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jeudi 30 juillet 2015

EN QUETE DE LA PERFECTION



Quelqu’un vient auprès de moi, malheureux, découragé, il se plaint de ce qu’il n’arrive pas à se débarrasser d’un vice qui le tourmente. Des milliers de fois il a essayé, le pauvre, et il succombe toujours. Alors je m’exclame : Oh, c’est magnifique, c’est formidable ! Cela prouve que vous êtes très fort". Il me regarde étonné, il se demande si je ne suis pas en train de me moquer de lui. Je lui dis : "Non, je ne me moque pas de vous, seulement voilà, vous ne voyez pas votre puissance – Mais quelle puissance ? Je succombe et je suis toujours victime, cela prouve que je suis faible. – Vous ne raisonnez pas correctement. Voici comment les choses se sont passées et vous comprendrez que je ne plaisante pas.

"Qui a formé ce vice-là" ?... C’est vous. Tout d’abord il n’était pas plus grand qu’une boule de neige qui tenait dans votre main. Mais en lui ajoutant toujours un peu plus de neige, en vous amusant à la pousser, à la rouler, elle a fini par devenir une montagne qui maintenant vous empêche de passer. A l’origine le vice dont vous vous plaignez n’était lui aussi qu’une toute petite pensée, mais vous l’avez entretenue, alimentée, vous l’avez "roulée", et maintenant vous vous sentez écrasé. Eh bien, moi je suis émerveillé de votre force, c’est vous qui avez formé ce vice, vous êtes son père, il est votre fils et il est devenu tellement costaud que vous n’arrivez pas à le terrasser. Pourquoi ne vous réjouissez-vous pas ? – Et comment se réjouir ? – Est-ce que vous avez lu le livre de Gogol, "Tarass Boulba" ? – Non – Eh bien, je vais vous raconter. Evidement c’est toute une histoire.



« Tarass Boulba était un vieux cosaque qui avait envoyé ses deux fils étudier au séminaire de Kiev où ils restèrent trois ans. Quand ils reviennent chez leur père, c’étaient deux solides gaillards. Enchanté de les revoir, Tarass Boulba, pour plaisanter et aussi pour manifester sa tendresse paternelle (les cosaques, vous le savez, ont des façons bien à eux de manifester leur affection) commença par leur donner quelques bourrades. Mais c’est que les fils ne le prirent pas comme ça, ils se mirent à riposter et finirent par terrasser leur père. Quand Tarass Boulba se releva, un peu meurtri, il n’était pas furieux du tout, au contraire, il était fier d’avoir mis au monde des fils aussi costauds.

Alors, pourquoi n’êtes-vous pas fier comme Tarass Boulba de voir que votre fils vous a terrassé ? C’est vous le père, c’est vous qui l’avez nourri, qui l’avez renforcé par vos pensées, vos désirs ; c’est donc que vous êtes très fort. Et voici maintenant comment vous pouvez le vaincre. Comment s’y prend un père quand il veut assagir un fils qui fait des folies ? Il lui coupe les vivres, et le fils, privé de moyens, est obligé de réfléchir et de changer sa conduite. Alors, pourquoi devez-vous toujours nourrir votre fils ? Pour qu’il vous tienne tête ? Allons, serrez-lui un peu la vis. Puisque c’est vous qui lui avez donné naissance, vous devez savoir que vous avez des pouvoirs sur lui. Sinon toute la vie vous allez lutter ou souffrir, sans jamais trouver les vraies méthodes pour sortir de vos difficultés ».


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

mardi 28 juillet 2015

L’ENCEINTE DU ZODIAQUE


La science initiatique enseigne que nous vivons plongés dans un océan fluidique qu’elle a appelé la lumière astrale. Ce fluide est tellement sensible que tout s’inscrit en lui : la plus insignifiante de nos actions, la plus légère de nos émotions, la plus fugitive de nos pensées. D’après la tradition ésotérique, cette lumière astrale est une matière d’une extrême subtilité que dégagent toutes les créatures, les humains, les animaux, les plantes, les pierres et même les étoiles. C’est ce fluide qu’Hermès Trismégiste a appelé Télesma et dont il a dit : "Le soleil est son père, la lune est sa mère, le vent l’a transporté dans son ventre et la terre est sa nourrice".

Evidemment, il ne faut pas comprendre le soleil (le feu), la lune (l’eau), le vent (l’air) et la terre uniquement comme les quatre éléments matériels que nous connaissons, mais comme les principes cosmiques fondamentaux à partir des quels s’est constituée la lumière.

Les hindous, eux, appellent cette matière fluidique Akasha. Mais en réalité, peu importe les noms qu’on lui donne : électricité cosmique, serpent originel, force Fohat… Comme chaque créature qui pense, sent et agit, lui imprime des vibrations nouvelles, il est impossible de déterminer et de nommer toutes les formes qui sont les siennes depuis la création du monde. Sa nature est extrêmement mystérieuse, et tout ce qui peut être dit à son sujet est à la fois vrai et faux. Cet akasha a donc la propriété d’enregistrer tout ce qui se passe dans l’univers. Et d’ailleurs la preuve que tout s’enregistre, c’est que les clairvoyants peuvent lire sur un objet les événements qui se sont déroulés autour de lui, et même la destinée d’une personne qui a eu cet objet entre les mains pendant une ou deux minutes.

Ce fluide, cet akasha om tout s’imprimé, où tout se réfléchit, s’étend jusqu’aux confins de l’univers, représenté pour nous par les limites du zodiaque, car le cercle du zodiaque représente symboliquement l’espace que Dieu a délimité pour créer le monde. D’ailleurs, d’après la Science initiatique, la succession des douze signes du zodiaque (Bélier – Taureau – Gémeaux – Cancer – Lion – Vierge – Balance – Scorpion – Sagittaire – Capricorne – Verseau – Poissons) révèle les différentes étapes de la création.

Tous ceux qui pénètrent dans l’enceinte du zodiaque sont soumis aux impératifs du temps (périodes, cycles) et de l’espace (localisation à l’intérieur de l’enceinte). Seuls les purs esprits sont libres, ils ne sont pas enchaînés par le temps et l’espace. Mais dès qu’ils s’incarnent, ils entrent dans l’enceinte du zodiaque et ils sont pris dans le cercle magique de l’implacable destinée qui enchaîne même les êtres les plus lumineux, les grands Fils de Dieu.

D’ailleurs, avec son corps physique, l’être humain représente lui-même le cercle du zodiaque à l’intérieur duquel son esprit est maintenu captif. A chaque signe correspond une partie du corps :

Au Bélier : la tête,
Au Taureau : le cou
Aux Gémeaux : les bras – les poumons
Au Cancer : l’estomac
Au Lion – le cœur,
A la Vierge – les intestins et le plexus solaire,
A la Balance : les reins,
Au Scorpion : les organes génitaux,
Au Sagittaire : les cuisses,
Au Capricorne : les genoux,
Au Verseau : les mollets,
Aux Poissons : les pieds.

Pour échapper à ce Serpent qui l’enserre de ses anneaux, l’homme doit sortir du cycle des réincarnations. C’est pourquoi la liberté est considérée comme la couronne de la spiritualité ; cette couronne est un cercle de lumière que l’initié porte au-dessus de la tête pour montrer qu’il est sorti du cercle des limitations terrestres.


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

L’HOMME ET LA FEMME – REFLETS DES 2 PRINCIPES MASCULIN ET FEMININ



Il existe dans l’univers deux principes fondamentaux qui se reflètent dans toutes les manifestations de la nature et de la vie. Toute la création est l’œuvre de ces deux principes masculin et féminin. Pour être féconds, ces deux principes doivent obligatoirement travailler ensemble ; séparés ils sont improductifs. C’est pourquoi ils sont toujours à la recherche l’un de l’autre. Rien n’est plus essentiel pour un être que la rencontre de son principe complémentaire, et on peut dire que les plus grands problèmes des hommes et des femmes qui sont, eux aussi, une des manifestations des deux principes masculin et féminin dans le monde, ont pour origine une mauvaise compréhension de cette question.

Consciemment ou inconsciemment, toutes les créatures ont les mêmes réactions devant cette question des deux principes ; toutes lui donnent une importance absolue. Quand l’homme croit avoir trouvé chez une femme ce principe complémentaire dont il a besoin ; il est prêt à tout quitter.

Même s’il est roi, il est capable d’abandonner son royaume avec ses sujets, son armée et ses trésors, simplement pour une femme. Et que possède donc cette femme pour faire pâlir à ses yeux une nation de millions de sujets ?... En réalité, ce n’est pas la femme elle-même qu’il cherche, c’est le principe complémentaire, parce qu’l n’y a rien de plus important. Et une femme fait de même : elle s’opposera à toute sa famille, et au monde entier s’il le faut, pour suivre l’homme qu’elle aime. 

Est-ce qu’elle a tort ? Pas du tout. C’est le Père céleste et la Mère Nature, son épouse, qui ont inscrit cette loi dans le cœur des humains : "Tu quitteras ton père et ta mère et tu suivras ta femme ou ton mari". Au fond de chaque être il est écrit qu’il doit rechercher son principe complémentaire. Mais tous n’en sont pas toujours conscients parce que cette recherche prend les formes les plus différentes suivant les domaines dans lesquels elle se poursuit : cela peut être dans la science, la philosophie, l’art, la religion…

Pourquoi un homme tombe-t-il amoureux d’une femme à l’exclusion de toutes les autres ? 

Parce que cette femme-là correspond à quelque chose en lui-même, et ce quelque chose, c’est justement l’autre côté de son être. L’être humain est polarisé, et c’est cette polarisation qui le pousse à chercher l’autre partie de lui-même à travers les femmes ou à travers les hommes, et même à travers le Seigneur. Au-delà des apparences, c’est toujours l’autre partie de lui-même qu’il est en train de chercher.

Tous les êtres ne cherchent que leur principe complémentaire que l’on appelle dans la science initiatique "l’âme soeur", afin de trouver la plénitude. Seule la forme sous laquelle ils la cherchent est différente.

Chaque être humain possède son âme sœur. Au moment où l’homme est sorti comme une flamme, comme un étincelle du sien du créateur, il était deux en un, et ces deux parties se complétaient parfaitement ; chacun était la parfaite moitié de l’autre. Oui, à l’origine, l’être humain était à la fois home et femme, et c’est cet être complet que l’on a appelé l’androgyne. Par la suite, au cours de l’évolution, les deux pôles positif et négatif de cette unité se sont divisés ; c’est alors que s’est produite la séparation des sexes, et chaque moitié est partie de son côté pour évoluer séparément.

Si ces deux moitiés peuvent se reconnaître tout au long de leur évolution, c’est parce que chacune porte l’image de l’autre dans la profondeur de son être ; chacune d’elle a marqué l’autre de son sceau.

Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 


samedi 25 juillet 2015

OBTENIR UNE PARTIE DE LA CONNAISSANCE


Chaque organe des sens nous procure une partie de la connaissance du monde, et il est intéressant de noter comment ces sens sont hiérarchisés.

Le toucher ne concerne que ce qui est solide, on ne touche ni ce qui est gazeux ni ce qui est éthérique, un peu les liquides, mais surtout les solides.

Le goût, lui, est spécialisé pour les liquides. Vous direz : "Mais non, quand je mets un bonbon dans la bouche il est solide et j’ai pourtant une sensation sucrée"… ah ! je vous répondrai que vous n’avez pas bien étudié la question : le goût ne fonctionne qu’à condition que ce que vous mettez dans la bouche soit en train de devenir liquide grâce à la salive.

Prenons maintenant l’odorat. C’est un sens qui perçoit les odeurs, c’est à dire les émanations gazeuses. Le nez a donc encore des rapports avec la matière, bien que ce soit une matière plus subtile dont les particules flottent dans l’air.

Ensuite, avec l’ouïe, ce ne sont déjà plus des particules matérielles, mais seulement des ondes, des vibrations. Et il en est de même pour la vue.

Avec la vue on est presque dans le monde éthérique. Donc, vous voyez, les cinq sens sont hiérarchisés, du plus grossier au plus subtil.

Mais si on veut maintenant pénétrer dans le monde astral, on  ne peut plus se servir des cinq sens. Il faut un autre sens qui soit adapté, c’est à dire capable de percevoir une matière encore plus subtile. Tous ceux qui n’ont pas encore développé ce sixième sens ne peuvent pas savoir qu’il existe une autre matière, une autre région, ils ne soupçonnent pas que l’univers est parcouru par d’autres vibrations qui peuvent nous procurer des sensations beaucoup plus vastes et intenses. Pour toucher un objet, il faut être tout près. Pour le goûter, aussi. Pour respirer un parfum, on peut être déjà à une certaine distance. Pour capter un son, la distance peut être encore plus  grande… Et pour la vue, encore plus grande, car les yeux sont formés pour nous permettre de recevoir des instructions et des renseignements de très loin. Vous voyez de nouveau comment la nature a très intelligemment établi cette hiérarchie entre les cinq sens. Mais elle ne s’est pas arrêtée là, et maintenant d’autres sens doivent nous mettre en contact avec des régions encore plus vastes et plus lointaines.

Tant que l’être humain n’a pas développé les organes qui peuvent le mettre en contact avec des régions et des entités beaucoup plus élevées, il ne connaîtra pas grand-chose. Il parlera, il écrira, il expliquera, il critiquera, il jugera, mais il sera toujours dans l’erreur parce qu’il ne connaîtra qu’une partie de la réalité. S’il veut connaître toute la réalité, il faut qu’il s’exerce à éveiller d’autres facultés qu’il a toujours possédées mais qui dorment en attendant d’être utilisées.

A une époque très lointaine où l’homme n’avait pas vraiment pris possession de son corps physique, la tradition initiatique rapporte qu’il vivait toujours dédoublé, hors de son corps… par la suite, quand son esprit a commencé à descendre progressivement dans la matière, il a développé les facultés qui lui permettaient de travailler sur cette matière (les cinq sens) tandis qu’il laissait s’émousser ses facultés médiumniques. Mais il ne les a pas perdues, il les possède encore.

Regardez les enfants. Pendant toute une période, jusqu’à sept ans, ils ne sont pas complètement entrés dans leur corps physique : ils reflètent la période où l’humanité en était à ce stade de l’évolution. A cette époque les hommes parlaient avec les esprits de la nature et les âmes des morts, communiquaient avec eux, les rencontraient, et quand ils mouraient eux-mêmes, ils ne savaient pas s’ils étaient morts ou vivants. Le monde invisible, le monde des esprits était pour eux la plus grande réalité ; ils flottaient dans l’atmosphère comme s’ils étaient immatériels, et de temps en temps seulement ils rentraient dans leur corps physique. Dans ces conditions, ils n’étaient absolument pas préparés à travailler sur la matière.

Or, leur évolution devait passer par là. Actuellement, les hommes ont acquis des moyens intellectuels formidables pour dominer la matière, mais en même temps ils ont oublié l’existence du monde spirituel, ils ont coupé le contact avec lui. Chez certains, bien sûr, il en est resté une souvenance, une intuition, mais la majorité a oublié.

Il existe deux formes de connaissance, intellectuelle et spirituelle, alors si on peut développer les deux, c’est encore mieux. Il ne faut jamais oublier que la nature elle-même, c’est à dire l’intelligence cosmique, a des vues sur l’évolution de l’humanité ; elle a envisagé le développement de l’être humain dans les deux sens, vers la matière et vers l’esprit. Mais comme il est très difficile de développer les deux côtés en même temps, elle lui a donné des siècles et des millénaires pour travailler dans une des deux…


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

vendredi 24 juillet 2015

L’EVOLUTION HUMAINE ET ORGANES SPIRITUELS



Nous possédons un corps physique qui est composé d’organes. Même les bébés savent cela : demandez-leur où son leurs yeux, ils vous les montreront ; et leur bouche, leurs oreilles, leur nez, leurs petites jambes, ils vous les montreront aussi. Plus tard, à l’école, ils apprennent que l’homme possède cinq sens (la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût et le toucher), ayant chacun des fonctions bien déterminées : la fonction et les sensations du toucher ne sont pas celles du goût ou de la vue, etc.

Tous les rapports de l’homme avec le monde sont fondés sur les cinq sens, c’est pourquoi il cherche à profiter au maximum de leurs possibilités et surtout à multiplier les sensations que lui procurent ses yeux, ses oreilles, sa peau, etc. Parmi les sensations, certaines sont plus ou moins nécessaires et plus ou moins intenses. Prenons le goût : qui niera la richesse, la variété des sensations procurées par le goût, surtout quand on fait un repas succulent ? Et le toucher…

Quand un homme et une femme se caressent, ils y trouvent des sensations d’une grande intensité ; on dit même que c’est le plaisir sexuel qui donne les sensations les plus puissantes, ce qui justement est fort douteux. En général, oui c’est vrai, mais pas pour tout le monde ; certains artistes doués d’une très grande sensibilité de la vue ou de l’ouïe éprouvent les impressions les plus intenses grâce aux couleurs et aux sons, beaucoup plus que dans l’acte sexuel qui les laisse souvent indifférents et froids.

La majorité des humains n’étant pas encore aussi évoluée, on peut dire que le toucher (dans lequel on peut inclure la sexualité) et le goût, sont pour le moment les deux sens qui gouvernent le monde. La vue, l’ouïe et l’odorat tiennent une moins grande place ; il y a des gens que les parfums, les sons et les couleurs laissent indifférents, sauf quand leur intérêt est en jeu, comme les animaux chez qui l’odorat, l’ouïe et la vue sont extrêmement développés, parce qu’ils en ont besoins pour se protéger et chercher leur nourriture.

Depuis des millénaires les hommes s’exercent à multiplier et amplifier leurs sensations et perceptions par l’usage de leurs cinq sens, et c’est ce jeu sur le clavier des cinq sens qu’ils appellent culture et civilisation. Eh bien, c’est un peu pauvre. Quel que soit le degré d’affinement qu’ils puissent atteindre, les cinq sens resteront toujours limités parce qu’ils n’appartiennent qu’au plan physique et n’exploreront jamais que le plan physique. La nature a prévu d’autres touches à ce clavier… oui, un sixième, un septième, un huitième sens, d’une tout autre intensité, d’une tout autre puissance. Seulement, pour le moment, les homes se sont limités aux cinq sens, ils ne veulent pas reconnaître qu’il y a d’autres domaines à explorer, à voir, à toucher, à respirer. Il n’est donc pas étonnant qu’ils ne puissent pas avoir de nouvelles sensations, plus étendues, plus riches, plus subtiles. Comment expliquer que sans donner aucune nourriture à ces cinq sens, certains êtres aient des perceptions qui les amènent jusqu’à l’extase ; un élargissement de la conscience, une impression de plénitude, de grandeur, d’immensité ?

Il faut faire comprendre aux humains qu’en ne cherchant qu’à accumuler et amplifier leurs sensations physiques ils vont au-devant de grandes déceptions, car ces sensations sont limitées. Pourquoi ? Parce que chaque organe est spécialisé : il remplit une fonction déterminée et ne procure que les sensations qui correspondent à sa nature. Pour éprouver des sensations nouvelles, il faut s’adresser à d’autres organes que nous possédons aussi. Observez les humains ; ils ont la possibilité de tout voir, de tout goûter, de tout toucher, de tout acheter, et pourtant il leur manque toujours quelque chose. Pourquoi ? Parce qu’ils ne savent pas que, pour connaître la plénitude, découvrir des sensations d’une puissance et d’une richesse vraiment exceptionnelles, il faut commencer à ne plus compter exclusivement sur les cinq sens. Dans ce domaine, les Orientaux sont capables de faire des expériences absolument impensables pour les Occidentaux.

En Inde ou au Tibet par exemples, certains yogis habitent un trou creusé dans la terre. Dans cette obscurité, dans ce silence absolu, il n’y a plus aucune nourriture pour les cinq sens que le yogi parvient à engourdir par la méditation. Et quand les sens s’arrêtent de fonctionner, ils n’absorbent plus l’énergie psychique destinée aux centres subtils : alors ceux-ci s’éveillent, et le yogi commence à voir, à entendre, à sentir, à toucher des éléments fluidiques dans les régions supérieures. Voilà donc dans quel but ces êtres exceptionnels tâchent, et certains pendant des années, de supprimer les sensations visuelles, auditives, olfactives, etc. d’arrêter tout mouvement. Seule, demeure la pensée ; et ensuite, ils arrêtent même la pensée pur vivre en communion totale avec la Divinité.

Dieu a déposé dans l’âme humaine des possibilités qu’une existence trop tournée vers l’extérieur empêche de s’éveiller. D’ailleurs, que faites-vous quand vous méditez ? Vous fermez les yeux pour pouvoir tourner votre attention vers l’intérieur… Mais à ce sujet je voudrais tout de même apporter une précision. Lorsque vous méditez, ne restez pas trop longtemps les yeux fermés ; sinon comme vous n’êtes pas encore des yogis hindous, vous risquez de vous endormir. Ouvrez vos yeux un petit moment, de temps à autre, sans vous laisser distraire par ce qui vous entoure, refermez-les, puis rouvrez-les de nouveau… bien sûr, pour méditer, il est en général conseillé de fermer les yeux parce que cela aide à s’isoler, à se concentrer, à ne pas se laisser distraire. Mais si on les ferme trop longtemps, le sommeil arrive…

Cette question de l’ouverture et de la fermeture des yeux est très importante. Parfois, on vous dit : "Mais ouvrez les yeux" C’est une façon de parler, car vos yeux sont ouverts ; alors de quels yeux parle-t-on ? Eh bien, d’autres yeux qui sont plus lucides, qui ont une vue beaucoup plus profonde, plus spirituelle. Les yeux de votre corps sont ouverts, oui, mais vous avez d’autres yeux, et ceux-là sont fermés.


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

VOUS NE TROUVEREZ RIEN A L’EXTERIEUR


Chacun de vous cherche son âme sœur. Mais sachez qu’il est dit dans la Science initiatique qu’on ne peut rien trouver extérieurement que l’on n’ait déjà trouvé intérieurement, car même ce que vous rencontrerez extérieurement, si vous ne l’avez pas déjà trouvé intérieurement, vous passerez devant sans le voir.

Plus vous découvrez la beauté intérieurement, plus vous la découvrez extérieurement dans le plan physique. Peut-être pensez-vous que si vous ne l’avez pas vue avant c’est qu’elle n’était pas là… Si, elle était là, mais elle restait invisible parce qu’au-dedans de vous quelque chose n’était pas encore éveillé, développé. Mais maintenant que vous l’avez vue intérieurement, vous la voyez extérieurement aussi, parce que le monde extérieur n’est fait que des reflets du monde intérieur.

Ne cherchez jamais rien extérieurement si vous n’avez pas d’abord fait l’effort de le trouver intérieurement. Quand vous aurez vu, trouvé intérieurement votre âme sœur dans vos méditations et vos contemplations, vous la trouverez partout dans le monde entier, à travers les visages, les lacs, les montagnes, les plantes, les oiseaux et vous entendrez sa voix.

Voilà une vérité importante à  connaître pour tous ceux qui s’aiment, sinon leur liaison, leur mariage sera une catastrophe. Si l’homme a trouvé en lui le principe féminin, et la femme le principe masculin, et s’ils veulent le servir et travailler pour lui, alors oui, qu’ils s’aiment, qu’ils se marient leur amour sera une source de bénédictions. C’est pourquoi la femme doit voir le Père céleste à travers l’homme qu’elle aime, parce que, symboliquement, cet homme est le représentant de Dieu sur la terre. Et lui doit voir à travers sa bien-aimée la Mère divine, et l’aimer, cette Mère divine, la contempler, la servir.

A ce moment- là, tous les trésors s’ouvriront devant eux et ils vivront jour et nuit dans le ravissement, l’extase et la beauté. Sinon, ils seront déçus, ils souffriront, ils commenceront à parler avec dégoût de l’homme et de la femme. Tout simplement parce que ce qu’ils ont connu l’un de l’autre n’était ni leur âme, ni leur esprit, mais des loques, des vêtements usés, maladifs… Voilà ce qui arrive à ceux qui n’ont pas voulu de ces vérités ; ils ont fuit l’Ecole initiatique, ils n’ont pas voulu s’instruire, et ils se cassent la tête.

Quand il fuit la lumière qui pouvait lui ouvrir les yeux et éclairer son chemin, c’est lui-même que l’homme punit.


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

mardi 21 juillet 2015

VOTRE AME SŒUR EST AU DESSUS DE VOUS




Tout être humain possède l’image de son âme sœur au-dedans de lui. Cette image est très floue mais elle existe. C’est pourquoi chacun vient sur la terre avec cet espoir obscure qu’il rencontrera quelque part une âme qui lui donnera tout ce dont il a besoin et qu’il y aura entre lui et cette âme une harmonie, une fusion indescriptibles.

Vous savez cela, car vous tous n’avez jamais cessé de croire que vous rencontreriez cette âme bien-aimée dont vous connaissez le visage. Vous portez cette image en vous, mais si profondément enfouie que vous n’arrivez pas à la distinguer clairement. En rencontrant un homme ou une femme il vous arrive parfois de dire : "ça y est, j’ai trouvé" comme s’il s’était soudain produit une fusion entre cet être et l’image que vous portez en vous-même ; votre vie en est transformée et vous faites tout pour le retrouver. Chaque fois que vous le rencontrez, que vous lui parlez, tout devient merveilleux, la vie circule en vous, vous faites des progrès dans tous les domaines. Mais après une période d’intimité, vous découvrez que cet être n’est pas vraiment celui que vous attendiez. Vous êtes déçu, et vous le quittez pour recommencer à chercher. Une seconde fois vous croyez retrouver cette âme sœur dans un autre être, et la même joie, la même inspiration jaillit, vous aimez à nouveau.

Mais la même histoire se reproduit, une fois de plus vous vous apercevez que ce n’est pas l’être que vous cherchiez. C’est vrai pour les femmes comme pour les hommes, personne ne fait exception. Mais un jour, cette rencontre des deux principes doit se faire véritablement, parce que l’amour entre les deux principes est plus puissant que tout.

Deux âmes sœurs sont tout l’une pour l’autre, aucun autre être au monde ne peut leur apporter la même plénitude. Donc, tous les êtres que vous avez rencontrés depuis le commencement de vos multiples incarnations, les maris ou femmes que vous avez eu, les amants ou maîtresses, tous vous ont quitté parce qu’ils n’étaient pas pour vous. Vous avez peut-être été ensemble un moment, mais comme un pot et un couvercle qui ne s’adaptent pas. Tandis que deux âmes que Dieu a créées ensemble sont absolument faites l’une pour l’autre, rien ne peut les séparer et elles n’ont aucune crainte de l’être. Lorsque, dans un couple, l’un ou l’autre a peur que l’on vienne séduire son partenaire (et rien en effet ne peut empêcher que cela se produise) c’est que ce partenaire n’est pas le bien-aimé véritable, l’âme sœur. Une femme aime un homme, mais il part avec une autre ; un homme aime une femme, mais elle l’abandonne… Les âmes sœurs, au contraire, se reconnaissent avec une certitude absolue et ne peuvent plus se quitter.

L’être humain rencontre son âme sœur douze fois pendant toutes ses incarnations terrestres. Mais, le plus souvent, cette rencontre provoque la mort, parce que les conditions de l’existence sur la terre s’opposent à la réalisation d’un amour aussi parfait, aussi absolu.

Maintenant, ne me comprenez pas mal ; ce n’est pas parce que vous venez d’apprendre que votre mari ou votre femme n’est certainement pas votre âme sœur que vous pouvez vous sentir justifié de la quitter au contraire, à ce moment-là il faut penser que vous êtes comme deux associés qui ont un travail à faire ensemble, et qu’il est nécessaire de bien vous entendre jusqu’au jour où la mort vous séparera.

Du point de vue philosophique on peut dire que notre âme sœur, c’est nous-même, l’autre pôle de nous-même. Si nous sommes en bas, l’autre pôle est en haut, et il communie avec le Ciel, avec les Anges, avec Dieu dans la perfection et la plénitude. C’est pourquoi dans toutes les initiations on enseignait aux disciples comment s’unir à cet autre pôle. Dans l’Inde, le Jnani-yoga donne des méthodes grâce auxquelles le yogi parvient à s’unir à son Moi supérieur, car c’est en s’unissant à son Moi supérieur qu’il s’unit à Dieu Lui-même.

Chaque être possédant l’autre principe en lui-même, il ne peut trouver Dieu qu’à travers l’autre principe. C’est pourquoi la femme trouve Dieu à travers l’homme parce que l’homme représente l’autre principe et que ce principe la lie au Père céleste. Et l’homme ne peut trouver la Divinité qu’à travers le principe féminin, que ce soit une femme, que ce soit la nature elle-même (qui est un principe féminin ou la Mère divine). Mais sans ce principe féminin, il n’y a aucun élan, aucune inspiration, aucun travail, rien. Et sans la présence du principe masculin, le principe féminin reste informe, inerte, stérile.

Allez étudier comme la nature a fait les choses ; vous verrez comment le soleil, qui est le principe masculin, projette la lumière, la chaleur, et tous sont vivifiés.


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

dimanche 19 juillet 2015

L’HUMANITE RECOIT DE GRANDS SECRETS



L'humanité a parcouru un long chemin de développement et actuellement elle est capable de saisir les Grands secrets, transmis le long des siècles par les âmes avancées des écoles de l'occulte. Le mot "occulte" signifie cache, secret.

Dans les écoles de l'occulte on étudie des phénomènes et des forces difficiles à expliquer à cause de leur complexité confuse. De l'autre cote, ce sont des phénomènes toujours restes en secret bien qu'il y a toujours des gens malintentionnées qui s'en servent pour accomplir leurs buts malins.


Depuis des siècles existent des lieux de culte qui suivent sans cesse l'évolution humaine.


Des occultistes ont été les plus grands maîtres spirituels que l'humanité a connus:


- Manu et Buddha en Inde
- Confucius et Lao Tseu en Chine
- Zarathoustra en Persie
- Hermes en Egypte
- Moise, Orphée, Pythagore, Jésus Christ et Le Maître (Peter Deunov)

Les domaines les plus connus de l'occulte sont:


1. Alchimie
2. Astrologie
3. Kabbale
4. Phrénologie
5. Physiognomonie
6. Graphologie
7. Chiromancie
8. Numérologie

Sans rejeter les acquis scientifiques, les occultistes cherchent à expliquer les phénomènes "surnaturels" qui représentent pour eux quelque chose de réel et scientifique. D'après eux on connaît pas encore l'invisible parce qu'on n'a pas de sens à le capter. À la différence de la science officielle qui s'occupe dans la majorité des cas que du monde physique, la science occulte explique les deux autres mondes: le monde Spirituel et le monde Divin.


Autrefois l'occulte et la religion coexistaient en paix dans les temples de nos ancêtres. Les premiers chrétiens étaient des inities. Plus tard l'église a renoncé et interdit l'occulte comme méthode de travail spirituel. Les occultistes étaient persécutes et assassines.


Aujourd'hui les vérités incompréhensibles, défendues par les occultistes depuis des millénaires, sont approuvées par la science. On doute plus de l'existence de l'aura de l'homme. On étudie de plus en plus apprivoisement le corps physique au fur et à mesure que l'étude de tous les autres corps possibles. Ainsi justifie-t-on les paroles du Maître par rapport à l'invisible-ce qu'on a encore de la peine a y accéder à cause de notre imperfection.


Cela ne veut pas dire que l'Invisible n'existe pas.


 Il existe dans le monde une loge d'intellectuels qui se réunissent une fois par an pour discuter sur divers sujets scientifiques. Ils connaissent la Terre mieux que les savants contemporains, mais sur ce qui concerne l'avenir de la Terre, eux aussi font que des suppositions. Excepte cette loge, il y a une autre au Soleil qui connaît sans doute le passe de notre planète et sûrement son avenir." Le Maître 



CHAQUE MERE EST UNE SOURCE


 La mère est une source et ce qui jaillit d'elle s'infuse, s'infiltre dans son enfant. L'esprit Divin qui est en elle, elle le lui transmet. L'échange entre mère et enfant n'est pas seulement extérieur, il est aussi intérieur.

La mère joue un rôle important non seulement dans le monde matériel, mais aussi dans le monde subtil des pensées et des sentiments. Non seulement c'est elle qui crée la forme, mais elle la remplit aussi de contenu et de sens. Des échanges s'effectuent entre l'âme de la mère et l'âme de l'enfant. Si la mère qui a conçu un enfant fut inspirée d'idées sublimes pour l'humanité, pendant sa grossesse encore elle transmettra à son enfant toutes les qualités positives. Par rapport à son enfant elle est comme Dieu et elle peut modeler cette argile, façonner cette terre malléable comme elle le veut. Parce qu'une fois sorti de son sein, l'enfant devient déjà indépendant dans ses pensées et ses sentiments. Si la mère transmet toutes ses qualités d'Amour et de Sagesse à son enfant pendant ses 9 mois de grossesse, l'enfant aura pendant toute sa vie une bonne disposition envers sa mère et il sera toujours prêt à se sacrifier pour elle.


Si la mère pendant sa grossesse dirige vers son enfant cette pensée: « Tu deviendras un bon enfant, tu grandiras, tu feras des études, tu aimeras et aideras les hommes » - alors l'enfant deviendra vraiment tel que la mère l'a voulu. Le plus grand criminel peut être éduqué, mais seulement pendant qu'il est dans le sein de sa mère. Voilà pourquoi la femme enceinte doit se nourrir d'une nourriture spécifique, de sentiments et d'actions purs et sublimes. C'est le seul moyen avec lequel elle peut aider son enfant s'il porte en lui quelque mauvaises dispositions. Vu la manière dont les enfants sont nourris, élevés et éduqués de nos jours, on ne peut pas attendre grand-chose d'eux.


La nourriture que la femme enceinte utilise et la manière dont elle la reçoit exercent une grande influence sur l'enfant qui va naître. A cet égard beaucoup d'expériences sont effectuées et la conclusion fut tirée que la nourriture est un des facteurs les plus importants pour le bien-être physique et spirituel de l'enfant.


Le lait maternel est d'une énorme importance pour l'enfant. Quand il touche au sein de sa mère, il est influencé non seulement par le lait qu'il avale, mais aussi par la force magnétique qui s'écoule tantôt du sein gauche, tantôt du sein droit de la mère.

Si une autre femme nourrit l'enfant, elle ne produit pas le même effet. De la mère s'écoule une force qui ennoblit l'enfant. Quand elle allaite son enfant, la mère doit être dans la meilleure humeur possible, elle ne doit pas se mettre en colère. Les hommes ne prêtent aucune attention à l'humeur de la mère pendant cette période. Le lait maternel contient des forces raisonnables que vous ne trouverez dans aucune autre nourriture.


Quand la mère allaite son enfant trois ans de suite, elle doit mener une vie pure, n'admettant aucune pensée négative dans son esprit. Même si sa maison brûlait ou si son mari la quittait, cela ne devrait pas troubler son calme. Pendant ces trois ans elle doit être paisible et tranquille.


Si les gens comprenaient l'importance de la nourriture qu'ils utilisent, ils pourraient exercer quelque influence lors de l'auto-éducation. Chaque mère doit être consciente de cela lors de l'éducation de son enfant. Jusqu'à l'âge de sept ans elle doit préparer elle-même la nourriture pour son enfant. Jusqu'à cet âge l'enfant ne devrait manger que de la nourriture préparée par sa mère. A cet égard les oiseaux nous servent d'exemple. Jusqu'à ce que les petits grandissent, la mère et le père leur apportent sans cesse de la nourriture. Ils les élèvent eux-mêmes. Et une fois grands, une fois envolés du nid, leurs parents les laissent prendre soin d'eux-mêmes tout seuls. Les oiseaux ont mieux organisé leur vie familiale que les hommes. Il y a deux voies au moyen desquelles cette doctrine pourrait être réalisée.


L'une c'est par l'éducation à l'école, l'autre c'est par le travail de la mère avant la naissance et durant l'enfance.

Les gens doivent tous connaître les nouvelles conditions, comme les jardiniers et les agriculteurs étudient les conditions dans lesquelles ils vont semer. On peut constater que tous les défauts de la mère se reflètent et deviennent aussi des défauts chez l'enfant. Et nous pourrions prouver à l'aide de statistiques que, de même, les qualités de la mère se reflètent et deviennent aussi des qualités chez l'enfant; et les qualités du père sont aussi transmises à l'enfant. Voilà pourquoi nous devons vivre une vie positive, parce que tout se reflète et se transmet, le négatif comme le positif. La mère doit être dans une disposition religieuse pour pouvoir aussi demander cela de son enfant.


Qu'est-ce que vous entendez par disposition religieuse?


 - Par disposition religieuse, j'entends l'état dans lequel, de l'âme de la mère jaillit un tel amour qu'elle soit prête d'en envelopper non seulement son enfant, mais aussi le monde entier et qu'elle soit prête à se sacrifier pour les autres. C'est cela la disposition religieuse: quand on exhale l'amour, lorsqu'on rayonne l'amour. Quand on veut non seulement se sauver soi-même, mais qu'on accepte de se sacrifier pour les autres. Je définis la notion de « mère » de la manière suivante: une mère est une femme qui est capable d'insuffler une idée Divine dans l'âme de sa fille. Une mère qui ne sait pas insuffler une idée Divine dans l'âme de sa fille, n'est pas une vraie mère. Et un père qui ne sait pas insuffler une idée Divine dans son fils n'est pas un vrai père.

Maintenant, je vous souhaite à vous tous (hommes ou femmes) de devenir des femmes! Autrement dit, cette pensée signifie: je souhaite que les âmes de tous les gens se remplissent d'Amour, je souhaite qu'ils répandent tous de la lumière, qu'ils soient des bougies allumées, qu'ils soient joyeux et heureux, qu'ils soient prêts à tout service. C'est cela que d'être mère. Dans ce sens je vous souhaite à vous tous d'être des mères. Aujourd'hui par la notion de « mère » on sous-entend une femme qui donne naissance.


Non, une mère ce n'est que celle dont les enfants ne meurent pas. Si les enfants d'une mère meurent, elle n'est pas mère. Une mère ce n'est que la femme pure, la vierge, la pucelle qui même en donnant naissance à un enfant reste pucelle; une mère c'est cette pucelle dont les enfants ne meurent pas. Par conséquent tous les gens doivent être puceaux, absolument purs, s'ils veulent que ce qui est né d'eux ne meure pas. C'est le sens de la philosophie intérieure de la vie. Si vous comprenez cette philosophie, votre vie deviendra agréable.

Ainsi, le premier grand commandement c'est: « Tu aimeras ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ».


Le deuxième commandement c'est: « Tu aimeras ton prochain », c'est-à-dire ta pucelle, ton coeur – tu te proposeras pour but la tâche sublime de l'élever. A propos, soyez des travailleurs, des artisans oeuvrant à l'élévation de la femme et par conséquent des travailleurs oeuvrant pour l'avenir de toute l'humanité!





jeudi 16 juillet 2015

LA LUMIERE ESSENCE DE LA CREATION




Il est dit que Dieu est un feu dévorant, et dans la plupart des mythologies, le dieu le plus puissant est celui du feu. Il ne s’agit évidemment pas du feu que nous connaissons : le feu physique qui n’est qu’un aspect du feu universel. Car il existe en réalité de multiples sortes de feux ; celui qui brûle dans le cœur de l’homme, celui qui sommeille à la base de la colonne vertébrale, celui du soleil, celui de l’enfer, celui qui est caché au cœur des pierres, des métaux, etc.

Mais avez-vous remarqué qu’on ne peut percevoir le feu que s’il s’accompagne de lumière ? Oui la lumière est la matière à travers laquelle se manifeste le feu. En transposant cette image on découvrira que la lumière est cette substance que Dieu, le Feu primordial, a émanée de lui à l’origine du monde quand il a dit : "Que la lumière soit". Cette lumière n’est autre que le Verbe mentionné au début de l’Evangile de saint Jean : "Au commencement était le Verbe, et la Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu… Tout ce qui a été fait a été fait par lui". La lumière, c’est le Verbe que le créateur a prononcé et par lequel il a créé le monde.

Le monde physique tel que nous le connaissons n’est qu’une condensation de la lumière primordiale. Dieu, le principe actif, a projeté la lumière, et il a travaillé sur cette lumière comme sur une matière pour créer l’univers. C’est là qu’on commence à apercevoir la manifestation des deux principes masculin et féminin qui sont à l’origine de la création, puisque Dieu, le Feu, le principe masculin, a tiré de lui-même et projeté le principe féminin, la lumière, la matière dans laquelle il allait créer.

Il est dit que Dieu a créé le monde de rien. De rien d’extérieur à lui, oui, et c’est cela qui est difficile à comprendre pour nous qui ne pouvons construire quelque chose qu’avec des matériaux et des instruments extérieurs à nous. En réalité, on ne peut rien créer de rien, et cette idée d’une création à partir de rien, signifie seulement que c’est de lui-même que Dieu a tiré la matière de la création. L’univers n’est rien d’autre que cette substance extraite de lui et devenue extérieure à lui mais qui est toujours lui.

Avec quoi le ver à soie tisse-t-il son cocon, et l’araignée sa toile ? avec quoi l’escargot fabrique-t-il sa coquille ? Avec une substance qu’ils arrivent à extraire d’eux-mêmes. Si on sait observer la nature, combien de phénomènes peuvent nous révéler ce que les penseurs considèrent comme les mystères les plus impénétrables. Même la science découvrira un jour que la lumière est la matière primordiale dans laquelle l’univers a été créé, et si l’homme arrive à apprendre comment procéder, lui aussi pourra devenir créateur comme Dieu.

Vous comprendrez mieux cette idée si je vous rappelle l’expérience du tube de Crookes : aux deux extrémités d’un tube dans lequel on a préalablement fait le vide, sont placées deux électrodes reliées à une source électrique. On fait passer le courant ; la cathode émet un flux d’électrons en direction de l’anode, mais elle-même reste obscure, et c’est dans la région de l’anode qu’apparaît une luminescence.



La lumière que le soleil nous envoie n’est pas celle du premier jour dont parle la Genèse. Au-delà du soleil visible existe un soleil invisible, obscure, le soleil noir, qui envoie sans cesse des énergies au soleil visible. Celui-ci les transforme et les renvoie sous forme de lumière. La lumière que nous voyons n’est pas celle que Dieu a créée au commencement lorsqu’il a dit "Que la lumière soit". Elle est venue après. Le premier soleil a envoyé la lumière primordiale, vidélina, que le soleil visible transforme et renvoie sous forme de rayons (svétlina). Vidélina, la lumière véritable, ne révèle les choses qu’en se heurtant à elles. Si rien ne se trouve sur son passage, elle reste invisible. Seule l’obstacle qu’elle rencontre peut la révéler.

Méditez chaque jour sur la puissance de vidélina, la lumière vivante qui est l’élément primordial de toute création.

Un des symboles de la création du monde est la rose mystique. Les six cercles qui forment les pétales représentent les six jours qu’il a fallu à dieu pour créer le monde (six jours symboliques, évidemment, qui ont duré des milliards d’années) D’ailleurs, certains ésotéristes ont interprété le premier mot de la Genèse :

Berechit, signifie "au commencement" comme le verbe bara : créer et chit : six. Dans chaque cercle mettez une des six couleurs : violet, bleu, vert, jaune, orange et rouge et méditez sur elles… Le cercle central représente la lumière blanche dont les six autres couleurs son tissues… si vous ne comprenez pas la profondeur de ce symbole, au moins en contemplant cette figure parfait vous créerez des liens ente elle et vous et cela vous aidera dans votre travail spirituel.


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

Pour l’Amour de Dieu



Les humains qui ont une conception des choses, s’imaginent que l’amour du Seigneur doit leur donner l’opulence, la facilité, la santé etc… S’il se présente un événement pénible, c’est l’Enfer, d’après eux, qui le leur envoie. Eh non, c’est le Ciel qui se préoccupe de leur perfectionnement, car le Ciel ne prend pas en considération nos souffrances, nos maladies… La preuve : on peut crier, pleurer, sangloter, menacer, cela ne le trouble pas, il accepte que nous soyons malheureux, malades. La seule chose qu’il demande, c’est que nous devenions plus intelligents, plus sage, plus lumineux ; nos souffrances, il en donne deux centimes. Vous direz : "Quelle cruauté" Non il a seulement un autre point de vue sur cette question. Tandis que les humains,  peine voient-ils quelqu’un souffrir un peu qu’ils pleurent et se précipitent pour aller l’aider. Ils sont compatissants, les humains, c’est formidable. Quelle charité, quelle bonté.

Ils sont chrétiens, quoi. Oui, mais voilà que le Ciel lui – qui n’est pas chrétien – ne fait rien pour le sortir de leurs difficultés, il se bouche les oreilles, il ne veut même pas entendre. La preuve, regardez ce qui se passe dans le monde ; partout on ne voit que des souffrances, des malheurs, des guerres, c’est affreux. Pourquoi le Ciel ne fait-il rien pour empêcher tout ça ? Parce qu’il sait que c’est la seule façon de faire mûrir la tête des humains, de leur faire apprendre et comprendre qu’ils doivent changer d’attitude.

D’ailleurs, combien de fois je vous l’ai dit. Ce qui compte pour le Ciel, ce n’est pas les succès que vous remportez, il n’y tient pas tellement ; c’est les humains qui y tiennent énormément : le succès, la gloire, la chance, ils ne pensent qu’à ça. Pour le Ciel, ce qui est important, ce sont les efforts que vous faites, car seuls les efforts vous empêchent de vous égarer, alors qu’au contraire, le succès, souvent déforme le caractère ; pour réussir à tout prix, on devient violent, injuste, cruel. Le Ciel, lui ne regarde que vos efforts et si vous n’avez pas réussi, si vous n’avez obtenu aucun résultat, cela ne fait rien ; au moins vous avez travaillé.

Donc, ne demandez pas les succès, ils ne dépendant pas de vous, mais du Ciel qui vous les donnera quand il jugera sage de vous les donner. Ce qui dépend de vous, ce sont les efforts, car le Ciel ne peut pas les faire à  votre place, le Ciel ne peut pas manger pour vous, c’est à dire faire des efforts pour vous, c’est vous qui devez les faire. Et le succès, c’est lui qui le détermine quand il veut, et comme il veut suivant ce qu’il trouve préférable pour votre évolution. Combien de saints, de prophètes, d’initiés ont quitté la terre sans réussir. Malgré leur lumière, leur intégrité, leur pureté, ils n’ont pas réussi à faire triompher leurs idées, ce qui prouve bien que leur succès ne dépendait pas d’eux.

Il faut tout remettre entre les mains du Ciel. Il est écrit : "A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur…" Donc, nous n’avons même pas non plus le droit de nous venger du mal que l’on nous a fait. Il faut laisser ça au Seigneur, c’est lui qui sait quelle punition doit tomber sur ceux qui ont transgressé les lois et à quel moment et comment vous devez être dédommagé. Mais les humains sont pressés, et souvent c’est eux-mêmes qui s’occupent de régler entre eux leurs problèmes. Eh oui, règlements de comptes.

Donc, je le répète, seuls les efforts dépendent de vous et si vous faites vraiment des efforts sincères, sachez que déjà les Seigneurs des Destinées, les Vingt-quatre Vieillards ont pris des mesures pour que votre prochaine incarnation se déroule dans des conditions meilleures. Là où le disciple se trompe, c’est quand il croit qu’il pourra constater dans cette incarnation le résultat de son travail. Evidemment c’est possible, mais à condition que dans sa vie passée il ait déjà fait un travail qui permette ces améliorations. S’il n’a pas fait ce travail, quoi qu’il entreprenne maintenant, cela ne donnera pas tellement de résultats dans cette vie, mais dans la prochaine, oui.

Souvent on se tourmente : "Pourquoi je ne réussis pas mieux ? Pourquoi rien ne change" ? en réalité, il se produit de grandes transformations, mais elles sont d’une telle subtilité qu’on ne peut pas les voir. Des décrets ont été pris au sujet de beaucoup d’entre vous : dans quelle lumière, dans quelle splendeur vus devez vivre un jour. Mais vous ne le savez pas et vous vous désolez. Non, il ne faut pas vous désoler. S’il a été écrit que grâce à vos efforts dans les précédentes incarnations vous devez, dans celle-ci, briller comme un soleil, vous brillerez comme un soleil. Mais si ce n’est pas écrit, vous brillerez une autre fois, quand vous le mériterez ; c’est la loi et aucune voix ne pourra s’élever contre. Toute la nature, tout l’univers obéit fidèlement à ces grandes lois, personne ne fait de contestation.

Ce sont les humains qui en font, mais dans la nature tous sont là accomplir les lois de Dieu, et si vous avez travaillé vous devez être récompensés. Il faut donc projeter plus de lumière dans ce domaine pour que les disciples puissent marcher tranquillement, avec une conscience éclairée de la réalité des choses. Quand on s’est engagé sur le chemin divin, il ne suffit pas de faire des efforts et des sacrifices, il faut aussi savoir comment les choses se passent dans le monde invisible.

Mais si vous êtes vraiment tellement inquiets de ne pas voir les résultats de vos efforts, voici la solution : nous allons nous partager la tâcher, vous travaillerez, et moi je vous raconterai ce qui se passe. Voilà : moitié, moitié ; parce que si je ne vous dis rien, vous continuerez à vous poser des questions à faire trois pas en avant, deux pas en arrière, et vous détruirez par vos doutes la moitié de votre travail. Alors, vous ne trouvez pas que c’est un bon partage ? vous travaillerez, et moi je regarderai en faisant des commentaires….

Il est dit dans les livres sacrés que Dieu est fidèle et véridique. Tous les efforts que vous faites pour l’Enseignement, pour la gloire de Dieu, pour la propagation de la lumière, pour éveiller chez les humains la conscience qu’ils sont tous des frères, s’enregistrent et un jour vous serez récompensés. Quand. C’est la seule chose qui est difficile de savoir, mais vous ne devez pas vous en préoccuper, c’est à vous de travailler en laissant le Ciel déterminer quand, où et de quelle façon vos efforts seront récompensés.


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

lundi 13 juillet 2015

SAVOIR RESTER A SA PLACE


On remarque souvent que ceux qui ont remporté des succès et obtenu une place élevée dans la hiérarchie sociale, commencent à avoir une attitude froide, hautaine. Ils se croient devenus quelque chose de fantastique, et pour épater la galerie, ils plastronnent. C’est une attitude tellement répandue et préconisée que même si ces gens-là arrivent dans la Fraternité, au lieu de sentir que c’est un endroit où l’on doit être simple, naturel, accessible, confiant, fraternel, ils restent glacés, figés. Sous prétexte qu’on est président, directeur, professeur, docteur, on prend des airs distants, étrangers. Eh non, il ne faut pas !

Comment se présente un véritable initié, un vrai disciple ? Toujours naturel, simple accessible. Pourquoi jouer des comédies et mettre un masque ? "Mais alors, il ne faut pas montrer qu’on a des capacités ? – Si, il faut montre vos qualités. – Mais comment ? – Puis vous avez travaillé sur vous-même, puisque vous vous êtes dessiné, sculpté vous-même, laissez donc votre corps, les traits de votre visage, votre maintien, vos gestes parler en votre faveur. Et vous, soyez simple et naturel". Pourquoi vouloir vous imposer d’une manière artificielle ?

Laissez votre visage montrer que vous êtes intelligent, fort, noble… Pourquoi prendre des attitudes de grandeur, de puissance et de supériorité si votre visage doit prouver le contraire en restant terne, insignifiant, sans lumière, sans amour, sans vie ? Vous devenez vraiment ridicule !

Jésus disait : "Si vous ne devenez pas comme des enfants vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux". Oui, les enfants ne prennent pas de poses, ils sont simples, spontanés, naturels, ils sont comme ils sont. Dès que les gens commencent à avoir une place dans la société, ils se mettent à jouer la comédie et c’est vrai que ces gens-là ne sont pas dans le royaume de Dieu, cela se voit : ils sont crispés, ternes, glacés, ce sont de grandes personnalités. Mais vous, puisque vous suivez cet Enseignement, comprenez désormais que vos qualités de sagesse, de pureté, de noblesse doivent transparaître sur votre visage sans que vous ayez besoin d’emprunter toutes sortes d’attitudes pour les souligner. Ne prenez pas de postures artificielles, sophistiquées, mais laissez parler votre travail intérieur ; peu à peu, même à votre insu, il finira par rendre témoignage de vous.

Donc, armez-vous de patience et d’amour, parce que tout ce que vous désirez vraiment, vous finirez par l’obtenir. Il y a des années, une petite fille de six ans était venue me voir, et elle m’avait dit :"Je veux devenir comme le Maître Peter Deunov… tout de suite… dans quelques siècles…" J’ai été étonné de sa réflexion, surtout de l’entendre parler de quelques siècles comme d’une semaine. Bien qu’ils en parlent souvent, les enfants n’ont pas la notion du temps ; ils disent : hier, aujourd’hui, demain, sans trop savoir ce que cela signifie ; pourtant j’ai pris la phrase de cette petite fille au séreux, car elle contenait cette idée très profonde que, dans la vie spirituelle, on ne doit jamais fixer soi-même un terme pour l’accomplissement de son travail.

Combien de temps cela vous prendre pour devenir parfait… ne vous en occupez pas, ce n’est pas votre affaire. Et si vous êtes malade ne dites jamais : "Demain je veux être guéri", mais dites : «O mon Dieu, le temps ne compte pas pour moi. Si tu veux que je souffre des siècles, je suis à ta disposition, mais dépêche-toi de m’apprendre à Te connaître, à T’aimer, le reste attendra autant qu’il Te plaira ». Ainsi, vous sortez du temps, ou plutôt vous apprenez à l’accélérer dans un domaine et à le ralentir…

Tant que les hommes feront passer leur intérêt personnel avant celui de la collectivité, il n’y aura pas de solution à leurs problèmes. Et quand je dis "l’intérêt de la collectivité", il ne s’agit pas seulement de la collectivité des êtres humains, mais de l’univers tout entier dont ils veulent toujours servir pour leur satisfaction. Regardez comment ils exploitent les animaux, les arbres, les montagnes, la mer… Et si jamais ils ont un jour des moyens techniques suffisants, vous verrez ce qu’ils vont faire avec le soleil, la lune ou les autres planètes. Tout ce qui existe est utilisé comme moyen en vue d’un seul but : la satisfaction matérielle de l’homme.

Alors voilà maintenant ce qu’Il faut changer : il faut intervertir le but et les moyens. Avoir pour but la fraternité universelle ; et utiliser dans ce but tous les moyens que nous possédons : toutes nos qualités, nos facultés, nos forces et énergies. Ce n’est qu’à cette condition que les problèmes de l’humanité seront résolus.


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca