Le temps, c'est un problème extrêmement
compliqué que de nombreux philosophes ont étudié, voulant le connaître en
profondeur et comprendre ce qu'il représente.
Pour le découvrir ils se sont livrés à toutes
sortes de calculs mathématiques, mais on ne sait pas chez quel savant trouver
la vérité. Ils prétendent que le temps est une notion irréelle, purement
abstraite, qui n'existe que dans la conscience de l'homme. Mais comment
pourraient-ils convaincre les hommes ordinaires d'une telle explication ? C'est
impossible.
On aura beau écrire des livres et des livres
pour défendre ce postulat, il faut bien reconnaître que l'homme se meut dans
l'espace et qu'il vit dans le temps.
Ces spéculations purement philosophiques ne
rendent pas les choses plus claires, elles vous égarent plutôt. Ils sont
nombreux, les arguments mathématiques et physiques qui démontrent l'inexistence
du temps en tant que tel, et qui disent que l'espace et le temps dépendent du
mouvement. Si nous augmentons ou diminuons le mouvement, le temps et l'espace
sont modifiés. Le temps ne peut exister sans l'espace.
Comment le mesurer, s'il n'y a pas des événements qui se succèdent dans
l'espace, s'il n'y a pas un intervalle dans lequel s'effectue un mouvement
?
Le sujet est si profond qu'il faudrait des heures et des jours de
réflexion et de concentration pour pouvoir le traiter clairement. Nous ne le
ferons pas aujourd'hui. Mais ce que dit le Maître Deunov est très intéressant :
"Le temps est lié à l'espace, il représente une feuille de papier
sur laquelle tout s'inscrit". Donc le temps doit être lié aux archives de
la nature.
Certains pensent que la vie, c'est le mouvement. C'est bien plus. En
fait, c'est la vie qui crée le mouvement. Dans cette vie, il y a une pensée, et
encore bien autre chose.
Peu
d’hommes et de femmes se lèvent le matin avec une idée fondamentale qui guidera
leur activité et leur comportement durant toute la journée. Dès le réveil, la
plupart s’agitent dans tous les sens, ils sortent, ils rentrent, et le soir ils
se couchent épuisés, pour recommencer le lendemain : ils auront peut-être
d’autres pensées, mais tout aussi désordonnées. Qu’ils décident d’être enfin
habités et guidés par une idée, et alors, des forces qu’ils ne connaissent même
pas et qui sont pourtant présentes dans leur subconscient, dans les cellules de
leur corps, s’éveilleront, associeront leurs efforts et ils se sentiront
éclairés, aidés, guidés. L’idée que vous devez mettre au centre de votre vie
peut se traduire par un seul mot : lumière."
Celui
qui veut s’approcher de la perfection divine ne se préoccupe pas du temps : il
travaille avec des éléments qui appartiennent à une autre dimension. Il se dit
: « Même si cela doit m’occuper pour l’éternité, je ne m’arrêterai pas. Même si
je n’y arrive pas, je continuerai. Tant que je marche, je suis vivant. »
Leur
vie professionnelle, leur vie sociale, leur vie individuelle obligent les
humains à tenir compte du temps, et pour certains cela devient une obsession :
il y a les rendez-vous auxquels il faut arriver à l’heure, les horaires de
travail, ceux des trains, des avions, ceux de l’ouverture et de la fermeture
des magasins ou des administrations, etc. Sans parler du temps qu’il faut
chercher à économiser puisque, comme on le dit, « le temps, c’est de l’argent.
»
Le
temps règne sur les humains. Mais, dans la vie spirituelle, le temps ne doit
pas compter. L’essentiel, c’est le but. Et même si le but à atteindre reste
inaccessible, peu importe, il faut continuer à avancer sans se préoccuper du
temps."
Pensée et mouvement naissent de la
vie. La vie, on ne la connaît pas.
Message-Audio No 166 le 13 septembre 1942
de Omraam Mikhaël Aïvanhov
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