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dimanche 28 février 2016

TOUT est condensation de lumière solaire


L’arbre est fait de terre, d’eau, d’air et de feu, mais c’est le feu, les rayons du soleil qui entrent en lui pour la plus grande part. Un arbre n’est donc pas de la terre, mais de la lumière solaire, condensée. D’ailleurs, si vous allez dans certaines forêts comme celles que j’ai vues en Inde, à Ceylan, aux Etats Unis, au Canada ou en Suède, vous pourrez constater que ces arbres, qui représentent des milliards et des milliards de tonnes, n’ont pas fait baisser le niveau du sol ; s’ils avaient puisé de la terre les éléments qui les constituent, le sol aurait dû s’enfoncer de plusieurs dizaines ou centaines de mètre. Voilà encore une preuve que l’arbre est une condensation de la lumière solaire.



Et si des arbres réussissent ainsi à capter et matérialiser les rayons du soleil, pourquoi certaines entités qui travaillent sous la terre ne pourraient-elles pas en faire autant pour fabriquer de l’or ? …. Oui, il y a de quoi réfléchir.

Vous cherchez de l’or, mais l’or n’est que la femme de chambre. La châtelaine, c’est la lumière du soleil, dont la condensation dans les entrailles de la terre a donné l’or. Et quand la châtelaine voit qu’au lieu d’essayer d’obtenir ses bonnes grâces, ses regards, ses sourires, vous poursuivez sa femme de chambre, elle se sent offensée et vous ferme la porte. Désormais adressez-vous directement à la châtelaine, à la lumière du soleil, tâchez de l’aimer, de la comprendre, d’attirer ses bienfaits et un jour ou l’autre, l’or viendra.

Pourquoi ne pas vous adresser très haut ? Si vous êtes l’ami du roi, tous ses sujets vous considéreront. Mais si vous n’avez gagné que l’amitié du concierge, vous resterez avec le concierge, les autres ne vous connaîtront pas….

Ce n’est pas seulement l’or qui est une condensation de la lumière solaire, mais aussi le charbon, le pétrole, le bois et tous les matériaux dont on fait toutes sortes d’objets. Tout ce que fabriquent les industries, et même les vêtements que nous portons, c’est le soleil qui l’a produit.

Toute l’économie est basée sur les produits du soleil, mais le soleil, lui, on l’oublie. On néglige le créateur pour courir vers les écorces, les épluchures, les scories de ses créations. Il y a donc quelque chose d’erroné dans la compréhension des humains, et c’est là l’origine de leurs plus grands malheurs, car lorsqu’on abandonne l’essentiel pour le secondaire, le centre pour la périphérie, on ne peut que se casser la tête, et c’est ce qui leur arrive. C’est pourquoi il faut maintenant qu’ils redonnent la première place à celui qui est la cause de tout : le soleil.

Oui, cela semble n’être qu’un détail, mais avec le temps, ce renversement des valeurs a fini par entraîner des conséquences extrêmement graves et compliquées dans tous les domaines de la vie.

Il suffit de réfléchir un peu pour comprendre que le soleil est à l’origine de tout ce qui existe sur notre terre. Demandez-lui de vous expliquer comment il a médiation et travaillé pour faire vivre les humains, comment il leur a préparé des conditions favorables d’atmosphère, de température… comment il a dosé la lumière et la chaleur pour que la vie apparaisse. Tout d’abord ce furent les végétaux, puis les poissons, les oiseaux, les mammifères, et enfin l’homme. C’est le soleil qui a tout préparé pour que naissent une culture et une civilisation. C’est encore le soleil qui a été le premier des agronomes, puisque c’est de lui que dépend la répartition de la végétation, mais aussi la croissance et son épanouissement. C’est lui qui fait la misère ou la richesse, la famine ou l’abondance.


sur le blog de Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/  retranscription des livres de Omraam 

L’INITIATEUR DE TOUTE UNE CIVILISATION


Si je demande qui a apporté la religion, certains qui se croient grands philosophes me répondront que c’est la peur, la peur des humains devant les forces de la nature. Non, c’est là un point de vue très limité.

C’est le soleil qui a créé la religion : en donnant sa chaleur aux humains, il a introduit en eux un besoin de se dilater, d’aimer, d’adorer. Dans le froid, il ne peut y avoir d’amour. Mais chauffez quelqu’un, il s’épanouit, il se sent bien et il commence à aimer.




Voilà comment la religion est apparue : grâce à la chaleur. Cette religion peut n’être d’abord que de l’amour pour un homme, une femme, ou même un animal : un chien, un chat, un canari… Peu importe, c’est un commencement. Un jour, cet amour s’élèvera jusqu’au Maître de l’Univers, jusqu’au Seigneur.

Enfin, c’est aussi le soleil qui a été l’initiateur de l’art : parce qu’il apporte la vie. Dès qu’un être a la vie, il commence à vouloir bouger, agir, s’exprimer et voilà la danse, le chant, la peinture, la sculpture. L’art commence avec la vie. Regardez les enfants ; ils bougent, ils crient, ils gribouillent….

Leurs cris, c’est le commencement de la musique ; leurs gribouillages, c’est le commencement de la peinture ; leurs petits pâtés, c’est le commencement de la sculpture ; leurs petites maisonnettes, c’est le commencement de l’architecture ; et tous leurs petits mouvements, c’est le commencement de la danse. Oui, l’art commence avec la vie, et la vie vient du soleil.

Comment un artiste pourrait-il créer quoi que ce soit si le monde était plongé dans l’obscurité ? D’où prendrait-il ses modèles ? Qui lui donnerait l’idée des mouvements, des formes, des couleurs ? j’ai dit à des peintres : "Vous peignez des tableaux, mais qui vous a donné les couleurs ? Est-ce vous qui les avez fabriquées ? 

Non. A travers les minéraux et les végétaux dont elles sont extraites, c’est le soleil qui vous a donné ces couleurs, est-ce que vous pensez ?  .. Jamais les peintres ne rendent grâce au soleil qui leur a fourni les couleurs, et il est même très rare qu’ils le représentent dans leurs tableaux parce qu’il apporte la lumière, la chaleur et la vie, le soleil est donc l’initiateur de la science, de la religion et de l’art. Et pourtant c’est le dernier que les humains aiment et respectent. Eh bien, moi je suis l’avocat du soleil, je demande la réhabilitation du soleil. Je suis indigné de voir comment on le traite : on élève des monuments à des imposteurs et jamais au soleil.

Et pourtant la cause première, l’origine de toutes choses, c’est lui. La terre et les autres planètes sont sorties de lui, c’est lui qui les a engendrées. C’est pourquoi la terre contient les mêmes éléments que le soleil, mais à l’état solide, condensé. Les minéraux, les métaux, les pierres précieuses, les plantes, les gaz, les corps subtils ou épais qui se trouvent dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans le plan éthérique, proviennent du soleil. L’or par exemple, que les humains apprécient tellement qu’ils sont capables pour le posséder de commettre des crimes… l’or est une formation du soleil.

Car de même qu’il existe sur la terre des usines où s’élaborent toutes sortes de produits et d’objets, sous la terre aussi fonctionnent des usines où travaillent des millions d’entités, et ce sont elles qui, en condensant la lumière solaire, fabriquent l’or.


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lundi 22 février 2016

Entrer dans la pensée de Jésus


On m’a quelquefois demandé d’où viennent les interprétations que j’ai données de certains passages des Evangiles…



Très jeune déjà, je m’étais souvent posé des questions. Je voulais savoir ce que pensait Jésus, ce qu’l avait dans sa tête, dans son âme, quand il s’adressait à ses disciples et aux foules qui le suivaient. Je n’étais pas tellement satisfait de ce que j’entendais à l’église, et j’ai commencé à lire beaucoup de commentaires des Evangiles. C’était intéressant, mais je les trouvais encore incomplets, superficiels. Alors , un jour, à force de réfléchir, j’ai eu cette révélation ; il fallait que j’arrive à entrer dans la tête de Jésus. Et c’est avec l’imagination que j’ai commencé à travailler.

Parce que l’être humain ne se connaît pas, il n’a aucune idée de tous les moyens que le Créateur a mis à sa disposition. Il ignore qu’il a reçu de Lui cette faculté extraordinaire, l’imagination, pour se représenter ce qu’l ne peut ni posséder ni exécuter dans le plan physique et pour créer ainsi les conditions de la réalisation. Malheureusement, le plus souvent les humains mettent cette faculté au service de leurs instincts les plus vils : la sensualité, le désir de possession, de domination, de vengeance. Et là, tout ce qui peut passer par leur tête est presque incroyable.

Personne ne leur a expliqué qu’ils doivent éduquer leur imagination car c’est grâce à elle qu’ils auront des révélations dans le monde de l’âme et de l’esprit.

Et même, les clés de l’interprétation des livres sacrés sont là.

Les paroles de Jésus sont encore vivantes dans les archives cosmiques, et c’est jusque-là que nous devons nous élever pour en découvrir le sens. Ensuite, nous pouvons revenir vers le texte pour l’interpréter. C’est donc très jeune que, pour comprendre le sens des paroles de Jésus, j’avais pris l’habitude de me transporter en Palestine, dans tous les endroits que mentionnent les Evangiles : les villes, les montagnes, le désert de Judée, les bords du Jourdain ou du lac de Génézareth.

J’imaginais que j’étais Jésus prononçant devant ses disciples ou les foules qui se pressaient autour de lui les phrases dont je voulais connaitre le sens. J’entrais ainsi dans la conscience de Jésus pour voir, sentir, penser comme lui. Evidemment, les résultats n’ont pas été immédiats. J’ai dû travailler longtemps, longtemps. 

Quelquefois je réussissais, quelquefois non. Mais je peux quand même dire maintenant que si j’arrive à mieux élucider le sens des Evangiles et à en titrer tant de lumière et de bienfaits c’est à cet exercice que je le dois. Je l’ai fait pendant des années.

Et surtout, chaque fois, je me préparais. Car on n’entre pas dans un sanctuaire comme dans n’importe quel autre lieu, et c’est avec respect, dévotion, amour, que je cherchais à pénétrer dans la tête de Jésus.

L’exercice ne pouvait être bénéfique qu’à cette condition. Si vous voulez vous aussi pénétrer dans la tête de Jésus ou d’un autre grand Maître pour comprendre vraiment le sens de ce qu’il a dit ou écrit, vous devez vous mettre dans cet état intérieur où vous vivrez à la même longueur d’onde que lui. C’est grâce à cette concordance, à cette harmonisation, que vous pourrez explorer le monde de sa pensée.


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Vivre idéalement une vie fraternelle


Depuis longtemps les humains ont compris combien il était avantageux de se réunir pour vivre ensemble, c’est pourquoi ils se sont organisés en collectivités où les tâches sont réparties d’après les qualités et les compétences de chacun.

Sinon, ils en seraient encore à s’abriter dans des cavernes et à passer leurs jours dans les forêts à la recherche de nourriture. Quand ils ont vu l’utilité de se réunir pour avoir plusieurs têtes, plusieurs bras et plusieurs jambes, tous ont bénéficié de cette nouvelle situation. Maintenait, chacun est au service de tous et peut profiter de tout ; il exerce seulement une petite activité quelque part, et tout est à sa disposition ; les écoles, les bibliothèques, les hôpitaux, la poste, les moyens de transport, la police, les tribunaux… c’est ainsi que peu à peu, l’humanité a pu progresser et que sont apparues les cultures et les civilisations.



Mais en réalité, c’est en apparence seulement que les humains ont résolu le problème de la vie collective ; si extérieurement, ils forment des sociétés, intérieurement ils sont le plus souvent isolés, séparés, étrangers, et même hostiles aux autres. Et c’est vrai aussi pour les pays : ils ont des relations entre eux, et cela s’appelle ambassades, diplomatie, commerce extérieur, mais chacun s ‘occupe surtout de défendre ses intérêts, de montrer sa puissance, sa supériorité, même s’il faut déclencher une guerre pour y parvenir.

Dans une société on peut distinguer trois catégories d’individus qui correspondent à trois niveaux de conscience. Ceux qui préfèrent s’isoler, repliés sur eux-mêmes. Ceux qui ont compris les avantages qu’ils peuvent tirer de la vie collective et qui se regroupent par intérêt. Et enfin, ceux qui apprennent à s’ouvrir pour favoriser les meilleurs échanges en approfondissant de plus en plus en eux la conscience de l’universel.

Bien sûr, chaque individu doit travailler à son propre développement, à son propre enrichissement, amis à condition de ne pas le faire uniquement pour lui-même, de penser aussi au bien de la collectivité. A ce moment-là on ne parle plus seulement de collectivité, mais de fraternité.

La collectivité n’est pas encore une fraternité. Une fraternité est une collectivité où règne une véritable cohésion, car chaque individu travaille consciemment pour le bien de tous.

On dit que l’union fait la force, mais dans combien de cas cette union est seulement compris extérieurement. Dans les domaines social, politique, militaire, on s’unit pour construire, on s’unit pour détruire, et c’est toujours une union extérieures.

Désormais, il faut comprendre l’union intérieurement. Nous devons être unis par notre idéal, nous devons être unis par une idée divine, unis dans les travaux que nous exécutons pour la réalisation de la fraternité dans le monde.


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jeudi 18 février 2016

COMMENT VIVRE DANS LE MONDE


Beaucoup de gens se disent : "D’abord je vais régler tous mes problèmes matériel, et ensuite je serai libre pour penser à la vie spirituelle"… Mais en réalité les années sont passée s, les voilà déjà vieux, usés, et ils n’ont pas réussi à consacrer une minute à la vie spirituelle ; pourquoi ? Parce qu’ils avaient fait un raisonnement erroné.



Pour vivre la vie spirituelle ? Il ne faut pas attendre d’avoir arrangé ses affaires ? Car rien n’est jamais définitivement réglé, il y a toujours quelque chose qui cloche quelque part. C’est exactement comme si vous essayiez de redonner sa rondeur à une balle de caoutchouc qui a été percée ; quand vous arrivez à supprimer le creux d’un côté, il se reforme de l’autre.

Vous avez un métier, mais peu après vous perdez votre place et vous voilà au chômage… Vous vous mariez, mais quelque temps après, rien ne va plus, et vous divorcez… Vous avez une maison, amis un évènement se produite qui vous oblige à déménager ; Et les enfants, quels soucis avec les enfants : leur santé, leur éducation, leur avenir. Et après les enfants, ce sont les petits-enfants… je vous le dis, c’est interminable. Alors n’attendez pas, pour vivre la vie spirituelle, que vos affaires matérielles soient au point.

D’autant plus que, sachez-le aussi, c’est grâce à la vie spirituelle que vous trouverez de meilleures solutions à tous les problèmes qui se posent à vous chaque jour, car vous serez plus fort, plus patient, plus sage, plus avisé.

Maintenant, bien sûr, il faut savoir garder la mesure. Si vous me dites : "Bon, maintenant j’ai compris, je vais organiser ma vie de telle sorte que je n’aie plus à dépenser mon temps et mes énergies dans des préoccupations matérielles, professionnelles ou familiales" , je vous répondrai qu’il ne faut pas non plus exagérer, car vous vivez dans le monde et vous ne pouvez pas faire comme s’il n’existait pas. Si vous vous comportez comme un asocial et un parasite, vous végéterez, vous serez un fardeau pour les autres, et ce n’est pas recommandé. Il faut savoir ajuster les deux ; les activités dans le monde et la vie spirituelle.

C’est un équilibre que tout être humain qui veut évoluer doit trouver : comment vivre dans le monde, avoir des relations avec lui tout en laissant quand même la première place à l’essentiel : l’âme et l’esprit.

C’est d’après sa façon d’ajuster ces deux aspects, matériel et spirituel, que chacun révèle son degré d’évolution, et rien n’est plus difficile. Les uns sont tentés de s’enfoncer dans la vie matérielle en oubliant la vie de l’esprit, et les autres de ne s’occuper que de la vie de l’esprit en négligeant la vie matérielle. Mais il existe une troisième solution, et c’est celle que chacun doit trouver pour lui-même, car chaque cas est particulier.

Pour le fond, bien sûr, tous les êtres humains possèdent la même nature, ils ont les mêmes besoins, mais leur degré d’évolution n’est pas le même, leur tempérament n’est pas le même, leur vocation dans cette existence n’est pas la même, et chacun doit trouver individuellement son équilibre sans vouloir imiter le voisin.

Celui qui se sent poussé à fonder une famille ne peut pas résoudre la question comme celui qui préfère rester célibataire. Celui qui a besoin de beaucoup d’activité physique ne peut pas mener la même vie que celui qui a un tempérament méditatif, contemplatif. L’essentiel c’est que chacun soit capable de bien s’analyser afin de connaître ses tendances profondes ; ensuite, une fois qu’il les connait, il s’efforcera d’équilibrer dans sa vie le spirituel et le matériel.


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Comme vous aurez semé, vous récolterez


Si on étudie en détail cette loi fondamentale, si on en élargit la signification, elle devient un système riche et profond, car chaque vérité essentielle a des applications dans tous les domaines. Expliquée en détail, cette loi donne naissance à tout un système philosophique et voilà pourquoi la religion est tellement riche maintenant de règles et de préceptes. Mais au fond, à l’origine de toutes ces règles, il y a une seule loi – on ne récolte que ce que l’on a semé – à laquelle, par la suite, on en a ajouté d’autres également véridiques, et qui en sont comme une extension, un élargissement dans le domaine philosophique.



Ceux qui nient et rejettent toutes ces lois fondamentales s’éloignent de plus en plus de la vérité ; leur âme est déchirée par les doutes et les incertitudes,  et ils sont éternellement ballotés par l’existence. Pourtant, la vérité est très simple, elle est là devant eux.

Pourquoi les penseurs actuels ne veulent-ils pas la reconnaître et proposent-ils toutes sortes de théories de leur invention qui sont en désaccord avec l’Intelligence cosmique ? Comme ils ne croient plus qu’il existe une morale fondée sur les lois de la nature, leur raisonnement est faux, leurs conclusions sont fausses, et ceux qui lisent leurs livres ou qui les suivent avalent toutes leurs erreurs et tombent dans le désordre, l’angoisse et les ténèbres.

Alors, attention ! Vous devez apprendre à raisonner et à juger. Si vous n’avez pas de critères, n’importe qui peut vous induire en erreur. Soyez vigilants ne vous laissez pas influencer par des intellects humains obscurcis, suivez l’intelligence cosmique qui a ordonné et organisé si merveilleusement les choses.

Même si on ne croit pas ne Dieu, on ne peut pas ne pas reconnaitre qu’il existe un ordre dans la nature, et donc une intelligence qui a créé cet ordre. Qu’on s’arrête au moins sur le fait que chaque semence produit sa semblable. Comment ne pas voir là l’œuvre d’une intelligence ? Rien qu’en observant cette loi, on est obligé de changer sa vision du monde. On peut ne pas croire en Dieu, mais on ne peut pas ne pas croire que toute semence se reproduit exactement, que ce soit à travers une plante, un arbre, un insecte, un animal ou un homme…

Cette loi est absolue, et elle doit vous faire réfléchir.

Vous pouvez vous permettre d’être ingrat, injuste, cruel ou violent, mais attendez-vous à ce que cette loi vienne tôt ou tard s’appliquer à vos dépens dans votre vie. Par exemple, vous aurez un enfant ou plusieurs enfants, et comme ils vous ressembleront, c’est vous le premier qui aurez à souffrir à travers eux de votre propre comportement. Même si Dieu n’existait pas, l’intelligence cosmique est là, vous en avez sans cesse des preuves.

Vous faites ce qui vous chante et vous croyez que vous n’en subirez aucune conséquence… croyez ce que vous voulez, l’intelligence cosmique a déjà tout inscrit. Dans chaque pensée, sentiment ou acte, vous placez un germe qui se met à croître, et si vous vous êtes montré ingrat, injuste, cruel, violent, vous retrouverez un jour sur votre chemin les mêmes ingratitude s, les mêmes injustices, les mêmes cruautés, les mêmes violences ; elles vous retomberont sur la tête vingt, trente ou quarante ans après, et à ce moment-là vous commencerez à comprendre qu’il existe une intelligence cosmique qui inscrit tout.

Attention, tout ce que vous faites, dites, pensez, souhaitez, s’enregistre dans les profondeurs de vos cellules, et tôt ou tard, vous en cueillerez les fruits dans votre vie. C’est en veillant à ne pas propager par vos pensées, vos sentiment set vos actes…


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mardi 16 février 2016

Quelle est la cause des luttes sur le globe terrestre ?



Prenons deux arbres plantes l'un près de l'autre, ils se sont développés harmonieusement et vivent fraternellement. Mais un jour le vent souffle avec violence, leurs rameaux se tordent et s'enlacent l'orage et la tornade surviennent, alors leurs branches frappent si brutalement les unes contre les autres, que bientôt feuilles et débris jonchent le sol.



Il en est de même pour les conflits humains, leur cause est extérieure, elle provient du dehors. Ce sont les conditions économiques qui poussent les peuples a se jeter les uns contre les autres.. Tant qu'une meilleure répartition des richesses ne sera pas obtenue, tant qu'ils n'auront pas tire une salutaire leçon de leurs pénibles expériences, l'orage se déclenchera et ils en subiront les douloureuses conséquences. Au contraire, s''ils obéissent a la grande Loi universelle de fraternité, les nuages cesseront de s'accumuler, ils éviteront l'orage et connaitront la Paix bienfaisante.. Tous les êtres humains doivent se sentir solidaires et suivre les directives de leur conscience, qui les incite a l'Amour,, jusqu'au sacrifice,, et a considérer leurs semblables comme des frères.

La notion de nationalité,, est une notion périmée,, étroite,, qui conduit a l''égoïsme national alors que la Loi divine dirige l'être humain,, vers la patrie universelle,, dans l'attente de la patrie céleste.. Aucune nation ne doit avoir la primauté sur une autre nation. Chacune a son rôle et sa place.

L'index de la main a-t-il la suprématie sur les autres doigts parce qu'il indique la direction ? Chaque doigt n'a-t-il pas une fonction a remplir ?

Les cinq doigts ne sont-ils pas nécessaires pour constituer la main, l'organe du toucher. De même chaque nation est un rouage dans l'humanité entière et elle doit remplir son rôle au moment opportun si elle est consciente de ses responsabilités. Nos contemporains en sont encore a la notion du Dieu tyrannique, du Dieu jaloux, du Dieu des armees, alors que le Createur est un Dieu de Justice, de Miséricorde et d'Amour, qui considère toutes les créatures avec le même Amour, toujours prêt a répondre a leurs appels de détresse et qui, lorsqu'une humble créature a terminé sa tache sur cette planète, la suit sur une autre, en lui donnant une forme différente et en lui disant: " Continue ton oeuvre, ne crains rien, je suis toujours près de toi, avance toujours ".

Notre vie est-elle définitivement terminée après une existence terrestre d'une soixantaine d'années ? Vers le déclin de sa vie physique, celle qui a été une belle jeune fille pleine de fraicheur et de charme, voit son visage se couvrir de rides. Doit-elle en être affectée et contrariée ? En aucune façon, si elle a saisi le véritable sens de la vie.

En général, l'être humain aime Dieu de tout son coeur, quand son existence se déroule dans la plus douce quiétude, mais quand surviennent les épreuves, il s'écrie: " Il n'existe pas de justice sur cette terre ". Et pourtant chaque individu, chaque nation, a son rôle précise a l'avance dans les grandes lignes, et il doit en suivre le cours. Un jour, une femme intelligente me demanda conseil au sujet d'une éventuelle rupture avec son mari. Pendant dix ans, dit-elle, j'ai connu le bonheur, j'ai eu quatre enfants mais l'un d'eux mourut. Or, peu après la mort de cet enfant, je trouvai le billet d'un devin que mon mari avait consulté pendant l'exposition d'Anvers.

En voici la teneur: " Tu te marieras très jeune, tu épouseras ta fiancée par amour, tu auras quatre enfants et l'un d'eux mourra, tu seras très heureux pendant dix ans, mais une femme blonde s'introduira dans ton foyer, le détruira et tu vivras avec elle. Ensuite tu reviendras vers ta première femme et tu connaitras un bonheur définitif ".

Dois-je quitter mon mari ? " Non, lui répondis-je, attendez et observez pour voir si la seconde partie de cette prédiction ce réalisera ". Et comme elle insistait pour connaitre l'origine de ces faits prémonitoires, je lui expliquai qu'une succession de causes antérieures prédestinent le sort présent des êtres humains, mais que cette prédestination n'est pas fatale, s'ils parviennent à vaincre ces causes,, le karma,, comme l'appellent les Hindous. Or, si l'être humain n'est pas exempt de défaillances, s'il commet des " péchés ", il peut aussi se relever et les vaincre.. Les religionistes affirment, que leur religion transformera totalement et définitivement la vie des hommes. Des associations humaines, en dehors des religions, prétendent parvenir au même résultat.

Qui a tort ? Qui a raison ? Ils ont partiellement raison, car les hommes eux-mêmes déterminent leur destinée, dans une proportion de 50 %.. Le destin et la nature viennent compléter cette proportion. C'est pourquoi l'essor et l'amélioration de l'individu se produisent quand ces trois facteurs se juxtaposent, ainsi que l'élévation morale de la société, si de nombreux êtres humains travaillent dans le même sens, dans la même direction.

Le printemps s'annonce-t-il par l'apparition d'une seule fleur ? Non, par des millions. Ensuite, c'est la venue des abeilles qui vont butiner de fleur en fleur et le miracle de la création s'accomplit, c'est la renaissance de la nature.

Au point de vue occulte, nous ressemblons a ces petites fleurs qui viennent de s'épanouir, comme elles, notre conscience sort de sa léthargie, s'éveille et permet de discerner le bien du mal car la vie consciente n'admet aucun mensonge, de même qu'en mathématique aucune erreur n'est permise ni dans la technique, ni dans l'architecture car la plus petite erreur entrainerait des conséquences incalculables.

Or, le mensonge produit les mêmes effets désastreux, que les calculs erronés des architectes. C'est pourquoi les spiritualistes doivent se soumettre a des lois précises, comme les musiciens a la mesure, les peintres a la perspective, et les mathématiciens aux formules. La vie spirituelle exige la connaissance et l'application des lois divines, qui sont immuables, car le bonheur ou le malheur d'un homme, ou d'un peuple dépend de l'obéissance, ou de la désobéissance, à  ces lois éternelles. Tous les êtres humains doivent les pénétrer, bien les comprendre et les réaliser. Quand la conscience collective est éveillée, les êtres humains corrigent plus facilement leurs erreurs. Une nation évoluée, soumise à la conscience collective, concourt à l'idéal commun,, auquel doit participer, le globe terrestre entier.

Cet idéal divin a déjà pénètre les humbles, les pauvres, les veuves et les orphelins, mais la généralité des êtres humains, reste insensible a cette conscience collective. Ils sont dans la situation de ce prédicateur américain, qui réunissait chaque jour chez lui, des enfants pauvres pour les nourrir, et récitait le " Notre Père " avant chaque repas.

Or, priant une fois avec un petit orphelin, celui-ci s'arrêta dès le début de la prière, et a la question du prédicateur: pourquoi t'arrêtes-tu ?

Il lui répondit: " Si le Seigneur est Notre Père, tu dois être mon frère, sous-entendant, tu ne dois pas dormir dans la douce tiédeur d'un lit moelleux ni manger a ta faim, pendant que tes frères tremblent de froid, et sont prives de pain. Ne ressemblons-nous pas à ce prédicateur ? Nous récitons aussi "Notre Père" mais nous oublions que le Christ est venu sur la terre, pour sauver le monde dans lequel, il existe des millions d'êtres humains sous-alimentes, affames et sans abri.

Le Christ, ne s'est pas incarne sur le plan terrestre pour les justes, mais il est venu pour sauver les pécheurs, qui doivent réparer leurs erreurs du passe par une vie vertueuse et altruiste, en se sentant solidaires de leurs frères et sœurs dans l'affliction.

sur le blog de Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/  retranscription des livres de Peter DEUNOV


dimanche 14 février 2016

Comment s’est formée notre nature inférieure



L’origine de la personnalité est dans l’esprit : c’est l’esprit qui l’a émanée, sécrété. A l’origine il y a l’esprit, et lorsque l’esprit a voulu se manifester, il a dû se façonner des véhicules adaptés aux régions de plus en plus denses de la matière dans lesquelles il allait descendre. On appelle ces véhicules des corps. Ce sont, du plus subtil au plus épais, les corps atmique, bouddhique, causal, qui correspondent à notre nature supérieur, l’individualisé ; puis les corps mental, astral et physique qui correspondent à notre nature inférieure, la personnalité.



La science ésotérique nous explique que l’homme est un être d’une très grande richesse et complexité, et surtout qu’il est beaucoup plus que ce qu’on peut voir de lui. C’est là la grande différence entre la Science ésotérique et la science officielle. La science officielle dit : "L’homme, le voici, nous le connaissons bien, on peut le diviser en tant de parties, il a tels organes, telles cellules, telles substances chimiques que nous pouvons énumérer et auxquelles nous avons donné des noms. Voilà l’homme, il est là tout entier".

Tandis que la Science ésotérique, elle, affirme l’existence d’autres corps que le corps physique….

Tout être humain qui descend s’incarner sur la terre porte en lui les germes des deux mondes, intérieur et supérieur. C’est pourquoi on peut dire qu’il est en même temps une divinité et un animal. Oui, c’est la rencontre de ces deux natures, divine et animale, qui fait qu’il est un homme.

Il ne peut se séparer ni de l’une ni de l’autre, amis il doit travailler avec elles afin de les ajuster.

Le jour où vous y verrez clair sur cette question, vous posséderez la clef qui permet de résoudre tous les problèmes de l’existence. Et pour y voir clair, commencez par vous étudier, afin de savoir à tout moment de la journée si c’est votre nature inférieure ou votre nature supérieure qui est en train de se manifester. Rien ne doit passer à travers vous sans que vous cherchiez à l’identifier.

Que vous arriviez ensuite à marcher sur la bonne voie, à trouver le meilleur comportement, c’est une autre question, car on ne se transforme pas si vite. L’essentiel est de discerner avant d’agir laquelle des deux natures vous inspire. Il faut d’abord voir ce qu’il est bon de faire, et ensuite vérifier si c’est réellement cela qu’on a fait.

Vous direz : "Mais comment se fait-il que la personnalité, si elle est un reflet de l’individualité, soit tellement limitée, faible, aveugle et sujette aux erreurs" ? Je vous répondrai que chacun de nous possède cette individualité qui est d’essence divine ; elle habite les régions célestes où elle jouit de la plus grande liberté, de la plus grande lumière ; elle st dans le bonheur, dans la paix et elle possède tous les pouvoirs. Mais dans les régions plus denses de la matière, elle ne peut s’exprimer qu’autant que les trois corps inférieurs (la personnalité) le lui permettent.

Une personne que l’on voit ici faible, ignorante, méchante, est en même temps, en haut, une entité qui possède la connaissance, l’amour, la puissance. Voilà pourquoi on trouve dans le même être cette limitation en bas, et cette richesse, cette toute-puissance en haut.


sur le blog de Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/  retranscription des livres de Omraam 

mardi 9 février 2016

L’Homme à la conquête de sa destinée


Dès que l’homme agit, il déclenche inévitablement certaines forces qui produiront aussi inévitablement certains résultats. C’est cette idée de rapport de causes à conséquences qui est d’abord contenue dans le mot "Karma". Ce n’est qu’ensuite que Karma a pris le sens de paiement pour une transgression commise.



En réalité, on peut dire que le karma se manifeste toutes les fois qu’un acte n’est pas exécuté à la perfection, ce qui est, la plupart du temps le cas. Mais l’homme fait des essais, il faut qu’il s’exerce jusqu’à atteindre la perfection, et tant que ses essais sont ratés il doit se corriger, réparer ses erreurs, et bien sûr pour cela il doit peiner, souffrir.

Il faut agir. Evidemment, vous souffrirez, mais vous apprendrez, vous évoluerez… et un beau jour vous ne souffrirez plus. Quand vous aurez appris à travailler correctement, il n’y aura plus de karma. Chaque mouvement, chaque geste, chaque parole déclenche certaines forces qui entraînent des conséquences, c’est entendu. Mais supposons que ces gestes, ces paroles soient inspirés par la bonté, la pureté, le désintéressement : ils attireront des conséquences bénéfiques, et c’est ce qu’on appelle le "Dharma".

Le dharma est la conséquence d’une activité ordonnée, harmonieuse, bénéfique. Celui qui est capable d’entreprendre une telle activité échappe à la loi de la fatalité et se place sous la loi de la Providence. Ne rien faire pour éviter les tracas et les souffrances, non, ce n’est pas la bonne solution : il faut être actif, dynamique, plein d’initiative, mais en donnant à son activité d’autres mobiles que l’égoïsme et l’intérêt personnel c’est le seul moyen d’échapper à des conséquences désastreuses.
Echapper aux conséquences, c’est impossibles : il y aura toujours des causes et des conséquences, quelle que soit votre activité ; simplement, si vous arrivez à agir de façon désintéressée, ce ne seront plus des conséquences douloureuses, mais la joie, le bonheur, la libération.

Si pour avoir la paix on ne fait rien, on ne se développera pas, on n’apprendra rien, on ne gagnera rien. Evidemment, vous ne commettrez aucune erreur, mais vous serez en pierre ; les pierres ne commettent jamais d’erreurs. Il est préférable de se tromper, de se salir même, mais d’apprendre.

Comment voulez-vous quand on a des ouvriers dans un bâtiment, qu’il ne tombe pas quelques gouttes de ciment ou de peinture ? C’est impossible. Il faut accepter les taches, pourvu que le bâtiment monte et que le travail soit fait. Après, on frotte, on lave, on se change, on met d’autres vêtements, mais au moins la maison est finie.

Le Maître Peter Deunov disait un jour : "Je vous donne à tous un petit livre pour apprendre l’alphabet" (nous disons en bulgare "boukvartché »… et vous ?... un abécédaire ? bon, un abécédaire). "Oui bout d’un an je vous demande de me le rendre. Certains d’entre vous me rendent ce "boukvartché" absolument net, impeccable : ils ne l’ont pas ouvert, ils n’ont donc rien appris. D’autres, au contraire, me le rendent tout raturé, déchiré, taché : ils l’ont ouvert et fermé des centaines de fois, ils l’ont transporté partout, ils ont même mangé dessus… Oui, mais maintenant ils savent lire".

Et le maître concluait : "Je préfère ça". J’étais très jeune alors, et je me souviens que très  timidement je lui posai la question : "Et moi, dans quelle catégorie je suis" ? Il me répondit : "Toi ? Dans le deuxième catégorie". Bien sûr, j’étais content car je comprenais que c’était mieux.

Combien d’erreurs on commettra, combien de taches, d’éclaboussures on enverra, combien de critiques et d’injures on recevra, que voulez-vous ça n’a pas d’importance. Il faut savoir lire, il faut faire le travail, il faut finir le bâtiment. Et tous ceux qui sont toujours très raisonnables, très prudents, pour ne pas se compromettre, n’avancent pas. Alors, Seigneur Dieu, où seront-ils, ces gens-là ?

Quand vous apprenez une langue étrangère, si vous ne dites rien par peur de vous ridiculiser en faisant quelques fautes, jamais vous ne saurez parler. Il faut oser se ridiculiser, oser faire quelques fautes, mais apprendre à parler. Eh bien, c’est la même chose avec le karma : il ne faut pas être paralysé par la peur de commettre des fautes qu’il faudra réparer. Car au fur et à mesure qu’on s’entraînera en donnant à ses actes un but divin, on ne provoquera plus de karma, mais le Dharma c’est-à-dire les grâces et des bénédictions du Ciel.


sur le blog de Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/  retranscription des livres de Omraam 

La dualité de notre inconscient


La mise en lumière de la dualité de l’inconscient nous conduit à distinguer en l’homme une nature inférieure et une autre supérieure ; et cette distinction est d’une importance capitale pour la psychologie, la pédagogie et la compréhension des problèmes sociaux. Les termes "inférieur" et "supérieur" indiquent clairement la place que nous devons donner à chacune de ces deux natures.



L’acquisition de la verticalité, plaçant la tête au-dessus de son ventre et de son sexe, a été pour l’être humain une conquête physiologique ; mais il lui reste maintenant à conquérir sa verticalité spirituelle. Il s’agit donc d’identifier puis de contrôler les manifestations de ses pulsions égocentriques qui le poussent à la recherche de satisfactions grossières, nuisibles pour lui-même et pour son entourage, et de donner une issue à ses inspirations lumineuses et vastes qui ouvrent son intelligence et son coeur, lui font découvrir le bien commun comme l’arrière-fond sur lequel ses actions doivent s’inscrire.

Ces deux natures, inférieure et supérieure, le Maître Omram Mikhaël Aïvanhov les appelle entre "personnalité" et "individualité". La personnalité, égocentrique et exigeante jusqu’à la cruauté, versatile, donc peu fiable, modifie langage et conduite au gré de ses intérêts, et elle se joue des êtres et des choses pour son unique satisfaction. Le mot latin : "persona" sur lequel est formé "personnalité", désigne dans la Rome antique le masque de théâtre qui est jeu, multiplicité, mensonge. L’individualité, au contraire, renvoie au caractère indivisible de l’être humain, à son essence pure et simple, ce sans quoi il ne peut être : son esprit.

Personnalité et individualité ont la même structure trinitaire, c’est à dire qu’elles se subdivisent en trois catégories de manifestations correspondant à la structure de l’être humain ; pensée (intellect), sentiment (cœur), action (volonté). Dans la gamme inférieure, l’intellect est le siège des pensées tortueuses, malveillantes, d’opinions erronées ; le cœur, le siège de sentiments de possessivité, de haine, de vengeance ; et la volonté, qui réaliser les projets de l’intellect et du cœur, se rend coupable d’actions violentes et destructrices.

Dans la gamme supérieure, l’intellect supérieur (la raison) est le siège de la pensée juste qui découvre les grandes lois de l’existence, éclaire la route pour le bien de tous. Le cœur supérieur (l’âme") est le siège des sentiments d’amour, d’abnégation, de sacrifice pour les autres créatures, et aussi d’adoration et de louange envers le Créateur. Enfin, la volonté supérieure (l’esprit) inspire des actes libérateurs et créateurs. Arrachant l’être humain aux entraves de la personnalité, l’esprit le vivifie et réanime en lui le sentiment d’appartenance comme de la Divinité.

Cette circulation ininterrompue entre sa nature inférieure et sa nature supérieure donne à l’être humain la pleine possession de ses facultés, et c’est alors seulement qu’on peut dire que s’est opéré en lui le seul changement véritable.

"dans notre moi terrestre, dit Omraam Mihaël Aïvanhov, nous sommes une trinité qui pense, qui sent et qui agit, mais cette trinité n’est encore qu’un reflet très inférieur de l’autre trinité, la Trinité céleste qui attend que nous puissions nous joindre à elle, puisqu’elle fait aussi partie de nous… Toutes les expériences, heureuses ou malheureuses, que nous faisons dans notre vie ont pour seul et unique but cette rencontre de notre moi humain et de notre Moi divin.

Au moment où ces deux parties, inférieure et supérieure, parviennent à se fusionner, c’est le Ciel et la Terre qui s’unissent en nous pour créer l’abondance et la joie. Le symbole de cette métamorphose est le soleil : avec son intellect débarrassé de tout parti pris l’homme éclaire ; avec son cœur purifié il donne la chaleur ; et avec sa volonté libérée il vivifie et il crée".


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