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jeudi 27 février 2014

Pourquoi perdre le goût de vivre



Certains, influencés par la lecture de livres de philosophie orientale qu’ils ont plus ou moins bien digérés, finissent par se laisser aller jusqu’à perdre le goût de vivre. Puisque tout n’est que « maya », illusion, et doit retourner un jour au néant, à quoi bon travailler, gagner de l’argent, fonder une famille ?... L’univers n’est qu’une illusion, c’est vrai, comme une bulle de savon qui voltige un instant, puis éclate. Même si, d’après les astrophysiciens, l’univers a plus de cinq milliards d’années et subsistera encore très longtemps, que sont quelques milliards d’années en face de l’éternité ?  « Alors demandez-vous, pourquoi Dieu a-t-il créé le monde » ? » On n’en sait rien et les explications que l’on donne à ce sujet ressemblent à celles que l’on donne aux enfants ; « Maman, d’où vient mon petit frère ? » et la mère répond qu’on l’a trouvé dans un chou ou bien qu’une cigogne l’a apporté. Pour savoir la vérité, il faudrait la demander à un Archange, à un Séraphin, et il n’est même pas sûr qu’ils soient au courant. Ils connaissent tous les éléments de la Création, mais que savent-ils exactement des voies de Dieu, de ses projets ? Oui, que les Séraphins me pardonnent, mais je me demande si même à eux le Créateur a tout révélé.

S’ils se trouvaient face à la vérité, les humains seraient foudroyés ; c’est pourquoi on ne doit leur révéler que ce qu’ils sont capables de supporter, sinon ils abandonneraient tout. Il faut les lasser s’occuper et transpirer un peu en s’imaginant qu’ils font quelque chose. Comme les enfants sur la plage qui construisent des petits châteaux de sable. Quand les adultes voient l’intérêt, la passion qu’ils y mettent, ils sont heureux, ils se disent ; » Ah, nos enfants s’amusent bien ». De la même façon, les adultes en haut, les entités célestes qui nous regardent disent : « C’est merveilleux de voir comment ils s’occupent ; des petits pâtés, des petites poupées, des petits châteaux, des petits soldats de plomb… Quelle ardeur ! » Et ils acceptent, que voulez-vous, c’est l’âge ! Les humains sont des enfants.

Vous direz : « Mais alors, vous ne nous racontez que des mensonges ? » Oui, des mensonges, mais les meilleurs, les plus convenables, les plus utiles pour vous. Tout n’est qu’illusions, mensonges, mais parmi ces mensonges certains sont préférables à d’autres, et c’est ceux que j’ai choisis. Car ces mensonges sont la vérité, la plus belle des vérités. La vérité a des milliards de degrés, et le dernier degré, c’est peut-être le vide, le néant, l’abîme, mais ce n’est pas sur cette vérité là que je vous conseille de fonder votre existence ; nous sommes sur la terre et nous devons y jouer notre rôle, il ne faut pas vouloir s’échapper, mais en même temps il ne faut pas oublier que c’est du théâtre.

Quand deux pays se font la guerre, il y a des deux côté des milliers de morts. Mais quand ils se retrouvent dans l’autre monde,  si vous entendiez ce qu’ils se racontent. « Ah quelle comédie on a jouée ! Allez, trinquons maintenant… » et ils s’embrassent, alors qu’ici ils se massacraient. En réalité, ils ne se détestent pas : c’étaient des rôles qu’ils devaient jouer. Oui, l’existence est ainsi faite… jusqu’à ce que les humains apprennent qu’ils ne sont pas venus sur la terre pour la transformer en champ de bataille, mais pour y faire descendre l’harmonie et la splendeur du ciel. Les humains veulent tout savoir alors qu’ils ne peuvent pas comprendre.

Aller maintenant chercher à connaître les desseins de Dieu quand Il a créé l’univers, pour décider si ça vaut la peine de vivre ! Mais il ne faut même pas se poser cette question, parce que là, en réalité, personne ne peut vous répondre : Dieu a gardé cette raison pour Lui. Contentons-nous de savoir que l’univers existe, que dans cet univers se trouve un lieu appelé la terre et que c’est là, pour le moment, que nous vivons et devons travailler. Donc, l’essentiel, c’est d’apprendre à travailler sur cette terre d’après  les principes de la sagesse et de l’amour, sans se préoccuper de questions tellement lointaines. Vouloir connaître les secrets de la Création, alors qu’on mène une existence tellement médiocre, mais c’est risible. Il faut apprendre d’abord à vivre la vie divine et c’est cette vie qui, peu à peu, nous instruira. Oui, quand l’homme est capable de purifier sa vie, de la rendre plus intense, plus lumineuse, cette vie éveille en lui d’autres centres, d’autres facultés qui lui donnent accès aux régions supérieures d’où il reçoit des révélations. Et quand Jésus disait : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance » ; il parlait justement de cette qualité de vie tellement subtile, réellement spirituelle qui permet de voir, d’entendre, de sentir, de goûter, de toucher ce que l’on ne peut atteindre par une vie seulement physique ou même intellectuelle. Seule la vie purifiées, illuminée, divinisée permet de comprendre, de respirer dans les régions célestes.


Vous voyez, tout se tient et voilà de quoi faire réfléchir toute la chrétienté qui, depuis deux mille ans, répète et commente les paroles de Jésus. Eh oui, ô chers chrétiens, quand commencerez-vous à comprendre toutes les merveilles contenues dans les Evangiles pour les utiliser ? Un jour, quand enfin vos yeux s’ouvriront, vous pousserez des exclamations :  « Mon Dieu, tout ce qu’on nous a donné et que nous n’avions jamais su utiliser ». Oui, si les chrétiens avaient compris l’enseignement du Christ, ils n’auraient rien fait d’autre que de travailler toute leur vie pour seulement réaliser ces paroles : « Sur la terre comme au ciel ».

Matérialisme et Spiritualité



En réalité, il y aurait beaucoup de choses à dire sur cette distinction entre matérialistes et spiritualiste ainsi que sur les termes mêmes de « spiritualistes » et de « matérialistes », car pour être un bon matérialiste, comme pour être un bon spiritualiste, il faut savoir travailler avec ces deux pôles que sont l’esprit et la matière. Or, comme il ne tient pas compte de l’esprit, le matérialiste prive la matière de la plus grande   partie de ses possibilités et s’il néglige la matière, le spiritualiste refuse à l’esprit es conditions de se manifester. C’est pourquoi il ne faut pas tellement faire la séparation entre les activités spirituelles et les activités matérielles. On peut se livrer à toutes les activités matérielles de la vie quotidienne d’une manière spirituelle, et on peut aussi prier comme un matérialiste… malheureusement, il suffit de voir le genre de prières que les humains adressent au Seigneur. Parmi ceux qui se prétendent spiritualiste, combien en réalité se laissent accaparer par les affaires matérielles. Lorsqu’ils s’ennuient ou qu’ils ont des difficultés, ils se tournent vers le Seigneur en espérant qu’Il résoudra leurs problèmes : c’est cela qu’ils appellent la spiritualité.

Pendant des siècles on a répété aux chrétiens que la Terre n’est qu’une vallée de larmes, et la vie sur cette terre un exil, une punition. Alors, que leur restait-il à faire ? La quitter ou, au contraire, s’y accrocher et profiter des moindres occasions pour essayer d’en tirer tous les avantages et les plaisirs possibles. Mais l’une et l’autre attitude révèlent une incompréhension de la sagesse et de l’amour divins. Quelle peut être l’existence de celui qui se sent expulsé du Paradis et obligé de vivre dans un corps qui l’emprisonne, sur une terre qui ne cesse de lui présenter des obstacles et dont il ne rêve que de s’échapper ? Et quelle peut être aussi l’existence de celui qui se laisse prendre au piège de la matière et s’installe dans sa prison en s’imaginant que c’est là qu’il trouvera la liberté et le bonheur ? Quel est ce Dieu qui n’aurait donné aux humains que le choix entre le désir de fuir la terre ou celui de s’y laisser ensevelir… ? 

Tout ce qui existe dans le ciel a une correspondance sur la terre parce que la terre est un reflet du ciel, mais ce n’est pas la terre qui nous donnera la vérité de notre existence. La vérité se trouve dans les deux : le ciel et la terre, l’esprit et la matière ; L’homme est un esprit qui descend du ciel, mais il doit s’envelopper d’un corps parce que, dans le plan physique, un corps est nécessaire. Le corps physique est à l’esprit de l’homme ce que l’univers est à Dieu. Oui, l’univers, la nature, est le corps de Dieu. Ce corps est d’une extraordinaire richesse, mais il ne subsiste que pour autant que Dieu l’anime, le vivifie de son esprit. Si l’esprit de Dieu se retire, l’univers se désagrège, tout tombe en poussière et retourne au néant. Et il en est de même pour l’homme qui est un reflet de son Créateur ; son corps le met en contact avec le monde physique, et il lui est donc nécessaire, indispensable pour la manifestation, mais pas plus. C’est dans son esprit que sa trouvent les trésors les plus précieux, et quand l’esprit s’en va, il emporte la conscience, les énergies, la vie ... Il ne reste dans le corps que les éléments physiques qui finissent par se désagréer. Et s’il existe des langues où les mots qui désignent le souffle vital et l’esprit sont les mêmes ou ont la même étymologie, c’est parce qu’il existe un lien très étroit entre la vie et l’esprit.

Le sens, la raison de notre vie sur la terre, Jésus les a résumés magistralement dans cette simple phrase : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Pourquoi ? Pour que l terre devienne comme le ciel. Mais répéter au Seigneur ; « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », ne servira à rien si nous ne travaillons pas à réaliser ce programme. Qu’on ne s’imagine pas qu’il suffit de prononcer quelques mots en rêvant, aux joies du ciel pour persuader le Seigneur d’envoyer des anges et des archanges qui viendront tout transformer. C’est aux humains à s’atteler à ce travail, pas à d’autres. Ce sont les efforts de chacun qui feront descendre sur la terre l’ordre, l’harmonie, la lumière, l’amour du ciel.

Le message de Jésus, c’est la plus haute spiritualité orientée vers un travail que l’homme doit réaliser ici sur la terre. C’est pourquoi tous ceux qui, dans le désir de sauver leur âme, sont allés se réfugier dans les déserts ou les monastères, n’ont pas vraiment compris ce message. Celui qui est vraiment éclairé sent qu’il n’y a aucune rupture, aucune contradiction entre le ciel et la terre ; plus il est en liaison avec le ciel et plus il travailler sur la terre. De toute son âme, de tout son esprit, il est lié à la Source, et en même temps il fait son travail sur la terre. Il faut avoir les deux, le ciel et la terre ; les pieds sur la terre et la tête dans le ciel. Malheureusement, la majorité des humains n’arrivent pas à réaliser en eux cette unité ; soit ils se plongent dans la matière, soit ils l’abandonnent sous prétexte d’embrasser la spiritualité ; Mais rejeter la matière n’est pas de la spiritualité, et ni eux qui veulent s’accrocher à la terre, ni ceux qui veulent la quitter n’arriveront à des réalisations durables ; Il ne faut pas fuir, il ne faut pas déserter, mais s’imprégner de tout ce qui est dans le ciel et le faire descendre sur la terre afin d ‘y installer le Royaume de Dieu. les mots « matérialistes » et « spiritualistes » ne signifient donc pas grand-chose, car un vrai spiritualiste doit s’occuper de la matière. Mais de quelle matière et dans quel but ? Voilà ce qu’il faut connaître.

Le plan physique étant une source inépuisable de réalisations, les matérialistes ont de quoi être fiers de tout ce qu’ils arrivent à produire ; Mais ce n’est pas une raison pour mépriser les spiritualistes sous prétexte qu’ils n’ont rien à montrer ; Les matérialistes ne savent pas, ces ignorants, que les spiritualiste travaillent eux aussi sur la matière, mais dans un plan plus subtil : la matière des pensées et des sentiments, afin que ces pensées et ces sentiments leur inspirent des actes qui transformeront la vie sur la terre. Car quelles que soient les réalisations matérielle, si elles ne sont pas orientées par des pensées et des sentiments généreux, désintéressés, non seulement elles ne contribuent pas au bonheur de l’humanité, mais elles l’entraîne à sa perte. Le progrès technique en est l’exemple le plus frappant. Le progrès technique a apporté d’innombrables améliorations dans le plan matériel, mais alors, comment se fait-il que les humains ne soient pas vraiment plus heureux qu’à l’époque où ils n’avaient rien de tout cela ? Et non seulement ils ne sont pas plus heureux, mais ils sont plus angoissés à cause des menaces de toutes sortes que ces progrès ont suspendues au-dessus de leurs têtes. C’est donc bien que quelque chose n’est pas au point.

Lorsque l’homme se laisse imprégner par les forces d’en haut, il devient un vrai créateur, un foyer de courants puissants et bénéfiques. Mais de même qu’il doit échapper à l’attraction de la matière, il ne doit pas s’abandonner à celle de l’esprit ; il faut qu’il travaille dans la matière avec l’esprit, tout en gardant en vue l’équilibre qui doit régner. S’il rompt cet équilibre, il arrivera peut-être à vivre dans l’immensité, dans la lumière, mais il ne remplira pas sa mission qui est de travailler sur la terre par les moyens du ciel. Ceux qui l’ont envoyé ne seront pas du tout contents de lui, et ils le renverront encore et encore jusqu’à ce qu’il comprenne les raisons de sa venue sur la terre et se mette au travail. Il faut que cette question commence enfin à devenir claire pour vous.

Combien de gens s‘imaginent qu’il suffit de quitter la terre pour se sentir heureux et libre. Non, s’ils ont été stupides et limités sur la terre, ils le resteront dans l’autre monde aussi. Dans l’autre monde on ne se transforme pas, on ne fait aucun progrès ; dans l’autre monde on vérifie seulement. Oui, on vérifie on constate, on prend conscience de ce que l’on a fait de bien ou de mal pendant son existence. C’est ici, sur la terre, qu’on progresse. Et si on n’a rien fait ici, ce n’est pas de l’autre côté qu’on commencera à travailler, il n’y pas les conditions pour cela. De l’autre côté, je le répète, on constate seulement on ne peut ni corriger ni améliorer quoi que ce soit. On voit, par exemple qu’on a été jaloux, orgueilleux, coléreux, craintif, etc ... et on ne peut rien y changer. Pour changer quelque chose, il faut descendre à nouveau, c’est à dire prendre un autre corps et revenir sur la terre faire des efforts pour se perfectionner et réparer ses erreurs.


Donc, que celui qui se sent maintenant limité dans ses manifestations n’essaie pas de se consoler en imaginant qu’il se manifestera mieux dans l’autre monde. Pour améliorer les choses, il n’y a qu’une seule méthode ; travailler ici sur la terre. Eh oui, ce n’est pas parce que l’homme quitte son corps qu’il va se trouver immédiatement transporté dans l’immensité de la sagesse et de l’amour ; car ce n’est pas son corps qui est responsable de ses limitations, mais la médiocrité de sa vie psychique, et le seul moyen d’échapper à ces limitations est un travail patient, persévérant sur lui-même, sans s’embarrasser de questions métaphysiques et abstraites qui le dépassent. 

mardi 25 février 2014

Sur la Terre comme au Ciel : l’art de dominer la matière



« Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel ». Lorsque dans La prière dominicale Jésus formule cette demande, il crée un lien entre le ciel et la terre, entre le haut et le bas. Créer ce lien est symboliquement une des fonctions de la baguette magique. Et en nous demandant de formuler après lui cette demande, Jésus nous révèle que nous avons, nous aussi, un rôle magique à jouer : attirer d’en haut la pureté, la lumière, l’harmonie, afin que la terre devienne un reflet du ciel, un tabernacle pour la Divinité. Et le seul moyen de réaliser cet idéal est de se lier au ciel, de maintenir sans arrêt, de tout son être, le contact avec le ciel, afin de déclencher les courants qui agiront bénéfiquement sur la terre. Et cela n’est possible que si on se décide à donner toujours la première place au ciel. Car le ciel est toujours premier, comme nous le révèle Moïse au début de la Genèse. Puisqu’il a écrit : « Au commencement Dieu créa le ciel et la terre », c’est qu’il y a le ciel d’abord, et la terre ensuite ; donc c’est au ciel que nous devons donner la première place.

La Science initiatique a pour tâche d’amener les humains à prendre conscience de ces deux réalités du ciel et de la terre, de l’esprit et de la matière. Mais il ne suffit pas qu’ils en prennent conscience, ils doivent apprendre comment travailler avec elles, car c’est à cette seule condition qu’ils trouveront l’équilibre. Quand on voit certaines personnes présenter des signes de déséquilibre, on va généralement en chercher les causes dans le surmenage, une mauvaise nutrition, une vie difficile, des chagrins, etc. Non, à l’origine de tous les déséquilibres, il y a le déséquilibre entre l’esprit et la matière, et c’est ce qui entraîne ensuite toutes les autres formes de déséquilibres que l’on peut constater. L’esprit et la matière sont deux pôles, deux principes avec lesquels l’être humain doit savoir agir intelligemment, prudemment. Et s’il n’est pas recommandé de donner la prépondérance au confort aux biens matériels, vivre dans les privations sous prétexte de mysticisme et de spiritualité n’est pas non plus la solution. Pour trouver l’équilibre, il faut donner à l’esprit et à la matière leur place respective ; ne pas rejeter la matière, mais la rendre soumise et obéissante à l‘esprit ; Et c’est ce que Jésus a voulu exprimer en disant : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».

Mais tant que les humains n’auront pas une idée claire de ce que signifie leur présence sur la terre, de la mission qu’ils ont à y remplir, jamais ils ne se décideront à faire ce travail. Combien craignent même que la vie spirituelle contribue à les affaiblir. En réalité, cette crainte vient d’une très mauvaise compréhension de ce que sont l’esprit et la matière. Parce que la matière est là devant eux, bien visible et tangible, elle leur paraît la seule réalité fiable, et c’est là qu’ils cherchent des certitudes, une sécurité, un abri. Ils ne se rendent pas compte que cette matière qui leur inspire tellement confiance se transforme peu à peu en prison ; et alors non seulement ils sont emprisonnés, mais ils deviennent vulnérables, car la sécurité que représente la matière n’est qu’une illusion.

La vie oscille donc entre deux pôles : la matière qui n’est animée que d’une infime vibration, et l’esprit de Dieu, une vibration tellement vivante, intense, qu’il est impossible de saisir. C’est pourquoi les humains doivent s’approcher de plus en plus de ce pôle de subtilité, d’intensité, de lumière, c’est là qu’est leur puissance. D’une certaine façon ils le savent, mais ils l’oublient, et c’est toujours dans la matière qu’ils sont poussés à chercher leurs raisons de vivre t les solutions à leurs problèmes ; ils ne font pas la différence entre travailler avec la matière, sur la matière, et se laisser absorber par elle, car ils ne connaissent pas son formidable pouvoir d’attraction.

C’est pour l’opposer au principe masculin, actif, l’esprit, qu’on définit l principe féminin, la matière, comme passif. Mais passif ne signifie pas inactif ; le principe féminin exerce une action, et cette action, qui prend la forme de la passivité, est extrêmement efficace. Au lieu de se projeter vers l’avant comme le principe masculin, le principe féminin attire, aspire. C’est cela son activité, et celui qui n’a pas de véritable résistance à lui opposer est absorbé. La matière attire els humains, elle les fascine, et comme ils ne savent pas résister à cette fascination, peu à peu ils se laissent engloutir, et bientôt on ne sait même pas où ils ont disparu ; ils tendent une main en appelant au secours, mais ils se sont si profondément enfoncés qu’on ne peut même plus les tirer de  là. En apparence, bien sûr, ils ont remporté des succès, ils ont augmenté leurs possessions, leurs pouvoirs, et tout le monde les félicite – les aveugles les félicitent – et non seulement ils les félicitent mais ils essaient de les imiter et à leur tour ils s’ensevelissent à ne plus pouvoir respirer. Voilà une très mauvaise compréhension du travail sur la matière.

Pour dominer la matière, l’être humain doit de plus en plus se détacher d’elle et s’identifier à l’esprit, car on ne domine pas la matière par la matière, mais par l’esprit. Pourquoi ? C’est une question de polarité. L’esprit est polarisé positivement et la matière est polarisée négativement. Tant que vous restez polarisé négativement comme elle, vous ne pouvez pas dominer la matière, car négatif et négatif se repoussent. Pour la dominer et travailler sur elle, vous devez vous polariser positivement, comme l’esprit et donc vous identifier à l’esprit. En vous identifiant à l’esprit, vous vous éloignez de la matière k et s’éloigner de la matière ne signifie pas la quitte, mais seulement prendre des distances. Vous ne l’abandonnez pas, au contraire, vous la gardez bien en vue, et après vous être élevé le plus haut possible par la pensée, vous redescendez pour mieux l’orienter et l’affiner. A nouveau, vous vous éloignez… et à nouveau vous vous rapprochez… C’est ainsi que vous parviendrez à faire que la terre devienne un jour comme le ciel. Jusque-là, vous ne pouvez rien réaliser de vraiment grand et durable, contrairement à ce que croient les matérialistes. Les matérialistes ne savent pas travailler avec la matière ; ils s’y engouffrent, ils y sont ensevelis, étouffés, écrasés, mais ils ne la dominent pas.


En vous éloignant de la matière pour vous identifier à l’esprit, en réalité vous ne vous détachez pas de vous-même, car tout est au-dedans de vous. C’est votre conscience qui s’élève pour atteindre des degrés supérieurs. Vous avez la sensation d’être allé jusqu’au ciel, jusqu’au soleil, jusqu’aux étoiles, vous êtes entré dans la présence du Seigneur, alors qu’en réalité, c’est en vous-même que vous êtes allés plus loin, plus haut… ou plus profondément, comme vous voulez, car il est impossible de traduire véritablement par des mots les réalités du monde spirituel. Nous n’avons à notre disposition qu’un langage concret, comme s’il s’agissait d’un espace extérieur avec un haut, un bas, des distances, des volumes, alors qu’en réalité tout se passe en nous.

lundi 24 février 2014

Le Verbe était Dieu et était avec Dieu



« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu ». Les humains éviteraient beaucoup de difficultés, beaucoup de souffrances, s’ils savaient comment appliquer cette phrase dans leur vie. Vous direz : « Mais comment ? Elle est tellement abstraite, tellement difficile à comprendre, comment pouvons-nous l’appliquer ? » Eh bien, justement, c’est parce que vous ne cherchez pas à l’appliquer qu’elle reste abstraite et difficile à comprendre. « Mais alors, que devons-nous faire ? » Simplement apprendre à accompagner les actes de votre vie quotidienne avec le Verbe.

Vous regardez le soleil se lever… Au lieu de laisser votre pensée vagabonder, dites : « Comme le soleil se lève au-dessus du monde, que le soleil de l’amour se lève dans mon cœur, que le soleil de la sagesse se lève dans mon intelligence, et que le soleil de la vérité se lève dans mon âme et dans mon esprit ».

Vous pouvez aussi utiliser les périodes de la lune croissante et de la lune décroissante. Pendant la période de la lune croissante, vous dites ; « Comme la lune se remplit, que mon cœur se remplisse d’amour, que mon intellect se remplisse de lumière, que ma volonté se remplisse de force, que mon corps physique se remplisse de santé, de vigueur ». Et pendant la période de la lune décroissante, vous faites l’exercice inverse, vous vous concentrez sur certaines faiblesses, certains défauts dont vous voudriez vous débarrasser et vous dites : « Comme la lune décroît, etc… »

Quand le vent souffle en chassant les nuages et les impuretés de l’atmosphère, demandez au souffle de l’esprit de chasser vos mauvaises pensées et vos mauvais sentiments, ainsi que tous les miasmes qui pèsent sur le monde.

Au printemps, quand apparaissent les premières feuilles et les premières fleurs, penchez-vous sur elles et dites : « Comme toute la nature s’épanouit, que tout mon être s’épanouisse et fleurisse, que toute l’humanité vive dans l’éternel printemps » Vous prononcez ces paroles et toute la nature est là pour vous aider. Ainsi, vous devenez un mage blanc, vous devenez un fils de Dieu et sans cesse, par la parole créatrice, la parole qui a créé le monde, vous créez partout un monde nouveau, votre monde.

Prenons même des cas très simples de la vie quotidienne. Quand vous lavez des vitres, par exemple, au lieu d’exécuter cette tâche distraitement ou en ronchonnant parce que ça vous embête, soyez conscient de vos gestes et dites : « Comme je lave cette vitre, que mon cœur soit lavé et devienne transparent » Faites de même quand vous balayez, quand vous lavez la vaisselle, quand vous enlevez la poussière ... Et quand vous laissez tomber un objet et qu’il se brise, dites : « Que tous les obstacles qui se dressent sur le chemin du Royaume de Dieu soient brisés en mille morceaux ».

Bien sur, il n’est pas nécessaire de dire tout cela à haute voix, surtout si quelqu’un risque de vous entendre. L’important est d’être conscient, c’est à dire d’appliquer votre pensée – et la pensée sous-entend nécessairement des mots – à tout ce que vous faites afin de devenir créateur ; Voilà ce que doit être pour le spiritualiste la signification de « Au commencement était le Verbe… Toutes choses ont été faites par lui, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui ». Il faut toujours mettre le Verbe au commencement pour donner une bonne direction à votre activité. Si vous voulez agir sagement pour le bien, vous devez toujours mettre le commencement en haut. Et en haut, c’est le Verbe. Mais c’est là une notion que même les croyants n’ont pas encore bien comprise. Vous direz : « Mais récitent plusieurs prières par jours » Oui, et souvent des prières qu’ils lisent ou qu’ils récitent par cœur, machinalement. Eh bien, ce sont des prières inutiles. Pour les chrétiens, le « Notre Père » et deux ou trois autres prières devraient suffire et ensuite, c’est à chacun de trouver quelles paroles prononcer intérieurement au fur et à mesure que se présentent de nouvelles occasions, de nouveaux événements dans sa vie.

Ce lien que vous établissez entre vous et le Verbe, le Christ, vous orientera et éclairera votre chemin. Puisqu’au commencement était le Verbe, vous aussi, dans tout ce que vous entreprenez, vous devez commencer par le Verbe, mettre comme point de départ à votre action les mots les plus constructifs. Habituez-vous par exemple à prononcer les mots « lumière », « liberté », « beauté », « vérité », « force » et répétez-les jusqu’à ce qu’ils vibrent et chantent dans toutes les cellules de votre corps. En travaillant sur la parole pour la rendre puissante, vivante, harmonieuse, vous entrez déjà en possession de cette clé qui ouvrira toutes les portes et vous permettra de faire des merveilles sur vous-même d’abord, puis sur les autres et sur la nature entière. Telle est la gloire, le devenir extraordinaire qui attend l’être humain ; pouvoir agir sur la matière par le Verbe.

Ce n’est pas en lisant des livres compliqués ou en vous lançant dans des théories abstraites que vous comprendrez ce que signifie « Au commencement était le Verbe », mais en faisant consciemment ces exercices très simples ; Et alors, vous comprendrez aussi pourquoi il est dit « Au commence Dieu créa le ciel et la terre » et ce qu’i y a derrière ces mots « ciel » et « terre », quelles sont les relations entre les deux et comment on doit travailler avec eux. Le ciel et la terre sont au-dedans de nous, et quand nous aurons appris à les lier, à lier le ciel (notre pensée) avec la terre <<nos activités quotidiennes », nous saurons ce qu’est le Verbe », le Verbe vivant, et nous posséderons les vrais pouvoirs. Car les vrais pouvoirs sont toujours au commencement. Mais voilà un sujet sur lequel les humains n’ont pas encore assez réfléchi. Au moment d’entreprendre quoi que ce soit, se préoccupent-ils des forces qu’ils vont mettre en mouvement ? Il est toujours facile de déclencher des courants ou des événements, mais est-on sûr qu’une fois déclenchés on saura les orienter, les dominer ? L’expression « apprenti-sorcier » désigne justement l’homme qui, par imprudence, provoque des situations qu’il est ensuite incapable de maîtriser.

Que ce soit dans le plan physique, dans le plan astral ou dans le plan mental, notre puissance n’est ni au milieu, ni à la fin, mais au commencement. Imaginez que vous soyez sur une montagne à côté d’un gros bloc de rocher ; si vous le faites basculer ou rouler, il vous obéira. Vous avez la possibilité de le laisser en place ou de lui faire dévaler la pente ; si vous le faites basculer, évidemment il vous obéira, mais après c’est fini, vous ne le maîtriserez plus et il ira peut-être faire des dégâts que vous ne serez pas en mesure d’éviter. Il en est de même pour les pensées, les sentiments, les états de conscience négatifs qui vous traversent : au commencement vous avez un certain pouvoir sur eux, mais si vous les laissez s’installer, ils deviennent indéracinables ; C’est pourquoi il est si important de toujours mettre au début une pensée, une intention, une parole lumineuse. 


Le Christ, le Verbe divin a dit : « Je suis Aleph et Tav ». Tav dépend d’ Aleph. La fin dépend du commencement. Le commencement, c’est le ciel, le monde divin, et c’est en commençant par le ciel que nous devons progressivement descendre vers la terre pour agir sur elle.

Le Pouvoir du Verbe



Une tradition rapporte qu’à l’origine, avant la chute, l’homme possédait le pouvoir créateur du Verbe. Dieu avait fait de lui le roi de la création, il n’avait qu’à commander et il était obéi, car un roi a toujours des serviteurs pour exécuter ses ordres. Mais lorsqu’il a commis le premier péché qui l’a séparé de Dieu, l’homme s’est peu à peu enfoncé dans la matière, perdant ainsi son pouvoir sur elle. Et puisqu’il ne pouvait plus dominer la matière, pour obtenir cependant ce qu’il voulait d’elle, il a été obligé de travailler de ses mains. C’est pourquoi actuellement l’humanité est obligée de lutter avec la matière pour la façonner et en tirer sa subsistance, ainsi que Dieu l’a dit à Adam : « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front ».
 
En réalité, ce pouvoir du Verbe, l’homme ne l’a pas totalement perdu, il peut le retrouver, mais à condition d’entreprendre un travail de transformation intérieure. Ce travail commence par la maîtrise de ses pensées et de ses sentiments ; Car on peut définir le Verbe comme la synthèse de toutes les expressions de la vie intérieure, de toutes les émanations produites par les pensées, les sentiments, les désirs. Le Verbe est un projet de manifestation, et la parole, comme le geste, comme le regard, n’en est qu’une des traductions possibles. Mais pour le moment nous nous arrêterons uniquement sur la parole.
 
Les pensées, les sentiments, les désirs créent tout d’abord les choses dans le monde psychique, puis la parole les concrétise selon certaines lignes de force autour desquelles des particules de matière viennent s’ordonner. C’est ainsi qu’agit la parole ; même si elle n’est qu’un pâle reflet du Verbe divin qui a créé le monde, l’existence entière est là pour nous révéler ses pouvoirs. Dans combien de circonstances on attend seulement un mot pour agir ! Et quand ce mot arrive, quelque chose se déclenche ; on coupe la tête à quelqu’un ou on lui fait grâce, on lance une armée à l’assaut ou on arrête les hostilités, on donne un poste important à un employé ou on le lui retire ... Vous annoncez une mauvaise nouvelle à quelqu’un, vous le tuez. Et si un homme ou une femme qui compte beaucoup pour vous, vous dit ou vous écrit un jour ces simples mots : « je t’aime », voilà votre vie soudain illuminée ! Rien pourtant n’a changé, mais tout à changé.
 
Et même, allons plus loin. Pourquoi pensez-vous que les gens parlent ? Pour exercer leur pouvoir. Même quand ils paraissent donner des explications, des informations, souvent ce n’est pas réellement pour expliquer ou informer ; en parlant, ou en écrivant, ils veulent surtout produire certains effets ; susciter la colère, la haine, gagner quelqu’un, endormir sa méfiance, etc. Et vous-même, n’agissez-vous pas parfois ainsi ? Oui, je vous laisse réfléchir sur tout cela.
 
Pour le bien comme pour le mal, la parole est très puissante. Et pour que vous compreniez où réside le secret de sa puissance je vous donnerai une image. La parole peut être comparée au canon d’un fusil, et la pensée ou le désir à la poudre. Si vous ne mettez pas de poudre dans le canon, vous pouvez toujours viser et appuyer sur la gâchette, rien ne se produira. Maintenant, si le fusil n’a pas de canon, vous ne pouvez pas diriger la balle. Le canon donne la direction, et la poudre la puissance. Celui qui veut devenir un véritable mage blanc doit nourrir en lui des pensées et des sentiments imprégnés d’une grande lumière, d’un grand amour, et ensuite par sa parole leur donner une orientation divine. C’est alors que cette parole fait des merveilles, sur lui-même d’abord, puis sur les autres et sur la nature entière.
 
Combien de passages on peut lire dans les Evangiles où des hommes, des femmes demandent à Jésus de prononcer un mot, un seul, dans l’espoir que ce mot leur rendra la santé, les délivrera des esprits mauvais ou ramènera une fille, un frère à la vie. Quelle confiance dans la puissance de la parole !... Et d’une certaine façon cette confiance ne s’est jamais perdue ; c’est pourquoi de nos jours encore, la bénédiction occupe une si grande place dans les rites religieux. Au cours de la messe, à plusieurs reprises, le prêtre bénit les fidèles ... Et combien de fois aussi vous avez pu voir – puisque c’est retransmis à la télévision – le pape, non seulement bénir les foules qui se rassemblent sur la place Saint Pierre à Rome ou qui se pressent sur son passage lors de ses déplacements, mais donner dans des circonstances particulièrement solennelles sa bénédiction « Urbi et orbi », c'est-à-dire à la Ville (Rome) ou au monde. Une bénédiction est-elle efficace ? Cela dépend de celui qui la donne et de celui qui la reçoit ; Le mot bénir signifie littéralement : dire de bonnes choses, dans le sens de : prononcer des paroles qui apportent le bien. La véritable bénédiction ouvre donc un canal pour faire descendre sur la terre les influences du ciel. C’est un acte de magie blanche. Mais cet acte de magie blanche n’a d’efficacité que si l’homme qui l’accomplit est désintéressé, pur, maître de lui. Quant à celui qui reçoit cette bénédiction, il doit être au moins réceptif, désireux de s’améliorer et de travailler sur la lumière ; Si ces conditions ne sont pas remplies, évidemment la bénédiction reste un geste vide de sens. Malgré cela, il est toujours bon de garder ce rite dans l’espoir qu’un jour les humains, prenant conscience de ce qu’il représente, en feront une parole et un geste véritablement bénéfiques.
 
Et vous aussi, vous devez prendre l’habitude de prononcer des bénédictions pour lier la terre au ciel. Quand vous touchez la tête de votre enfant, par exemple, ses petits pieds ou ses petites mains, ou encore quand vous tenez dans vos bras l’être que vous aimez, pourquoi ne pas dire de bonnes paroles pour établir une communication entre cet être et le monde d’en haut, afin que les entités célestes viennent faire en lui leur demeure ? Il faut tout bénir, tout ce que vus touchez ; es êtres humains, et aussi les animaux, les oiseaux, les arbres, les fleurs, les pierres… Car c’est une habitude divine ... Oui, il y a toujours quelque chose d’utile à faire, la vie est tellement vaste et riche ! Le jour où vous aurez appris à maîtriser vos pensées  et vos sentiments, à vous mettre dans un état d’harmonie, de pureté, de lumière, vous aurez le pouvoir de déclencher les puissances d’en haut.
 
Celui qui sait prononcer les mots qui inspirent, qui vivifient, possède une baguette magique dans sa bouche, cette baguette qui fait le lien entre la terre et le ciel. Et quand Jésus dit à des disciples : « Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel », en quelques mots, il résume exactement ce qu’est la science de la magie. Bien sûr, les chrétiens seront offusqués ; comment Jésus peut-il parler de magie ? Et c’est dommage qu’ils soient offusqués car cela les limite dans leur compréhension des Evangiles ; et de même lorsqu’ils ne veulent pas admettre que les Evangiles contiennent des notions d’alchimie, d’astrologie, de Kabbale, parce qu’ils ne savent pas ce que sont réellement ces sciences. Donc, les principes essentiels de la magie sont contenus dans ces mots : « Ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel et ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel ». La magie est un art qui repose sur la connaissance des liens qui existent entre les différentes régions de l’univers et de l’homme lui-même. Et puisqu’il y a des liens, il peut y avoir aussi des influences ; Même si plusieurs interprétations peuvent en être données, l’idée essentielle est celle d’une relation qui existe entre le bas et le haut, entre la terre et le monde divin, et cette relation, l’homme par sa parole a le pouvoir de la créer. C’est pourquoi l’idéal d’un véritable disciple de Jésus est de se rapprocher du Verbe de Dieu, le Christ.



vendredi 21 février 2014

Qu’est-ce que la Connaissance



Généralement, on fait de la connaissance une faculté propre au cerveau ; on a appris et compris, on a donc tiré des conclusions et on connaît. Mais la connaissance de Dieu qui donne la vie éternelle ne nous est pas apportée seulement par le cerveau. Ou, plus exactement cette faculté de comprendre et de connaître que possède le cerveau représente la synthèse des facultés que possèdent toutes les cellules d e nos organes, donc les cellules du cœur, des poumons, de l’estomac, du foie, du sexe et aussi des bras, des jambes.

Chaque cellule de notre corps possède une petite intelligence grâce à laquelle elle exécute une tâche déterminée dans l’organe dont elle fait partie. C’est donc le savoir de toutes les cellules, synthétisé dans le cerveau, qui exprime l’intelligence de l’organisme entier ; si l’intelligence des cellules est réduite, le cerveau reste obtus. Pour développer son cerveau et parvenir à la connaissance complète, l’homme doit travailler sur l’ensemble des cellules de son corps. Tout est lié et il ne faut donc pas séparer le cerveau du reste du corps. C’est pourquoi, jour après jour, nous devons penser à purifier, vivifier, éclairer les cellules de chacun de nos organes, afin que leur bon fonctionnement se reflète sur notre cerveau et améliore notre compréhension des choses.

Il suffit que quelques cellules du foie,  de l’estomac, des intestins ne fassent pas correctement leur travail, pour qu’une personne perde une partie de ses facultés mentales ; elle aura beau lire, étudier, dans toutes ses réflexions se projetteront des déformations, des teintes sombres venant du mauvais fonctionnement de ses organes. Même chez ceux qui sont considérés comme de grands penseurs, de grands chercheurs, combien d’erreurs ont pour origine les insuffisances des cellules de certains organes qui entravaient leur activité intellectuelle. Toutes ces insuffisances du foie, de l’estomac, des intestins, du pancréas ... créent quelque part dans le cerveau des freins, des obstacles qui retiennent l’homme et limitent sa compréhension.

Notre corps est constitué de milliards de cellules ; chaque cellule est habitée par une âme vivante et chacune doit ressusciter. Quand toutes ces âmes sont ressuscitées, alors oui, on peut réellement parler de résurrection, pas avant. Ressusciter, c’est introduire chaque jour en soi une vie neuve et fraîche, afin de devenir toujours de plus en plus vivant. Celui qui est capable de faire ce travail de régénération entrera vivant dans la mort, car la mort n’est en réalité qu’un changement de forme, et lorsqu’il reviendra dans de prochaines incarnations, il reprendra ce travail jusqu’à la résurrection définitive. Toute cette végétation que nous voyons naître ou renaître, au printemps, est une image des phénomènes qui se produiront dans notre corps physique ainsi que dans nos corps psychiques et spirituels, quand nous aurons compris comment vivre la vraie vie.

Quand nous arriverons à faire couler la vie divine dans chaque cellule de notre corps, c’est alors seulement que nous ressusciterons. La résurrection est un processus spirituel qui nous arrache à la stagnation et à la décomposition intérieure. Ce processus est extrêmement long et lent ; c’est pourquoi, symboliquement, on a placé la résurrection à la fin des temps. Mais c’est maintenant, tout de suite, sans attendre la fin de quoi que ce soit, que nous devons entreprendre ce travail de résurrection, afin que la vie divine commence à irriguer notre être intérieur et repousse tout ce qui ne vibre pas à l’unisson avec elle. Il faut comprendre la résurrection comme un processus spirituel de purification, d’illumination qui, porté à un certain degré d’intensité, finit par produire des effets jusque dans le moindre atome du corps physique. Ressusciter, c’est ouvrir à la vie divine des passages dans toutes les régions de notre être ; car le propre de la vie, c’est de ne pas rester en place, mais de s’introduire partout pour tout renouveler.

L’homme cherchera toujours les moyens de repousser la vieillesse et la mort, et on ne peut pas le lui reprocher, car il a un grand travail à accomplir sur la terre et une longue vie lui donne davantage de possibilités. Mais la vie appartient à Dieu seul et quoi que l’homme fasse, il n’arrivera jamais à vaincre la mort. La mort, la mort physique est une loi de la vie, elle fait partie de l’évolution. Ne pas accepter de quitter son corps physique, ou avoir peur de le quitter, c’est le signe qu’on n’a pas encore compris ce qu’est la vraie vie. Et comment peut-on dire qu’on aime la vie, qu’on tient à la vie, quand on la réduit aux limites du corps physique ? De même que la vie spirituelle ne doit pas être comprise indépendamment du corps physique, corps physique ne peut s’épanouir pleinement que s’il se laisse imprégner par les puissances de l’âme et de l’esprit afin de devenir le réceptacle de la vie divine. Un jour, ce réceptacle est usé et nous allons continuer à vivre ailleurs ; et ce que nous vivrons ailleurs dépendra de ce que nous aurons vécu ici, dans cette existence.

Dans la Cité Céleste, qui est l’homme nouveau, les deux images du fleuve et de l’arbre représentent les deux principes cosmiques de l’amour et de la sagesse. Le fleuve, c’est l’amour, et l’arbre sur les deux bords du fleuve, c’est la sagesse ; car la sagesse possède deux rives, et l’amour, qui est un, passe sous le deux. La sagesse est à l’extérieur, elle soutient et retient la vie, c’est la forme, le contenant. Tandis que l’amour est à l’intérieur, c’est le contenu qui anime et vivifie, la quintessence. Voilà pourquoi l’arbre enjambe le fleuve ; L’arbre et le fleuve sont dans la ville ; en tant qu’amour et sagesse, ils sont dans l’homme qui étudie et applique le véritable enseignement de la vie. Pour exister, la nouvelle Jérusalem a besoin du fleuve amour et de l’arbre sagesse. Lorsque l’amour et la sagesse régneront dans chaque ville, c’est à dire dans chaque être humain, ce sera le Royaume de Dieu.


Tant que nous seront sur la terre, il y aura le jour et il y aura la nuit. Parce que la terre est ronde et qu’elle tourne dans l’espace, nous ne pouvons pas échapper à cette alternance des jours et des nuits. Mais c’est dans l’être humain qu’il n’y aura plus de nuit ; par l’amour et la sagesse il triomphera des ténèbres, et la lumière brillera pour toujours en lui. 

Omraam.

jeudi 20 février 2014

Alchimie spirituelle


« Alors Jésus fût emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s’étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit : Il est écrit : l’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet et ils te porteront sur les mains de peur que ton pied ne heurte une pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes et leur gloire, et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores. Jésus lui dit : Retire-toi Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, Ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus et le servaient. »
 Saint Matthieu 4 : 1-11

La première tentation est l’épreuve de l’espérance et du manque matériel; la deuxième, celle de la foi et de la vanité ; la troisième, celle de l’amour divin et de l’orgueil. Comme Jésus, l’être humain est confronté aux 3 mêmes tentations dans son quotidien pour pouvoir développer le génie, la sainteté et la maîtrise, pas seulement pour lui même mais aussi pour les autres, pour l’Univers entier, pour servir et être un exemple. Le but en descendant s’incarner sur la Terre n’est pas de passer par des épreuves seulement pour se perfectionner soi-même, pour sa propre évolution spirituelle. C’est aussi de participer à une grande aventure collective formidable : la réalisation du Royaume de Dieu et Sa Justice ici-bas, l’édification d’un monde basé sur l’amour.  Le plan atmique correspond à la vibration du Violet

Le plan bouddhique correspond à la vibration du Bleu.

Le plan causal correspond à la vibration du Vert.

Le plan mental correspond à la vibration du Jaune.

Le plan astral correspond à la vibration du Orange.

Le plan physique correspond à la vibration du Rouge. 

Omraam Mikhaël Aïvanhov citait cette prière : « Seigneur, j’aime Ta Sagesse, j’ai Foi en ton Amour, j’espère en Ta Puissance et je m’appuie sur elle. » en parlant de correspondances entre plans et couleurs.

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Le Jaune est la couleur complémentaire du Violet.

Le Jaune c’est la Sagesse et le Violet, l’Esprit, l’Amour Divin.

Le Jaune et le Violet se renforcent mutuellement comme l’intellect et la volonté divine en nous.

L’intuition, la volonté divine, ce sont les impulsions physiques données par l’Esprit.

Celui qui a l’amour divin, n’écoute pas son mental et suit uniquement son intuition est un Maître.

Si nous ne laissons pas notre intellect, nos points de vue limités, nous dominer, l’Esprit ou l’intuition se manifeste à travers nous. Un Maître, un Initié sait arrêter sa pensée et c’est ce qu’il y a de plus difficile à réaliser. Il bride son mental dont il utilise l’énergie : sa pensée, pour la faire descendre au plus profond de ses cellules et vivifier, régénérer celles-ci. IL change leur structure ADN, transforme ainsi son héritage génétique et devient une divinité. Un Maître est quelqu’un qui apporte, par ce qu’il est, la vie autour de lui.

On développe la maîtrise de soi, un amour divin pour soi et pour les autres en ne se laissant pas parasiter par le mental. Un Maître sait qu’il est merveilleux et que chacun est merveilleux. Il ne se laisse pas prendre par des pensées négatives.

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L’Orange est la couleur complémentaire du Bleu.

L’Orange c’est l’Amour et le Bleu, la Foi.

L’Orange et le Bleu se renforcent mutuellement comme le cœur et l’âme.

L’inspiration, l’amour supérieur, ce sont les élans du coeur apportés par l’Ame ou cœur supérieur.

Celui qui a la foi, qui renonce à satisfaire ses désirs pour cultiver l’amour spirituel est un saint.

Si nous ne laissons pas notre cœur nous dominer, en refusant de fonctionner uniquement par la sympathie et l’antipathie et de suivre nos désirs égoïstes, nos peurs, nos angoisses, alors notre âme et notre inspiration grandissent. Un Saint est un être au cœur énorme, un sentimental aux émotions et désirs violents qu’il bride et dont il utilise les énergies, les sublimant, pour approfondir et intensifier son amour, la joie, la paix, la félicité en lui. Il peut aussi voyager par la pensée dans l’espace spirituel infini et s’élargir au plus grand nombre. Par sa présence, il apporte la foi, le pouvoir magique de la confiance et même la santé en guérissant autour de lui.

On développe la sainteté ou la foi en soi et dans les autres, en l’Amour de Dieu en passant par des épreuves affectives, sentimentales. On apprend à toujours laisser couler la source de l’amour divin, à s’y baigner, à être heureux, en ne laissant pas de place à l’amertume, au doute, à la frustration, à la tristesse même si on a l’impression d’être incompris, mal aimé ou trahi. On pardonne et on se pardonne en acceptant ses propres limites et celles des autres.

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Le Rouge est la couleur complémentaire du Vert.

Le Rouge, c’est la Puissance dans le plan physique et le Vert, l’Espérance.

Le Rouge et le Vert se renforcent mutuellement comme le corps physique et la raison : le corps causal.

Les imaginations, ce sont les visions de l’éther causal et du plan causal. Avoir de l’imagination c’est avoir des idées et c’est leur visualisation qui permet de concrétiser dans la matière.

Celui qui a l’espérance, sait être détaché de l’attrait de la matière pour trouver la lumière et suivre son imagination est un génie.

Si nous ne laissons pas nos instincts nous dominer, notre lucidité, notre clairvoyance, notre imagination augmentent. Un génie est un être qui, confronté aux plus grandes difficultés matérielles, à la nécessité de satisfaire ses besoins vitaux comme manger, se nourrir et se vêtir, avoir une vie sexuelle reste détaché de certains d’entre eux et de l’argent, porté par une ou des idées lumineuses qu’il poursuit jusqu’à leur concrétisation. Par sa présence, il apporte l’espérance, éclaire autour de lui.

Omraam Mikhaël Aïvanhov explique que les femmes ont développé l’imagination parce que durant des siècles, elles ont été brimées sexuellement. On les enfermait même et leur seul échappatoire était l’imaginaire L’espérance ou le génie se développe dans les épreuves et difficultés matérielles.
La sublimation est la transformation, l’alchimie des énergies de la nature humaine, de la personnalité en celles de la nature divine, de l’individualité. Ce qui nous permet de la réaliser, c’est la volonté, l’ambition, l’idéal d’avoir ce qu’il y a de meilleur. 

Jésus disait que l’on reçoit au centuple ce que l’on donne. Il est admis, à la lecture des Evangiles, que le Messie connaissait la Kabbale. Cette science est aux mathématiques ce que l’astrologie est à l’astronomie, l’alchimie à la chimie, la magie à la physique. Le chiffre 100 est plus ce que l’on peut imaginer. Le 1, c’est l’Esprit et le 0, c’est le cercle dans lequel il évolue. Recevoir au centuple, c’est recevoir sur deux niveaux de consciences : physiquement et spirituellement. Si nous éliminons certaines pensées pour permettre à l’Esprit de se manifester à travers nous, nous acquérrons aussi de nouvelles connaissances. Si nous renonçons un temps à l’affection de certains pour défendre une bonne cause, par grandeur d’âme, nous recevrons encore plus d’amour et de qualité meilleure d’autres êtres et peut-être même des premiers mais plus tard. Si nous sommes détachés de la matière, de l’argent pour suivre un idéal et que nous résistons à leurs attraits, ceux-ci nous reconnaîtrons comme leur Maître, se donneront tôt ou tard à nous et un jour ou l’autre, nous serons fortunés.

Et comme les banques humaines ne sont que le reflet des banques célestes, plus nous sommes patients, plus les intérêts sont grands.

J’aime bien cette phrase : « Tout ce qui n’est pas été donné sera perdu » 

Les énergies sublimées du plan mental deviennent celles du plan atmique et apportent la maîtrise. 

Pour la vie extérieure, nous avons alors : 
Les énergies sublimées de Mercure nocturne deviennent celles de Saturne diurne :

Si nous sommes confrontés à des problèmes matériels (Vierge), si au lieu de cogiter, de rester centrés sur nous-mêmes et nos soucis, nous lâchons prise en maîtrisant notre mental et en nous abandonnant à la Volonté divine, à l’Esprit, alors Son souffle, c’est-à-dire notre intuition, nous amènera à inventer, à trouver des solutions pratiques, à innover (Verseau).

La Vierge est prête à rendre service, à servir la personnalité, par calcul, pour que le monde fonctionne comme elle a envie, qu’elle puisse le maîtriser mentalement. Je pense au film de Joseph Losey : « The Servant » où un homme domine un autre en étant son domestique parce qu’il le rend dépendant de lui. La corporation des médecins, associée à ce Signe, n’a pas une réputation d’altruisme pourtant il faut avoir la vocation de soigner pour faire de si longues études. Le Verseau est prêt à servir humblement et concrètement un idéal et l’individualité chez lui et chez les autres.

Pour la vie intérieure, nous avons : 
Les énergies sublimées d’Uranus nocturne deviennent celles de Vulcain diurne :

Si nous sommes confrontés à des problèmes intérieurs, à des conflits, à un manque de simplicité, à la culpabilité, à des doutes métaphysiques sur le bien et le mal, sur le bien fondé de nos actions (Scorpion), si nous maîtrisons notre mental en renonçant à ruminer, à nous tourmenter et en nous abandonnant à la Volonté Divine, l’Esprit viendra habiter notre corps entier, guidera nos pas et nous permettra d’agir avec justesse, d’avoir la grâce dans nos gestes, la dextérité (Gémeaux). Quoi que nous erons, ce sera pour glorifier l’Esprit en nous, notre Moi supérieur.



La Vierge se fait du souci par rapport à ce qui vient de l’extérieur et peut toucher son intégrité physique. Elle fait attention à son alimentation, craint les microbes, a peur pour sa santé et l’équilibre de ses finances, est attachée à sa virginité. Mais en cherchant à se préserver, elle devient paradoxalement plus vulnérable. Prudente, ne prenant aucun risque, elle évite de gros accidents mais stressée, elle se limite, commet de petites erreurs et se trouve confrontée à de petites épreuves.

Le Scorpion se fait du souci pour ce qui vient de l’intérieur, ses pulsions, la gestion de sa sexualité, de ses énergies spirituelles qu’il ne veut pas gaspiller et devient vulnérable. Ses épreuves ne sont pas visibles et le rendent imprévisible et mystérieux pour son entourage. Ces deux Signes sont liés à la pureté. Les impuretés extérieures perturbent intérieurement la Vierge. Ce qui la rapproche du Scorpion, et c’est pour cela que les astrologues associent ce dernier à Pluton, le grand Purificateur.

La Vierge, avec Mercure, est nerveuse, agitée, se sent limitée par le temps pour ce qu’elle a à faire concrètement et accumule un stress engendré par les responsabilités et les risques qu’elle cherche à réduire. Elle doit se transformer en Verseau, qui, avec Saturne, prend le temps de respirer, sait gérer ses énergies physiques et est prêt à s’engager dans de multiples activités de façon désintéressée.

Le Scorpion, avec Uranus, octave supérieure de Mercure, est nerveux, agité, se sent limité par le temps pour ce qu’il a à faire spirituellement et stressé par les responsabilités et les risques qu’il cherche à réduire. Il doit se transformer en Gémeaux, qui, avec Vulcain, donnent un certain détachement sur le fait d’alourdir son karma ou sa responsabilité morale, si on ne croit pas à la réincarnation, parce qu’on a le désir de prendre du temps pour apprendre et être utile aux autres.

Pour le saturnien comme pour le vulcanien, le temps n’est pas une contrainte mais un ami. Bien sûr, il ne s’agit pas du même temps pour l’un et pour l’autre. Pour le premier, c’est celui d’une vie terrestre. Pour le second, c’est celui du cycle des incarnations. 

Les énergies sublimées du plan astral deviennent celles du plan bouddhique et apportent la sainteté. 

Pour la vie extérieure, nous avons : 
Les énergies sublimées de Vénus nocturne deviennent celles de Vénus diurne : 
Si nous sommes confrontés à des désirs physiques (Taureau), si nous savons attendre, en ayant foi dans l’amour de Dieu et en sa consolation, notre amour pour l’autre et pour tout ce qui vit sur la terre va s’épanouir, nous apporter la paix, le bonheur, la plénitude, une joie bien plus profonde, bien plus extraordinaire que le plaisir physique (Balance).

Pour la vie intérieure, nous avons :

Les énergies sublimées de Neptune nocturne deviennent celles de Neptune diurne :

Si nous sommes confrontés au désir de nous perdre dans l’Océan de l’Amour Cosmique, de fuir les réalités de la terre et nos responsabilités utilisant des substituts comme certaines drogues (Poissons) et si nous y résistons en ayant foi en l’amour du monde invisible, les habitants de nôtre âme auxquels nous sommes liés, que nous aidons en acceptant l’incarnation et ainsi en évoluant, les libérant, expriment leur gratitude, leur amour et nous dilatent de l’intérieur (Balance). 

Les énergies sublimées du plan physique deviennent celles du plan causal et apportent le génie.

Pour la vie extérieure, nous avons : 
Les énergies sublimées de Saturne nocturne deviennent celles de Mercure diurne : 
Si nous sommes confrontés à la volonté de dominer le monde (Capricorne), si nous acceptons de descendre de notre tour d’ivoire pour nous intéresser aux autres, de prendre du temps pour eux, en développant l’espérance, nous avons alors accès à plus d’informations concrètes (Gémeaux) qui nous donneront en fin de compte du génie et plus de pouvoir matériel.

Pour la vie intérieure, nous avons : 
Les énergies sublimées de Vulcain nocturne deviennent celles d’Uranus diurne :
Si nous sommes confrontés à la volonté de subjuguer les âmes, de les couper de la Mère Divine, de l’Ame universelle pour pouvoir les posséder (Cancer) et si nous y renonçons, parce que nous attendons plus de la vie, avons de l’espérance, nous aurons des révélations géniales sur les Plans du Ciel, sur notre avenir lumineux, l’amour et la joie que nous allons partager avec l’Univers entier, la Fraternité entre les âmes (Verseau). 

Les énergies sublimées de l’éther mental deviennent celles de l’éther atmique et apportent la maîtrise.

Pour la vie extérieure, nous avons :  Les énergies sublimées de Jupiter nocturne deviennent celles du Soleil diurne : Si nous sommes confrontés à des problèmes existentiels, que nous ne comprenons pas ce que nous faisons sur la terre (Poissons), et si à la place de tourner en rond et de rester centré sur nous-même, nous maîtrisons notre mental et lâchons prise en laissant l’Esprit nous guider, il se manifestera à travers nous comme toute puissance (Lion) nous donnant une présence unique, extraordinaire, nous faisant comprendre que nous sommes là pour rayonner ici et maintenant.

 Pour la vie intérieure, nous avons : Les énergies sublimées de Proserpine nocturne deviennent celles du Soleil Noir diurne :

Si nous sommes confrontés au problème de ne pas avoir de points de repères spirituels (Taureau), il ne faut pas s’en tracasser en maîtrisant son mental pour permettre ainsi à la toute puissance de l’Esprit de nous guider à notre insu (Sagittaire).

Il y a des moments où nous avons le sentiment que nous perdons notre temps, que ce que nous faisons est inutile et creux, que nous ne nourrissons pas notre âme. C’est une attitude Scorpion influencée par Uranus opposée à celle du Taureau influencée par Proserpine. C’est une illusion : tout a un sens ; un lâcher prise mental est nécessaire pour qu’un travail puisse se faire au plus profond de nos cellules comme l’obscurité est nécessaire pour que les graines puissent germer (Attitude Sagittaire influencée par Soleil Noir).

Pour simplifier, c’est quand nous pensons faire du surplace spirituellement que nous avançons le plus rapidement. Et c’est quand nous nous sentons le plus abandonné matériellement (Poissons avec son Maître Jupiter en chute dans son domicile) que Dieu est le plus proche et peut nous apporter le plus grand soutien extérieur (Le Soleil, meilleure représentation de la puissance de Dieu manifesté, dans son domicile diurne : le Lion)..

Les énergies sublimées de l’éther astral deviennent celles de l’éther bouddhique et apportent la sainteté.

Pour la vie extérieure, nous avons : 
Les énergies sublimées de Mars nocturne deviennent celles de Mars diurne : 
Si nous sommes confrontés au désir d’être aimé intensément, d’être désiré, d’être excité émotionnellement (Scorpion) et que nous y renonçons parce que nous avons foi en l’amour de Dieu Tout Puissant manifesté, cela nous affranchira des peurs de tout ce qui peut nous arriver dans le plan physique (Bélier).

Pour la vie intérieure, nous avons : 
Les énergies sublimées de Pluton nocturne deviennent celles de Pluton diurne :
 Si nous sommes confrontés à une sécheresse du coeur (Vierge) et que nous transcendons, par la foi, le fait de ne pas nous sentir comblé par l’amour de Dieu, celui-ci va grandir en nous, nous donner la force de nous confronter à nos propres démons et nous libérer de nos peurs les plus profondes (Bélier). 

Les énergies sublimées de l’éther physique deviennent celles de l’éther causal et apportent le génie. 

Pour la vie extérieure, nous avons : Les énergies sublimées du Soleil nocturne ou de la Lune deviennent celles de Jupiter diurne : Si nous sommes confrontés à la volonté de nous nourrir des énergies subtiles des autres, de les vampiriser en ayant des rapports sexuels par exemple (Cancer), et si nous nous abstenons parce que nous avons d’autres espérances, la lumière se renforcera en nous et nous donnera un idéal spirituel, une compréhension lumineuse, géniale du sens de notre vie sur terre (Sagittaire).

Pour la vie intérieure, nous avons : 
Les énergies sublimées du Soleil Noir nocturne deviennent celles de
Proserpine diurne : Si nous sommes confrontés à la volonté de dominer les esprits, de les obliger à nous servir et à nous rapporter la toute-puissance pour supplanter le Père (Capricorne) et que nous y résistons, en privilégiant une espérance plus grande, notre âme recevra alors des éclaircissements géniaux sur la plus haute spiritualité qui nous permettrons de ne jamais nous perdre dans les enfers, de garder intérieurement la tête haute (Lion). Et c’est alors que les esprits accepterons de se mettre à notre service. 

Plus forte est la confrontation ou la tentation, plus ce que nous pouvons recevoir est important. C’est-à-dire pour que l’Esprit devienne plus puissant en nous, il faut alimenter l’intellect, pour que l’âme s’élargisse, il faut agrandir son cœur et accepter ses maux, pour que la clairvoyance soit la plus élevée, il ne faut surtout pas anéantir ses instincts mais au contraire les développer tout en gardant un haut idéal pour ne pas se laisser dominer par eux.

L’individualité et la personnalité se développent parallèlement. 
Les Mages blancs utilisent leur nature inférieure pour servir leur nature supérieure. 
Les Mages noirs utilisent leur nature supérieure pour servir leur nature inférieure.

Ce n’est pas parce que l’on est lumineux ou capable de faire de grandes révélations sur les vies passées, que l’on semble plein d’amour et épanoui et que l’on peut faire des miracles et guérir, que l’on travaille pour le Bien. L’important est de savoir quel est le but, les motivations cachées, c'est-à-dire avoir du discernement, cette qualité du Scorpion, Signe du disciple, apportée par son Maître : Uranus.


Des clefs pour l’astrologie données par Omraam Mikhaël Aïvanhov et  révélées par un de ses élèves : Hugues Lecharpentier