Si
vous préparez un gâteau au miel vous serez le premier à bénéficier du parfum de
ce mets. Si vous préparez un poison pour tuer tous ceux qui vous entourent,
vous serez la première victime puisque vous le respirez.
Celui
qui est rempli de bonté, intérieurement embellira, c'est lui qui en profitera
avant tout autre. Vous dites : "Je suis furieux contre tel ou tel, je
vais me mettre en colère". Bien, mais c'est vous qui serez intoxiqué.
Le bien que nous voulons faire à autrui retombe sur nous, nous goûterons la
douceur de notre bonté. Par contre, si nous portons en nous la jalousie, le
soupçon, la haine, les premières victimes seront nous-mêmes, nos enfants, nos propres
cellules. Si vous comptez le nombre de ces cellules, vous constaterez qu'elles
sont des milliards, disait le Maître.
On
comprend la vérité d'après ses enfants. Si vous voulez comprendre la vérité au
sujet de quelqu'un, observez l'état de ses cellules. D'après celui-ci vous
comprendrez l'état des organes, des membres. Tous sont des enfants qui crient,
chantent, jouent, commettent des dégâts.
Comment
pouvez-vous être des professeurs, éduquer les autres si vous ne savez pas
éduquer vos propres enfants du dedans. Nous devons commencer dès maintenant à
faire cesser le bruit au dedans de nous, à parler à nos cellules, à
leur dire :
"Mes
enfants, ce n'est pas ainsi que l'on doit agir. Si vous êtes sots, je vous
priverai de nourriture". Il faut les gronder, les corriger ; ils
comprennent fort bien. Si votre estomac ne fonctionne pas bien, placez votre
main droite sur lui et parlez-lui. Il y a là des enfants. De cette façon par de
sages paroles vous les assagirez. Donnez parfois des bonbons à ces enfants. Si
vous sentez par exemple que cela ne va pas très bien, prenez par exemple une
noisette et dites-leur : "Je vais vous donner quelque chose". Les
cellules s'en contenteront, elles se satisfont de très peu. Les pleurs cessent
pour un rien. On apaise souvent les enfants avec un bonbon.
Pourquoi oublions-nous
d'agir ainsi avec nos enfants du dedans ?
C'est
pour toutes les raisons que je viens de développer que le Maître a dit que nos
enfants représentent ce que nous étions dans le passé de notre intellect, sous
forme de rêve caressé, d'idée à laquelle nous avons donné un vêtement. Que
représentons-nous nous-mêmes? Une pensée, une idée de Dieu. Dieu nous a revêtus
et envoyés sur la terre pour que la grand-mère nous donne de jolis vêtements.
Nous sommes une idée venue de Dieu et c'est la nature qui nous a vêtus.
Quelle conclusion tirer de tout cela ? C'est que
nous devons donner un exemple aux enfants. Il ne faut pas se montrer à ceux-ci
dans un état inférieur, coléreux, dans le mensonge, parce que nous perdrons
leur confiance. Nous ne pourrons être un idéal pour eux, ce qui entraînera par
la suite de tristes choses.
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