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mardi 29 novembre 2016

L'amour véritable vient de Dieu




Dieu seul peut éveiller et donner l'amour véritable. Il faut le Lui demander, à Lui le Créateur.

Les Initiés, quand ils méditent, quand ils prient, pensent à Dieu, ils s'efforcent de L'aimer de toute leur âme, et Dieu alors ouvre en eux cette disposition à aimer les autres. Si nous pensons à Dieu, Il ouvrira nos coeurs, et Il ouvrira le coeur de tous ceux qui nous approchent, si bien que tous nous aimeront, sans que nous ne fassions rien pour attirer leur amour. Il arrive que des hommes ou des femmes, pour attirer un amour, fassent de la magie, en utilisant des formules, des charmes ou des filtres. Mais ces procédés, s'ils agissent, n'attirent ni l'âme, ni l'esprit, ni l'amour mais seulement la passion, la fascination physique. L'autre n'est pas vraiment engagé, parce que malgré l'attrait qu'il ressent, son esprit lutte pour garder sa liberté et toujours il rompt ces chaînes.



La magie n'est pas puissante et n'est efficace que pour un temps. L'amour véritable vient de Dieu. Dieu ouvre les coeurs et les âmes, et leur donne la disposition d'aimer. Lorsqu'on est aimé de cet amour, il n'y a pas de troubles, de perturbations, de tourbillons. Cet amour rend l'homme capable des meilleures actions. Il apporte une chaleur douce qui ne brûle pas. Mais, comment le reconnaître? Il faut avoir senti au moins une fois dans sa vie que cet amour dépasse tous les autres. Quand cela arrive, on tombe à genoux, on remercie le ciel de ce don inimaginable. Cet amour rend les faibles puissants, les laids beaux, les sots intelligents. Personne ne peut vous apporter l'amour s'il n'est un conducteur du Saint-Esprit. Seul Dieu peut ouvrir notre coeur pour que nous connaissions l'amour divin. Il faut s'abandonner à Lui. Il faut croire que cet amour est possible. Que celui qui a goûté à toutes les formes de l'amour sans y trouver la joie dise: "Je désire boire à cette source d'eau fraîche et pure. Je quitte dès maintenant les marécages pour aller vers la vie". Le véritable amour brise les chaînes, ouvre les portes de vos prisons et libère vos âmes.

Vouloir se faire aimer par tous les moyens implique que vous faites au moins deux erreurs. La première, c'est que vous dites: "Il ne m'aime pas". Qu'en savez-vous? Croyez-vous pouvoir mesurer le sentiment de quelqu'un selon vos vieilles compréhensions? Bien des femmes pensent que si un homme ne les poursuit pas de ses ardeurs sensuelles, cela veut dire qu'elles ne sont pas aimées. Elles confondent désir et amour. Elles se trompent. La seconde erreur, c'est d'imaginer que vous pouvez vous faire aimer de quelqu'un. Vous aurez beau tout essayer, il ne dépend pas de cet homme qu'il vous aime, il faut que Dieu ouvre son coeur à l'amour. Les femmes qui ont cru attirer l'amour d'un homme par toutes sortes de moyens n'ont jamais réussi qu'à éveiller ses désirs inférieurs, rien de plus. Pas d'amour en cela, et très bientôt l'un ou l'autre voudra recommencer ailleurs. Hommes et femmes se trompent pareillement. Ils croient toujours que l'autre est prêt à tous les sacrifices. Or ce n'est pas possible. L'amour ordinaire est passager, essentiellement instable. On ne doit pas y croire. Pour espérer la solidité, la fidélité, la stabilité, il faut aimer autrement.

Vous aimez quelqu'un qui ne répond pas à vos avances comme vous le voudriez, et vous vous vexez: "Je fais tout ce que je peux, je suis gentille, mais il ne répond pas". Non, ne vous fâchez pas, car il se pourrait qu'il vous aime justement de la façon dont il faut aimer, mais vous, vous ne savez pas le sentir. Alors vous voulez à tout prix gagner cet homme. Non. Je n'ai jamais vu qu'une femme réussisse par ses propres efforts à ouvrir le coeur d'un homme. Elle ne le peut qu'en s'adressant à Dieu. On ne peut ouvrir une âme qu'en passant par ce chemin-là. Vous êtes devant une porte qui refuse de s'ouvrir. Il vous faut prendre un levier, le fixer sous la porte, et appuyer sur lui plutôt que de forcer la porte. Pour amener une âme à s'ouvrir, à donner son amour, il faut aussi s'appuyer sur un levier, et celui-ci se trouve dans la main de Dieu. Parlez à Dieu: "J'ai vu un être qui me plaît très fort. Je sais que je n'ai pas le droit de le cueillir comme une fleur. J'ignore même s'il est libre. Conseille-moi". Eh! oui, peut-être a-t-il un propriétaire, un gardien, un père, une mère, un fiancé; il a peut-être un Maître, il s'est donné à Dieu. En apparence il est libre, mais il faut toujours demander la permission à Dieu, car Dieu est le Maître de toutes les âmes et de tous les esprits.



On n'y pense pas. On se précipite sur une âme, sur un esprit pour l'accaparer, sans permission. Voici une histoire très personnelle pour illustrer ce fait qu'on peut vouloir forcer l'amitié ou l'amour, même d'un Maître ou d'un Initié, afin de s'approprier un bonheur parfait. En Bulgarie, il venait à Izgrev une femme très cultivée, professeur, parlant philosophie, possédant plusieurs langues. Les frères et soeurs ne pouvaient guère converser avec elle, mais elle s'exprimait toujours très librement, elle critiquait et massacrait tout le monde. Elle tenait tête même à notre Maître, ayant toujours quelque objection à lui opposer. Elle ne craignait rien; téméraire, elle montait seule au Moussala, la nuit.

Elle portait des vêtements très élégants, des robes de soirées. Un vrai phénomène! Elle m'épiait pour savoir quand je me rendais seul chez le Maître pour des entretiens intimes au cours desquels il me donnait son Enseignement.
Elle habitait loin de la maison du Maître, mais elle venait se poster sous la fenêtre pour tout entendre, ou bien elle frappait pour qu'on la fasse entrer, mais nous la renvoyions toujours. Ce manège dura très longtemps.

Un jour un changement se fit dans cette femme toujours hostile, agitée, exigeante. Elle tomba amoureuse de moi! Dès lors ce fut son idée fixe. Elle me poursuivait partout, jusque chez moi, en ville. Elle voulait entrer, elle voulait me parler. Je me défendais, je trouvais des excuses, je la renvoyais, je l'évitais.

Elle me disait: "Frère Mikhaël, c'est la première fois que j'aime quelqu'un". Je lui répondais: "Vous devriez vous réjouir et chanter, seulement parce que vous aimez. Mais, dites-moi, pourquoi cela ne vous change-t-il pas? Vous devriez vous montrer aimable avec les frères et les soeurs, par exemple". Mais cela ne l'intéressait pas. Elle voulait me toucher. "Mais cela n'est pas permis. D'ailleurs si vous le faites, vous serez très malheureuse". Cela continuait. Elle m'envoyait des poèmes. Elle espérait toujours. Elle alla finalement auprès du Maître, sans m'en parler, bien sûr, pour le supplier de nous donner un appartement et de l'argent afin que nous puissions vivre ensemble. Cela m'a révélé ce côté de la nature humaine qui fait ses projets sans même se demander s'ils conviennent à l'autre. Le Maître Deunov se mit à rire, puis il lui dit très sérieusement: «Frère Mikhaël n'est pas aussi gentil que tu le crois. Il te battrait sûrement plusieurs fois par jour". Madeleine ajoutait: "Cela m'est égal, j'accepte d'être battue, pourvu que vous nous donniez un logement". - "Tout cela ne dépend que de Frère Mikhaël, dit le Maître".

Moi, devant un tel acharnement, je me dis: "Il doit y avoir dans tout cela une raison", car on doit considérer une amitié ou un amour non égoïstement pour soi, mais d'une manière désintéressée, pour le bien de l'autre. En effet, vous ne pouvez mener une personne vers Dieu, vous ne pouvez l'assagir si elle ne vous aime pas. Elle ne vous fera pas confiance, donc vous ne pourrez lui transmettre quoi que ce soit. Si une femme vous aime, n'en profitez pas pour la dépouiller.

Écoutez ce que vous dit le monde invisible: "Cet être vous aime, vous avez l'opportunité d'exercer une influence sur lui pour son bien". Les hommes ordinaires veulent tout de suite manger celles qui les aiment, tandis qu'un Initié, mille fois plus prudent, dit: «Mon Dieu, je T'amène une âme". Voilà la vraie façon d'aimer.

Lorsque quelqu'un prêche la vérité, mais qu'il est mal vêtu, peu soigné, laid, on le critique, on ne l'écoute pas. Un autre, bien habillé, élégant, beau, dit les mêmes choses; tout le monde l'aime. Aussitôt, certains s'écrient: "Il veut plaire aux femmes". Alors, comment agir ?

Regardez les méthodes qu'utilise la nature, car elle est plus sage que nous. Elle parfume les fleurs, rend les fruits sucrés et délectables, les pare de couleurs, et pourquoi? Pour attirer les insectes, les oiseaux, les enfants et les hommes, toutes les créatures. La nature a une arrière-pensée: "Venez. Butinez ces fleurs, mangez ces fruits". Dans le fruit se cache un petit noyau. La nature veut qu'il soit planté. On mange le fruit, on jette le noyau. Grâce à ce geste, un arbre croîtra plus tard. La nature a choisi de rendre les fruits attrayants pour que les noyaux soient plantés.




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samedi 26 novembre 2016

TOUT LE MONDE NE PEUT PAS ETRE GUERI



"Une femme lui cria: "Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Ma fille est tourmentée par le démon". - Il répondit: "Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël". Mais elle vint se prosterner devant lui, disant: "Seigneur, secours-moi!" Il répondit: "Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. - Oui, Seigneur, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres".

Alors Jésus dit : "Femme, ta foi est grande. Qu'il te soit fait comme tu veux". Et à l'heure même sa fille fut guérie.    
Évangile selon Saint-Matthieu, au chapitre 15, v.22 et 24 à 28. 

 "J'ai encore d'autres brebis.... il faut que je les amène; elles entendront ma voix et il y aura un seul troupeau, un seul berger".

- "Vous ne me croyez pas parce que vous n'êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix. Je les connais et elles me suivent".
 Évangile selon Saint-Jean, chapitre 10, v. 16 et v. 26-27.



Ces versets de Évangile, on les a lus maintes fois. Mais leur sens réel n'a guère été compris. Ils contiennent tout un profond enseignement, que la plupart ignorent. Je vais vous en dire quelques mots. Vous verrez qu'ils peuvent modifier la mentalité des hommes.

Si peu savent le travail qu'effectue en réalité la Fraternité Blanche ! On croit généralement que le Christ regardait tous les hommes de la même façon, qu'Il n'établissait aucune différence de l'un à l'autre. Jésus était tout, bonté, charité, amour, et on ne cherche pas plus loin; Il donnait sûrement ses trésors, sa richesse, son savoir et son amour à n'importe qui. Pas du tout ! Ces versets, comme d'autres que l'on trouve ici et là dans les Évangiles, sont glissés dans le texte de Saint-Matthieu pour les disciples. Ceux qui cherchent une sagesse profonde y découvrent que Jésus faisait des différences entre les hommes.

A la femme qui l'interroge, Jésus dit: "Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël". Et tous les autres êtres tombés dans le mal et le malheur, Il les a laissés dans leur enfer. "J'ai été envoyé aux brebis d'Israël". Il ne voulait donc pas sauver la fille de cette femme, qui pourtant était tourmentée par le démon. Le Christ avait un nombre déterminé d'âmes à sauver. Il les cherchait.

"J'ai encore quelques brebis que je dois ramener au troupeau. Je ne laisserai pas perdre une seule des brebis que Dieu m'a confiées".

Donc, Il faisait des sacrifices, mais ceux-ci étaient destinés aux âmes qui Lui étaient confiées.

A vos yeux, cela est injuste. Non. Peut-on reprocher à Dieu de faire une différence entre les guêpes et les abeilles, entre les brebis et les loups? Dans le nouvel Enseignement, les choses se passent de la même façon. Certains viendront ici qui n'appartiennent pas à la Fraternité, et ils la quitteront. Ne pleurez pas leur départ, car en fait ils n'ont jamais réellement été de la Fraternité. En Bulgarie, lorsque quelqu'un quittait la Fraternité, certains frères questionnaient notre Maître : "Comment se fait-il que ce disciple soit parti ? Il était si aimable et si bon".

Le Maître répondait: "Il n'était pas un disciple de la Fraternité Blanche. Qui en fait réellement partie ne peut la quitter. Pour pouvoir vivre, penser, réfléchir et travailler comme l'enseigne la Fraternité, il faut avoir vécu depuis des temps dans la pureté, la foi et l'amour. Celui qui est parti n'était pas préparé à vivre cette vie".




Croyez-moi, tous ceux qui pensent, réfléchissent et sentent comme le veut l'Enseignement, tous ceux qui le vivent sont différents de l'homme ordinaire, et vous ne pouvez les chasser. Ils sont de la Fraternité, qu'ils soient ou non présents parmi nous matériellement. Ils sont liés à elle par des pensées, des sentiments et des comportements et ces liens sont très puissants. Cela vous explique l'attitude du Christ. Il n'était pas obligé de guérir ou de sauver tout le monde. Il voulait rassembler ceux qui étaient prédestinés à marcher avec Lui.

Et les autres, alors ? Pour les autres il y a une autre loi. Dieu est tout amour, Il ne les abandonnera pas. Il pensera à eux, mais dans quelques siècles ou quelques millénaires. Dieu fait des projets même pour les pierres ; un jour elles deviendront elles aussi de grands Initiés.

Les grands Maîtres, pas davantage que le Christ, ne viennent sur la terre pour sauver tous les hommes, l'humanité entière. On dit que le Christ est venu pour enlever à l'humanité son fardeau. Ce qu'Il est venu apporter à tous les hommes, c'est un enseignement nouveau. Le Christ a déblayé et purifié le chemin afin que tous puissent marcher plus facilement vers la perfection, et Il l'a fait pour l'éternité. Vous prétendez que cela n'était pas nécessaire, que le chemin était libre.



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mercredi 23 novembre 2016

IL FAUT SAVOIR ATTENDRE LE MOMENT PROPICE


Observez la sagesse et la logique avec lesquelles le monde fut édifié. C'est avec la même patience que nous devons travailler à changer les vibrations dans notre être, afin qu'elles soient en harmonie avec celles du cosmos. Pour cela il faut du temps. On doit continuer, continuer à vivre bien, à se purifier, à prier, à s'exposer au soleil levant, à se lier au ciel, afin que ses vibrations parfaites descendent en nous et se propagent jusque dans la matière de notre corps pour la transformer. C'est une question que connaissent bien les Initiés et les grands Maîtres.



Ils savent qu'on ne peut réaliser aucun projet, même les plus chers, sans connaître les lois que je viens de vous exposer. Pour récolter, on doit semer. La moisson dépend entièrement de la nature des semences, c'est-à-dire de nos pensées. Puis il faut faire des sacrifices, et attendre. S'il n'y a pas de résultats, c'est qu'on n'avait pas la monnaie ou qu'on n'a pas su attendre.

Frères et soeurs, ne vous découragez pas si vous ne recevez pas tout de suite ce que vous souhaitez. Les magasins les mieux organisés ne peuvent vous servir instantanément, surtout s'ils ne donnent que de la marchandise fraîche, et le monde invisible n'aime pas les conserves. Si vous demandez un poisson, on va le chercher pour vous dans la mer, ou plutôt on envoie un pêcheur muni d'un filet et d'un hameçon.

Mais comment s'y prendra-t-il, ce pêcheur? Il se rendra au bord de la mer et il parlera: "Mes petits frères, l'un de vous est-il volontaire pour se sacrifier pour un frère homme qui voudrait le manger?"

Et si plusieurs volontaires sortent de l'eau, le pêcheur n'en prendra qu'un et rejettera les autres dans la mer. Voilà. Ainsi tout est frais. Dans le monde invisible on ne vous donne jamais du moisi, du ranci, du réchauffé, de la conserve. Cela n'existe que dans le plan physique. Dans le monde invisible tout est pur, neuf, lumineux. Pas de marché aux puces, pas de soldes, pas de mode non plus. Non.

On met chaque jour un vêtement nouveau. Le soleil d'aujourd'hui n'est pas celui d'hier. Lui aussi il s'est vêtu de neuf, il a une autre chemise et un autre chapeau. Sa lumière, que nous absorbons, sort de lui toute fraîche, toute neuve. Les idées, les pensées, l'amour, tout est neuf, merveilleusement neuf. Dans le monde, dans les Églises, on préfère rester dans le vieux et suivre les chemins battus. Mais la religion chrétienne dans sa forme contemporaine n'est pas acceptée dans le monde invisible, où elle ne cesse de se renouveler, de se revivifier. L'Église marche dans son ornière.  

Dieu nous donnera ce qu'il nous faut: des nourritures fraîches, des sentiments heureux, des pensées lumineuses, un corps physique résistant et symétrique, si nous savons travailler, croire, patienter, attendre. Voici les deux choses à retenir en priorité:

1)   La véritable monnaie, c'est le sacrifice impersonnel offert au ciel chaque jour.
2)   Il faut savoir attendre et vérifier combien ces choses enfantines sont vraies

Je vous ai présenté ces lois qui appartiennent à la quatrième dimension en me servant d'images empruntées à la troisième dimension, afin que vous me compreniez. De même on explique les choses de la troisième dimension en s'appuyant sur des figures inscrites dans la deuxième. Pour approcher la vie des plantes, on regarde celle des minéraux, et pour approfondir celle des animaux, on fait appel à l'exemple des plantes.

On compare les hommes aux animaux pour définir les lois de leur monde. Pour parler des anges, on regarde la vie des hommes. C'est pourquoi j'ai été obligé d'envelopper dans un emballage terrestre les éléments de vie toute fraîche et toute neuve que je vous présentais.

L'emballage ne doit pas vous arrêter. Allez au centre des choses.


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vendredi 18 novembre 2016

UNE GRANDE FORCE - C'EST L'AMOUR



De nos jours les hommes craignent de suivre le chemin de l'amour parce qu'ils le tiennent pour une force dangereuse qui leur apportera des souffrances. Mais les souffrances proviennent de ce qu'ils ne sont pas capables d'accepter l'amour totalement. L'amour est en lui-même indivisible. Il faut l'accepter totalement ou le rejeter.

Cependant la plupart pensent qu'ils doivent s'éprendre seulement d'une personne et n'aimer qu'elle. Être amoureux d'une personne et vouloir la garder constamment devant les yeux, c'est de l'aveuglement. Je ne parle pas d'un amour qui aveugle.



L'amour est une force qui ouvre à tous notre intellect et notre coeur. Celui qui aime ainsi est prêt à venir en aide à tous ceux qu'il rencontre sur son chemin.Un tel amour crée envers chacun, indifféremment, une bonne disposition d'esprit. Nos contemporains manifestent la même fausse compréhension par rapport à la foi. Ils se partagent en croyants et incroyants, mais cela n'a aucun sens, parce qu'il ne faut pas confondre la foi avec des croyances ou des idées religieuses. La foi est une force universelle sublime liée dans le monde avec le principe mental. Elle soutient l'intellect de l'homme. Si sa foi est faible, son entendement l'est aussi. Une telle correspondance existe également entre l'espérance et le coeur, et pareillement entre l'amour et l'esprit. Si l'amour de l'homme est faible, son esprit est faible lui aussi. Sans cette force suprême, on n'arrive à rien. Il y a une énorme différence entre cet amour et le mélange de sentiments et de désirs humains que l'on appelle communément l'amour.

Il faut que l'homme porte en lui ces trois vêtements : l'amour qui est le vêtement divin, la foi qui est le vêtement angélique et l'espérance qui est le vêtement humain.

J'appelle "saint" tout homme portant les trois vêtements de l'amour, de la foi et de l'espérance. Celui qui est revêtu de l'habit angélique de la foi peut seul comprendre ce que signifie "servir" dans le monde. Qui ne peut se mettre au service de tous ne sait pas ce qu'est la foi. Et l'homme qui n'est pas prêt à aimer tout le monde ne peut être appelé "fils de Dieu". Pour être fils de Dieu, il faut que l'on éprouve un saint tressaillement devant tout ce que Dieu a créé. J'exclus les choses que l'homme a créées. On ne peut aimer que le divin. On ne peut croire qu'au divin. On ne peut avoir d'espoir que dans le divin. C'est en vain qu'on s'efforce aujourd'hui d'être aimé.

Pour que vous aimiez quelqu'un, il faut qu'il ait la foi, il faut qu'il ait l'espérance, il faut qu'il ait l'amour. Si deux personnes ne s'aiment pas réciproquement, il leur est impossible de transmettre la force de l'amour, aucun échange ne peut se réaliser entre elles. L'amour se manifeste entre deux pôles, dont l'un doit être positif et donner, tandis que l'autre, négatif, reçoit. C'est ainsi qu'apparaît en l'homme le mouvement de la vie. Ceux chez qui ce mouvement existe ont une belle tête bien organisée, un joli visage, de belles mains et un corps bien bâti.

Aimer, croire et espérer revient à dire qu'on se construit un corps excellemment conditionné, qui sera en état de réaliser ce à quoi on aspire. Pour édifier ce corps, il faut que l'on renonce à soi-même. Il ne s'agit pas de ce renoncement qui effraye les gens. Lorsque le Christ a parlé de l'abnégation il entendait qu'il faut renoncer aux stupidités qui causent tous les malheurs. En y renonçant, on pourra accepter tout ce qui est beau, noble et grand. Toute chose qui vous apporte la beauté, recevez-la. Toute chose qui vous rend puissant et intelligent, recevez-la. Toute chose qui fait naître en vous la lumière, la paix, la richesse, recevez-la. Acceptez tout ce qui est beau, d'où que cela vienne.




Croyez que le monde a été créé pour les hommes raisonnables, pour les hommes bons, pour tous ceux que Dieu a chargés de quelque travail. Croyez. Ceux qui ne croient pas se posent à eux-mêmes des obstacles, et leurs progrès seront retardés. Si vous voyez un être malheureux qui croit qu'il sortira de son malheur, soutenez-le dans sa foi. Envoyez-lui de bonnes pensées. Si vous souhaitez du bien aux autres, ils vous en souhaiteront aussi. Réjouissez-vous du savoir des autres et ils se réjouiront du vôtre. Réjouissez-vous de toute belle chose, parce qu'elle vous appartiendra un jour.

La loi dit : "Ce que les hommes acquièrent et conquièrent individuellement deviendra un jour un bien commun". Faites donc entrer dans votre vie un amour absolu pour Dieu, une foi et une espérance absolues en Dieu. Alors vous entendrez sa douce voix vous parler. Chacun peut entendre la voix de Dieu. Celui qui en arrive là se souviendra que cela lui a été annoncé jadis et il constatera que cela était vrai.

Quand l'homme éprouve de grands revers, quand il est désespéré, quand il se sent abandonné de tous, qu'il rentre en lui-même; il entendra une douce voix lui murmurer: «Ne crains rien, tout s'arrangera". Ensuite vous verrez que vos affaires s'arrangeront en effet.

Croyez en Celui qui vous dit que vos difficultés s'aplaniront.



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mercredi 16 novembre 2016

Un Maître ne cesse d’avancer….



Après le premier péché, les hommes ont attiré un grand monstre astral, fait des forces les plus terribles et ce monstre a envahi le chemin spirituel. Ceux qui s'avançaient sur ce chemin pour aller vers Dieu rencontraient tous les démons liés à ce monstre. Ces démons se nourrissaient du sang des chevaliers engagés dans cette voie.

Cette malédiction qui pesait sur toute l'humanité devait être effacée par le sang même des hommes. C'est pourquoi les Saints, les prophètes, les hommes nobles et généreux acceptaient de souffrir et même de mourir. Par leur mort, par leur sangle chemin était nettoyé des pierres, des épines et des dragons qui l'encombraient. Ils payaient de leur vie pour purifier le chemin. Quelques-uns ont échappé à cette règle, pour des raisons que je ne puis vous dire maintenant.



Presque tous, ils payaient de leur sang. Le Christ, premier et dernier, a effacé la malédiction, Il a ouvert un chemin qui ne réclame plus de l'homme des milliers d'incarnations successives pleines de souffrances. Jésus a donné un enseignement qui ouvre sur une voie directe permettant d'aller à Dieu sans se réincarner. Cette voie, c'est celle du sacrifice. Par le sacrifice on paie ses dettes, on liquide son karma.

Ceux qui ont des dettes à payer reviennent sur la terre afin de s'en acquitter. Les enseignements du passé, basés sur la volonté, la force et le savoir imposaient forcément un karma. Le Christ est venu, Lui, nous donner et nous démontrer l'enseignement du sacrifice. Jésus a dit: "Si l'on te frappe sur la joue droite, tends l'autre et tu seras libéré". Dans quel but doit-on toujours se sacrifier, être bon, supporter tout, pardonner tout? Pour ne pas avoir à se réincarner. C'est cela que l'on a pas encore compris. Pour se venger, l'homme doit se réincarner, forcément. Si vous pardonnez, si vous vous humiliez, vous vous libérez.

Le Christ a donné à l'humanité la meilleure des méthodes, mais Lui, personnellement, Il n'était pas obligé de sauver les hommes individuellement. C'est pourquoi, dans ses contacts directs et personnels avec l'un ou l'autre, il restait sur ses gardes et souvent refusait son aide: "Je ne suis pas venu pour tous. Je suis venu pour quelques-uns. A tous je laisserai un enseignement. Que chacun tâche de vivre selon ses règles".

 Le Maître Deunov agit de façon identique, il suit les mêmes lois. Il apporte une philosophie, il vit devant nous une vie exemplaire. Il ne s'occupe pas en particulier de chaque brebis pour la sauver. Pour ceux qui ne vivent pas dans la pureté, le sacrifice et l'amour, d'autres viendront par la suite. Le Christ ne soignait pas ceux que les gros marteaux devaient amener à réfléchir. Les grands Maîtres ne viennent que pour ceux qui sont préparés.

Pour les autres, Ils disent : "Dieu a créé tous les êtres, Il s'occupera de ceux-là au moment voulu". Nous, serons-nous plus large, plus généreux et plus charitable que les grands Maîtres, que le Christ, que Dieu Lui-même ? Nous ne saurions dépasser leur douceur, leur amour et leur sagesse. Que le disciple devienne comme son Maître, sans vouloir Le dépasser !

Un Maître marche, marche toujours. Quand le disciple croit L'atteindre, déjà le Maître est très loin en avant, car Il ne cesse d'avancer, Lui aussi, plus vite que nous, à une vitesse foudroyante! Nous déclarons donc clairement que nous ne sommes pas sur la terre pour arranger les affaires de tout le monde. Nous devons remplir la tâche à laquelle nous avons été prédestiné. Nul ici ni personne ailleurs n'a les droits que Dieu possède. Toute liberté, toute possibilité sont limitées. Tous, nous devons nous contenter de ce qui nous a été dévolu. Christ disait: "Toute autorité m'a été donnée". Cependant Il travaillait à l'intérieur de certaines limites. Il ne voulait pas s'occuper de la Cananéenne. Si donc un jour on vous dit: "Maître, pourquoi ne vous occupez-vous pas des aveugles, des idiots, des retardés?" je répondrai: "Même le Christ, le fils de Dieu ne le faisait pas. Ferai-je plus que le Christ?"

 Jésus dit: "La nourriture préparée pour mes enfants ne doit pas être donnée aux petits chiens". Cela signifiait qu'Il préparait une nourriture pour ceux qui pensaient, sentaient, travaillaient comme Lui, donc pour ses enfants. Le Christ différenciait les hommes. Il ne serait pas bon ici non plus que la nourriture préparée pour des frères et soeurs qui font des sacrifices et se dévouent pour la Fraternité soit donnée de la même façon à tous ceux qui ne font rien. Nous ne nous comparons pas au Christ, bien sûr, mais nous obéissons aux règles qu'Il appliquait.

Voilà pourquoi je garde mes perles et mes richesses pour ceux qui font des sacrifices, qui manifestent le plus de désintéressement, qui sont bienveillants et qui travaillent vraiment pour la Fraternité Blanche.

 Certains voudraient me contraindre à leur donner ce que je possède de meilleur. Qu'ils sachent maintenant que seul le monde invisible me dit ce que je dois faire. J'observe les êtres, je vois qui est impartial et impersonnel, je vois qui fait des calculs et quand viendra le temps de la distribution, quand tous viendront manger et boire, je saurai quelle est la part de chacun.

La femme qui réclamait la guérison de sa fille avait une foi immense. Elle comprit parfaitement ce que Jésus lui répondit, mais elle pria encore : "Les petits chiens mangent les miettes de la table de leurs maîtres". À cause de cette foi, Jésus, touché, fit ce qu'elle Lui demandait.

Ayez donc la foi de cette femme ; vous obtiendrez vous aussi ce que vous demandez.


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samedi 12 novembre 2016

UN RELATIONNEL PARTICULIER : Homme et Femme



Dans la vie, il existe deux pôles, le positif et le négatif, l'homme et la femme. L'énergie d'un courant électrique se manifeste dans le pôle négatif. La force, qui provient du mari, le pôle positif, se manifeste par la femme, le pôle négatif.

Ces deux pôles sont toujours nécessaires. Il peut y avoir des changements de polarisation, l'homme se faisant négatif tandis que la femme est positive. Mais comprenez bien les choses. Positif et négatif sont deux mots qui ne veulent pas dire ici le bien et le mal. D'habitude on comprend comme positif ce qui marche vers le haut et négatif ce qui va vers le bas, le premier étant bon et le second mauvais. Quand on parle de polarité on n'émet pas un jugement de valeur : le négatif signifie le côté de la douceur, de la placidité, de la réceptivité, et positif le côté de la volonté, du commandement, des décisions. Ce dernier, le plus puissant des deux, donne ses forces au côté négatif, lequel les absorbe, les assimile et les forme. La femme prend le germe donné par son mari et le modèle par la bonté, la douceur, la gentillesse. Le côté négatif, la femme, modèle les forces et leur donne forme.  



Il y a des couples où la femme commande, ordonne, décide, elle fait marcher son mari, elle le frappe même. Dans ce cas, l'homme, en se faisant négatif, peut assimiler les forces qu'il reçoit. Il apprend la douceur, la patience, la bonté et on voit que peu à peu la femme change. Les rôles s'inversent, parce qu'en réalité le pôle le plus puissant, c'est le négatif qui modèle, forme et transforme.

La force jaillit d'un côté, mais la véritable puissance est dans l'amour, la bonté, la douceur.  

Je connais des familles où la femme commande depuis des années. Elle est tellement habituée à faire la loi, à être le capitaine du vaisseau ou le coq familial qu'elle ne voudrait à aucun prix perdre sa position, changer de rôle: elle exagère au point que son mari est son esclave, et elle aime cela! Mais il se pourrait bien qu'un jour le mari s'aperçoive qu'il n'a été qu'un faible, un servant, un stagiaire utilisé par sa femme.

Il découvrira les lois et les moyens qu'il ignorait auparavant et qui permettent de prendre les commandes. Voilà, son épouse les lui a enseignées....Il saura maintenant être fort, et il sera même dur, implacable.

Envers qui commencera-t-il à manifester ce nouveau savoir? Envers sa femme, évidemment.

Que doit faire la femme à ce moment-là ? Quitter la maison ? Non, elle doit féliciter son mari : "Tu as bien compris la leçon, je te félicite". Si elle comprend bien ce qui se passe, elle doit se réjouir que son mari entre enfin dans son rôle et prendre désormais elle-même la place qui est la sienne: celle de la douceur et de la bonté.

Les deux éléments sont nécessaires. Sans eux, aucune naissance ne peut avoir lieu. Il est normal que l'homme apporte une impulsion, une force et la femme doit alors les modeler, les élaborer, les travailler.

Pour la maison, le mari procure les légumes, mais la femme doit les préparer et les accommoder. Les idées de l'homme sont comme des matières crues, dures, la femme doit les prendre et se mettre à les faire cuire dans un peu d'eau, afin qu'on puisse les manger ensuite. Si les époux envisagent ainsi leurs situations respectives, il n'y aura pas de grincements de dents. Cette attitude s'apprend très vite. On devient bientôt une bonne cuisinière qui sait beurrer et épicer les mets, c'est-à-dire transformer son mari par la douceur et la patience. Si la femme veut garder éternellement un rôle positif, les rapports seront toujours pénibles. Bien sûr, elle trouvera peut-être que son mari adopte une conduite stupide, qu'il veut des choses inacceptables, mais cela ne fait rien. Il est en train de gravir une pente abrupte. Quand il se sera bien fatigué, il s'arrêtera, et sa femme pourra de nouveau lui parler, lui donner des leçons, mais gentiment.
La femme qui voit son mari prendre enfin la direction du ménage doit le remercier: "J'ai tout dirigé jusqu'à maintenant, j'étais le capitaine, je suis bien contente de pouvoir me reposer un peu". 

Ne pensez pas qu'il soit facile et profitable d'être dur, violent, autoritaire. Commander est la tâche la plus difficile dans la vie, et elle épuise son homme, car elle exige de grandes dépenses d'énergie. Vous ne vous en apercevrez qu'après l'avoir remplie et terminée. Par contre, celui qui supporte la situation, en cherchant comment transformer les choses, se renforce de plus en plus à mesure qu'il avance. Vous avez sûrement déjà remarqué qu'une femme qui a dû supporter beaucoup de choses avec patience finit toujours par prendre le dessus, dominer et faire obéir son mari.

Si on ignore ces lois, on peut tomber dans de graves erreurs et de grandes exagérations. Il faut savoir se comporter toujours avec douceur et avec sagesse. Si l'on gronde, que ce soit avec amour, comme le fait un père pour son enfant. Si le coeur du père est plein d'amour, l'enfant accepte une remontrance et de bons conseils. Mais sans amour, sans bonté, sans douceur, on ne peut obtenir de bons résultats. C'est pourquoi une femme qui voit son mari prendre un beau jour la direction de tout, doit se dire:

"J'ai sûrement abusé de mes prérogatives. Ai-je su le diriger vers la vie profonde, vers la vie supérieure ? En fait, je n'ai cherché qu'à satisfaire ma personnalité".

Chaque femme, chaque homme doit se questionner sur le rôle qu'il joue dans le ménage. Elle doit se demander si elle mène bien le ménage, et lui s'interroger: "Est-ce que je conduis ma femme vers la vie spirituelle? Est-ce que je sais lui montrer les lois de la vie?"

La nouvelle vie apporte dans le sein des familles en même temps des perturbations et des améliorations. C'est toute une remise en question. Chacun apprend beaucoup de choses et doit modifier sa position. Si ce travail ne se fait pas en commun, si les deux ne veulent pas évoluer ensemble, il se produit des événements qui peuvent détériorer la situation encore davantage. Vous direz qu'il vaut mieux alors en rester à l'enseignement ancien. Certes non. Christ a dit

Lui-même: "Je ne suis pas venu apporter la paix, mais la guerre. Le père sera contre son fils et la mère contre sa fille". Pourquoi ? Parce qu'un être qui évolue perturbe et trouble inévitablement ceux qui vivent autour de lui, ce qui crée des problèmes qu'il faut savoir résoudre et dépasser.



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mercredi 9 novembre 2016

La manifestation de la cause divine sur la terre


La plus sûre des monnaies qu'on puisse présenter devant les esprits lumineux, c'est le sacrifice impersonnel. Le sacrifice, c'est la monnaie d'or du disciple. Tout le reste est du papier, comme les billets de banque qui peuvent à certaines époques perdre de la valeur. L'or, quoi qu'on puisse en dire actuellement, gardera toujours sa valeur, parce que le soleil le protège, comme une banque nationale protège la monnaie d'un pays. C'est le soleil qui envoie l'or, et c'est lui qui le retire. L'or garde ses vertus; même si les hommes en modifient l'évaluation monétaire, il reste excellent pour la santé, il garde sa noblesse, sa pureté, son inaltérabilité, toutes qualités qui ont le pouvoir d'élever et d'ennoblir les coeurs. Si présentement il n'agit pas dans ce sens, c'est parce que les hommes sont enveloppés d'une couche épaisse d'impuretés qui font barrière à ses influences. Le rôle de l'or est d'ennoblir et de guérir l'homme.  



Voici ce que vous pouvez faire: procurez-vous deux ou trois grammes d'or pur, et gardez-le précieusement. Plongez cet or dans une tasse ou un verre d'eau, exposez-le au soleil le matin durant une demi-heure ou une heure, puis prenez cette eau comme un remède homéopathique en en ajoutant quelques gouttes à une boisson. Sous l'influence du soleil, l'or a rayonné dans l'eau des particules infinitésimales et invisibles, il a magnétisé l'eau de façon imperceptible. Son action ne sera pas effective au niveau du corps physique directement, mais les corps astral et mental reçoivent ces particules et savent comment s'en servir.

 L'or est la meilleure et la plus sûre des monnaies. Dans le monde invisible, ce qui correspond à l'or, c'est le sacrifice. Le sacrifice pour la défense et la manifestation de la cause divine sur la terre, c'est ce qui compte le plus aux yeux des grands Maîtres de l'humanité. Le sacrifice remplit vos poches de la monnaie d'or qui a cours dans le grand magasin universel de l'invisible. C'est le sceau du soleil. Ceux qui portent ce sceau seront libérés, même des prisons terrestres, et reconnus par les esprits du monde de la lumière dans n'importe quelle circonstance difficile: "Cet être est des nôtres, il porte le sceau du soleil. Il est notre frère. Sauvons-le!" 

Comprenez-vous maintenant pourquoi le sacrifice sincère, totalement dépourvu d'égoïsme et d'arrière-pensée a tant de prix? Faites des sacrifices, au moins un par année, sans réclamer ni attendre une récompense. Cela vous sera compté pour l'éternité. Vous pensez déjà que vous ne cessez depuis des années de faire des sacrifices; mais vous ignorez le véritable sacrifice, et le monde invisible n'a pas reconnu votre monnaie. Qu'y a-t-il derrière le geste qu'on fait pour aider et sauver les autres? On veut conquérir l'estime des hommes, ou une gloire quelconque, ou toute autre chose personnelle. Analyser vos gestes, même les plus impartiaux et les plus généreux, et voyez s'ils ne cachent pas un mobile personnel. Peut-être découvrirez-vous que vous n'avez accompli depuis votre naissance qu'un ou deux actes vraiment purs. La monnaie d'or est rare et infiniment précieuse.  

Certains frères et soeurs donnent sincèrement de leur coeur et de leur peine, ils appliquent donc la première des conditions avec sincérité, et ils s'étonnent de ne voir aucun résultat. Rien ne vient! Ils doivent continuer à travailler, ils doivent savoir attendre que leur demande trouve exécution et arrive jusqu'à eux. Il faut patienter, attendre. Bien rares ceux qui attendent! On comprend qu'il est juste de donner un peu de soi pour demander, mais on n'accepte pas volontiers d'attendre. L'attente est nécessaire. Dans n'importe quel magasin, vous devez attendre votre tour; d'autres étaient là avant vous, dont on s'occupe en premier. Et dans les magasins de province, du Midi en particulier, on n'est pas pressé et rapide comme à Paris où tout va vite. Les employés ouvrent leur boutique à dix ou onze heures, et ils prennent leur temps avant de chercher ce que vous leur demandez. Vous devez patienter. Mais on n'est pas développé dans le sens de la patience. Il faut savoir attendre, des années peut-être, ce que l'on souhaite acquérir, recevoir du monde invisible. Le disciple doit savoir qu'il faut attendre. C'est extrêmement important.



 Voici un homme malade, malheureux ou laid. Il entre dans l'Enseignement, se met à faire des exercices et commence un jeûne, avec l'idée d'améliorer son état, et il s'étonne de ne pas voir des résultats immédiats. Il voudrait une guérison instantanée! Il constate bien une amélioration, cependant il s'impatiente et bientôt il se décourage. Avec un peu de sagesse et des notions justes, il saurait que pour être tombé dans l'état lamentable où il se trouve, il avait certainement transgressé les lois de la nature durant des années, peut-être des siècles. Des temps et des temps il a vécu dans les plaisirs, la sensualité, les égarements apparemment délicieux, en réalité destructifs et pernicieux. S'étant égaré si longtemps hors de la route, peut-il exiger une guérison instantanée?

Sa maladie s'est cristallisée lentement au cours de longues périodes, elle est devenue matérielle après n'avoir été qu'un état de conscience, une façon de sentir et d'envisager la vie. Une pensée se trouve d'abord dans le monde spirituel, elle descend peu à peu dans l'organisme et se manifeste sous une forme matérielle à la limite de l'être, dans son corps physique. Un état de conscience commence par changer le côté vibratoire des tissus cellulaires, des atomes qu'elle heurte en passant dans l'organisme. Il imprime aux électrons et à toutes les cellules un mouvement différent de celui que Dieu leur avait donné, et la conséquence ultérieure, c'est la maladie. La maladie n'est autre chose qu'une formation, une cristallisation dans le plan physique d'une pensée, d'un état de conscience.

 Le même processus se passe dans la mère qui se prépare à enfanter. Tout d'abord l'enfant est caché en elle, invisible, puis un jour il apparaît, il naît, on le voit, on sait ce qu'il est.

Mais tandis qu'elle le portait, sa mère le formait, le façonnait, le construisait, elle avait un pouvoir sur lui, et maintenant qu'il est né, elle ne peut plus le changer, le modifier, il ne dépend plus d'elle. Il pourra crier, gémir, pleurer, entraîner sa mère dans toutes sortes de difficultés et de complications, celle-ci n'y peut plus rien. Elle était maîtresse de la situation jusqu'à la naissance, maintenant elle ne l'est plus. L'enfant est, ce qu'elle l'a fait.

Ainsi de la maladie ; avant qu'elle ait atteint le plan physique, elle se trouve cachée dans le cerveau comme l'enfant dans la matrice. Le cerveau est la mère qui nourrit la maladie alors que celle-ci n'est pas encore dans le plan physique, matériel. Tant qu'elle reste là, le disciple peut la façonner, la modifier, la commander et la corriger.

Quand elle est apparue dans l'organisme sous forme de tumeur, d'ulcère, d'inflammation, de malformation, eh bien, c'est le chirurgien qui a la parole! Le disciple peut beaucoup, s'il agit avant la formation de l'enfant, avant la matérialisation du mal, car il faut des mois, des années ou des vies pour qu'il apparaisse. La maladie n'est qu'une résultante, et sa ténacité même prouve combien son élaboration, sa fabrication fut de longue durée. Et nous voulons qu'il s'en aille en deux jours! Nous exigeons que soient dissipées, supprimées en une semaine les difficultés que nous avons créées au cours des siècles. Est-ce raisonnable?


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