de l’amour, la véritable loi de l’amour qui est de donner. Mais en même temps qu’il donne, il reçoit, car la lumière divine, comme une rivière d’eau claire, descend jusqu’à lui.

Prendre et donner



Plongez-vous juste un peu dans les affaires des humains et vous verrez : dans quelque domaine que ce soit, affectif, social, politique, économie, les difficultés viennent de ce que la plupart d’entre eux se dirigent toujours en fonction d’un raisonnement personnel, égoïste ; leur norme, leur règle, leur idéal, c’est toujours de prendre… Et il y a des milliers de façons de prendre. S’ils étaient mieux instruits, mieux conseillé s par des guides conscients et sages qui leur montrent le côté pernicieux de cette attitude, ils pourraient s’arracher à cette obscurité dans laquelle ils pataugent, malheureux, insatisfaits, prêts à se détruire et détruire les autres.

Mais il suffit de jeter un regard sur la société pour voir que tout y est organisé pour satisfaire la nature inférieure avec ses instincts primitifs et sauvages. Toutes les règles, tous les critères de la société, l’éducation elle-même sont conçus en fonction de cette mentalité ; tirer la couverture à soi, accaparer, gagner, profiter. Pourquoi penser aux autres ? S’ils sont des obstacles sur le chemin, on peut les écarter ou même les écraser. Pourquoi se gêner ?

Et pourtant, je vous le dis, lorsque l’être humain a été créé dans les ateliers du Seigneur, l’Intelligence cosmique a semé en lu des graines destinées à se développer sous forme de qualités, de vertus, de gestes sublimes d’abnégation et de renoncement. On les voit de temps en temps se manifester chez certains êtres, mais si peu ! En revanche, on aperçoit partout la personnalité étaler ses performances. Elle n’a de cesse que d’installer ses succursales, comme des tentacules, et elle est débrouillarde ! Elle est capable de toutes les intrigues, de toutes les ruses. Quelle activité, quelle habileté ! Oui, car malgré son avarice, elle ira même pousser l’homme à donner ; pour pouvoir mieux prendre. Combien de cadeaux ne sont que des appâts pour mieux attirer et dépouiller les autres !

La personnalité n’a aucune retenue, aucune pitié. C’est elle qui doit tout avoir, tout absorber, et comme elle n’st jamais rassasiée, non seulement elle est ingrate, mais elle se fâche qu’on ne lu ait pas donné plus. Elle est insatiable… un puits sans fond. Et c’est ainsi que ce besoin de prendre développe chez les êtres toutes sortes de tendances pernicieuses : l’envie, la révolte, la cruauté, la vengeance.

L’individualité, qui ne sait que donner, peut être comparée au soleil, tandis que la personnalité, qui ne sait que prendre, peut être comparée à la lune ou à la terre. Ce que le soleil produit, il l’envoie très loin dans l’espace infini pour que beaucoup d’autres créatures puissent en bénéficier, alors que la terre se contente de prendre, d’absorber. Bien sûr, on ne peut pas dire qu’elle ne donne absolument rien ; si, avec ce qu’elle a reçu elle produit des minéraux, des végétaux, etc… Mais pour elle-même ; les autres planètes n’en bénéficient pas. La terre fait donc quelque chose de ce qu’elle a pris, mais elle le garde pour elle, ou pour ses enfants, ce qui revient au même. Et la personnalité aussi fait quelque chose de ce qu’elle prend, mais elle le garde aussi pour elle.

Maintenant, si on doit étudier du point de vue de la personnalité la différence qui existe entre la terre et la lune, il faut s’en rapporter au langage des symboles, d’après lequel la terre correspond au monde physique, alors que la lune correspond au monde astral. Notre corps physique a des besoins, évidemment, mais ils peuvent être facilement satisfaits. Ce qui est insatiable en nous, c’est le corps astral, le corps des désirs.

C’est notre corps astral, le corps des désirs, qui a besoin de nourritures et d’objets variés, toujours plus compliqués ou plus raffinés, car ses appétits sont infinis. Les cultures, les civilisations sont le résultat de ce besoin de goûter des nourritures plus élaborées, de posséder des objets plus esthétiques, fabriqués dans des matières plus précieuses. Vivre dan s des cavernes, s’habiller de peaux de bêtes, se nourrir de fruits sauvages et de viande crue, boire l’eau des rivières, se déplacer à pied, telle était l’existence des premiers hommes. Sans prétendre qu’il faille y revenir… Tout ces désirs nouveaux, s’ils ne sont pas maîtrisés, purifiés, éclairés peuvent aussi être la cause de leur ruine.

C’est pourquoi il est important que chacun se décide à réviser cette question tellement importante des buts et des moyens. Celui qui est honnête se rendra compte que la plupart du temps, son but est de contenter sa personnalité, de satisfaire ses instincts, ses convoitises. Et les moyens ? Tout ce que le Ciel a mis à sa disposition, toutes ses facultés physique et psychiques, toutes les forces de la nature ; oui, tous ces moyens qui sont divins, les humains ont tendance à les mettre au service de buts misérables ; la science, la philosophie, l’art, le Ciel entier ne sont là que pour servir les caprices, les appétits, les intérêts les plus terre à terre.

Désormais, c’est le contraire qu’il faut faire : tout ce qu’on a pris comme but doit devenir moyen : toutes les impulsions de la nature inférieure ne doivent servir qu’à atteindre le monde sublime, la lumière. Voilà ce que signifie : prendre la personnalité pour servante. Si vous arrivez à faire ce changement radical dans votre façon de penser, toute votre vie sera transformée.


Les rapports de la personnalité et de l’individualité



Pour comprendre les rapports de la personnalité et de l’individualité, il y a l’image de l’arbre…

Quand on étudie les différentes parties de l’arbre et leurs fonctions, on peut dire que, par analogie, les racines, le tronc et les branches correspondent à la personnalité, tandis que les feuilles, les fleurs et les fruits correspondant à l’individualité.

La personnalité joue le rôle du support matériel, de récipient, de conducteur, et l’individualité représente l’élément spirituel qui est à l’origine de toutes les manifestations.

Voyons maintenant les correspondances que nous pouvons établir entre l’arbre et nos différents corps. Les racines correspondent au corps physique, le tronc au corps astral et les branches au corps mental. Ces trois corps, physique, astral et mental, forment la trinité de la personnalité ; c’est eux qui permettent à l’homme d’agir, d’avoir des sentiments et des pensées, mais dans les régions inférieures. Ensuite, es feuilles correspondent au corps causal, les fleurs au corps bouddhique, les fruits au corps atmique ; ils forment la trinité de l’individualité, et c’est grâce à eux que l’homme peut penser, sentir et agir dans les régions supérieures.

Les racines, le tronc et les branches demeurent en toutes saisons, tandis que les feuilles, les fleurs et les fruits apparaissent, puis disparaissent. De même, la personnalité, c'est-à-dire nos corps physique, astral et mental, demeure comme support permanent tandis que l’individualité, c’est à dire les inspirations qui nous sont données par nos corps causal, bouddhique et atmique nous visitent et s’en vont.

Au printemps, l’arbre commence à se manifester sous la forme de feuilles, de fleurs et de fruits. Voilà l’individualité. Pourquoi les feuilles, les fleurs et les fruits ne demeurent-ils pas ? Ils s’en vont, puis reviennent, comme toutes ces inspirations poétiques qui nous visitent quelques minutes de temps à autre, tandis que les racines, le tronc et les branches sont toujours là. Evidemment, comme l’arbre, la personnalité peut grandir, elle peut s’élargir, mais elle reste toujours la même ; les racines (le sexe et le ventre), le tronc (les poumons et le thorax) et les branches (le cerveau). Et si elle n’est pas traversée par les puissances de l’esprit, elle demeure nue et stérile comme un arbre en hiver. Nous devons donc travailler à laisser passer l’esprit en nous. Pareil à l’arbre qui se couvre de feuilles, de fleurs et de fruits pour la plus grande joie de tous, l’homme qui s’ouvre aux courants de l’esprit est une bénédiction pour ceux qui l’approchent.

Comme les racines, le tronc et les branches représentent les assises de l’arbre, la personnalité représente les assises de l’être humain, et il n’est pas question de détruire ces assises. Il faut donc entretenir la personnalité, il faut lui donner à manger et à boire, mais consacrer l’essentiel de notre temps et de nos efforts à alimenter l’individualité. Jusqu’au jour où elle finira par devenir si formidablement puissante qu’elle s’emparera de la personnalité et s’installera en elle comme sur un territoire conquis. C’est alors que nous pourrons dire comme saint Paul : « Ce n’est pas moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ». Mais en attendant tout en nourrissant notre individualité, il ne faut pas laisser notre personnalité mourir de faim, sinon nous mourrons avec elle. Nous devons lui attribuer un quart de notre attention !


Evidemment la majorité des gens font le contraire, ils donnent un quart à Dieu et trois quarts à la personnalité. Eh bien, il faut savoir que tout cela va à l’encontre des mathématiques célestes. 

dimanche 28 juillet 2013

Nul ne peut servir deux maîtres


« Nul ne peut servir deux maîtres »… Donc, c’est clair, nous devons nous mettre au service de l’individualité, c’est elle qu’il faut nourrir en réduisant le temps et les énergies que nous avions l’habitude de consacrer à la personnalité. Mais il ne faut pas non plus négliger complètement la personnalité. D’ailleurs vous l’avez vu, Jésus n’a pas dit qu’il ne faut plus rien lui donner, il faut seulement réduire les rations. On ne doit pas la laisser mourir de faim, car elle est extrêmement utile, indispensable même. Oui, comme servante. Est-ce qu’on laisse une servante sans nourriture et sans logement ? Non, mais on ne lui permet pas de diriger la maison.

Seulement voilà, avec la personnalité vous avez affaire à une servante d’une espèce très particulière : tellement habile, rusée, têtue ! Elle n’a pas d’autre désir que d’être maîtresse chez vous et elle sait si bien s’y prendre pour vous dominer ! Comment ? En vous racontant des histoires. Vous avez observé dans la vie comment agissent les gens qui veulent dominer les autres. Ils leur racontent ce qu’ils ont envie d’entendre ; ils leur promettent que tous leurs désirs seront satisfaits, ils approuvent leur conduite à laquelle ils trouvent toujours des justifications. Eh bien, c’est exactement ces méthodes-là qu’utilise la personnalité pour mettre les humains dans sa poche. Oui, là où elle est vraiment imbattable, c’est dans l’art de trouver des arguments pour justifier tous leurs mauvais penchants ; ils se mettent colère ? Mais c’est très bien, il faut élever la voix pour défendre une juste cause… Ils sont toujours en train de critiquer les décisions et l’attitude des autres ? Ils ont raison, car ils voient mieux qu’eux la réalité de la situation… Ils ne sont jamais contents de rien ? Cela prouve qu’ils aiment la perfection… Ils envient les avantages matériels de tel ou tel ? Ce n’est pas de l’envie, mais un jugement objectif, car ces personnes ont des privilèges qu’elles ne méritent pas… Ils boivent, ils se droguent ? C’est pour trouver l’inspiration ou parce que les autres leur ont rendu la vie insupportable ... Et toutes les bonnes raisons qu’ils s’inventent pour fuir leurs responsabilités, pour tromper  ou quitter leur mari ou leu femme, pour exploiter les gens, les rejeter, les massacrer !... Eh oui, les ruses de la personnalité, c’est extraordinaire : Quand on connaît ses manigances, on ne peut plus se tromper, mais encore faut-il se donner la peine de l’observer et d’analyser ses méthodes.

Méfions-nous de la personnalité. Elle nous fait croire qu’en écoutant ses raisonnements, en suivant ses conseils, nous serons heureux ; et c’est vrai, nous aurons bien d’abord quelques petites satisfactions, mais peu de temps après, la planche se retirera et nous serons par terre. La personnalité est un as pour faire des numéros et nous embarquer dans sa voiture. Car elle est très érudite, si érudite qu’elle peut faire descendre les étoiles pour nous persuader avec des arguments formidables que nous pouvons nous abandonner à tous nos mauvais penchants. Et elle nous convaincra parce qu’il y a des savants et des artistes dans la personnalité ; elle n’est pas seule, elle représente tout un monde. Elle peut même aller très loin dans le charme et la séduction. Elle sait chanter, danser, écrie des vers, regarder avec amour. Mais son but est de nous asservir et de nous manger. Pourquoi est-elle si attrayante ?

Pour mieux nous avoir ; ou, nous ne le avons pas ? C’est comme le diable qui est une des expressions : lui aussi présente toutes sortes de séductions ; s’il faisait peur, il ne tenterait personne. Bien sûr, il y aussi une poésie, une musique, de la danse et des parfums dans l’individualité, mais là c’est différent, ce n’est pas pour nous ligoter et nous asservir, mais pour nous libérer, nous embellir, nous ressusciter.

La personnalité ne reste jamais au repos, quand on voit comment tout est fait dans l’existence pour attiser ses convoitises … Partout maintenant nous trouverons des prospectus, des publicités : « prenez ceci, goûtez cela ;.. » Et ce ne sont que des appareils ou des produits destinés à améliorer le confort de la maison, de la voiture, à rendre la vie matérielle plus facile, le corps physique plus séduisant. Et regardons aussi les romans, les films, les pièces de théâtre et tous les spectacles en général ; la plupart de toute cette abondance d’objets et de distractions qu’on propose, n’en sont pas plus heureux ceux qui les utilisent, ils deviennent même insupportables, et c’est normal, puisqu’on ne nourrit que leur nature inférieure.

Cependant, que ce soit bien clair, ne pas nourrir exclusivement la personnalité ne signifie pas qu’il faille l’anéantir. Elle fait partie de nous, et nous devons vivre avec elle. Sans elle, nous ne pourrions rien faire sur la terre, car elle est le réservoir de toutes nos possibilités. C’est elle qui possède les richesses souterraines, les matériaux bruts, c’est à dire les instincts, les appétits, tout ce qui permet à l’homme de s’accrocher à la terre, c’est elle qui garde, conserve et augmente ses possessions. Il faut apprendre à être plus intelligent qu’elle, pour la soumettre et pouvoir ainsi tirer parti de toutes ses richesses. Car ne nous leurrons pas, si nous ne savons pas l’asservir, c’est elle qui nous absorbera, il ne restera pas une miette de nous.

Même les saints, les Initiés, les grands Maîtres, finissent pas se fatiguer parfois, ils sont obligés de lâcher prise et la personnalité redresse la tête. Mais à la différence de la majorité des humains, ils savent comment remédier. Puisque la nature inférieure possède un arsenal inouï devant lequel l’homme est impuissant, il faut que, dans cette lutte inégale, il cherche des alliés. C’est aussi ce que fait un pays en temps de guerre ; il conclut des pactes avec des alliés. La seule solution, est de nous lier au Seigneur, aux entités célestes, aux archanges, aux divinités et de leur donner, à eux, la possibilité de faire la guerre. Et nous, à ce moment-là, nous sommes des spectateurs, nous assistons au combat, nous regardons comment le Ciel, c'est-à-dire la nature supérieur en nous, est en train de remporter la victoire.

N’essayons donc pas d’anéantir notre personnalité car non seulement nous n’y arriverons pas, mais c’est nous qui serions anéanti. Lions-nous d’abord au Ciel, puis adressons-nous à la personnalité avec la conviction absolue que nous sommes vraiment le Maître ; elle sera obligée d’obéir.


La personnalité est un cheval sauvage que seuls les véritables audacieux peuvent dompter. Mais très peu de gens sont capables d’une véritable audace. Pour nuire aux autres, les tromper, les blesser, les massacrer, là oui, ils se lancent. Et pour se nuire à eux-mêmes, là encore rien ne les arrête ; mais… c’est quand il s’agit d’asservir leur nature inférieure qu’ils deviennent craintifs : ils n’osent pas.

un Blog de soutien à votre Ascension


Yvan Poirier se fait une joie de répondre à toutes vos questions dans le NOUVEAU BLOG D’ÉCHANGES SUR LA TRANSFORMATION offert quotidiennement aux membres de la Presse Galactique. N’hésitez pas à utiliser ce blog conçu spécialement pour apporter certains éclairages relatifs à ce que vous vivez personnellement et intérieurement en cette période intense de mutation planétaire…

Voici un aperçu de sujets récents traités dans ce blog à partir des questions des lecteurs :

·         Des lourdeurs dans les jambes peuvent être causées par l’Onde de Vie provenant autant du Soleil central de la Terre que du Soleil d’Alcyone

·         Comment vivre une augmentation soudaine du poids

·         Peu importe qui nous sommes sur cette Terre, nous devons comprendre que nous ferons tous et toutes bientôt un Face-à-face avec nous-mêmes.

·         Le bien et le mal représentent la dichotomie psychique qui nous a gardée dans la dualité tout au long de nos vies.

·         La Loi d’attraction comme nous l’entendions, ne fait plus partie de notre monde depuis quelques mois. La loi d’attraction faisait partie de la manifestation électromagnétique de la matrice astrale qui est en train de se dissoudre. Elle a été remplacée par la Loi de Grâce. Celle-ci représente l’ajout multidimensionnel qui est transmis par notre Soleil ainsi que d’autres Soleils comme Alcyone et Sirius pour ne nommer que ces deux lieux de création.

VOUS POUVEZ VOUS AUSSI PARTICIPER À CE BLOG D’ÉCHANGES


Les qualités spirituelles


L'homme réellement spirituel cherche à être libre de toutes formes d'esclavage. La liberté est le message Nº 1 de la spiritualité. Il vous faut être libre par rapport aux structures que les autres ont créées autour de vous, libre de tout ce que vous devez faire et ne devez pas faire. Tant que vous ne serez pas libre de tout cela, vous ne pourrez pas entendre votre voix intérieure.

La spiritualité est basée sur l'individu. Et, le message est le suivant: soyez uniques, soyez des individus. Vivez la vie comme vous l'entendez... soyez rebelles! Vous n'avez pas besoin de rentrer dans un moule. Si c'est vous qui décidez de rentrer dans un moule, c'est très bien, sinon il n'y aucune nécessité… Aucune autre raison ou motif que celle de votre propre volonté ne devrait nous faire rentrer dans un moule. Si une personne sent que c'est ce qu'elle veut, alors, ok, c'est parfait. Ce n'est alors plus l'esclavage; c'est la liberté !


Les animaux n'ont aucun problème dans un monde sans amour. L'homme, lui, est dans un grand malheur. Il aspire, il attend quelque chose de l'au de-là. Il goûte à quelques moments de joie. Il sait à quoi ressemble l'amour, même si ces moments ne durent pas. Ils viennent très soudainement mais partent aussitôt, laissant le goût dans la bouche. C'est à travers l'amour que l'homme s'est mis à rechercher Dieu, car l'amour lui a donné le goût. A partir de là, l'homme ne peut plus en rester là . Désormais, il doit atteindre cet état dans lequel l'amour est total, dans lequel l'amour n'est pas simplement un phénomène momentané mais un réel état, une réelle continuité.



L'amour est l'essence même de la religion. Si vous pouvez aimer alors rien de plus n'est nécessaire. A travers l'amour, on peut connaître toutes les bibles et Védas….ils ne sont rien d'autres que des sous produits de l'amour.



Si vous n'êtes pas méditatif, vous pouvez continuer à chercher, à regarder partout, d'une vie à l'autre… vous ne trouverez que désespoir, douleur, souffrance et enfer. Vous ne trouverez ni Dieu, ni vérité, ni béatitude ainsi. Et, l'ironie est que si vous aviez cherché à l'intérieur de vous-même, vous auriez compris que tout a toujours été en vous. Méditer signifie regarder à l'intérieur de soi-même.




Le rire relaxe. Et la relaxation est spirituelle. Le rire vous ramène sur terre, et vous éloigne de vos idées stupides d'être plus saint que les autres. Le rire vous ramène à la réalité telle qu'elle est. Le monde est le jeu de Dieu, une plaisanterie cosmique. Et à moins que vous ne compreniez que c'est une plaisanterie cosmique vous ne serez jamais capable de comprendre le mystère ultime.

samedi 27 juillet 2013

L’Homme et le Divin


 Intoduction de Maria Zambrano (extrait)

 
    Il y a fort peu de temps que l’homme raconte son histoire, étudie son présent et envisage son futur sans tenir compte des dieux, de Dieu, de quelque forme de manifestation du divin que ce soit. Cependant cette attitude est devenue si habituelle que, même pour comprendre les temps où il y avait des dieux, nous devons nous faire une certaine violence. Car le regard que nous jetons sur notre vie et notre histoire s’est étendu sans autre forme de procès à toute vie et à toute histoire. Ainsi, nous prenons uniquement en compte le fait qu’à d’autres époques le divin a fait intimement partie de la vie humaine. Et, bien sûr, cette intimité ne peut être perçue à partir de la conscience actuelle. Nous acceptons la croyance – le « fait » de la croyance –, mais il nous est difficile de revivre cette vie où la croyance était, non pas une formule figée mais un souffle vivant qui, sous des formes multiples, indéfinissables et insaisissables pour la raison, portait la vie humaine, l’illuminait ou la plongeait dans le sommeil, l’emportant dans des espaces secrets, engendrant des « expériences » dont nous trouvons l’écho dans les arts et la poésie, et dont la critique a peut-être donné naissance à des activités de l’esprit aussi essentielles que la philosophie ou la science elle-même. Seuls les « romanciers » audacieux ou les penseurs ambigus ont pénétré, en l’imaginant de leur point de vue particulier, dans cette vie vécue à la lumière et à l’ombre de dieux maintenant enfuis. Quant au nôtre – notre Dieu –, on le laisse exister. On le tolère.


     Ainsi nous ignorons des phénomènes profondément significatifs, en les réduisant à un nom, en les considérant comme un fait et en cherchant tout au plus leur explication dans les causes que notre pensée actuelle considère comme les seules réelles, les seules capables de produire des changements : les causes économiques ou spécifiquement historiques. Mais, qu’est-ce que l’historique ? faudrait-il, avant tout, nous demander. Voilà justement ce qu’aujourd’hui nous nous demandons avec le plus d’inquiétude. Qu’est-ce que l’historique ? Qu’est-ce qui, à travers l’histoire, se fait et se défait, s’éveille et s’assoupit, apparaît pour disparaître ? Est-ce quelque chose de toujours autre, ou quelque chose de toujours identique sous chaque événement ?


C’est Hegel qui donna forme plutôt qu’à la question, à la réponse. Car il conçut l’histoire comme une vicissitude nécessaire, inexorable de l’esprit. Et ce ne fut pas le philosophe rationaliste, mais le chrétien assoiffé de raisons philosophiques – désireux de voir se déployer en raison sa foi initiale – qui le conduisit à son idée selon laquelle c’est l’« esprit » qui se déploie dans l’histoire, qui se manifeste, se nie, se dépasse, en se réalisant ; le chrétien exigeant que toute la réalité en vienne à être justifiée par l’esprit créateur. La réalité ne pouvait être la nature créée et produite une fois pour toutes, mais cette autre réalité dont l’homme est porteur, dont l’individu est le masque qui l’exprime et, en même temps, la contient ; masque qui se sacrifie en jouant son rôle pour ensuite disparaître. C’est ainsi que son christianisme dut aboutir à cette idée si peu chrétienne, si païenne, selon laquelle l’individu est le masque du logos. Car, pour l’éviter, il n’avait que la voie de l’orthodoxie chrétienne : celle qui transporte l’événement ultime et décisif, son sens ultime, dans une autre vie. Dans le cas contraire, la pensée n’a d’autre chemin qui s’offre à elle que celui de la disqualification de l’individu en masque, en acteur de l’histoire, et celui de l’histoire elle-même comme dépositaire du sens.



     Cette situation que Hegel mena à son point le plus extrême, est la plus claire expression de la tragédie « humaine », de la tragédie de l’humain : ne pas pouvoir vivre sans dieux. Si l’on prend à présent ce terme de « dieux » au sens élémentaire d’une réalité différente et supérieure à ce qui est humain.

ENTRE L’HOMME ET LE DIVIN


  Entre l’ombre et la lumière, il y a la clairière – une clarté filtrée, timide et courageuse, qui lutte contre les herbes mauvaises et les frondaisons, mais qui jamais ne s’épuise. Femme réservée et tenace, femme de l’errance et de l’espérance, femme du murmure et de la parole silencieuse qui porte parfois plus loin que le cri, María Zambrano ne peut avoir de demeure que là dans la « clairière du bois ». Elle s’y tient visible et invisible. Sa place même dans la philosophie contemporaine est toujours entre « l’obscur et la transparence ». Si elle figure désormais aux côtés des « grands d’Espagne », José Ortega y Gasset et Miguel de Unamuno, si elle est auréolée du prix Cervantès (1988), attribué pour la première fois à une femme pour une « obra de pensamiento », elle n’a cependant pas encore de reconnaissance universelle. Mais, de cela, elle ne se serait jamais plainte. « Passion incomplète », écrivait-elle, que celle de l’homme « qui n’a pas vécu un temps parmi les oliviers, loin de tout et sans ombre ».

De María Zambrano, outre l’Inspiration continue, un recueil composé par Jean-Marc Sourdillon, paraît aujourd’hui l’Homme et le divin, son plus grand livre (1955). Même si l’on tentait d’évoquer quelques autres figures féminines de la philosophie, d’Edith Stein à Simone Weil, et si, pour l’écriture, on songeait à Maître Eckhart ou à saint Jean de la Croix, on ne ferait pas disparaître l’impression de « dépaysement » que provoquent les ouvrages de Zambrano. On se sent même prêt à taire toute question, et à simplement entrer sur la pointe des pieds – comme pour ne point déranger quelqu’un qui prierait ou méditerait – dans une vie qui s’est faite philosophie et une philosophie qui s’est faite vie. C’est en effet à cette « philosophie vivante » qu’appelle María Zambrano. À une philosophie qui renoncerait à l’hégémonie de l’esprit, à la logique spéculative, à la géométrie et à l’illusion de plier à ses lois la réalité, qui tiendrait moins à démontrer ou à expliquer qu’à tenter de « toucher» les tréfonds de l’existence réelle, et qui, intégrant la poésie, l’âme et le corps, le « cœur », le « logos qui coule dans les viscères », se rendrait capable d’éclairer un tant soit peu les naissances incessantes par lesquelles l’homme, dans la souffrance et l’allégresse, le désarroi et l’espérance, la crainte de la mort et la joie de la vie, devient un homme. À une pensée exilée donc, une pensée sans maison, contrainte d’aller là où la « raison poétique » la porte.


     De l’exil – source inépuisable de réflexion, comme l’atteste l’Inspiration continue, où l’exilé est « le dévoré, dévoré par l’histoire » –, María Zambrano a une longue expérience. Née le 25 avril 1904 à Velez-Málaga, elle fait ses études littéraires et philosophiques à l’Universidad Central de Madrid, en suivant les cours de Javier Zubiri et de José Ortega y Gasset. Elle a 26 ans lorsqu’elle publie son premier livre, Horizonte del liberalismo. Elle collabore alors à de nombreuses revues, écrit sur Nietzsche ou Fichte, prépare sa thèse sur Spinoza, et – dans une Espagne où une philosophe était « une femme à barbe, une hérésie, une bête de cirque » – devient l’assistante de Ortega à la chaire de métaphysique. Mariée à l’historien Alfonso Rodriguez Aldave, secrétaire d’ambassade, elle s’installe à Santiago du Chili jusqu’en 1937. Ses écrits de l’époque, violemment antifascistes, sont ceux d’une Pasionaria. Participant activement à la lutte contre Franco, elle est chassée par le « vent de l’exil ». Elle reste hors de son pays de 1939 à 1984. Paris, Cuba, Mexico, Porto Rico, Paris encore, La Havane de nouveau, Rome, Genève… Durant ses pérégrinations, présentées comme autant de « claros », d’étapes existentielles du voyage de l’âme, elle écrit l’essentiel de son œuvre, sur les racines de la violence, l’agonie de l’Europe, Sénèque, Heidegger, Cervantès, Descartes, saint Jean de la Croix… – une œuvre de moins en moins politique et toujours plus engagée dans la quête de la « voz abismática », cette voix abyssale capable d’aller au fond des Enfers pour pouvoir remonter à la lumière. Amie d’Antonio Machado, d’Octavio Paz, de José Bergamin ou de Camilo José Cela, María Zambrano a connu Sartre et Simone de Beauvoir, et sa pensée a impressionné René Char, Cioran, Albert Camus. On dit que celui-ci, le jour de son accident mortel, avait dans sa voiture le manuscrit d’El hombre y el divino.


     L’Homme et le divin peut être considéré comme une « autobiographie de l’Occident », écrite à partir des rapports que l’homme entretient avec la vraie et fausse transcendance. Mais ce qu’il dit, le langage, technique et communicant, ne peut le dire : il ne s’entend que de la parole même, de l’écriture, de Zambrano. Une « sorte de fable » permettrait peut-être d’en faire retentir les premiers échos. « Au début était le délire…» Au début, avant même qu’il accède à la conscience, l’homme est muet, interdit, devant la Réalité – un Chaos primordial, un « il y a » massif et impénétrable, quelque chose d’antérieur aux choses, une « irradiation de la vie émanée d’un fond de mystère » : le « Sacré ». Dans cet univers de la nuit et de la terreur originaire, l’homme peu à peu parvient à ouvrir des brèches, par la poésie, qui invente les dieux, puis la philosophie – ou, si l’on veut, par la conscience, qui, opaque et massive, se « scinde » et devient réflexive. Dès lors, les dieux creusent des espaces dans le Tout, mettent de l’ordre, créent les choses, gouvernent. L’homme perçoit leur puissance, il s’en inquiète, prend peur, se sent épié et persécuté… Alors, il pense un Dieu unique, le fait Tout-puissant, mais se donne aussi les moyens de le penser, d’en interpréter les décrets, le transforme dans le Dieu-idée de la théologie, dans l’Esprit absolu, en décrète la mort. Et se déifie lui-même. Puis, ayant dévoré sa part de divin, l’expulse vers le monde, un monde absurde bientôt régi par des dieux d’occasion, l’État, le Marché, l’Objet, la Technique, le Progrès, le Futur… Ainsi, l’homme se retrouve nu et vide, exilé de lui-même – il a cherché si désespérément la lumière qu’il l’a trouvée crue et aveuglante, et a oublié que le mystère de son existence est dans l’« obscure clarté » de la clairière.



     
Robert Maggiori, Libération, 23 novembre 2006

Un rayon d'espoir pour les Héros de la Terre.



Ce que nous voulons souligner c'est que la Terre est la manifestation dynamique, à tout moment, de vos projections individuelles et collectives. Les humains sont toujours les co-créateurs de la Terre et de l'Omni Terre dans toutes leurs réalités probables.

Nous vous disons, Chers Maîtres, que la Terre est une magnifique illusion ayant un but, qui est absolument créée par la pensée.

L'humanité en masse est, pour le moment, inconsciente du fait que VOUS êtes co-créateurs de l'expérience terrestre. Il existe d'autres versions de réalité probable dans des " programmes de temps " holographiques, au sein desquelles les humains éclairés et " Ascensionnés " s'honorent les uns les autres, ainsi que la Terre et tous ses règnes, en superbe harmonie. La programmation de la dualité sur le Plan Terrestre est faite intelligemment et divinement. L'évolution de cette expérience par " essais et erreurs " prend en compte la courbe d'apprentissage.

Cela posé, nous vous disons que vous ne pouvez vraiment pas détruire la Terre. Vous pouvez, et c'est ce que vous ferez, créer une Terre Illuminée, en vous concentrant d'une manière positive sur sa manifestation, et non pas en vous désespérant parce qu'elle ne s'est pas encore réalisée. Rien n'est pris à la Terre, ni à aucun de ses Règnes, sans que cela soit permis, accepté, dans l'hologramme du drame/réalité linéaire.

Il vous vient rarement à l'esprit que la conscience du règne animal s'est incarnée sur la Terre par choix, par acceptation bienveillante. Les consciences élevées de ces êtres animaux avaient le choix dans cette décision d'aider l'humanité, et étaient parfaitement au courant des potentiels d'actes répréhensibles caractérisant les différents stades d'ignorance des humains évoluant vers une plus grande conscience.

Il est grand temps pour les humains d'honorer avec gratitude le Règne Animal, de les traiter avec amour, bonté et respect. La cruauté envers l'un de ces êtres quel qu'il soit n'est pas la voie de la Maîtrise, et elle doit cesser dans toutes ses expressions malencontreuses.

Dans un futur assez proche, les humains s'éveilleront, et n'honoreront pas seulement le Règne Animal mais ils s'honoreront, se reconnaîtront et s'AIMERONT aussi les uns les autres, ainsi que la Terre magnifique qui les nourrit. Cela se fera. Créez le !

Je suis Métatron et je partage ces Vérités avec vous. Vous êtes Bien-Aimés."


Et il en est ainsi.

vendredi 26 juillet 2013

Sirus parle aux Héros de la Terre


Sirius n'est pas qu'une étoile double dans le Cosmos avec des planètes en orbite. C'est la fréquence vibratoire d'un domaine qui a réalisé l'Ascension Cristalline. C'est donc une résonance céleste sacrée, et une manière d'être au sein d'une vaste conscience. Sirius se trouve au sein de toutes les dimensions physiques et non physiques.

Les Etoiles de Sirius sont des portails vers ces autres dimensions, et les Félidés, les Hathors et les Cétacés sont ici sous diverses formes matricielles pour aider l'humanité à croître en conscience, à équilibrer la Terre et à retrouver le chemin du retour à la maison. Les Siriens sont les receveurs et les transmetteurs de cette divine énergie aimante.

Les autres membres du Règne Animal sur la Terre viennent de multiples sources. Le cheval, par exemple, est de source Arcturienne. Les chevaux sont eux aussi capables de fusionner avec les humains en 3ème conscience, mais peu d'humains ont réellement accès à eux.

Les Animaux ont vraiment été vos enseignants, bien que ce ne soit pas eux qui aient choisi votre chemin d'évolution humaine. Comme nous l'avons dit, les Animaux ne sont pas sur la Terre pour évoluer par l'expansion de leur âme, mais plutôt pour soutenir celle de l'humanité.

Nous vous assurons que le genre humain n'aurait pas pu progresser en tant qu'espèce sans les Etres du Règne Animal. Certains Animaux, comme les bovidés et d'autres espèces de mammifères, de poissons et d'oiseaux, sont là avec leur accord pour fournir une source de nourriture aux humains. Etes-vous étonnés que cela se produise par agrément ? Et, bien que ce ne soit pas le sujet du jour, la conscience du Règne Végétal apporte aussi un immense soutien aux humains, par beaucoup d'autres moyens que la nourriture ou l'oxygène.

Les animaux domestiques ont un but bienveillant quand ils choisissent leurs expressions terrestres. Les Félins et les Canidés ont un rôle particulier d'interaction dans les aspects de leur partenariat avec les humains. Cela résulte d'un accord de " service " venant d' une source plus élevée. Et nous ajouterons que l'aptitude à réaliser la fusion de personnalité chez les dérivés domestiques des Félidés est génétiquement améliorée.

Beaucoup d'humains trouvent qu'il leur est plus facile d'interagir avec des animaux de compagnie qu'avec d'autres humains. Les animaux ne répondent pas, ils aiment inconditionnellement. Les chiens et les chats sont particulièrement engagés à aider les humains à venir à bout des blocages émotionnels et de l'isolation, notamment quand les humains avancent en âge et en solitude.

Les chiens et les chats apprennent souvent aux humains comment aimer de nouveau et ouvrir leur cœur. Les chiens sont attachés au champ émotionnel humain, les chats au plan psychique/champ mental humain. Ils sont des expressions très différentes des Félidés, mais ils sont, dans les deux cas, concentrés sur l'aide à vous apporter et capables de former un aspect fragmentaire de la personnalité de leur maître.

Quand un humain forme une fusion d'un fragment de personnalité avec un Félidé ou un Canidé, cette énergie peut évoluer et souvent se réincarner ou se ré attacher dans cette vie ou dans d'autres pour continuer de venir en aide au maître. Et ainsi un humain peut avoir accès à la même essence énergétique de son chien ou de son chat sur une durée de 70 ans, via plusieurs corps de chien ou de chat successifs. Par exemple, les deux chats et l'un des chiens actuels du canal étaient avec lui dans des corps différents en tant que léopards dans une vie antérieure en Egypte.


Je suis Métatron et je partage ces Vérités avec vous. Vous êtes Bien-Aimés."