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samedi 30 mai 2015

Les Messages de ZEMIA la Terre – partie 1


Les douze premiers jours d’une année représentent les douze mois à venir. Efforcez-vous donc de vivre le mieux possible ces douze premiers jours afin de donner à toute l’année un fondement solide. Puisqu’aucun de nos actes ni aucun de nos états psychiques ne reste sans conséquence, nous devons leur accorder là, dans l’instant, tout notre attention.

Dans le plan physique, matériel, chacun sait qu’un geste maladroit, un moment de distraction peut détruire une vie. C’est pourquoi il existe tellement de mises en garde ; des panneaux sur les routes, des étiquettes sur les produits. Dans le plan psychique, le plan moral, il n’existe pas ce même genre de panneaux et d’étiquettes pour avertir chacun qu’une impulsion mauvaise à laquelle il se laisse momentanément aller, va produire des désordres dans tout son être.

Aussi est-il encore plus nécessaire de veiller à la façon dont nous sommes en train de vivre l’instant présent, le pour présent.

Chaque matin, au réveil, et plusieurs fois au cours de la journée, pensez à l’Ame universelle comme à un diapason avec lequel vous devez vous mettre en résonance. C’est ainsi que vous entrerez peu à peu dans l’harmonie cosmique. Tant que vous ne vous déciderez pas à faire ce travail d’ajustement, vous serez comme des instruments désaccordés. La vraie grandeur, c’est de s’incliner devant les lois de l’harmonie Universelle.

Tout ce qui existe sur la terre a d’abord existé à l’état éthérique dans le soleil. Pour comprendre ce que cela signifie, il faut savoir que les quatre éléments se sont formés par condensations successives. Au commencement était le feu. A partir du feu s’est formé l’air, à partir de de l’air s’est formée l’eau, et à partir de l’eau, la terre. Or, le soleil est une des nombreuses formes du feu, et c’est en lui que se trouvaient à l’état subtil tous les éléments qui ont formé notre terre et les autres planètes. Il a suffi qu’ils sortent du centre, du soleil. En s’éloignant du centre pour aller vers la périphérie, ils sont devenus de plus en plus opaques, pesants…

Nous appartenons à une immense famille éparpillée non seulement sur toute la surface de la terre, mais aussi sur d’autres planètes et sur les étoiles. Chaque jour, à tous les membres de cette famille le monde divin envoie des messages. Mais il ne suffit pas qu’ils les reçoivent comme tous ces journaux qu’on trouve dans sa boîte au lettres et qu’on met à la corbeille à papiers après le savoir parcourus distraitement. Ils doivent les étudier attentivement afin d’y trouver des indications pour la journée, des inspirations, une nourriture.

Par nature, chaque être humain appartient à cette famille universelle, mais pour en faire vraiment partie, il doit répondre à certaines exigences. Comme sur la terre où vous appartenez à une famille parce que vous avez un père et une mère, dans le plan spirituel ce sont les vertus de l’esprit, votre père, et de l’âme, votre mère, qui vous ont donné naissance et qui continuent à vous nourrir et à vous former.

L’amour est fait d’échanges. Or, les échanges entre deux êtres ne consistent pas seulement à se rencontrer dans le plan physique : des échanges peuvent se faire à distance, par la parole, par le regard, par la pensée, sans se toucher, sans même se voir. Et les échanges ne se limitent pas non plus à ceux que les humains peuvent faire entre eux. C’est pourquoi, même si vous n’avez pas encore trouvé un homme ou une femme qui vous inspire suffisamment pour vous lier à lui ou à elle, ce n’est pas une raison pour vous sentir privé d’amour.

Vous pouvez trouver l’amour partout, dans la terre, dans l’eau, dans l’air, le soleil, les étoiles… Vous pouvez le trouver dans les pierres, les plantes, les animaux… Et vous pouvez aussi, bien sûr, le trouver chez les humains ; mais justement, pas seulement chez eux, comme vous avez trop tendance le croire. Oui, pourquoi devez-vous vous sentir privé d’amour parce que vous n’avez pas un homme pour une femme à tenir dans vos bras ? Ce n’est pas le corps, ce n’est pas la chair qui vous donnera l’amour, car l’amour ne se trouve pas là. L’amour peut se servir du corps physique comme support, mais lui-même, il est ailleurs, il est partout : c’est une lumière, un nectar, une ambroisie qui remplit l’espace.

Les douze constellations zodiacales sont les douze portes de notre univers, et ces douze portes se retrouvent dans notre corps physique. Oui, car les yeux, les oreilles, la bouche, les narines, et plus bas encore certaines ouvertures, sont aussi des portes. Et de la même façon que les portes du zodiaque sont un lieu de passage pour les influences cosmiques, les portes de notre corps permettent le passage des forces et les esprits. Pour celui qui a réalisé en lui-même un véritable travail de purification, les portes de son corps servent à entrer en relation avec les éléments subtils, lumineux de l’espace. C’est pourquoi il est dit dans la tradition initiatique qu’un ange se tient auprès de chaque porte. L’ange est une pure énergie, et cette énergie qui attire les influences bénéfiques transforme aussi les courants négatifs qui tentent de s’infiltrer. Des anges veillent aux portes de tous ceux qui ont travaillé à faire de leur être le tabernacle du Dieu vivant.

Dès que vous vous éveillez, le matin, accueillez avec gratitude cette journée qui commence et prenez la résolution de la vivre avec amour. Et que signifie vivre avec amour ? Tout simplement respirer, manger, marcher, regarder, écouter avec amour. Vous pensez que vous savez tout cela… Non, vous ne le savez pas. Quand vous commencerez à comprendre vraiment, avec tout votre être, ce que signifie vivre avec amour, votre existence entière sera transformée. L’amour jaillira en vous sans arrêt, le matin jusqu’au soir, même quand vous dormez… Oui, même pendant votre sommeil.

Vivre avec amour, c’est vivre dans un état de conscience qui harmonise tous les actes de la vie, qui maintient l’être dans un parfait équilibre. Et cet état de conscience est une source de joie, de force, de santé, non seulement pour soi-même mais pour tous ceux que l’on rencontre.



Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

Les Messages de ZEMIA la Terre – partie 2


Les pierres précieuses appartiennent à l’élément Terre, les pierres précieuses sont de la terre, mais transformée, sublimée, elles représentent la quintessence de ce qu’elle possède de plus pur ; elles sont le produit de tout le travail que la terre est capable de réaliser. C’est pourquoi les pierres précieuses ont été choisies comme symboles des vertus que l’homme parvient à acquérir s’il apprend à travailler sur sa propre matière.

La coutume de placer des pierres précieuses sur les vêtements des prêtres et la couronne des rois vient de la connaissance de ce symbolisme : elles représentent les qualités et les vertus que ces êtres doivent posséder pour exercer dignement leur charge. Et à chaque vertu correspond une pierre ; à la sagesse, la topaze ; à la paix et à l’harmonie, le saphir ; à l’amour, le rubis etc. N’allons pas trop chercher si les prêtres et les rois méritent de porter de tels trésors, c’est le symbolisme qui compte. et si les rois de la terre, si les papes et les cardinaux portent sur la tête des ornements de pierre précieuses, c’est que des pierres précieuses sont posées sur la couronne du Maitre de la création. Ces pierres sont des anges, des archanges, des divinités.

Même si les humains se rencontrent tous les jours, ils n’ont les uns sur les autres qu’une vue superficielle. Ils s’arrêtent sur l’apparence, et l’apparence, souvent n’est pas fameuse. Ils oublient qu’au-delà de cette apparence il y a aussi une âme, un esprit, et même si cette âme et cet esprit se manifestent rarement, ils sont là, ils ont toujours la possibilité d’apparaître et de s’exprimer. Pourquoi ne pas être attentif à leurs manifestations ? Ce n’est pas faire preuve d’intelligence que d’avoir sur les humains un regard tellement superficiel.

Un sage a conscience que les hommes et les femmes sont fils et filles de Dieu, il s’arrête sur cette pensée et il les aborde avec cette pensée. Il fait là un travail créateur, car il développe ainsi le côté divin, chez tous les êtres qu’il rencontre, et il se sent heureux. Croyez-moi, la meilleure façon d’agir avec les autres, c’est de découvrir leurs qualités, leurs vertus, leurs richesses spirituelles et de se concentrer sur elles.

La découverte d’un enseignement spirituel est source de grandes joies. Enfin, mais les choses ne sont pas si simples. En acceptant un enseignement spirituel, le plus élevé soit-il, au bout d’un mois, six mois, un an, cela dépend, il se peut qu’un trouble s’insinue en vous, et au lieu d’intensifier le côté positif, vos efforts ne font que développer votre côté négatif. Pourquoi ? parce que chaque idée nouvelle, chaque état de conscience nouveau produit des fermentations dans les êtres qui ne se sont pas préparés à les recevoir.

De nos jours, les épreuves de l’initiation ne se déroulent plus dans les temples, mais dans la vie. C’est dans la vie que nous devons traverser les épreuves des quatre éléments qui sont les épreuves de la matière. Et seul celui qui a appris à maîtriser son corps physique (la terre), ses sentiments (l’eau), ses pensées (l’air), et à dominer sa force sexuelle (le feu), est digne de recevoir l’initiation.

"La terre, l’eau, l’air et le feu…. Nous disons en bulgare Zémia, voda, veuzdouh, oguèn. Dans toutes nos activités les quatre éléments sont présents soit séparément, soit ensemble. Manger, boire, respirer, penser, aimer et même tout simplement vivre ne sont que le résultat de la présence et de l’action des quatre éléments en nous. Nous n’existons que parce qu’ils ont donné leur accord, et lorsque nous mourrons, chaque particule de notre être ira les rejoindre. Dieu a mis la terre, l’eau, l’air et le feu à notre disposition et nous devons apprendre à les considérer et à les utiliser avec respect, car ils ne sont pas uniquement des substances matérielles ; ce sont des entités très puissantes, très vastes et habitées par d’innombrables êtres vivants.

Vous voyez les saisons passer, mais qu’avez-vous appris de ce passage des saisons ? Printemps, été, automne, hiver, les quatre saisons sont les portes qui s’ouvrent sur les mystères du nom de Dieu, les quatre lettres Iod Hé Vav Hé, qui sont en relation avec les quatre éléments.

Sur le cercle du zodiaque, le printemps commence avec le Bélier, signe de feu ; l’été avec le Cancer, signe d’eau ; l’automne avec la Balance, signe d’air, et l’hiver avec le Capricorne, signe de terre. L’entrée dans chaque saison se fait donc sous le signe d’un des quatre éléments. Au Bélier, le feu, correspond la lettre Iod ; au Cancer, l’eau, correspond la lettre Hé ; à la Balance, l’air, correspond le Vav, et au Capricorne, la terre, correspond le second Hé. Chacun dans sa saison, les quatre éléments trouvent le champ libre pour se manifester. Ainsi, l’un après l’autre, le feu, l’eau, l’air et la terre viennent dire leur mot.



 Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

L’AME ET L’ESPRIT PAR Peter Deunov


L’Amour est le lien qui unit l’âme à son Créateur. L’intellect et le cœur aident l’âme - votre Mère - l’Esprit représente votre Père, et l’homme constitue ainsi une famille spirituelle sur laquelle le Seigneur envoie sa bénédiction.

Le Christ a dit : « Dieu est présent en l’homme dont l’intellect, le cœur, l’âme et l’esprit sont éveillés en union de conscience ». L’âme étant sortie de Dieu, aimez en elle le Tout-Puissant Créateur. En chaque lieu, à tout instant, pensez à Dieu ; Il est Lumière, Amour, Vie universelle ; vous ne pouvez voir votre âme, mais soyez attentifs à ses paroles, à ses conseils. C’est elle qui vous guide et vous parle raisonnablement. Savez-vous combien est délicat et saint le comportement de l’âme ? Sa tendresse et sa bonté sont des qualités divines. Un seul appel de votre âme que vous aurez su capter et retenir peut transformer et élever vos conditions, votre état intérieur et extérieur, et faciliter votre développement. L’aide de l’âme apporte toujours le savoir, la sagesse, l’amour, la liberté, la vie.

Vous qui m’écoutez, ne pensez pas : « Je suis jeune » ou « Je suis vieux ». Non ! Il n’y a pas de jeunes ou de vieux, il y a seulement des âmes vivantes ! Elles existent éternellement, apprenant, étudiant, et se manifestant toujours, dans toutes les conditions de la vie. À l’homme, il appartient de travailler sur lui-même, avec humilité et reconnaissance pour les possibilités qui ont été mises en lui. La pureté est le terrain dans lequel croissent les plus beaux fruits de l’âme.

Le disciple doit conserver dans son esprit, la pensée primordiale de servir le Bien - Dieu - en remettant à leur place les soucis secondaires des préoccupations purement matérielles. C’est un processus lent, qu’il faut accomplir sans hâte excessive, mais c’est le chemin qui mène au sommet que je vous montre. « Quand y arriverai-je ? » demandez-vous. Vous en êtes encore aux premiers pas sur votre sentier de disciples de la Vie véritable.

Mais ayez foi et écoutez la douce voix de votre âme par laquelle vous capterez celle de l’éternel Esprit divin. Le soir, avant de vous endormir, pensez calmement mais avec concentration au Monde supérieur, aux Anges, aux Êtres élevés qui vivent partout en harmonie avec leurs âmes.

Puisque vous avez bien commencé, poursuivez votre effort ; appliquez toujours le Bien silencieusement, secrètement, avec bonne volonté et amour. Le Ciel vous observe et vous soutient, et votre âme aussi. Soyez purs dans vos pensées, votre cœur, vos actes. La pureté est la porte qui ouvre le passage à la lumière de l’âme et de l’Esprit divin.

Pour se développer justement, l’homme doit améliorer, perfectionner continuellement en lui-même quatre éléments indispensables : l’intellect (la pensée), le cœur, l’âme et l’esprit. Les êtres, de nos jours, admettent l’intellect, le cœur et, en partie, l’esprit ; mais certains nient l’âme, ne reconnaissant pas son existence. Cependant, l’immortalité de l’homme réside précisé- ment dans la conscience d’avoir une âme, de la sentir. Et quand il la découvre et s’unit à elle, il se sent immortel. L’âme porte en elle la vie éternelle, lumineuse, ascendante ; et l’homme aussi qui la connaît, qui travaille et vit avec elle. La vie acquiert un sens nouveau quand l’être humain admet la présence de l’âme et collabore avec elle pour le service de Dieu.

Beaucoup d’êtres commencent déjà à vivre avec leurs âmes, accomplissant la Volonté divine et travaillant avec joie à leur amélioration personnelle et à l’élévation de l’humanité. Celui qui vit avec la Vérité dans son âme peut se libérer de l’esclavage du mal, des vieilles illusions, des erreurs.

C’est une tâche qui n’est pas difficile et que tous peuvent accomplir, à condition d’avoir une foi absolue dans le Bien, dans l’Unique, dans le Tout-Puissant Créateur. Autant l’homme est plus juste, raisonnable et bon, autant le vêtement de son âme est plus pur et lumineux ! L’Amour et la Sagesse servent de fondement à la vie de l’âme. « L’éternel Dieu souffla dans les narines de l’homme un souffle de Vie et l’homme devint une âme vivante. » Le souffle est l’union, la coopération des deux principes divins en l’homme : l’Amour et la Sagesse.

Tant que vous entretenez en vous un lien étroit avec ces deux forces, ces deux principes cosmiques, vous êtes un homme nouveau - une âme vivante. Que devient l’homme s’il se sépare de l’Amour et de la Sagesse ? Que reste-t-il de lui quand il cesse de penser et d’agir justement ?

PAR Peter Deunov retranscrit par Francesca 


mardi 26 mai 2015

Marchez dans la lumière pour être des Fils de la lumière



« La lumière court, l’air avance, l’eau coule et le sol ne bouge pas. Le soleil brille, l’air souffle, l’eau purifie et la terre attend que le grain germe. La lumière illumine, les ténèbres obscurcissent, l’air rassérène, l’eau étanche la soif et le sol supporte le poids.

Le soleil se lève de bon matin pour travailler ; vers midi, il donne à tous la nourriture et le soir, il se couche pour se reposer et pour apporter le soulagement aux éprouvés en leur inspirant la foi. La vie réjouit le bien portant ; la mort déprime le malade. L’esprit console celui qui souffre et lui inspire la foi pour penser à l’Unique qui vit en lui. Il transformera tout en bien, au moment voulu, et éliminera la mort de son chemin. La connaissance du bien et du mal a introduit la mort en l’homme pour qu’elle le domine jusqu’à ce qu’il soit parvenu à connaître le Dieu unique et véritable dans lequel il est sans limite.

Ce Dieu est l’unique et éternel Amour raisonnable, celui de qui l’Amour sans fin a jailli dès le commencement, l’unique parole de l’éternelle sagesse qui a tout créé et a établi le lien avec l’infinie vérité qui a tout entouré de lumière. Elle a apporté la liberté comme mesure, la vie comme récompense et la lumière comme bénédiction. Elle a fait venir de loin l’esprit de l’homme et l’a déposé dans le vaste monde pour qu’il apprenne et elle lui a dit : « Écoute fils du dieu vivant, je te donnerai tout cela, si tu obéis. Prends bien soin de la mesure de la liberté, de la récompense de la vie et de la bénédiction de la lumière ».

Mais l’homme ne déposa pas ces mots dans son cœur ; la paresse l’envahit, il laissa par terre la mesure de la liberté et trouva en chemin le désir de la connaissance du bien et du mal pour laquelle il vendit la récompense de la vie. La gloire humaine s’empara de lui et, sans y penser, il envoya la bénédiction de la lumière au marché, pour qu’elle devienne une servante et qu’elle le nourrisse. Les paroles de la vérité sont devenues prophétiques, l’esclavage de la mort est survenu ; elle est devenue la maîtresse de l’homme, qu’elle a contraint à labourer la terre. Il a perdu sa force ; sa liberté a subi toutes les limitations, la pauvreté, le chagrin, la souffrance se sont emparés de lui et dans sa vie, la peine est apparue. L’homme a pris peur et dans sa frayeur il est devenu serviteur du mensonge.

Ayant perdu la lumière, son intellect s’est assombri et il est devenu un vagabond sur la terre, lui, le jeune fils de la Lumière. Et il pleura longtemps dans son esclavage, jusqu’à ce qu’il se rappelle enfin les paroles de la vérité et qu’il se repente de sa conduite et désire revenir dans l’Amour. Alors, il entendit en lui la voix de la vérité lui dire : « Prends la mesure de la liberté dans ta main ; pose la récompense de la vie comme couronne sur ta tête et mets la bénédiction de la Lumière en parure à ton âme ». L’amour est amour pour la lumière de l’intellect. La sagesse est sagesse pour la vie de l’âme. La vérité est vérité pour la liberté de l’Esprit.

Ce sont là les trois principes dont tout émane. Aime toute la vie, toute la lumière, toute la liberté ! Sois sage ; demeure toujours fidèle à la vérité. »

Si vous avez besoin de quelque chose, ne le demandez à personne d’autre qu’à Dieu. Les bons vont hériter de la terre. Pour ceux qui ont compris, le temps est venu et la joie est à eux.

Ceux qui ne comprennent pas devront attendre deux mille cinq cents ans et souffrir. Soyez bons, soyez purs, ayez des pensées claires, marchez dans le droit chemin. Et si vous apprenez les lois et les voies divines, Dieu vous bénira !

Par Peter Deunov retranscrit par Francesca 


CESSONS DE MENTIR



Lorsque vous vous prononcez sur un sujet que vous ne connaissez pas parfaitement, cela n'est pas un mensonge. Il est temps cependant que les êtres renoncent à mentir, car on peut se demander : qu'est-ce que la culture généralisée du mensonge a créé ? Dire la vérité ne signifie pourtant pas qu'il faille tout dire aux gens. Si on vous demande où vous étiez et que vous ne voulez pas répondre, il suffit de faire un geste évasif de la main. Pourquoi ne doit-on pas mentir ?

Parce que, par le mensonge, l'être humain coupe ses liens avec le Christ et les êtres avancés, créant ainsi un grand obstacle à son évolution spirituelle. Également parce que le mensonge crée une explosion astrale ; la forme-pensée du mensonge étant en contradiction avec le fait véritable. Et cette explosion agit d'une manière destructrice sur l'être qui s'est rendu coupable de ce mensonge. Dans sa prochaine incarnation, le menteur aura les traits du visage déformé. Rappelez-vous qu'on vous demande à tous de mener une vie pure, sans aucun mensonge ni blanc ni noir. Il est très difficile à l'homme de se libérer soudainement du mensonge, mais vous devez travailler dans cette direction. Les humains, qu'ils soient croyants ou non, religieux ou matérialistes, doivent absolument bannir le mensonge de leur vie. L'homme peut commettre quelques fautes, mais il doit se garder d'introduire le mensonge dans ses pensées, ses sentiments et actions. L'humanité contemporaine doit le rejeter sous toutes ses formes, non par la contrainte mais consciemment et par amour. Tous, hommes et femmes, doivent s'en libérer.

En observant le chemin suivi par les humains, vous pouvez voir deux traces bien distinctes : celle des êtres de vérité et celle des êtres de mensonge. Ces derniers, depuis le commencement des temps, se sont servis du mensonge et ils essaient, en vain, d'asservir les trois sortes d'âmes qui peuvent leur résister : celles des hommes de l'amour, de la sagesse et de la vérité. Cependant, sous ce rapport, les êtres du mensonge sont semblables à de petits enfants qui tentent de mentir à leur mère !

On se demande quels sont ceux qui mentent ? Ce sont les faibles et les déraisonnables. Il est préférable de se taire plutôt que de mentir : la nature ne supporte aucun mensonge. D'où est venu le mensonge dans le monde ?

De l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

C'était l'unique arbre d'ordre humain et Dieu avait interdit aux premiers hommes de manger de son fruit sous peine d'être chassés du Paradis. Mais le serpent suggéra à Adam et Ève de désobéir à Dieu et de manger du fruit de cet arbre qui ferait d'eux les égaux des Dieux. Après cela, ils se cachèrent du visage de Dieu, qui dut les appeler longtemps avant qu'ils n'osent se présenter à Lui. « Je suis ici Seigneur ; dit Adam, mais j'ai honte de paraître devant Toi parce que je suis nu. » En réalité, la nudité n'est rien d'autre que le mensonge en l'homme.

Dieu savait où était Adam, mais ne voulait pas voir le mensonge sur le visage du premier homme et Il lui donnait la possibilité de réfléchir à son état et de corriger sa faute. Mais le mal était accompli et les paroles de Dieu se réalisèrent : « Celui qui mange du fruit de l'arbre défendu mourra ! » Les premiers humains crurent au mensonge et non à la vérité, et celui qui croit au mensonge est mort. Il y a deux pères dans le monde : le père de la vérité et celui du mensonge.

Ce sont deux mondes différents. Analysez-vous pour savoir duquel vous êtes venu. Quand un homme dit-il la vérité ? Lorsque c'est son intérêt. Si quelqu'un de fortuné sait qu'il perdra sa richesse en disant la vérité, il ne la dira jamais.


Par Peter Deunov retranscrit par Francesca 

dimanche 24 mai 2015

Le Corps physique n’est qu’instrument



Le corps physique est le réceptacle de tous les autres principes plus subtils. L’âme et l’esprit par exemple ne sont pas vraiment dans le corps physique, mais ils se manifestent à travers lui, à travers le cerveau, le plexus solaire, les yeux ... Par exemple, quand vous regardez quelqu’un avec un grand amour, une grande pureté, une grande lumière, qui est-ce qui se manifeste à travers vos yeux ? Les yeux appartiennent au corps physique, mais celui qui se manifeste, qui se sert de ces moyens d’expression, qui est-il ? Peut-être est-ce l’âme, peut-être est-ce l’esprit, peut-être est-ce Dieu lui-même… si vous lancez à quelqu’un un regard ou des paroles terribles qui le rendent malade, c’étaient des forces hostiles qui se sont servies de vous et qui l’ont foudroyé. Donc, le corps physique n’est souvent que l’instrument de forces bénéfiques ou maléfiques qui existent en lui ou en dehors de lui.

La volonté a pour idéal la puissance et le mouvement, voilà ce qu’elle demande. Vous direz ; "Mais elle peut demander la sagesse, l’intelligence, la beauté"… Non, ce n’est pas de son domaine, ce sont d’autres principes qui demandent cela. La volonté peut être mobilisée pour acquérir l’intelligence ou créer une œuvre d’art, mais ce qu’elle souhaite pour elle-même, la seule chose qui la tente, c’est la puissance et le mouvement. Elle ne veut pas rester immobile, elle aime s’occuper, toucher, bouger, déplacer les choses. Mais comme pour le corps physique, elle ne peut réaliser son idéal sans nourriture. Et la nourriture de la volonté, c’est la force. Alimentée par la force, la volonté devient énergique, mais si on ne la nourrit pas, elle dépérit. Et l’élément qui pour elle correspond à l’argent et lui sert à acheter la nourriture nécessaire, c’est le geste. Oui, il faut toujours s’arracher à l’immobilité et à l’inertie pour actionner, stimuler, déclencher les énergies ; c’est en s’habituant à agir, à se mouvoir que la volonté "achète" de la force et qu’elle devient puissante.

Et savez-vous quel est le premier de tous les mouvements ? C’est le souffle. Au moment où l’enfant naît, il respire, et à ce moment-là tous les autres processus de déclenchent… Donc, pour se procurer cet argent-là, il faut s’habituer à pratiquer les exercices qui sont préconisés dans l’Enseignement ; les exercices de respiration, de gymnastique, de Paneurythmie  ... Ils sont conçus pour renforcer la volonté. Bien sûr, vous pouvez y ajouter beaucoup d’autres activités de la vie courant que je n’ai pas le temps d’énumérer, il y en a un très grand nombre, mais je parle ici seulement de méthodes que nous apporte l’enseignement et qui concernent plus particulièrement la vie spirituelle.

Vous direz ; "Mais nous ne pensions pas que ces exercices pouvaient tellement développer la volonté, nous croyions qu’ils étaient faits pour donner de la vitalité au corps physique ou même de la joie au coeur"… C’est vrai aussi parce que tout est lié. Pour le moment, pour être bien compris, je sépare les plans en attribuant à chacun ce qui lui revient, mais en réalité tous ces principes sont inséparables. Quand vous respirez, quand vous faites de mouvements de gymnastique, le corps aussi en bénéficie, la santé s’améliore, la vigueur s’accroît, et vous… vous apprenez à vous connaître.

Tans qu’on ne connaît pas les besoins des corps, on donne toujours tout au corps physique qui est gavé, alors que l’âme et l’esprit, affamés, suffoquent et meurent.




Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

Connais-toi toi-même nous dit Omraam


Cette formule qui était inscrite au fronton du temps de Delphes, très peu ont su vraiment l’interpréter. Qui est ce soi-même qu’il faut connaître ?

Oh direz-vous, c’est notre caractère, nos faiblesses, nos défauts, nos qualités. Non, cette connaissance est nécessaire, bien sûr, mais elle est insuffisante. Se connaître, c’est connaître les différents corps dont nous sommes formés (les corps physique, éthérique, astral, mental, causal, bouddhique, atmique) et les besoins de ces différents corps. Oh, on ne sait rien de tout cela. Chacun connaît de lui-même quelques qualités, quelques vices, et il dit ; "Oh, là là, je me connais". Eh non, il ne connaît encore rien, il ne sait pas ce qui existe au plus profond de lui, ce qu’il désire, ce qu’il demande, ce qu’il souhaite, ce qui lui manque. Il ne ait pas qui est ce "toi-même", il confond toujours avec le corps physique, et il tâche de lui procurer de la nourriture, des vêtements, des bijoux, du confort, des plaisirs sans s’apercevoir que ce n’était pas du tout ce que lui demandait son vrai Moi.

Les satisfactions purement matérielles et physiques n’ont jamais rendu l’être humain plus heureux ni plus satisfait. C’est seulement quand il commence à se connaître lui-même, en haut, qu’il lui devient enfin possible de vivre dans la splendeur.

Si les initiés de l’Antiquité ont tellement insisté sur la nécessité de la connaissance de soi, c’est parce que cette connaissance ouvre les plus grandes possibilités d’avancement, de progrès, de réussite. Tant qu’on ne connaît pas les besoins de son Moi supérieur, on donne toujours tout au corps physique qui est gavé, alors que l’âme et l’esprit affamés, assoiffés, suffoquent et meurent.

Mais les humains ne croient même pas à l’existence des autres corps, comment voulez-vous qu’ils s’occupent de les nourrir, de leur donner des forces ? C’est invraisemblable dans quelle situation se trouvent beaucoup de gens, même parmi les plus cultivés ; ils sont fiers de leur culture, de leurs diplômes, de leurs connaissances, et pourtant ils sont sans cesse accablés, tourmentés. Cela prouve que quelque chose n’est pas au point dans leur vie ; Il vaut mieux ne pas être aussi gonflé d’orgueil quand on est tellement ignorant.

"Connais-toi toi-même"… Toute la science, toute la sagesse est là ; se connaître, se retrouver, la fusion du moi inférieur et du Moi supérieur ; Le symbole de l’Initié qui a réussi à se retrouver est le serpent qui se mord la queue. Le serpent qui rampe sur la terre est une ligne droite ou sinueuse, et la ligne est limitée. Mais le serpent qui se mort la queue devient un cercle, et le cercle, c’est l’infini, c’est l’illimité, c’Est l’éternité.

L’homme qui a réussi à réaliser le symbole du cercle entre dans un monde où i n’y a plus de limite, où il n’y a plus de séparation entre le haut et le bas, car toutes les puissances, les richesses et les vertus que le vrai Moi possède s’infusent dans le petit moi. Le petit et le grand ne font plus qu’un et l’homme devient une divinité.

Sèvres, le 6 février 1972

Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 


jeudi 21 mai 2015

AVOIR UNE ATTITUDE SACREE


Parmi les milliers de choses que les humains ont à apprendre, il y en a une, particulièrement, qu’ils ont complètement négligée, c’est l’attitude : l’attitude qu’ils doivent avoir dans la vie envers la nature, envers tous les êtres vivants et envers le Seigneur. Oui, et surtout envers le Seigneur. Cette question de l’attitude est essentielle, car c’est elle qui détermine toute notre vie intérieure et extérieure. L’attitude de la majorité des humains est déplorable ; au lieu de tourner la face vers le Seigneur comme l’aiguille de la boussole se tourne vers l’étoile polaire, ils lui tournent le dos, c’est pourquoi ils rencontrent tellement de difficultés et d’épreuves. Personne ne leur a jamais révélé comment trouver la meilleure attitude.

Il y a des années, quand j’étais encore très jeune, en Bulgarie, je n’étais pas assez riche pour m’acheter une radio, et je m’étais fabriqué un poste à galène. Pour capter les émissions, il fallait déplacer une petite aiguille sur le cristal de galène de façon à obtenir un contact. Quand l’aiguille touchait certains points, immédiatement on entendait des paroles, de la musique, tandis que pour d’autres points on n’entendait rien. Ce phénomène m’a beaucoup fait réfléchir. J’ai compris que si nous n’arrivons pas à percevoir les messages et les courants qui traversent l’univers en nombre incalculable, c’est qu’intérieurement notre poste à galène n’est pas encore au point. Nous devons donc faire chaque jour des essais pour trouver une attitude correcte envers cette étoile polaire que nous nommons Dieu afin d’en recevoir toutes les bénédictions : la lumière, l’amour, la joie, la santé…

Tant que les humains auront une attitude grossière, irrespectueuse, ils ne feront aucun progrès. Bien sûr dans les domaines intellectuel, industriel et mécanique où ils s’exercent, ils arrivent à avoir quelques résultats, mais pour tout le reste, c’est le vide, la médiocrité, la bêtise. Cette question de l’attitude est essentielle, mes chers frères et sœurs, et non seulement l’attitude envers le Seigneur, bien sûr, mais l’attitude envers les créatures qui peuplent l’univers et envers la nature.

Les humains ne pensent jamais à mettre en pratique dans le domaine spirituel les lois qu’ils ont découvertes dans le monde physique. Combien de fois je vous ai parlé de la loi de résonance. Prenez, par exemple deux pianos parfaitement accordés ; si vous appuyez sur une touche de l’un, la touche correspondante de l’autre répond aussi sans avoir été touchée. De la bonne compréhension de cette loi dépend toute notre évolution. Si je vous dis sans cesse que vous devez tourner la face vers l’Etre le plus beau, le plus grand, le plus puissant, c’est pour que vous puissiez vibrer à l’unisson avec lui, recevoir les qualités et les pouvoirs de cet Etre-là, de ce Principe qui possède tout. Tant qu’on ne cherche pas cette attitude, on est emporté à droite te à gauche par les courants les plus nocifs avec lesquels on s’est inconsciemment accordé.

Devant cet Etre sublime qui dirige tout, qui distribue tout, vous devez avoir une attitude de respect, d’émerveillement, de ravissement. Vous direz que vous ne voyez pas cet Etre. Si, sous Le voyez ; vous voyez la beauté de la nature, l’harmonie de la création ; vous voyez autour de vous des hommes et des femmes, mais vous ne pensez jamais à remonter jusqu’à l’Auteur de tout ce que vous voyez, l’Auteur n’existe pas. Nulle part on ne cultive un sentiment sacré, on cherche même à s’en débarrasser parce qu’on trouve que c’est inutile, et on piétine tout, on saccage tout.

Non, mes chers frères et sœurs, vous devez maintenant trouver l’attitude correcte envers le Seigneur ; penser toujours à Lui avec respect, émerveillement et amour, car à ce moment-là vous vibrez à l’unisson, avec Lui et tout  ce qu’’Il possède : la beauté, la lumière, l’amour, commence à venir vers vous et vous sentez la même joie, le même bonheur, vous vivez dans la même liberté. Ceux qui s’aiment éprouvent les mêmes sensations parce qu’ils vibrent à la même longueur d’onde. Ce sont des Lois physiques.

Ayez un sentiment sacré envers cet Etre qui a tout créé avec une telle intelligence, exactement comme vous êtes émerveillé devant la musique, devant les fleurs, devant le chant de certains oiseaux ou la beauté d’une femme. Vous êtes en admiration devant un caillou, devant un papillon… comment pouvez-vous ne pas être en admiration devant Celui qui les a créés ? C’est Lui, le seul, qui mérite votre admiration, et c’est Lui qui est biffé, banni. Voilà pourquoi vous êtes malheureux, faible, vulnérable. Vous direz : "Oh, moi je lirai des livres, j’irai m’instruire auprès de tel et tel, et j’arriverai… ». Non, jamais, car les livres et les humains ne peuvent rien vous apporter à côté de ce que peut vous donner la quintessence de cette Intelligence cosmique.

Pour montrer qu’ils sont capable set intelligents, les humains étalent leurs diplômes, leurs décorations, leurs médailles. Mais ce ne sont pas encore des preuves d’intelligence ; moi, j’ai d’autres critères pour découvrir si quelqu’un est intelligent ou non. Je viens de recevoir une lettre d’une personne très instruite, une universitaire, et entre autres choses, elle m’écrit ceci : "Je pense souvent à ce que vous nous avez raconté, il y a des années, à votre retour de Turquie. Vous regardiez par la fenêtre de votre chambre d’hôtel à Istanbul et vous avez vu entrer dans le jardin d’à côté un petit bonhomme, un Turc, qui avait l’air d’un mendiant ; il portait un tapis sur lequel il s’est agenouillé pour faire ses prières et vous nous avez dit que vous étiez tellement impressionné par son attitude, pleine de respect et d’adoration, que vous êtes vite descendu pour lui donner de l’argent ; mais lorsque vous êtes arrivé, il était déjà parti, et vous étiez très triste…

" Regardez comment de toutes petites choses restent dans la tête de certains… "Je vous écris cela, disait cette personne, parce que je n’arrive pas à prier, je ne peux pas, c’est le vide", et elle pensait à ce Turc qui faisait ses prières sur son petit tapis. Mais je lui dirai : "Ne t’inquiète pas, tu vas commencer à prier un jours ; si tu aimes ce Turc, toi aussi tu pourras prier" Même si on a l’impression de ne rien recevoir, il faut prier, parce que la prière éveille des centres spirituels en l’homme ; les chakras, les lotus commencent à vibrer et l’activité de ces centres provoque en lui de grandes transformations.

Qu’ils soient bénis ceux qui acceptent mes paroles et qui commencent dès aujourd’hui à chercher cette attitude correcte. Quand vous priez, quand vous avez besoin de quelque chose, vous ne savez pas combien d’êtres vous regardent et vous prennent en pitié. Le Seigneur, lui, est tellement loin et tellement occupé. Mais il y a toujours  d’autres êtres qui se précipitent pour vous aider et vous vous sentez consolés, apaisés, heureux. Moi bien sur je ne suis pas descendu assez vitre pour donner à ce mendiant l’argent qui l’aurait aidé, mais les êtres du monde invisible n’arrivent jamais trop tard et ne se trompent jamais, tout de suite vous recevez ce qu’ils veulent vous donner.

Et savez-vous-même qu’il existe dans la forêt d’Amazonie un petit animal qui, avant de se coucher pour dormir, se prosterne à  plusieurs reprises en levant ses pattes de devant vers le ciel ? Ceux qui l’ont filmé ont dit qu’ne le voyant on est obligé de penser qu’il fait sa prière. C’est un petit animal à fourbure, il ressemble à un bébé ours, mais avec une queue touffue. Il s’appelle le myrmidon, paraît-il. Ordinairement, il est à quatre pattes, mais le soir, avant de se coucher, il se dresse sur ses deux pattes de derrière, lève ses pattes de devant vers le ciel et s’incline jusqu’à terre plusieurs fois en fermant les yeux. Ensuite il se couche avec une expression de candeur et d’innocence, le museau posé sur une patte, et il s’endort. C’est extraordinaire, n’est-ce pas ? Eh oui, il y a encore tellement de choses sur la terre qu’on ne connaît pas et qu’on va sûrement découvrir.



C’étaient donc quelques mots sur l’attitude… je vous en prie, prenez-les au sérieux et habituez-vous chaque jour à trouver cette attitude sacrée au moins pour quelques minutes afin de rétablir le lien avec le Seigneur.

Le Bonfin, le 4 août 1974.


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

VIVRE DANS LA VERITE


Les pensées claires, les sentiments doux et harmonieux représentent, dans le monde divin, des fruits dont l’esprit de l’homme se nourrit ; faute de cette nourriture, il s’affaiblit et devient impotent, tout comme le corps humain, dépourvu de nourriture, s’amaigrit et s’étiole, et perd sa bonne disposition et sa beauté. Cependant, la beauté n’est pas seulement une qualité extérieure. L’être qui désire être beau, avoir un visage agréable, un regard clair, doit connaître le genre de nourriture qui convient à son esprit. Ainsi, il peut acquérir une double beauté : spirituelle et physique.

S’il n’est pas en même temps spirituellement et physiquement équilibré, il ne peut pas se sentir vraiment beau. Le Christ a dit : « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. » « Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. » (Jean 4:32-34).

Le Christ vint sur la terre pour accomplir la volonté divine, pour proposer aux hommes des pensées claires, compréhensibles et pour leur montrer le juste chemin qui mène à Dieu. Ceux qui n’ont pas reçu en eux la pensée du Christ vivent encore en dehors de la Lumière divine, et à cause de cela, ils mourront. Si l’homme veut acquérir l’immortalité, il doit tendre de tout son être vers la connaissance de Dieu. N’est-il pas dit : « C’est la vie éternelle que de Te connaître, Toi, Dieu unique et véritable ». Connaître, c’est-à-dire avoir une foi totale dans le Principe divin - dans la réalité - cette foi qui apporte la plénitude, l’abondance, la liberté. Les souffrances, la dysharmonie sont le résultat de pensées, sentiments et actes mal compris, irréels. Telle est la différence entre le fruit factice, décoratif, fait par l’homme, et le fruit véritable créé par la nature ; telle est la différence entre les pensées provenant des ombres et celles imprégnées de la lumière de la réalité. Celles-ci apportent joie, allégresse, vie véritable ; les autres produisent le doute, la tristesse, les difficultés et, finalement, la mort. L’esprit de l’homme ne se nourrit véritablement que par des pensées émanant de la Lumière divine. Ce n’est qu’à cette condition qu’il peut engendrer la plénitude de la vie. Le fruit de l’Esprit est l’Amour, par lequel l’homme doit passer pour entrer dans la réalité de Dieu.

Les gens de bonne volonté lisent les Évangiles et cherchent la manière d’acquérir la foi vivante en Dieu, en l’Esprit. Mais je vous demande : « L’homme peut-il connaître le soleil tant qu’il n’a pas vu sa lumière ? Peut-il avoir une juste pensée du feu tant qu’il n’a pas senti sa chaleur ? Peut-il croire aux bienfaits du pain s’il n’a pas éprouvé la vie qu’il contient ? Ou avoir foi en une parole dont il n’a pas vérifié la véracité ? » Bien des choses que je vous dis peuvent vous sembler incompréhensibles ou, au contraire, vous paraître déjà connues ; mais quoi que vous en pensiez, il est juste et raisonnable de votre part que vous l’expérimentiez. On peut affirmer que les gens ont encore peu de vrai savoir, parce qu’ils répugnent à faire eux-mêmes leurs expériences ; ils préfèrent adopter les opinions toutes faites. Les hommes ont beaucoup de connaissances synthétiques et analytiques, mais il leur manque la connaissance psychique de la réalité ; bien peu de leur savoir est devenu pour eux sang et corps.

Dans le langage des hommes, il y a aussi des paroles qui contiennent des forces explosives. Il suffit que le jeune homme aimé d’une jeune fille lui dise qu’il ne l’aime pas, et cette dernière s’en retourne à sa maison toute consternée, déprimée, le regard voilé, terne, le visage attristé. Pour elle, la vie n’a plus de sens. Pourquoi ? Parce que son bien-aimé lui a dit qu’il ne l’aimait plus ; parce qu’il a prononcé une parole dont les vibrations ont à peine remué l’air, elle ne peut plus vivre !

Que doit-elle donc faire ? Apprendre la loi qui retourne les choses et les paroles. Au lieu de se répéter les mots : « Il ne m’aime pas », elle doit se dire : « Non, il m’aime. » Après la particule négative, placer une virgule ; ainsi le sens devient positif.

L’esprit de l’homme se nourrit de pensées claires, lumineuses, bien comprises. Envoyez à vos frères, à votre prochain, des pensées qu’ils puissent comprendre, et laissez-les libres. Ils recevront votre pensée, travailleront avec elle, ils s’en nourriront et, plus tard, vous en enverront une autre claire et positive, avec laquelle vous vous nourrirez à votre tour. À peine les gens s’approchent-ils de l’amour qu’ils commencent à le perdre. Pourquoi ?

Parce qu’ils veulent le conserver pour eux. On peut trop généralement remarquer que lorsque deux êtres s’aiment, ils s’enferment dans leur amour, afin que celui-ci leur reste intégralement. Non, la loi prescrit que l’homme, une fois qu’il s’en est nourri, répande le flux de son amour sur les autres, afin qu’eux aussi en bénéficient. Il y a dans le monde, deux sortes d’amours : l’amour des ombres et l’amour de la réalité. Le premier est l’amour des limitations et des souffrances.

Nous ne parlons pas de celui-ci, mais du réel Amour, qui ne limite ni ne se limite. L’amour dont on parle dans les romans est l’amour des ombres. Il est de trois sortes :  dramatique, comique ou tragique. Dans l’amour dramatique, le héros et l’héroïne souffrent l’un par rapport à l’autre. Ils s’évanouissent jusqu’à ce qu’ils se marient. Après, aucun ne s’évanouit plus ! Dans l’amour tragique, les héros meurent. Dans l’amour comique, les héros restent vivants et tournent tout en plaisanterie, en farce. La tragédie est en relation avec la raison, l’intellect ; le drame, avec le cœur. Dans l’amour réel, il n’y a pas de souffrance ni de mort. Là, le lien entre les âmes se renforce continuellement et ne se rompt jamais. Dans l’amour réel, croissance et réussite sont toujours présentes. Sachez donc que l’amour humain est l’amour des ombres. Il représente le joli vêtement dont se pare le cœur ; mais celui-ci, une fois ainsi habillé, au lieu de se réjouir commence à souffrir.

Pourquoi ? C’est que ce vêtement n’est pas commode, car l’amour des ombres ne donne rien, il prend toujours et place l’être dans de grandes contradictions.


Par Peter Deunov retranscrit par Francesca 


mardi 19 mai 2015

LE ROLE DE LA LUMIERE SPIRITUELLE



La lumière est une des questions les plus importantes de la science spirituelle et il y a tellement de choses à en dire que je me demande comment je pourrai répondre en quelques mots. Avant de vous parler du rôle de la lumière, il faut parler de son origine. L’origine de la lumière est le soleil. Mais ce qu’est exactement le soleil, la science ne le sait pas encore très bien ; elle le présente comme une sorte de four crématoire au centre duquel règne une température de quinze millions de degrés – cette température ainsi que son rayonnement étant produits par la transformation ininterrompue de masses considérables d’hydrogène en hélium. En réalité, seuls les grands Initiés, qui ont la possibilités de voyager dans l’espace avec leurs corps astral, ont visité le soleil, ainsi que les autres planètes, et savent ce qu’ils sont réellement.

Sans doute serez-vous étonnés d’apprendre que l’or, qui a toujours été tellement apprécié par les hommes, est une formation des rayons solaires. De même qu’il existe sur la terre des usines où s’élaborent toutes sortes de produits et d’objets, sous la terre aussi fonctionnent des usines où travaillent des millions d’entités, et ce sont elles qui, en condensant la lumière solaire, fabriquent l’or. Vous direz : "Mais comment l’or peut-il être une condensation de la lumière solaire" ? C’est très simple, prenons un exemple : l’arbre. Les arbres, et surtout certains d’entre eux comme le spins, les chênes, les noyers, apparaissent comme une matière extrêmement compact et dure puisqu’on peut construire avec eux des maisons, des bateaux, etc. L’arbre naît de la terre et il est donc considéré comme une formation de la terre. Eh bien, c’est une erreur ; l’arbre est fait de la lumière du soleil. Prenez un arbre, le plus grand soit-il, et brûlez-le ; il s’en échappe des flammes, une quantité formidable de flammes, des gaz en moindre quantité, de la vapeur d’eau, encore moins ; et il ne reste sur le sol qu’un petit tas de cendres ; voilà pour la terre.

L’arbre est donc fait de terre, d’eau, d’air et de feu, mais c’est le feu, les rayons du soleil qui entrent en lui en plus grande quantité. Un arbre n’est donc pas de la terre, mais de la lumière solaire condensée. D’ailleurs si vous allez dans certaines forêts comme celles que j’ai vues dans l’Inde, à Ceylan, aux Etats-Unis, au Canada ou en Suède, vous pourrez constater que ces arbres, qui représentent des milliards et des milliards de tonnes, n’ont pas fait baisser le niveau du sol ; s’ils avaient puisé de la terre les éléments qui les constituent, le sol aurait dû s’enfoncer de plusieurs dizaines ou centaines de mètres. Voilà encore la preuve que l’arbre est une condensation de lumière scolaire. Et s’il en est ainsi, pourquoi les rayons du soleil ne pourraient-ils pas être condensés par certaines entités qui travaillent sous la terre et devenir de l’or ?... Oui, il y a de quoi réfléchir.

L’or est donc une condensation de la lumière solaire. Et l’homme aussi, comme l’arbre, est fait pour la plus grande part de lumière solaire. C’est pourquoi plus il a de l’or dans son sang, meilleure est sa santé.

Cette image de l’arbre peut aussi nous aider à comprendre certaines paroles de Jésus dans les Evangiles. Quand les pharisiens, qui voulaient le compromettre en le poussant à parler contre César, lui posèrent la question : "Doit-on payer la dime à César" ? Jésus répondit : "Donnez-moi une pièce de monnaie". On la lui présenta "Quelle est cette image-là ? - César" Alors, dit Jésus "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu". C’est une phrase très connue et que l’on cite même très souvent, mais il n’a jamais été expliqué combien on devait donner à César et combien au Seigneur. Qui est César ? C’est le corps physique, c’est le ventre, c’est le sexe qui ne cesse de réclamer, et c’est à eux que l’on donne tout. Mais voilà que l’homme a aussi quelque chose à donner au Seigneur, à son Moi supérieur. Et combien ?

Nous venons de voir que lorsqu’un arbre brûle, il ne reste sur le sol que de la cendre, alors que les flammes, les gaz et la vapeur d’eau s’échappent vers le haut. Alors voilà la réponse qui nous est  donnée par la nature ; il faut donner un quart à César et trois quarts au Seigneur.

La lumière possède des puissances inouïes que de très anciennes civilisations comme celle des Atlantes connaissaient déjà. On sait qu’à l’aide d’énormes cristaux, ils captaient et concentraient la lumière solaire grâce à laquelle ils faisaient fonctionner toutes sortes d’appareils et de machines. De nos jours, la science a mis au point le laser qui permet d’obtenir des faisceaux lumineux d’une très grande puissance et de réaliser des merveilles dans le domaine technique. Mais elle ne connaît pas encore toutes les possibilités de la lumière.

Tant que les humains n’ont pas développé en eux la seule chose qui permette de voir et de prévoir : la lumière, ils seront toujours pris au dépourvu à un moment ou à un autre par des gens qui sont, eux, continuellement concentrés sur les mauvais coups qu’ils préparent. Même les moyens techniques les plus perfectionnés ne peuvent pas assurer une protection suffisante contre les voleurs, parce qu’eux aussi s’en servent. Regardez tous ces cambriolages dans les banques. Malgré les coffres blindés, les systèmes d’alarme électronique etc… les cambrioleurs arrivent à leurs fin parce qu’ils ont d’autres moyens pour passer outre. On ne parviendra à anéantir la criminalité que le jour où on se décidera à utiliser la lumière.

Mais la lumière n’est pas seulement la meilleure protection contre les voleurs, elle est aussi la meilleure protection contre la maladie. C’est elle qui s’oppose à l’intrusion de tous les éléments nocifs – physiques ou psychiques – qui peuvent se faufiler en l’homme pour le ronger et le désagréger. L’homme ne sera vraiment bien portant que lorsqu’il sera capable de se  former une aura pure et puissante avec toutes les couleurs du spectre. C’est cela la vraie médecine. Là où on la cherche il n’y a pas de médecin. Les humains transgressent les lois de la nature et font toutes sortes de folies qui les détruisent, et ensuite ils veulent que tout marche bien pour eux. Mais voilà que tout va de travers, et malgré les découvertes récentes de la médecine, de plus en plus de nouvelles maladies apparaissent. Le seul remède est l’introduire la lumière dans ses pensées, ses sentiments s et ses actes.


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

LA PUISSANCE MAGIQUE DES GESTES – exercices


L’homme est constitué de différents corps plus subtils que le corps physique, et c’est grâce à ces corps subtils qu’il peut entrer en relation avec un grand nombre de forces, d’intelligences et d’entités dans l’univers. Ces forces, ces intelligences, s’expriment souvent à travers lui sous forme de gestes, de mouvements, de mimiques ; et inversement, par l’intermédiaire de gestes, de postures diverses, conscientes ou inconscientes, l’homme peut entrer en liaison avec elles.

La magie est la science des gestes. C’est pourquoi le disciple doit être conscient de chacun de ses mouvements, veuillez à ne pas en faire d’inutiles ou de mauvais en parlant, en marchant, en travaillant, car il en découle de graves conséquences du point de vue spirituel.

Chaque geste est une force qui agit dans les différents plans ; il correspond à des courants, à des couleurs, à des vibrations et va toucher une multitude d’êtres autour de nous. Chacun d’eux nous ouvre ou nous ferme certaines portes de la nature et nous lie avec des puissances bonnes ou mauvaises. Si nous voulons avancer sur le chemin de l’amour, de la sagesse et de la vérité, nous devons étudier nos gestes et nous demander s’ils manifestent en nous ces trois vertus.

LA DEMARCHE

Il est très important que vous vous observiez pendant que vous marchez. Vous devez marcher avec souplesse, légèreté et la tête droite. Le fait de marcher courbé, les yeux fixés au sol, est un mauvais signe, de même que frapper le talon fortement à chaque pas. La personne qui marche ainsi ignore qu’elle donne des coups mortels à son cerveau. Après quelques années, son système nerveux sera détraqué, et dans sa manière de penser, d’agir, elle manifestera de la grossièreté et de la violence.

… Quand vous partez pour une longue marche, vous devez ne rien avoir dans les mains. Mettez sur le dos tout ce que vous voulez mais que vos mains restent libres. Ne parlez pas, ne chantez pas, mais cherchez un rythme qui soit accordé à votre respiration, et balancez vos bras en marchant. C’est comme si les bras vous aidaient à vous déplacer. Grâce à ce mouvement des bras, à la respiration rythmée, vous pourrez marcher longtemps sans fatigue. Bien sûr, il est important aussi d’avoir une pensée dans la tête. Quand vous marchez dans une forêt, vous pouvez penser : "Que tous ceux qui traverseront cette forêt soient touchés par l’amour, par la fraternité… qu’ils soient améliorés, qu’ils deviennent des enfants de Dieu, qu’ils travaillent pour la paix". Quand vous faites une excursion en montagne, pensez que vous allez trouver là-haut la lumière, que vous allez  vous sentir plus près du ciel, que vous reviendrez purifié, transformé.

LES MAINS

L’habitude de gesticuler en parlant est très répandue. Parfois on est épouvanté d’avoir devant soi des personnes qui ne cessent d’agiter leurs mains de façon désordonnée, de manipuler nerveusement des objets, de tirer sur leurs cheveux ou sur les boutons de leurs vêtements. On ne peut pas les écouter, et au bout de quelques minutes de conversation on est épuisé. Il faut éduquer ses mains et apprendre à s’en servir pour agir sur soi-même et sur les autres. Il existe pour cela de nombreux exercices que l’on peut faire.

I - EXERCICES

1.      Avec la paume d e la main droite vous caressez très délicatement, en l’effleurant à peine, le dos de la main gauche.

2.      Avec l’extrémité des trois premiers doigts de la main droite vous caressez successivement tous les doigts de la main gauche en commençant par le pouce.

3.      Etendez votre main droite, fixer votre attention en son centre, puis, doucement, lentement, consciemment, refermez les doigts en concentrant tous vos efforts sur ce mouvement jusqu’à ce que vous ayez fermé le poing. Arrêtez-vous un moment en concentrant toute votre force dans le poing, puis lentement, desserrez les doigts… faites cet exercice avec beaucoup d’attention ; une seule fois suffit, vous ne deviendrez pas plus fort en le faisant vingt fois de suite, mais faites-le chaque jour comme il faut.

Chaque doigt capte et transmet des courants, des ondes de natures différentes. Ce sont des antennes. Les Initiés savent travailler avec leurs doigts et capter grâce à eux les courants qui circulent dans l’espace. C’est ainsi qu’ils arrivent à se purifier, à se guérir, ainsi qu’à purifier et guérir d’autres personnes.

Beaucoup d’impuretés s’accumulent sur les mains, c’est pourquoi il faut les laver souvent pour qu’elles puissent fonctionner comme des antennes parfaites. Mais en réalité l’eau physique sur vos mains physiques ne suffit pas pour laver véritablement vos mains ; c’est pourquoi, chaque fois que vous le voulez, imaginez que vous faites couler une eau spirituelle, un courant de lumière et de couleurs pures sous lequel vous gardez vos mains le plus longtemps possible.

II – La poignée de main

Se serrer la main est également un geste très important dans les échanges quotidiens. On ne doit se serrer la main qu’une fois et non deux ou trois fois de suite. Pourquoi ? Parce que la première fois, on se donne mutuellement quelque chose, tandis que la seconde fois, on se le reprend. Dans le premier serrement de mains, on échange quelque chose de subtil, la deuxième fois, ce sont les courants plus denses, plus matériels, et la troisième fois, la quatrième fois, c’est le lie que l’on échange. Au début, on boit ce qui est le plus spirituel, mais ensuite on s’approche de plus en plus du fond, de la vase, des dépôts. On peut objecter que cela dépend des cas ; oui, mais en général, la loi reste valable.

Lorsque vous donnez une poignée demain à quelqu’un, vous devez le faire consciemment et avec beaucoup d’amour. Si vous serrez la main de quelqu’un en pensant à autre chose, il vaut mieux ne pas le faire.

III – Le salut

Les mages sont des êtres qui savent se servir de leurs mains pour recevoir des énergies de l’espace, mais aussi pour les projeter, les orienter, les diriger, les amplifier, le s diminuer… Plusieurs fois par jour nous nous saluons d’un geste de la main. Ce geste est extrêmement significatif et opérant, mais à condition que vous le fassiez consciemment en mettant beaucoup d’amour dans votre regard, dans votre main et que vous projetiez cet amour pour le bien du monde entier. Il faut que le salut soit une vraie communion, qu’il soit puissant, harmonieux, vivant.

LE REGARD

Les yeux sont en principe des organes passifs, réceptifs. Toutefois, par les yeux, on peut non seulement recevoir mais donner. Oui, par le regard on peut être émissif, actif, c'est-à-dire parler, suggérer, influencer, commander, foudroyer.

I – comment regarder

Vous ne devez pas regarder les autres fixement, sinon vous les importunez, mais il n’est pas bon non plus de les regarder avec des yeux éteints, inexpressifs. Si vous les regardez trop passivement, les gens trouveront que non seulement ils ne reçoivent rien auprès de vous, mais qu’ils sentent leurs énergies les quitter.

On doit s’observer et surveiller l’expression de ses yeux en se demandant : "Est-ce que je donne ?... Est-ce que je prends ?  Il est bien de donner et il est bien de prendre en échange, mais si on ne cesse de prendre, de pomper ou de vampiriser, on sera chassé de partout parce qu’on est un voleur spirituel. Tandis que celui qui s’entraîne à donner, à rayonner, à réconforter, pratique la plus haute magie. Il n’y a que le désir de donner, de rendre les autres heureux, il n’y a que le désir intense de servir la cause divine qui peut nous ouvrir les portes du Ciel.

Vous devez regarder les êtres avec douceur, mais sans insistance, de façon à les laisser libres ; n’essayez pas de les obliger à répondre à vos regards et à se manifester selon vos désirs, car celui qui reçoit ainsi la projection de votre volonté se sent importuné, violenté… en réalité, rien ne peut le forcer à s’ouvrir à vous, il reste insensible à toutes vos manigances. Le secret pour gagner les autres, c’est l’amour désintéressé qui n’essaie jamais de gagner leur âme ou leur cœur par la violence. Tout est dans le regard qui est une synthèse de l’être entier ; tout  s’y reflète : la grossièreté et la finesse, la bêtise et l’intelligence, la noblesse et la lâcheté, la force et la faiblesse. Le regard est un résumé de tout notre être, il imprime un sceau partout où il se pose. Pour changer le regard, il faut changer toute son existence, sa façon de penser, de sentir, d’agir. Au travers du regard les énergies se déversent sur les êtres et les objets. Combien de destinées ont été changées et bouleversées par un seul regard.


Quelques conseils : Lorsque vous êtes en colère contre quelqu’un, vous avez tendance à lui jeter des regards foudroyant. Faites attention, vous ne devez jamais lancer des regards hostiles ; dans de pareils moments, fermez plutôt les yeux et transformez la force qui agit en vous. Si vos lancez de mauvais regards, vous projetez une force qui se met à travailler à votre insu et qui se retournera un jour contre vous.

Tâchez de ne jamais baisser trop longtemps les yeux car, en regardant vers le bas, vos vous liez aux puissances terrestres. Bien sûr, il ne faut pas non plus regarder en l’air, ce serait exagéré ; mais vous devez savoir que si vous parlez à quelqu’un en le regardant, puis que vous abaissiez subitement votre regard vers le sol, c’est très mauvais….


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca