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vendredi 5 septembre 2014

SI QUELQU’UN TE FRAPPE SUR LA JOUE DROITE, RIPOSTE



 Il est dit dans les Évangiles : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. » Que les chrétiens me pardonnent, mais ce que je dirai dépasse tout ce qu’ils peuvent imaginer, et l’avenir prouvera que mon interprétation est véridique, car certains préceptes qui étaient bons dans le passé, ne peuvent plus être bons et efficaces pour le présent ni pour l’avenir.

 Les paroles de Jésus ne signifient pas qu’on doive toujours rester passif sous les insultes et les mauvais traitements, toujours accepter, se soumettre, supporter, et à la fin disparaître… Il se peut qu’on les ait comprises de cette façon, mais moi je vous prouverai que ce n’était pas ce qu’il voulait dire. Être passif, soumis, se laisser massacrer, bien sûr, quand vous n’avez pas la lumière, c’est tout ce qui vous reste à faire. Mais cette morale des gens faibles et ignorants ne doit pas durer éternellement. Il n’est nulle part écrit que les spiritualistes, les sages, les Initiés, les Fils de Dieu, doivent rester éternellement soumis, esclaves, battus, massacrés, pour laisser toujours triompher les imbéciles, les malhonnêtes et les méchants. Pour le moment, c’est comme ça, parce que les humains ont perdu leur étincelle divine, ils ont perdu la force solaire, le feu, la chaleur, la lumière, la vie, et puisqu’ils les ont perdus, ils sont obligatoirement battus et maltraités.

 Il a été dit : « Vous êtes le sel de la terre, et si le sel perd sa saveur, il n’est bon qu’à être foulé aux pieds. » Eh oui, si vous perdez votre saveur, vous serez foulés aux pieds par les humains jusqu’à ce que vous la récupériez de nouveau. Il n’a pas été décrété qu’on doive toujours être foulé aux pieds, mais quand on s’est éloigné de Dieu on perd ses pouvoirs et, bien sûr, on est ensuite à la merci de tous les gens violents et
malhonnêtes.

 À l’époque où Jésus parlait, les humains devaient développer des vertus et des qualités sur lesquelles on n’avait pas insisté jusque-là : l’indulgence, la clémence, la miséricorde… Car jusque-là, seule avait régné la loi de justice : œil pour œil, dent pour dent. Donc, la nouvelle morale qu’apportait le Christ devait encourager les humains à développer les qualités du cœur. Au lieu de répondre toujours avec des moyens grossiers : la pierre, le couteau, l’épée, ils devaient répondre avec des moyens plus nobles, plus élevés : l’humilité, l’amour, la patience, la grandeur d’âme. Voilà le sens des paroles du Christ. Oui, mais ce qu’il a dit pour cette époque ne doit pas être considéré comme valable pour l’éternité. Il vient de nouveau pour dire : « Maintenant, comprenez-moi bien, il y a une conduite meilleure encore.

Lorsque vous subissez une injustice, vous devez riposter avec une telle intelligence, une telle force de caractère, un tel savoir, une telle lumière, une telle chaleur que votre ennemi sera complètement bouleversé, aveuglé, foudroyé, c’est-à-dire transformé ! Pas anéanti, pas tué, non, régénéré ! Au lieu de le tuer, vous le vivifiez, c’est-à-dire vous l’amenez vers Dieu. Si vous êtes capable de faire cela, vous êtes un véritable héros, un véritable fils de Dieu. » Pourquoi se laisser toujours massacrer et faire triompher ses ennemis ? Il ne faut pas tuer les gens, il ne faut pas leur faire de mal, mais il ne faut pas non plus accepter la situation d’éternel vaincu. Il faut savoir se défendre en devenant comme le soleil : projeter une telle lumière que, même lorsque des gens veulent vous attaquer avec leur méchanceté et leur cruauté, ils soient éblouis, aveuglés. Oui, vous les aveuglez, et ensuite vous leur ouvrez les yeux comme le Christ l’a fait avec Saül sur le chemin de Damas quand il allait massacrer les chrétiens : une projection de lumière, et ça y est, aveuglé ! Et Saül est devenu Paul. 

Supposons que vous arriviez à paralyser les gens pour quelques minutes, comme ça… et ensuite vous les rétablissez, est-ce qu’ils continueront encore à vous combattre ?… La nouvelle morale, ce n’est plus de rester faible, à la merci de gens violents et cruels, mais de devenir comme le soleil pour qu’ils ne puissent plus ni vous salir ni vous atteindre, et quand ils s’approchent, vous les faites fondre comme de la cire par la bonté et la lumière.

 Si les humains n’ont pas encore cette possibilité lumineuse, c’est qu’ils n’y ont jamais pensé. Ils ont embrassé la faiblesse, ils se sont réfugiés dans des philosophies stupides sous prétexte que Jésus a demandé de tendre l’autre joue. Eh bien, vous pouvez tendre toutes les joues que vous voulez, cela ne servira à rien, vous ne changerez pas vos ennemis, ils continueront à vous donner des gifles, et à la fin ils vous assassineront. Maintenant il faut comprendre différemment.

L’autre joue, c’est l’autre côté, l’autre côté de vous-même, le côté de l’esprit, de la puissance, de la lumière. Jésus a montré l’autre côté à ses ennemis, il leur a dit : « Vous êtes capables d’emprisonner le corps physique, vous êtes capables de le crucifier, mais je vous montrerai l’autre côté, sublime, indestructible, et je reconstruirai mon temple en trois jours. Voilà, vous pouvez frapper ! » Il a montré l’autre côté, et toute la terre a été bouleversée.

 Les chrétiens, les spiritualistes ont encore beaucoup à apprendre et à comprendre, et au lieu de se laisser toujours vaincre par les forces des ténèbres, par des philosophies matérialistes, ils doivent s’unir pour triompher. Ils disent toujours « Amen, amen », ils acceptent… Non, il faut qu’ils s’unissent, car ils ont toutes les possibilités de transformer le monde, de rétablir le Royaume de Dieu sur la terre. Ce n’est plus le moment de dire que Jésus nous a enseigné à tendre l’autre joue, à devenir des martyrs. Dans le passé, oui, on ne pouvait pas faire autrement, parce qu’on n’était pas encore développé pour riposter de façon sublime et divine, mais plus maintenant.

 Maintenant, il faut trouver les possibilités de montrer la puissance de l’esprit à travers son savoir, à travers son amour, à travers ses gestes, son comportement. Et c’est cela la véritable force. Pourquoi rester faible, maladif, poltron ? Pour se montrer chrétien ? Eh bien, si c’est cela l’idéal de la chrétienté, moi, je suis le premier à dire que jamais le mal ne sera extirpé de la terre avec ces faibles et ces ignorants-là ! Il faut être fort, puissant, dynamique, actif, impétueux… violent même, mais évidemment pas dans le plan physique. Le christianisme mal compris n’apporte rien. Le véritable christianisme, c’est d’être armé, mais armé avec d’autres armes, bien sûr, et quand on vous attaque, de montrer cet autre côté dont parle Jésus. Cet autre côté, c’est un côté armé, ce n’est pas un côté chétif et impuissant. Mais on n’a jamais expliqué ce qu’est cet « autre côté ».

 Ce qui n’a pas été bien compris dans le passé sera maintenant compris, éclairé ; et on ajoutera même beaucoup d’autres vérités nouvelles, parce que rien n’est stagnant, tout bouge, tout évolue. Et d’ailleurs Jésus l’a montré : il a donné une nouvelle morale, une morale qui allait plus loin que celle de Moïse. À plusieurs reprises dans les Évangiles, il répète : « Il a été dit… mais moi je vous dis… » Par exemple : « Il a été dit : tu ne tueras point, et celui qui a tué sera passible de jugement. Mais moi je vous dis : quiconque se met en colère contre son frère, sera passible de jugement. » Et aussi : « Il a été dit : tu ne commettras pas d’adultère. Mais moi je vous dis : quiconque jette sur une femme un regard de convoitise a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur. »… « Il a été dit : tu ne parjureras point, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. Mais moi je vous dis de ne point jurer du tout. »… « Il a été dit : tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent afin que vous soyez les fils de votre Père qui est dans les cieux. »

 Donc, vous voyez, la morale qu’a apportée Jésus n’était plus la morale donnée par Moïse. Et maintenant, pourquoi ne pas donner une nouvelle morale, encore meilleure ? Les chrétiens seront choqués parce qu’ils ne veulent pas qu’il y ait autre chose après Jésus. D’après eux, on ne peut plus rien ajouter. Et supposons que le Christ lui-même vienne ajouter encore d’autres notions, parce que tout évolue…

Est-ce que les chrétiens peuvent l’empêcher ? Les retardataires, ceux qui se sont cristallisés, seront dépassés. Nous sommes pour l’évolution, pour quelque chose d’encore plus grand, pour la nouvelle vie, pour la nouvelle religion qui sera propagée dans le monde, la vraie religion du Christ qui n’a pas encore pu être réalisée.

 Tant que les hommes étaient des primitifs, que pouvait-on leur faire comprendre ? Il fallait, tout d’abord, leur apprendre au moins la justice. Et Moïse a été envoyé pour leur apprendre la justice. Ensuite, le Ciel a envoyé Jésus pour apporter l’amour, le pardon. Oui, mais on ne doit pas non plus s’arrêter là, il y a encore un degré supérieur, car pardonner seulement ne résout pas le problème. Et si, par exemple, quelqu’un vient pour vous battre, est-ce défendu d’être plus fort que lui, de le prendre par une jambe, de le soulever et de lui dire : « Alors, tu veux que je te projette par terre ? » Mais vous ne le projetez pas, vous le replacez doucement sur ses pieds. Est-ce que ce n’est pas mieux ?

 Qu’est-ce que c’est ce christianisme où il faut tout le temps être battu et massacré ? Non, on doit être plus fort que son ennemi. Par un geste, par un regard, par une vibration divine, vous lui faites sentir votre supériorité. Alors il se sent petit, tellement petit, qu’il vous dit : « Je t’en prie, laisse-moi la vie. – Ah bon, mon vieux, tu as compris ? » Vous le laissez et il prend ses jambes à son cou. Est-ce que ce n’est pas mieux ? Eh si, c’est beaucoup mieux, mais on n’a encore jamais eu l’ambition de le souhaiter. Moi, c’est justement cette ambition que je veux vous donner. Quand vous la réaliserez, c’est une autre question. Mais au moins ayez ce désir, car vous ne ferez rien dans le monde en étant toujours passif, conciliant, faible, vulnérable, effacé.

 Dans l’avenir, il n’y aura plus de martyrs. Les martyrs ont donné ce qu’il fallait, ils ont accompli leur mission. D’ailleurs, s’ils ont subi le martyre, c’était surtout pour liquider plus rapidement leurs dettes, leurs transgressions du passé. Mais une fois libres, est-ce qu’ils doivent toujours être des martyrs ? Non. Et dans l’avenir certains êtres seront tellement forts qu’ils neutraliseront à distance les personnes mal intentionnées qui s’approcheront d’eux pour leur nuire. Vous direz : « Mais vous allez très loin, vous allez très loin… » Oui, bien sûr, le temps vient d’amener les gens très loin, parce que pour le moment ils sont sur un chemin sans issue.

 Si vous trouvez que ce que je vous dis vous dépasse, eh bien, restez là où vous êtes, ce sera pour d’autres qui sont plus héroïques et qui souhaitent être forts, puissants, éclairés, et ne pas se laisser comme ça embarquer par les ténèbres. Ces gens là, quand ils sont assaillis, ils luttent, ils ne se laissent pas complètement engloutir en pensant qu’ils doivent tout supporter parce que c’est « la volonté de Dieu ». Car à ce moment-là, ce sont les ténèbres qui se réjouissent ; elles disent : « Oh, ces chrétiens, qu’ils sont appétissants et tendres à déguster ! Avec eux il y a vraiment de quoi se régaler ! » Et voilà comment les chrétiens se préparent à nourrir les esprits ténébreux ! On dirait qu’ils ne pensent qu’à ça. Bon, bon, qu’ils les nourrissent, je n’ai rien contre s’ils y tiennent ! Mais un vrai chrétien, quand les ténèbres s’approchent, projette la lumière, il se défend. Et cette lumière chasse les ténèbres. Voilà un vrai chrétien !

 Certains diront : « Mais il ne faut pas lutter, il est écrit qu’on ne doit pas lutter contre le mal. » Bien sûr, vous ne devez pas lutter contre le mal dans le domaine qui est le sien, parce que là, il est très puissant et vous serez vaincus. Mais allez plus haut, au-dessus de lui, et de là jetez-lui du feu, des projectiles… vous verrez qu’il s’enfuira.

L’homme possède en lui-même une forteresse avec des canons, avec des mitrailleuses qui crachent du feu, et c’est le domaine de la lumière. Donc, qui vous empêche à ce moment-là de braquer tous ces engins sur vos ennemis et de projeter la lumière ? Vous ne les tuez pas, vous ne leur faites pas de mal, vous les transformez, en chassant les éléments nocifs de leur tête et de leur cœur. Vous en avez le droit, quand même… Eh bien, non, on se dit qu’il faut se montrer chrétien, c’est-à-dire qu’il faut se laisser martyriser, parce qu’il paraît qu’on ne doit pas répondre aux offenses.

Mais il est dit seulement de ne pas répondre de la même façon. C’est cela « tendre l’autre joue ».  Pourquoi faudrait-il tuer un ennemi qui vient vous tuer ? Paralysez-le, aveuglez-le, endormez-le, enlevez-lui la possibilité de nuire. Il y a de petites pièces comme ça, des comédies où l’on voit une personne pleine de mauvaises intentions qui se prépare à nuire à toute une famille ; mais voilà un ami de la famille qui arrive et qui l’embobine tellement par des paroles, de petites questions, que l’autre est complètement ligoté, paralysé. Eh oui, parce que l’ami était plus intelligent.

Donc, il faut se défendre de celui qui vous attaque ; pas par les mêmes moyens que lui, bien sûr, par d’autres moyens qui sont formidables mais auxquels on n’a jamais recours, parce qu’on ne croit pas à leur efficacité, on ne soupçonne même pas leur existence.

 Maintenant, je vous raconterai une histoire. Il était une fois un jeune garçon très intelligent, très sensé, mais pas tellement fort physiquement. Il était instituteur. Un jour où il se trouvait comme ça, sur la place du village, avec d’autres jeunes gens, il y avait là un gaillard, très costaud, mais un peu bébête qui n’était pas d’accord avec ce qu’il disait, et ils se mirent à discuter… À la fin, quand le gaillard vit que l’instituteur le dépassait par l’intelligence de ses arguments, il s’est emporté, il lui a donné deux gifles, et l’instituteur s’est effondré. Bien sûr, tous les autres garçons riaient, applaudissaient le vainqueur parce que c’était un costaud, et la force, c’est quelque chose, quand même !

 Le pauvre instituteur retourne chez lui, mais alors triste, malheureux, parce que tous les autres là-bas riaient, se moquaient. Et voilà qu’en rentrant, que voit-il ? La vache avait mis bas ! Un petit veau très mignon… Il se penche pour le caresser, puis il le soulève dans ses bras et il en oublie son chagrin. Le lendemain et tous les jours suivants, il allait caresser le petit veau et le soulever…

 Cela a duré longtemps comme ça, plusieurs mois ; le veau était déjà en train de devenir un bœuf et l’instituteur allait toujours le soulever. Un jour, quand il s’est aperçu combien sa musculature s’était améliorée, il est allé se promener, là-bas, sur la place du village. Le gaillard était toujours en train de plastronner devant ses copains. L’instituteur s’approche et dit : « Est-ce que tu me reconnais ? – Oh ! Oh ! si je te reconnais, c’est toi qui as reçu la raclée ! » Mais l’instituteur se penche, le prend par le mollet et le soulève de terre en disant : « Fais ta prière, je vais te jeter par terre, il ne restera pas une trace de toi.

– Ah ! ah ! pardonne-moi, laisse-moi la vie, je regrette de t’avoir giflé !… – Bon, bon, si c’est comme ça, ça va », et il le redescend gentiment. L’autre prit ses jambes à son cou, pendant que tous les garçons applaudissaient et se réjouissaient, et l’instituteur retourna chez lui content, fier, vainqueur. Alors, vous voyez, il ne faut jamais se laisser vaincre, piétiner, écraser, parce que ça n’améliore pas les gens, ils continuent à abuser de leurs forces et ils ne deviennent pas meilleurs. Quand vous êtes tellement doux et gentil, les gens se disent : « C’est bien, il est faible, on va en profiter. »  Le Seigneur demande de ses serviteurs la force, l’intelligence, la lumière, la puissance… Donc, si vous voulez vaincre les difficultés, les obstacles, les ennemis, vous devez vous exercer : trouvez un petit veau, quelque part dans votre tête, que vous irez soulever chaque jour, et ainsi vous deviendrez si fort, lumineux, puissant que vous pourrez ensuite soulever vos ennemis en leur disant : « Fais ta prière, sinon il ne restera pas une miette de toi ! » Vous ne les tuerez pas, vous ne les blesserez pas, on ne pourra donc rien vous reprocher.

Voilà la vraie morale : vous ne tuez pas les gens, vous les aidez, et ils deviennent sages, raisonnables, attentifs. Vous leur donnez une leçon magistrale. Il ne faut pas se cacher derrière la faiblesse ; la faiblesse ne vous sauvera jamais, ni la bêtise, ni la paresse. Vous devez méditer, chercher, vous exercer, et quand vous serez tellement lumineux, chaleureux, comme le soleil… alors, qui pourra venir toucher le soleil sans se brûler ? Tout le monde se tiendra à distance, on n’osera plus s’approcher, parce que vous êtes brûlant, vous êtes du feu et des flammes, symboliquement parlant. Devant la puissance spirituelle, on est toujours obligé de capituler.

 Vous direz : « Oui, mais quand un ennemi voit que l’on tend l’autre joue, il est confus, il demande pardon… » Figurez vous, il ne se repent pas du tout, il continue de plus belle. Il faut suivre simplement l’exemple de cet instituteur, qui allait chaque jour soulever le petit veau. C’est un exemple idéal, unique. Vous vous exercez jour et nuit, des années, et ensuite vous allez trouver vos ennemis, et vous leur dites : « Alors, est ce que vous me reconnaissez ? Vous allez voir. » Et devant votre force, votre lumière, ils comprennent que pendant qu’ils s’endormaient sur leurs lauriers, vous étiez en train de devenir formidable…

 Il y a deux façons de se manifester (il y en a même trois, quatre, cinq ou dix, ce n’est pas la peine de les énumérer), mais pour simplifier, disons deux côtés : la bonté et la puissance, et il faut savoir les utiliser. Quand vous vous sentez triste, découragé, angoissé, ce sont souvent des esprits indésirables qui vous harcèlent, comme des mouches, des guêpes, des moustiques, des serpents… Alors, est-ce que c’est la bonté que vous devez manifester en les laissant vous envahir et se régaler ? Eh non, c’est le moment de montrer votre puissance, votre force, votre lumière, par des paroles, des gestes, et ça y est, vous leur avez donné une bonne leçon. On peut le faire chaque jour. Pourquoi rester comme ça à souffrir et à pleurer ? Manifestez l’autre côté, la force, la volonté, c’est à-dire chassez-les, ne traînez pas comme ça des pensées et des sentiments qui vous angoissent, qui vous tuent.


 Est-ce clair maintenant ? Cela contredit un peu vos idées traditionnelles, n’est-ce pas ? Mais ça ne fait rien, du moment que c’est utile et efficace… Il faut prendre tout ce qui est le meilleur au lieu de traîner éternellement des points de vue et des attitudes inefficaces. Pour le moment vous serez choqués, bien sûr, mais plus tard vous serez obligés d’accepter cette nouvelle conception, de vouloir devenir plus forts, encore plus forts, toujours plus forts ; sans tuer, sans détruire, sans massacrer, mais forts, formidablement forts : par la lumière !

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