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vendredi 30 octobre 2015

Omraam nous parle des "voyants"



Des clairvoyants et surtout des clairvoyantes, j’en ai tellement rencontré dans ma vie ! La première dont je me souviens, je devais avoir neuf ans. Il y avait alors beaucoup de tziganes en Bulgarie, et les femmes disaient la bonne aventure. Un jour, dans la rue, je passais à côté de l’une d’elles qui m’arrêta. Elle me dit que j’avais beaucoup d’ennemis. Vous voyez ça, à neuf ans. 




Etonné, je lui demandai : "Mais pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait" ? Elle ajouta que j’avais aussi beaucoup d’amis. Ensuite, elle regarda ma main et déclara qu’elle voyait une fille, jolie, mais grosse, plantureuse, qui m’aimait ; Là encore, étonné, je lui demandai : "Mais vraiment, si grosse que ça" ? Alors, elle me raconta que, le matin même, elle était tombée de son âne et que cela l’empêchait de bien voir. Puis, c’est elle qui me tendit sa main pour que je lui donne quelques sous.

Les Bulgares, eux, cherchent plutôt à lire l’avenir dans le marc de café. Je me souviens encore d’une femme à Vama que tous ses voisins invitaient à prendre le café pour qu’elle examine ensuite le fond de leur tasse. Faites comme elle et vous ne mourrez jamais de soif.

Et quand je suis arrivé à Paris, combien de clairvoyantes sont venues me voir. Surtout pendant la guerre, alors que le monde entier se demandait quand et comment cette tragédie allait se terminer. Certaines me posaient des questions concernant l’exactitude leurs prédictions. Et je leur répondais : "Si vous n’êtes pas sûres de ce que vous dites, comment pourrez-vous être sûres de ce que je vous dirai".

Maintenant, je laisse évidemment chacun faire comme il l’entend. Les voyants, les astrologues sont la plupart du temps assez habiles pour prédire surtout des succès, l’amour, la fortune, la santé, sinon plus personne n’irait les consulter ; et il va de soi qu’à un moment à u à un autre, quelque chose de bon finit par arriver, même si cela ne dure pas. Alors, ceux qui ont besoin d‘avoir recours à leurs pratiques pour se sentir rassurés sur leur sort, qu’ils le fassent si ça leur fait du bien, mais moi je suis obligé de vous dire que la seule méthode efficace pour garder confiance, c’est d’avancer avec la conscience de cet avenir de lumière et de joie que Dieu à prévu pour ses enfants.


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mercredi 28 octobre 2015

Pourquoi je vous parle essentiellement de la LUMIERE


« Les Anges ne peuvent voir que ce qui est lumineux. Ils ne nous voient pas lorsque nous sommes dans un état "ordinaire", car ils sont aveugles pour tout ce qui n'appartient pas au monde de la Lumière, au monde spirituel. 



Il leur arrive cependant d'utiliser les yeux d'autres créatures, comme ceux des animaux, pour étudier les humains. Vous pouviez vous croire absolument seul au moment où vous alliez commettre une faute, un crime, ou, au contraire, accomplir un acte généreux, mais un chat, un chien, un oiseau se trouvait là, et vous ignoriez qu'un être, à travers lui, vous observait… 

Chez l'homme, tous les mondes coexistent, mais ils sont soumis aux limitations du plan physique. Ce n'est que lorsque le monde des sentiments entre en ébullition et s'agite en nous, que les habitants du plan astral commencent à nous voir. Et ce n'est que lorsque notre corps mental s'anime et s'éclaire, lorsque nous commençons à penser, que les habitants du plan mental peuvent s'apercevoir de notre activité. 

Donc, si nos corps spirituels ne sont pas encore éveillés, les êtres des régions spirituelles ne nous voient pas, ils ne nous connaissent pas ; nous ne sommes pas encore des citoyens de leur monde, nous ne figurons pas sur leurs registres et nous ne pouvons recevoir d'eux ni nourriture ni paiement quelconque. Ceux qui, symboliquement parlant, ne reçoivent ni vêtements, ni nourriture, ni joies, ni bonheur ont la preuve mathématique qu'ils sont des ignorants. Ils sont restés dans les régions inférieures, cramponnés à l'argent et aux plaisirs matériels, ils se sont coupés de la Lumière, et, comme les habitants des mondes supérieurs ne les ont pas aperçus, ils ne les ont pas aidés, et ils n'ont rien pu recevoir de sublime, de céleste, de divin. 

De même que, pour être vu, connu, enregistré quelque part dans la société, il faut satisfaire à certaines conditions, de la même manière, pour être vu, connu et enregistré dans les mondes supérieurs, il faut mener une vie déterminée, il faut être éveillé aux choses subtiles et posséder en soi des germes spirituels. On peut éveiller ces états grâce à la méditation, à la poésie, à la musique mystique, grâce à tout ce qui est beau, lumineux, divin. Une fois éveillés en nous, ces centres nous mettent en communication avec d'autres mondes d'où l'on commence dès lors à nous apercevoir, à nous prendre en considération. On prend sur nous des renseignements, on nous inscrit parmi les êtres évolués, et on fait en sorte que des "vivres" nous soient expédiés. 

Travailler à l'éveil de ces centres, c'est décider de devenir vivant, conscient, c'est accepter de nous lier avec tous ceux qui nous ont dépassés et qui cherchent à nous aider, c'est franchir le premier pas vers la vie éternelle. 

Retenez bien ceci, mes chers frères et sœurs : les êtres qui habitent les régions supérieures ne voient pas et ne veulent pas voir ce qui se passe dans les régions inférieures. Il y a cependant une exception : s'ils sont chargés d'une mission, d'une exploration, ils descendent pour se renseigner, pour examiner la situation ou pour aider certaines personnes. Dans toute autre circonstance, ils restent très haut au-dessus des faiblesses et des tribulations des humains. 

N'allez pas imaginer que les êtres de Lumière vont rester là à observer le triste spectacle que donnent les humains depuis la Terre ! Non, ils sont trop loin, trop haut, cela ne présente aucun intérêt pour eux. Donc, pour attirer leur attention, pour être vus d'eux, il faut faire des signes, il faut projeter dans l'espace des signaux lumineux. Les signaux lumineux lancés par les humains sont comme des étincelles que les sentinelles d'en-haut ont pour mission de guetter. Dès qu'elles les ont aperçues, elles se précipitent pour vous aider. Sans cette projection de Lumière, elles sont incapables de vous voir et, bien-sûr, toutes vos demandes seront ignorées. Oui, mes chers frères et sœurs, retenez bien ceci : dans les mondes supérieurs, il n'existe qu'un langage ; c'est celui de la Lumière. 

Et maintenant, comment les choses se passent-elles dans le monde des démons ? Les démons sont dérangés par la Lumière. Ils la fuient et vont vers ceux qui ont des couleurs sombres. Ils entrent en eux, ils les ligotent et ravagent leurs maisons. Je vous ai dit que les démons étaient comme les hiboux ; oui, parce que dans la Lumière, ils sont aveugles. Pour pouvoir s'introduire en nous, ils sont donc obligés d'attendre que cesse cette force terrible qu'est pour eux la Lumière. Pour les esprits des ténèbres, il n'existe qu'une seule forteresse imprenable : c'est la Lumière. 

Je vous parle constamment de la Lumière, parce qu'elle représente ce qu'il y a de plus précieux, de plus important dans la Création. C'est la quintessence la plus sublime et la plus rare, l'arme protectrice et défensive absolue. C'est "la Force forte de toutes les forces" dont parlait Hermès Trismégiste dans la Table d'Émeraude. Elle est capable de repousser tous vos ennemis et de vous libérer d'eux. 

Quand vous priez, ne demandez que la Lumière, la Lumière, et encore la Lumière. Vous éviterez toutes les tragédies de la vie. Essayez, sans jamais douter. La nuit, si vous entendez un bruit bizarre, que faites-vous ? Vous vous dépêchez d'allumer, vous faites jaillir la Lumière, et ensuite vous vous débrouillez. En dehors de la Lumière, il n'est rien sur quoi vous puissiez compter. Pour être aperçus des Êtres sublimes, il n'y a qu'un moyen : devenez lumineux. Pour échapper aux démons qui vous harcèlent, il n'y a qu'un moyen : devenez lumineux ; ils seront incapables de vous faire du mal. 

Les êtres obscurs, harcelés et gênés par la Lumière des âmes rayonnantes, cherchent à détruire la source de leur trouble et de leur malaise. Mais ils ne voient pas cette Lumière qui les trouble et les perturbe, ils la sentent seulement. S'ils réussissent parfois à la voir, c'est qu'ils se sont servis, en les trompant, d'êtres qui leurs sont supérieurs, pour regarder à travers leurs yeux. Autrement, ils sont incapables de distinguer la Lumière. 


Omraam Mikhaël Aïvanhov - La Pyramide de Lumière - 8 avril 1947

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Cosmogonie par Peter DEUNOV


  D'après le Maître Peter Deunov, selon le point de vue adopté, il n'est pas exact de dire que Dieu a créé le monde ou que Dieu a créé l'homme. En réalité, le Monde Divin existe éternellement. Il est reflété dans quatre mondes (physique, astral, mental et causal), qui se manifestent successivement. Ils sont appelés mondes des changements. Dans le monde physique règne la loi de l'évolution et l'homme se perfectionne; dans le monde astral règne la loi de l'involution et l'homme se prépare pour renaître.



Le récit de la création du monde interprété par le Maître.
  Chaque jour a sa prédestination. Mais les gens ne comprennent pas cela. Ils n'arrivent pas à saisir la vraie signification des jours dans la vie humaine. Par exemple:

Le premier jour Dieu avait dit: "Que la lumière soit!" et la lumière fut. Il contempla son oeuvre et s'exclama: "oh quel bien!..." Et vint le soir, puis le matin: ce fut le premier jour. C'est le jour de Dimanche, le jour de la lumière.

  Le deuxième jour Dieu délimita les eaux du dessus des eaux du dessous, c'est-à-dire il sépara l'existence supérieure de l'existence inférieure, parce que l'eau, c'est le symbole de la vie. Il créa la voûte du ciel pour servir de limite entre ces deux sortes de vie et puisque l'évolution du deuxième jour n'était pas terminée, Dieu ne se prononça pas sur elle. Et vint le soir, puis le matin: ce fut le second jour.

  Le troisième jour Dieu ordonna aux eaux sous la voûte du ciel de se rassembler en un endroit (c'est-à-dire la vie inférieure), et au sec d'apparaître; ce sont les symboles du cerveau humain et de la raison humaine, et Dieu nomma les eaux rassemblées la mer; et le sec, la terre. Alors Dieu contempla son oeuvre et s'exclama: "oh quel bien!" Voilà pourquoi il dit à la terre de produire toutes sortes de plantes, ce qui sous-entend l'apparition de toutes les bonnes pensées dans le monde. Et vint le soir, puis le matin: ce fut le troisième jour.

  Le quatrième jour Dieu ordonna aux deux grands luminaires d'apparaître sous la voûte des cieux pour séparer l'obscurité de la lumière. Cela sous-entend: le premier luminaire (le grand), c'est la raison; le deuxième c'est le coeur, à l'aide desquels l'homme peut discerner entre le bien et le mal; c'est-à-dire distinguer un état de l'autre. Ainsi le quatrième jour est le jour où il fallut créer des conditions pour le développement de la raison et du coeur humains. Et Dieu créa toutes les étoiles qui représentent toutes les forces dans la vie humaine, il les suspendit à la voûte des cieux, cela sous-entend l'âme humaine, pour éclairer la terre avec le grand luminaire (la raison), et le petit luminaire (le coeur), pour présider au jour et à la nuit en séparant la lumière de l'obscurité. Dieu contempla son oeuvre et s'exclama: "Oh quel bien!" Et vint le soir, puis le matin: ce fut le quatrième jour.

  Et le cinquième jour Dieu dit: "Que soit une foison d'êtres vivants dans les eaux, et, s'égaillant sous la voûte des cieux, que volent les oiseaux"; et ils représentent toutes les aspirations et tous les élans de la vie humaine. Et puisque cela donnerait une orientation et un sens au développement des hommes sur terre, Dieu vit que c'était bien, et il les bénit leur demandant de se multiplier et d'abonder sur terre. Et vint le soir, puis le matin: ce fut le cinquième jour.

  Et le sixième jour Dieu décida de créer l'homme, c'est-à-dire le raisonnable, à son image et à sa ressemblance, pour dominer les poissons de la mer (ses désirs terrestres); les oiseaux du ciel (ses pensées); toutes les bêtes de la terre (c'est-à-dire ses élans); et tout ce qui rampe sur terre (c'est-à-dire toutes les passions qui s'insinuent dans son cerveau). Et puis Dieu insuffla la vie dans les narines de l'homme, il lui donna une âme raisonnable pour que l'homme le connaisse dans tous ses chemins et pour qu'il agisse comme Dieu lui-même agit.

  Et le septième jour Dieu se reposa. On sous-entend que le septième jour c'est le jour du Bien, où Dieu a commencé à manifester son Amour pour l'homme.

Le lien entre les qualités que l'homme doit manifester dans sa vie et les cycles de la création du monde interprété par le Maître.  En lisant le premier chapitre de la Genèse où l'on parle de la création du monde, on peut y découvrir le chemin que l'âme humaine doit parcourir. On peut considérer le premier jour comme étant le jour de notre esprit, le jour où la lumière apparaît.

Le deuxième jour peut être considéré comme le jour de notre âme, jour où l'amour apparaît.
Le troisième jour correspond au jour de notre raison, le jour où le savoir apparaît.
Le quatrième jour est le jour de notre coeur, jour où la vie consciente apparaît.
Le cinquième jour correspond au jour de notre volonté, jour où nos forces s'éveillent et nous viennent en aide.

Le sixième jour est le jour de la Parole éternelle qui nous illumine et impose un Maître à notre destin.

Le septième jour est le jour de Dieu, le Commencement éternel de tout, le jour de la nature de laquelle il faut tout apprendre, le jour de notre repos où nous célébrons toutes les vertus..
Les premiers versets du premier chapitre de l'Evangile selon St Jean interprété par le Maître.  "Au commencement était le Verbe. Le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu." Selon l'interprétation du Maître, ici est résumé tout le savoir de la création du monde. Dans la langue contemporaine ces versets signifient: "manifestation, lien et cause".

  "Au commencement était le Verbe." - c'est la manifestation du monde, son expansion. Le Verbe, c'est le principe qui crée tout ce qui est visible et invisible et par lequel Dieu se manifeste dans le monde physique.

  "Le Verbe était avec Dieu," - c'est le lien entre les choses, l'unité, l'harmonie de la création du monde. La matière est indivisible et les formes sont entrelacées. Tout être qui existe est le produit du Verbe Divin, et d'après les lois de l'évolution, il est lié avec les autres.  "Et le Verbe était Dieu." - c'est la Cause des choses, la Source, l'Origine, le Commencement inconnu du monde. Les peuples le désignent de noms différents: Dieu, Yahvé, Mahomet, Bouddha, Jésus, etc.


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mardi 27 octobre 2015

Aux carrefours de la Terre


Dans le monde physique, lorsque deux pays sont en guerre, chacun essaye d'envoyer chez l'autre des espions camouflés et bien entraînés. Ils adoptent le langage du pays dans lequel ils sont envoyés, le comportement de ses habitants, ils sont munis de papiers et de références et ils connaissent tout ce qu'il faut savoir pour que les ennemis pensent qu'ils sont des leurs. 



Ces espions voient tout, observent tout et communiquent à leurs chefs ce qu'ils ont vu et entendu. En outre, ils s'efforcent de détruire et de saboter. Et bien entendu, c'est réciproque. Cette façon de procéder est courante et bien connue. Mais ce qu'on ignore généralement, c'est que les choses se passent exactement de la même façon dans le monde occulte entre la Loge Blanche et la Loge Noire, au moins pour ce qui concerne la région de la Terre. 

Aucun espion ne peut pénétrer dans les régions supérieures où il serait immédiatement dévoilé. Sur Terre, par contre, tout est mêlé. Ici-bas se croisent le pur et l'impur, le vrai et le faux, le ciel et l'enfer. Il y a dans la sphère blanche des espions noirs bien camouflés qui prétendent passer pour des disciples de l'amour. Ils parlent leur langage, ils sont vêtus comme des esprits d'en-haut. Ce sont des loups déguisés en brebis. Et à l'inverse, dans les endroits où la Loge Noire tient ses réunions pour élaborer ses projets d'intoxication et de destruction de l'humanité, il y a des frères blancs camouflés, qui se font passer pour noirs et qui sont armés pour saboter et détruire les plans infernaux. Sous leur apparence de loups, ce sont des brebis. 

La Terre est un carrefour où se croisent les forces blanches et les forces noires. Aucun film, aucune pièce de théâtre n'a encore présenté correctement leur lutte terrible. Il faudrait des écrivains et des metteurs en scène extraordinaires pour DECRIRE la diplomatie, les artifices, la rivalité de ces deux forces tellement enchevêtrées et soudées l'une à l'autre dans la vie du plan physique, qu'il semble que rien ne pourra les séparer. 

Pour le moment, les choses en sont là. Alors, vous vous demandez sans doute pourquoi Notre Père ne sépare pas les forces noires des forces blanches, pourquoi Il ne brûle pas les premières afin que les secondes puissent s'épanouir en toute sérénité ? Eh bien, tout simplement parce que le Seigneur, dans Sa patience sublime, espère un jour transformer même les diables en anges qui Le serviront. 

Il est important que, quoi qu'il arrive et quelles que soient les circonstances extérieures, vous demeuriez fidèles à la Fraternité Blanche. Si vous vous retrouvez un beau jour aux prises avec des êtres qui cherchent à vous attirer vers le bas, n'ayez pas peur, liez-vous à la Grande Fraternité Blanche Universelle. Vous passerez pour des traîtres aux yeux de la Fraternité Noire, mais tant mieux ! Il n'y a que de cette manière que vous pourrez sortir des tribulations. Autrement, vos difficultés dureront éternellement. Tous ceux qui coupent le lien avec la Fraternité Blanche et s'engagent au service du mal, de l'injustice, du crime, se coupent de la Source de la vie. Tôt ou tard, ils se retrouveront dans les difficultés et les complications. 

Vous pensez sans doute que je suis en train de vous parler de choses qui ne vous concernent pas. Vous vous dites : "Qu'est-ce donc que cette histoire d'engagement avec une Fraternité Blanche ou avec une Fraternité Noire ?" Pourtant, cela se passe tous les jours autour de vous : quelqu'un, par exemple, pour satisfaire un désir ou une ambition, a besoin d'argent. Il se présente quelque part où on lui dit : "Voulez-vous ECRIRE ceci ou faire cela, voulez-vous jouer tel rôle ? Vous êtes physicien, chimiste ; voulez-vous travailler à telle découverte ?" 

Avant d'accepter ou refuser, chacun devrait prendre conscience que toutes les propositions qui lui seront faites de contribuer à des projets destinés à éteindre la Lumière, à détruire, à tuer, viennent de la Fraternité Noire, sous des formes qui peuvent être multiples. Tous ceux qui acceptent de travailler dans ce sens, signent sans le savoir un pacte avec elle. 

Quelle que soit leur réputation aux yeux du monde, quelle que soit l'image qu'ils parviennent à donner d'eux-mêmes, qu'ils soient écrivains, artistes, patrons, savants, ouvriers ou chefs d'État, tous ceux qui décident de s'engager sans discernement au service de la Loge Noire, se retrouvent ligotés par le Prince de ce monde. Une fois séduits, ils tombent dans son piège et deviennent ses esclaves. 

Les programmes scientifiques, les discours politiques ne sont bien souvent que des incitations déguisées à faire le mal. Seule compte la cause que vous servez réellement. Les faits sont là, patents : dès que l'on a accepté de pactiser avec un démon, que ce soit pour de l'argent, pour une femme, pour la gloire ou pour le plaisir, c'est inscrit au Livre Noir. Par contre, un acte en apparence insignifiant peut suffire à vous faire entrer dans la Fraternité Blanche, dès lors qu'il est inspiré par un noble idéal. 

Travailler pour le mal, cela se paye toujours très cher. Un jour ou l'autre, les malheurs et les catastrophes atteignent impitoyablement tous ceux qui ont contribué à mettre à la disposition de l'humanité des moyens pour faire le mal, pour réaliser des projets ténébreux. C'est une vérité absolue, qu'on le reconnaisse ou non. 

Un disciple de la Fraternité Blanche est un être conscient qui sait discerner et démêler les deux forces, et qui apprend à maîtriser la force noire pour la mettre au service de l'humanité, pour le bien. Dans la vie consciente, tout peut être utilisé pour le bien, même les forces inférieures, mais il faut savoir comment s'y prendre. Et comment faire ? La Lumière et la prière, voilà le secret qui peut vous sauver. 

Lorsque vous aimez une personne, regardez-la de loin avec Lumière. Elle sera heureuse sans même que vous ne la touchiez, et elle ressentira des choses bien meilleures que pendant un baiser. Les disciples de la Fraternité Blanche doivent enfin se décider à se servir de la Lumière, à travailler avec la Lumière. Ceux qui s'y refusent n'appartiennent pas à la Fraternité Blanche, puisqu'ils s'obstinent à utiliser d'autres méthodes. 

Que faire pour ces obstinés, tous ceux qui ont la tête un peu "dure" ? Le Seigneur, dans Sa clémence et Sa miséricorde, leur laisse toujours un délai pour changer, pour se décider à faire des efforts. Mais une fois le délai écoulé vient l'heure où il faut payer. Il y a des Êtres en-haut, qui veillent sur notre évolution et qui ne permettront pas que l'on persiste à troubler la marche en avant de la Grande Fraternité Blanche Universelle vers l'Unité. 

À l'inverse, ces habitants des régions supérieures se réjouissent de voir sur la Terre, ici et là, des foyers de Lumière ; c'est toute leur joie, c'est leur bonheur. Les petits foyers de Lumière sont le lien entre le Royaume de Dieu et la Terre. Sans ce lien, sans ces centres, la Terre serait envahie et anéantie par les forces noires. Ce sont les centres lumineux parsemés partout dans le monde qui soutiennent les âmes des hommes, leur donnent l'alimentation, la nourriture, la joie, le bonheur. Je vais vous révéler ce qu'est en réalité un centre initiatique plein de vie et de Lumière : c'est le sommet d'une montagne qui lie la Terre au Ciel. 



dimanche 25 octobre 2015

LE RIRE DU SAGE


Le Maître Peter Deunov disait : " Si les humains tombent dans le pessimisme, c’est qu’ils ne savent pas quelle direction donner à leur mouvement". De quelle sorte de direction s’agit-il ?



Pour simplifier, on peut dire qu’il existe deux directions : vers le haut, le monde spirituel, et vers le bas, le monde matériel. Le monde matériel et le monde spirituel nous présentent leurs richesses ; dans les deux cas, elles ne sont pas faciles à acquérir, mais les difficultés ne sont pas vécues de la même manière selon que l’on recherche les unes ou les autres.

Celui qui se concentre sur les réalisations matérielles, les possessions, l’argent, le pouvoir et qui ne parvient pas à ses fins, ressent amèrement ses échecs, comme s’il avait tout perdu. Tandis que celui qui est habité par des besoins spirituels se sent toujours soutenu. Par ses aspirations à une vie supérieure, il n’a cessé de tisser des liens avec le monde divin, et ces liens produisent en lui des vibrations secrètes. Même s’il n’arrive pas à réaliser pleinement toutes ses aspirations, ces vibrations qu’il ressent dans son être profond le protègent en le tenant à l’abri du découragement.

Il n’y a qu’un seul cas où vous avez le droit d’être pessimiste, c’est quand vous projetez un acte malveillant. Là, il est bon d’envisager que vous risquez d’échouer, et tant mieux. Echouer est la meilleure chose qui puisse alors vous arriver, cela vous évite des complications. Mais quand il s’agit d’un bon projet, d’un projet généreux, même si vous rencontrez des difficultés pour le réaliser, vous devez être optimiste et garder la conviction que vous finirez par réussir.

Vous voyez, cette question de l’optimisme et du pessimisme va beaucoup plus loin qu’on ne le pense au premier abord. Seul celui qui recherche les biens spirituels peut être véritablement optimiste ; celui qui recherche les biens matériels, même s’il commence par être optimiste, devra un jour ou l’autre abandonner ses illusions, et il tombera dans le pessimisme. C’est pourquoi, je le répète, les pessimistes sont souvent de grands ambitieux déçus. Leurs ambitions étaient des fardeaux dont ils se surchargeaient, parce qu’ils ne connaissaient pas le vrai chemin à suivre, le chemin vers le haut. Et que faire devant les échecs quand on a déjà dépensé toutes ses énergies en pure perte ?

Optimise et pessimisme ne doivent donc pas être uniquement considéré s comme des questions de tempérament, ils sous-entendent une véritable philosophie. Le pessimiste se concentre sur les petites choses de la terre, tandis que l’optimiste ouvre son âme aux vastes étendues du ciel. Dans une Ecole initiatique, on ne devrait jamais rencontrer de pessimistes. Alors, sachez(le, si vous êtes pessimiste, c’est qu’intérieurement vous n’avez pas encore pris la bonne orientation, vos pieds ne sont pas encore engagés sur le chemin de la science spirituelle, car dès le seuil de cette science, vous auriez dû discerner que le véritable avenir de l’être humain, c’est la Lumière, la beauté, la joie, l’épanouissement de son âme. En chemin, bien sûr, vous rencontrerez des difficultés, vous vous heurterez à des obstacles, mais justement, pour les surmonter vous ne devez pas perdre le but de vue, mais vous réjouir par avance de ce bonheur qui vous attend.

Seule la conscience de notre prédestination divine nous permet de garder espoir. Sinon, évidemment, devant le spectacle du monde, chacun a toutes les bonnes raisons d’être pessimiste, désorienté angoissé, accablé. Alors, que reste-t-il à faire ? Les uns consulteront des psychologues, des psychanalystes ... D’autres iront interroger les astrologues, les médiums, les clairvoyants, comme cela se fait de plus en plus de nos jours, afin d’être rassurés. Cela prouve qu’ils n’ont pas compris où et comment ils doivent rechercher les véritables certitudes, les véritables raisons d’être confiants en l’avenir.

Je ne nie pas qu’il existe des personnes capables de déchiffrer l’avenir, mais elles sont rares. Et même si elles vous renseignent sur les événements qui vont se produire, ce sera quand même à vous de trouver comment air pour ne pas gâcher toutes vos chances et affronter les épreuves. Alors, au lieu d’aller interroger les uns et les autres sur votre avenir, il est plus raisonnable que vous vous occupiez de construire en vous-mêmes quelque chose de solide qui vous permettra de faire servir à votre évolution tout ce qui vous arrive, les tristesse comme les joies, les échecs comme les succès.


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mercredi 21 octobre 2015

LE SAGE VIT DANS L’ESPERANCE


Au cours d’une journée nous rencontrons différentes personnes, et il est intéressant, amusant même parfois, d’observer comment elles se prononcent sur les événements ou l’existence en général. Alors que certaines ne font que s’appesantir sur ce qui va mal et qui, d’après elles, continuera à aller mal, ou même encore plus mal, d’autres ne remarquent et ne retiennent que ce qui est bon, encourageant, et elles continuent à avancer en s’exclamant : "Que la vie est belle" Des unes on dit qu’elles sont pessimistes, des autres qu’elles sont optimistes.



Pour le pessimiste, il n’y a dans l’année que des jours nuageux et pluvieux, à peine éclairés, il accepte de le reconnaître, par quelques rayons de soleil. Pour l’optimiste, au contraire, il n’y a que des journées ensoleillées entrecoupées de quelques pluies bénéfiques. On présente un projet au pessimiste ? Il voit immédiatement une montagne d’obstacles qui vont s’opposer à sa réalisation. L’optimiste, au contraire, accepte tout nouveau projet avec enthousiasme, saute par-dessus les objections qu’on lui présente et voit immédiatement le projet réalisé pour la plus grande satisfaction de tous. Le pessimiste se sent toujours guetté par la maladie : à la moindre indisposition, il pense à l’hôpital et même au cimetière ; il a évidemment fait son testament et il est prêt à convoquer ses amis pour leur dire un dernier adieu. L’optimiste se sent toujours bien portant et, s’il tombe malade, il est sûr d’être rapidement sur pied.

Et puisque le monde va mal, que les gens sont méchants et que tous les bons projets sont plus ou moins voués à l’échec, le pessimiste en conclut qu’il ne vaut pas tellement la peine d’agir ni de travailler pour les autres. Il se contente de régler ses propres affaires, abandonnant les humains à leur triste sort. Et quelle satisfaction pour lui de constater que les ennuis, les difficultés ou les malheurs qu’il avait prévus se produisent en effet. Le pessimisme engendre donc l’égoïsme, la dureté même, mais aussi la paresse. Oui, dans sa conviction qu’il n’y a rien à faire pour améliorer la situation, le pessimiste devient paresseux, excepté lorsqu’il s’agit d’expliquer toutes les bonnes raisons qu’il a d’être pessimiste. Alors là, sa langue est d’une activité.

Et même, assez souvent, le pessimiste écrit. Combien de livres ont pour auteurs des gens qui avaient besoin de souligner que le monde est voué au mal, que l’existence est absurde, que rien ne vaut la peine de rien. Mais mon dieu, si le bien ne doit jamais triompher, si rien n’a de sens, si rien ne vaut la peine, pourquoi faire même l’effort de parler et d’écrire ? Ce n’est pas logique ; La logique serait de rester muet. Oui, quel besoin ont ces auteurs d’aller obscurcir de nuages noirs la tête et le cœur de tous ceux qui vont les lire ?

Evidemment, la médecine a constaté l’influence de l’état de l’organisme sur la disposition d ‘esprit des humains ; les pessimistes ont souvent le foie ou l’estomac malade. Mais il ne faut pas confondre les causes et les conséquences. En réalité, ces troubles du foie et de l’estomac viennent de certaines habitudes mentales tout à fait pernicieuses que les personnes ont longtemps nourries dans cette existence, ou même déjà dans une existence antérieure, et maintenant ce mauvais fonctionnement de leur appareil digestif se reflète sur leur état d’esprit ; le psychique ne cesse d’influencer le physique, et réciproquement.

Et quelle est l’origine du pessimisme chez les humains ? Certains prétendront que c’est leur lucidité. Pas du tout ! Ce sont leurs ambitions, leurs désirs démesurés qu’ils n’ont pas réussi à réaliser. Alors, déception après déception, ils ont fini par avoir sur le monde un regard désabusé. On voit souvent se manifester le pessimisme chez les vieilles nations. Elles se sont construites sur de grands projets qu’elles croyaient pouvoir facilement mener à bien. Certains succès leur avaient fait croire qu’elles allaient non seulement dominer les pays voisins, mais aussi étendre leur influence sur des contrées lointaines. Et voilà l’erreur. On veut avaler le monde entier, mais il faudrait d’abord se demander si on sera capable de le digérer ; et même si on commence par remporter quelques succès, peu à peu arrivent les difficultés, les impasses, les défaites, les pertes. Alors, comment voir l’avenir sous un jour favorable ?...

Tandis que les jeunes nations qui n’ont pas encore fait ces expériences sont pleines d’espoir, elles croient qu’elles vont réussir là où les autres ont échoué. Evidemment, elles peuvent réussir, mais à condition de se conduire avec sagesse et modération, sinon, elles aussi finiront comme les autres dans les désillusions et le pessimisme. Car les nations sont comme les individus, elles sont régies par les mêmes lois. Ceux qui nourrissent des ambitions qui les dépassent courent à l’échec, et ces échecs finissent par colorer de teintes sombres toute leur vision du monde. Que ce soit les nations ou les individus, pour beaucoup l’existence peut se définir comme un passage d’optimisme au pessimisme.

A celui qui est jeune, tous les espoirs semblent permis, de nombreuses portes sont là ouvertes, et si l’une se ferme il en reste encore d’autres ; mais peu à peu, l’une après l’autre, toutes les portes se sont fermées, et alors des visages que l’on avait vus souriant s et confiants dans la vie finissent par devenir des masques ; le regard s’assombrit, les traits s’affaissent, et au coin de la bouche se creusent des plis amers. Eh oui, la jeunesse fait des projets et la vieillesse fait le bilan. Un bilan qui n’est pas toujours fameux.


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Allons nous mettre en chemin


De tout ce que nous possédons, de tous les êtres auxquels nous sommes attachés, rien ni personne ne nous appartient vraiment et définitivement. L’argent, la maison, la situation, la santé, les amis, la famille, à tout moment nous risquons de les perdre. Et au moment où nous les perdons, nous sommes obligés de faire appel à toutes les forces en nous qui nous aideront à supporter cette perte. Où trouver ces forces ? Dans la Lumière, l’amour désintéressé, l’humilité, le sacrifice. Alors, pourquoi ne pas les chercher tout de suite et consciemment ? Pourquoi ne pas faire librement ce choix ? Pourquoi attendre d’y être contraint par les événements ?



Les humains attendent d’être dans la misère, la maladie ou le malheur pour chercher une direction intérieure, une orientation spirituelle. Il est difficile, quand tout va bien, de les convaincre qu’ils devraient se concentrer sur l’essentiel afin d’être prêts le jour où viendront les épreuves. Car elles viendront, c’est sûr, personne n’est épargné et si on est déjà bien armé, non seulement on le surmontera, mais on en sortira renforcés.

Maintenant, ne faites pas l’erreur de croire que la pratique spirituelle vous délivrera de tous les maux. Il est préférable d’être sur la bonne voie, mais être sur la bonne voie ne signifie pas qu’on est arrivé au but. D’un côté c’est vrai, certaines sortes de souffrances disparaîtront au fur et à mesure que vous vous purifierez et que vous vivrez en harmonie avec le monde de la Lumière. Mais ce n’est pas pour autant que les conséquences des transgressions déjà commises dans cette vie ou dans des vies antérieures vont tout d’un coup s’effacer.

Ne vous étonnez donc pas si, malgré les nouvelles orientations que vous avez prises, certaines souffrances ne vous quittent pas. Pour simplifier, on peut dire que nos bonnes actions s’accumulent dans un réservoir et nos mauvaises actions dans un autre ; et ce bien et ce mal nous rattrapent nécessairement un jour. Nous passons donc par des événements, par des états psychiques et  physiques qui sont les conséquences plus ou moins lointaines de notre conduite passée.

Lorsque vous décidez d’embrasser la vie spirituelle, c’est un changement intérieur que vous provoquez. Extérieurement, votre existence continue comme avant, avec un certains environnement familial, social, professionnel, et des problèmes à résoudre qui restent les mêmes. Et vous vous avez aussi un corps physique en plus ou moins bonne santé.

Justement prenons l’exemple de la santé. Il y a des faiblesses physiques qu’une meilleure hygiène de vie, soutenue par une meilleure philosophie, permet de surmonter rapidement. Mais il y a aussi des maladies incurables, parce qu’elles ont leur cause dans un lointain passé et qu’elles ont donc profondément incrustée dans votre organisme. La vie nouvelle que vous avez décidé de mener vous donnera seulement des méthodes pour mieux supporter votre état physique déficient et introduire en vous les germes d’une amélioration future, elle ne vous guérir a pas du jour au lentement.

Pour la conduite de la vie quotidienne, il est important de comprendre la signification de la douleur physique ; elle nous a avertit que nous nous sommes écartés du bon chemin. Si nous ne souffrirons pas, nous courrions droit au tombeau. Rien n’est plus dangereux qu’une maladie qui s’installe dans l’organisme sans donner le moindre signal d’alarme, car souvent le jour où la douleur apparaît et nous alerte, les dégâts commis peuvent être irréversibles. C’est pourquoi, dès que vous ressentez une douleur, commencez par vous demander qu’elle en est la cause, cherchez ce que vous avez pu commettre comme imprudences, négligences, etc. si vous ne tenez pas compte de ces avertissements, le mal que vous laisserez s’installer sera de plus en plus difficile à combattre.

Si vous souffre d’une maladie très grave, la pratique spirituelle ne vous rendra peut-être pas la santé. La foi et l’amour sont évidemment des puissances capables de vaincre les maladies dites incurables, mais cela n’arrive que très exceptionnellement ; très peu de personnes ont cette foi en Dieu et cet amour pour Lui capables de faire des miracles. Celui qui se contente de mener une vie correcte a seulement le pouvoir de préparer de meilleures conditions pour l’avenir. Le présent récolte les fruits d’une passé défectueux, mais ce présent, vécu dans la lumière, sème les graines pour une prochaine incarnation. La vie du disciple est donc faite d’un mélange de souffrances et de joies, car, en même temps qu’il paie pour ses transgressions passées, il sait qu’il crée l’avenir.

Ceux qui entrent dans la vie de la spiritualité en espérant qu’ils seront à là à l’abri des épreuves doivent abandonner leurs illusions. La vie spirituelle n’est pas un marchandage avec le Seigneur. Donc, qu’ils ne s’imaginent pas qu’émerveillé de les voir devenir membres d’une église, ou de la Fraternité Blanche Universelle ou de quelque autre mouvement spirituel, le Ciel entier va voler à leur secours.

Comme n’importe quel matérialiste, ils se heurteront à toutes les difficultés de la vie ; mai sils doivent, malgré tout, continuer à avancer en sachant que ces difficultés les purifieront, les renforceront, parce qu’ils auront appris une meilleure façon de les considérer. En acceptant un enseignement spirituel, le pauvre ne devient pas riche, l’ignorant savant, le malade bien portant, le faible fort ; et le méprisé et méconnu ne reçoit pas honneur et gloire.

Vous voilà prévenus.

Il ne peut même que vous vous entiez encore plus pauvres, plus ignorants, plus faibles et plus obscures qu’avant.


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lundi 19 octobre 2015

Entrer en contact avec des entités supérieures



Combien d’êtres humains sur la Terre ne font en réalité que détruire le travail de Dieu ! 

La création est en mouvement, en transformation perpétuelle depuis les profondeurs de la Terre et des mers jusqu’aux étoiles, et aussi dans les âmes humaines.



Arrêtez-vous le plus souvent possible pour méditer sur cette activité divine qui touche en même temps toutes les régions de l’univers, qui participe à l’existence de tous les êtres et satisfait tous leurs besoins. Car Dieu assure l’existence présente et future de chaque créature, Il n’en oublie aucune.

Lorsque je voyage et que j’arrive dans une nouvelle ville, en voyant toute cette foule dans les rues, je pense que ces hommes et ces femmes ont chacun leur existence propre, leur histoire, leurs problèmes à résoudre, leurs souffrances, leurs amours, et qu’il y a un Etre qui les soutient tous parce qu’Il vit en eux. Essayez vous aussi de temps en temps d’avoir cette pensée, et vous élargirez votre champ de conscience, vous découvrirez de nouvelles régions où vous entrerez en contact avec des entités supérieures.

Au lieu d’agiter toutes sortes de préoccupations inutiles ou futiles qui en font que vous affaiblir, concentrez-vous sur l’Esprit universel, le Père céleste qui nous a créés, qui nous porte, qui nous soutient et qui vit dans toutes ces créatures. Ainsi vous échapperez aux pesanteurs de l’existence quotidienne, vous sentirez que le lien entre votre être terrestre et votre être céleste se rétablit et un jour vous pourrez dire comme Jésus : "Mon Père travail, et moi aussi je travaille".

Pour le moment, nous ne connaissons que le point de départ et le point d’arrivée : Dieu, tout le reste est incertain. Mais quels que soient les événements qui surviendront en chemin, nous devons continuer à marcher, car seule la vie divine, la vie éternelle mérite le nom de vie.

Vous direz : "Mais c’est difficile, tellement difficile". Oui, c’est pourquoi vous ne devez jamais oublier que vous êtes habité par un esprit qui est une étincelle jaillie du sein de l’Eternel, du Feu primordial, pour s’incarner dans la matière. Cette étincelle porte en elle tous les projets divins, et ses pérégrinations à travers la matière n’ont pas d’autre but que de réaliser ces projets. Pour subsister, cette étincelle a besoin de nourriture, et un des symboles de la nourriture, de la nourriture physique comme de la nourriture spirituelle, c’est le pain.

Jésus disait : "Je suis le pain vivant…", "Je suis le pain descendu du ciel", et le soir de la Cène, il bénit du pain qu’il donna à ses disciple sen disant : "Mangez, ceci est mon corps". Le pain représente donc les éléments de la vie divine. En venant sur la Terre, nous sommes déjà en possession de certains de ces éléments. Ceux qui les ont gaspillés dans leurs incarnations antérieures en ne vivant pas raisonnablement, doivent s’efforcer de les retrouver, sinon ils continueront leur voyage au milieu de grandes difficultés.

Dans une Ecole Initiatique, nous ne faisons rien d’autre que remplir nos sacs et nos greniers intérieurs, c’est à dire notre intellect, notre cœur, notre âme et notre esprit de ce pain vivant descendu du Ciel. Ce pain, je vous ai souvent expliqué ce qu’il est, et aussi à quel moment le manger et comment le mâcher. Chaque jour il est à notre disposition pour que nous puissions continuer à marcher sur le chemin qui nous conduit jusqu’à notre prédestination de fils et de filles de Dieu.

Les Seigneurs des Destinées ont tout prévu pour que nous y parvenions. Peut-être ne nous répondent-ils pas quand nous les interrogeons, mais c’est seulement pour nous tenir en haleine afin que nous allions toujours plus loin.


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dimanche 18 octobre 2015

La loi d’Affinité


En vertu de la loi d’affinité, chaque vibration tend à rejoindre dans l’espace d’autres vibrations, leurs longueurs d’onde, entrent en relation avec des existences et des forces qui possèdent des vibrations, des longueurs d’onde identiques. 



Conformément à cette loi d’affinité, nos pensées et nos sentiments qui émettent, chacun suivant sa nature, des vibrations déterminées, vont éveiller dans l’espace des courants, des entités de même nature qui reviennent vers nous et influencent notre existence.

Celui qui connaît cette loi comprend que rien de ce qui lui arrive ne se produit par hasard. S’il rencontre de grandes difficultés dans sa vie, c’est que, dans un passé proche ou lointain, il a par son ignorance attiré des éléments malsains. Désormais, il doit donc s’efforcer de ne nourrir que des pensées et des sentiments qui le relieront aux entités et aux régions les plus pures et lumineuses de l’univers, afin de recevoir tout ce dont il a besoin pour se reconstruire. La loi d’affinité est une des grandes clé de la réalisation spirituelle.

Conscient de la brièveté de la vie, le disciple d’une Ecole initiatique ne gaspille pas son temps et ses énergies à la poursuite de possessions, d’honneurs, ou même de connaissances qu’il devra nécessairement abandonner bientôt, mais il tâche de se concentrer sur les richesses éternelles, indestructibles. Il les fait fructifier, accumulant dans ses corps subtils les éléments.

La solution des questions philosophiques les plus complexes se trouve dans le livre de la nature ; puisque en bas, comme en haut, les lois sont analogues, un phénomène physique a toujours sa correspondance dans les régions du cœur, de l’intellect, de l’âme et de l’esprit. Ne laissez pas cette clé se rouiller.


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jeudi 15 octobre 2015

Le but d’un voyage Terrien



Que croyez-vous que les habitants des autres mondes connaissent de la terre t des terrains ? Pas grand-chose.....



C’est pourquoi, dans certaines contrées de l’univers, existent des écoles où des professeurs qui donnent des cours à tous les curieux qui veulent connaitre cette drôle d’engeance ; les humains. Ils envoient d’abord des scaphandriers plonger dans notre atmosphère qui est pour eux aussi opaque et obscure que les profondeurs de la mer ; là, il s capturent avec des filets quelques échantillons qu’ils ramènent dans leurs laboratoires. Le jour de la leçon, le professeur se saisissant d’une pince, présente aux étudiants le produit de cette "pêche" sur lequel tous sont enchantés de pouvoir faire des observations, suivies de comptes rendus détaillés ainsi que de commentaires… Et quels commentaires !

Certains parmi vous sont en train de se demander si je parle sérieusement ?... Mais non, ne vous inquiétez pas. Je sais qu’à notre époque circule toute une littérature sur les extra-terrestres qui viennent avec leurs soucoupes volantes enlever des humains qu’ils ramènent ensuite, ou qu’ils ne ramènent pas… Evidemment, la création est tellement riche et diverse que beaucoup de choses sont possibles, mais ce que j’ai lu ou entendu jusqu’à maintenant sur ce sujet est surtout, je pense, le produit de beaucoup d’imagination.

Les entités du monde invisible qui sont chargées de veiller sur l’évolution des humains n’ont pas besoin de venir prélever quelques spécimens qu’elles iront ensuite étudier quelque part, on ne sait où. Elles les connaissent bien, même si leur mentalité leur apparaît toujours comme quelque chose de très, très spécial. Lorsque les explorateurs européens ont découvert certaines peuplades d’Afrique ou d’Océanie, avec quelle curiosité et quel étonnement ils le sont regardées. Eh bien, pour ces entités, les humains apparaissent encore bien trop étrange s, et ce qui les étonne le plus, c’est de voir comment ils donnent leur opinion et portent des jugements. Ils sont ignorants, mais su n’importe quel sujet ils se prononcent. Alors, évidemment, ils commettent des erreurs et ils souffrent ; mais ils s’obstinent, et ces entités qui les regardent sont stupéfaites et elles se demandent entre elles : "Comment les aider" ?

La raison pour laquelle les humains commettent tant d’erreurs de jugement et de conduite, et connaissent tant de souffrances, c’est qu’ils ne savent pas ce qu’ils sont venus faire sur cette Terre. Ils viennent et ils s’en vont. Dans quel dessein cosmique s’inscrit leur destinée ? D’où viennent-ils et vers où repartent-ils ? Ils l’ignorent. A ces deux interrogations il y a une seule réponse : Dieu. Et, en réalité, c’est même la seule certitude.

Nous sommes sortis de Dieu et nous retournerons un jour en Dieu. Qu’y aura-t-il entre ce point de départ et ce point d’arrivée ? … Au cours de nos multiples incarnations, par quels chemins passerons-nous avant de revenir vers la Source ? Cela dépend de nous. Pour les humains que nous sommes, Dieu a prévu une destinée exceptionnelle. De temps à autre seulement nous en avons une intuition, des visions fugitives ; puis, de nouveau, le ciel s’obscurcit et les incertitudes et les tribulations recommencent. Mais à ces visions fugitives nous devons nous accrocher de toutes nos forces, ne jamais mettre en doute leur réalité. Tout ce qui peut nous arriver en chemin représente seulement des étapes, et elles ne doivent jamais effacer ou nous faire oublier la vision de ce que nous serons quand nous retournerons dans le sein de l’Eternel, riches des expériences que nous aurons faites, des qualités et vertus que nous aurons acquises et développées.

L’entité véritable qui aspire à la lumière est enfouie dans chaque être humain sous la poussière et les décombres de ce qui n’est pas lui. Mais chacun deviendra un jour tel que Dieu l’a pensé et voulu, et tel qu’il est déjà dans son Moi supérieur. C’est cette certitude qui doit donner un sens à tout ce que nous sommes en train de vivre. Même si c’est difficile, rien ne doit nous arrêter sur le chemin qui nous conduit vers la lumière divine. Car les autres chemins se révèlent encore plus difficile set encore plus douloureux.

Le voyage que nous avons entrepris il y a bien longtemps ne se terminera pas avec notre vie actuelle. Cette vie n’est qu’une étape sur la route que tous les êtres ont à parcourir depuis qu’ils sont sortis du sein de Dieu. Et combien de régions différentes ils devront visiter jusqu’à ce qu’ils retournent au lieu de leur origine. Nous ne sommes que des voyageurs sur la Terre, il ne faut jamais l’oublier. Mais même parmi les spiritualistes, très peu sont capables de maintenir constamment en eux cette idée qu’ils sont des voyageur set qu’ils ne doivent s’arrêter nulle part pour y pousser des racines. Le chemin a parcourir est long, très long ; nous devons sans cesse observer, étudier, tirer des conclusions afin de continuer dans la bonne direction, et pour ne pas perdre courage, garder les yeux fixés sur le but à atteindre.


Regardez le soleil se lever, laissez-vous absorber par cette vie, par cet éclat, et les sensations que vous aurez vous donneront un avant-goût de ce que vous éprouverez quand vous retournerez en Dieu. Dans ce jaillissement de lumière, dans ce rayonnement qui est une expression de la splendeur divine, mettez-vous à la recherche de votre vrai Moi. Le jour où vous le découvrirez et où vous apprendrez à vous identifier à lui, vous saurez que vous n’avez jamais cessé de vivre dans la puissance, dans l’amour, dans la lumière, et que par votre vie, vos activités, vous pouvez participer au travail gigantesque qui se fiat dans l’univers. Et c’est alors que les paroles de Jésus : "Mon Père travaille, et moi aussi je travaille", prendront un sens pour vous.