L’homme
dépose des choses dans sa subconscience, alors que dans sa conscience, il vit,
souffre, se réjouit, tombe et se relève.
Parfois les
maladies sont dues à l’accumulation d’une trop grande quantité d’énergie en
certains endroits. Par exemple, les migraines sont dues à un surplus d’énergie
nerveuse dans la tête ; les maux d’estomac sont dus à un excès d’énergie en un
quelconque endroit de cet organe. Pour se libérer de l’énergie superflue
accumulée en certains points de l’organisme, l’homme doit connaître les raisons
de cette accumulation et après en avoir trouvé la raison il est facile de s’en
débarrasser. La cause peut être une organisation incorrecte des pensées.
Corrigez la relation entre vos pensées et vos sentiments et la douleur
disparaîtra. En un mot, la plus petite dysharmonie entre les pensées, les
sentiments et les actions de l’homme le prédispose à la maladie.
Pour
harmoniser ses pensées, ses sentiments et ses actions, l’homme doit se
conformer aux lois de la nature. Des lois règlent les pensées, d’autres
régissent les sentiments et les actions. Une fois en relation avec ces lois, les
pensées et les sentiments circuleront correctement en l’homme, aussi naturellement, calmement et
sans efforts que l’air et la lumière qu’il reçoit. Par exemple, un homme est
bouleversé dans ses sentiments ; s’il ne sait pas maîtriser ses sentiments il peut
s’invalider. Vous demandez : « Cela arrive-t-il à un homme spirituel ? » Que
vous soyez un homme spirituel ou un homme du monde, c’est sans importance. Au
cours de certaines périodes de la vie, l’énergie de l’homme se réveille et ce
qui différencie l’homme spirituel, c’est qu’il dispose d’une méthode lui
permettant de transformer cette énergie en une énergie plus élevée.
Dans les
Écritures, il est dit à ce sujet : « Confiez votre fardeau à Dieu. » Cela
signifie que vous devez remettre entre les mains de Dieu les tâches difficiles
de votre vie, celles que vous ne pouvez résoudre.
Si vous
essayez de les résoudre seuls vous finirez par vous bloquer. Laissez les
énergies de la nature passer à travers vous. Ne mettez pas de barrières sur
leur chemin. Tournez-vous vers Dieu afin qu’Il vous indique le moyen de les
canaliser. Dès qu’elles seront canalisées, vous pourrez les utiliser à bon
escient. Souvent, il arrive que quelqu’un se sente abandonné de tous. Il
souffre, se tourmente et dit : « Ma vie est finie. » Les énergies de son
cerveau ont pris la voie descendante. Que doit-il faire ? S’en remettre à Dieu.
Et peu de temps après, son état s’améliorera de même que son lien avec Dieu
s’amplifiera.
L’intelligence
divine existe partout dans le monde et elle veille sur tous ceux qui se tournent vers elle
et lui demandent secours. C’est pour cette raison qu’il est donné à tous la
possibilité d’exister. Dans ce sens, pour l’homme raisonnable qui chemine sur
la voie divine, le péché n’existe pas. Pourquoi ? Parce que dans son organisme,
les courants d’énergie se relaient correctement. Par exemple, l’énergie de son
cerveau évolue selon une spirale en passant progressivement d’un hémisphère à
l’autre, sans éprouver aucune secousse ni anomalie.
Quand
l’homme croit en Dieu, ses énergies se transforment normalement. S’il n’a pas
foi en Dieu et qu’il ne compte que sur lui même, certaines anomalies apparaissent en lui.
Quand vous
affirmez que rien n’est possible, vous ne comptez que sur vous-même. Quand vous
affirmez que tout est possible, vous comptez sur le divin qui est en vous et
entre les mains duquel se trouvent toutes les possibilités.
Si l’humain
et le Divin viennent à entrer en conflit, alors toutes les souffrances
apparaissent. Notre siècle est le siècle où l’on vit des impressions
extraordinairement fortes. La vie sur la terre se caractérise par une grande
diversité extérieure. Quelle que soit la ville, quel que soit l’État dans
lequel vous vous rendiez, vous trouverez toujours quelque chose de nouveau. Si vous allez aux
États-Unis d’Amérique, vous verrez quelque chose de particulier : tout le monde
marche vite ; on dirait qu’ils courent comme si un incendie s’était déclaré
quelque part ou qu’un accident avait eu lieu. Si vous vous arrêtez ne serait-ce
qu’un instant, chacun vous bousculera sans s’excuser. Les gens n’ont pas le
temps, ils sont pressés. S’ils descendent du tramway ou du train, tous se
dépêchent, courent et, sans le vouloir, ils se bousculent les uns les autres.
L’homme est
venu sur terre et il s’imagine qu’il peut vivre là comme il le désire. À
l’heure actuelle, on se bouscule. Le rythme de la vie est accéléré. Le malheur
des hommes est dû au fait que chacun vit comme il l’entend. Les êtres
invisibles sont préoccupés eux aussi par ce problème. Ils veulent savoir à quel
résultat aboutit celui qui vit comme bon lui semble.
Nous
envisageons la vie comme une pépinière ; il existe trois sortes de pépinières :
la première inclut la vie des éléments minéraux et les métaux, le monde
inorganique ; la seconde pépinière comprend la vie des plantes et des animaux ;
la troisième concerne l’homme. Ces deux dernières pépinières forment le monde
organique. Selon les conceptions humaines, les animaux et les plantes
représentent le monde inférieur. Oui, c’est vrai, ils se situent plus bas que
l’homme et c’est pour cela que leur responsabilité est moindre. Si la brebis commet une
faute, sa responsabilité est moindre que celle de l’homme. Celui qui sait peu
de choses est peu battu ; celui qui sait beaucoup est puni davantage. Celui qui
sait peu de choses reçoit peu de récompenses ; celui qui sait beaucoup reçoit
plus de récompenses. Il y a un certain rapport entre le degré de lumière que
possède l’homme et la responsabilité qu’il porte. Ce rapport détermine le
bonheur et le malheur des hommes.
Un jour, un
lièvre sortit pour se noyer, tant la vie lui pesait. Il y avait les chiens qui
le poursuivaient et les hommes qui voulaient le tuer. Il décida donc d’en finir
avec la vie. Alors qu’il approchait du lac, il vit que toutes les grenouilles
qui étaient sur le bord, sautaient très vite dans l’eau car elles avaient peur.
Voyant cela, le lièvre se dit : « Tiens, il y aurait donc des êtres plus
peureux que moi ? Je ne vais pas me noyer. » À cette époque encore, les
oreilles du lièvre étaient petites, mais c’est à partir de ce jour-là qu’elles
s’allongèrent. Le lièvre compte sur deux choses : son ouïe et sa vitesse. Au
moindre petit bruit, il tend l’oreille et s’enfuit. Quand il voit un danger, le
lièvre se dit : « Moi, je cède devant la force de l’homme. Je prends la fuite
et vais de l’avant. S’il ne me rattrape pas, j’ai gagné ; s’il me rattrape,
c’est lui qui gagne. » Le lièvre grimpe sur un haut rocher et de là converse
avec l’homme en lui disant : « Moi je suis en haut, toi en bas ; c’est ainsi
seulement que nous allons nous comprendre. »
Que
signifient les mots ‘en haut’ et ‘en bas’ ? Celui qui est en haut se trouve
dans de bonnes conditions ; celui qui est en bas est placé dans de mauvaises
conditions.
Qui crée de
bonnes ou de mauvaises conditions ? C’est l’homme lui-même qui est la cause des
bonnes ou des mauvaises conditions de sa vie. Lorsqu’ils construisaient une
maison, les Bulgares d’autrefois faisaient un hall ouvert au lieu du couloir
que nous faisons maintenant. Au moment de faire la vaisselle, la jeune épouse,
au lieu de sortir de la maison pour jeter son eau dans une fosse spéciale, la
jetait pour aller plus vite, devant la maison par ce hall. Elle versait de
l’eau sale un jour et le lendemain aussi, et ainsi de suite jusqu’à ce que des
miasmes se forment et que les membres de la famille tombent tous malades. Si la
jeune épouse tombait malade la première, on disait que quelqu’un lui avait jeté
le mauvais oeil. Comment dans ces conditions ne pas s’attirer le mauvais œil ? Il
n’est rien de plus dangereux pour l’homme que l’eau polluée, de plus dangereux
pour sa santé que de mauvaises pensées, de mauvais sentiments, de mauvaises
actions. Ils laissent des dépôts superflus dans l’organisme humain. Ce que nous
appelons ‘dépôt dans les articulations’ est justement dû aux mauvaises pensées
et aux mauvais désirs. En ce sens, la neurasthénie n’est rien d’autre que des
dépôts qui se forment dans les veines et les artères et qui attaquent e système nerveux de manière à
empêcher les influx électriques et magnétiques d’opérer normalement dans
l’organisme. C’est ainsi qu’apparaissent la tachycardie, la tension,
l’artériosclérose et d’autres maladies. Ce sont des choses simples que nos
contemporains ne connaissent pas, mais qu’ils doivent apprendre afin de pouvoir
se guérir eux-mêmes. Certains se plaignent de ne pouvoir respirer librement ou
de ce que leur cœur ne bat pas régulièrement. Ils appellent un médecin,
prennent des médicaments, mais rien n’y fait. La cause de ces maladies ne réside
pas dans le cœur ni dans les poumons, mais dans le diaphragme. Il s’est soulevé
et exerce une pression sur l’estomac ; l’estomac exerce une pression sur les
poumons et sur le cœur et c’est ainsi que tout l’organisme souffre.
Que faut-il
faire alors ? Respirez profondément pour que les poumons se remplissent d’air
et que le diaphragme reprenne sa place. Vous dites que votre diaphragme s’est
soulevé. Cela veut dire qu’il s’enorgueillit.
Gardez-vous
de l’orgueil. Si vous succombez à 1’orgueil, c’est la chute qui vous attend.
C’est pourquoi nous disons que l’orgueil précède la chute. Celui qui souffre de
tachycardie est un homme orgueilleux. Celui qui souffre de maux de tête ou de
ventre est aussi un homme orgueilleux. Celui qui souffre de maux est vaniteux.
Aussi, lorsque vous avez une crise de tachycardie, respirez profondément et ordonnez à votre
diaphragme de redescendre, de reprendre sa place pour qu’il ne comprime pas le
cœur. Celui qui ne veut pas s’aider lui-même va chercher un médecin. Un médecin
vient, puis un second ; ils vous font quelques piqûres mais votre état empire.
Ils
commencent à chercher la cause du mal dans l’hérédité, côté père et mère, et
ils déclarent au patient que son mal est difficile à guérir. L’hérédité joue
mais il y a aussi des causes inhérentes au malade. La jeune fille se plaint du
cœur : c’est parce qu’elle est tombée amoureuse d’un jeune homme et qu’elle
souffre à cause de lui. Le vieillard aussi se plaint du cœur. Pourquoi ? Lui
aussi est peut-être tombé amoureux. Un proverbe bulgare dit : « Quand on met le
feu à un vieux tas de fumier, que de fumée ! »
Je parle de
l’Amour, mais je comprends par-là l’Amour qui ne cause ni souffrances, ni
maladies. Les hommes parlent de l’amour, le mettent en pratique mais tombent
malades. Quel amour est celui qui apporte des souffrances et des maladies ? Ce
n’est pas l’amour véritable. C’est l’amour, tel qu’il a été dénaturé par les
hommes. Il n’est pas possible d’aimer et de classer les hommes d’après le degré
d’amour qu’on leur porte. Ça, c’est un amour de tavernier qui rend les gens
malheureux. Le tavernier répartit les gens en pauvres et en riches. Il sert les
premiers de façon limitée, quant aux seconds il leur donne sans compter.
Lorsqu’un riche entre dans le bar, il lui donne un verre, deux, trois et
ensuite seulement il
commence à noter. En fin de compte, le patron du bar y gagne et le riche est
perdant. Jour après jour, il perd la santé, son cœur se met à battre de façon
irrégulière. À quoi cela est-il dû ? Au manque d’harmonie entre les pensées,
les sentiments et les actions de l’homme. D’une manière générale, le manque
d’harmonie dans les pensées détraque le système nerveux cérébral ; le manque
d’harmonie dans les sentiments détraque le système nerveux sympathique ; le
manque d’harmonie dans les actions détraque le système musculaire et osseux. La
vie physique et la vie psychique de l’homme sont étroitement liées. Aussi,
lorsque vous tombez
malade, n’allez pas chercher un médecin pour qu’il vous
prescrive quelque chose à avaler mais demandez-lui conseil sur la manière de
vivre correctement. Vous dites que votre cœur s’est détraqué.
Combien de
fois bat-il en une minute ? Normalement, le cœur humain bat soixante-douze fois
par minute et le vôtre bat cent vingt fois. Il arrive que le cœur d’une
personne âgée batte quarante fois par minute. Cela non plus n’est pas normal.
Retenez ceci : la qualité de la vie de l’homme
dépend de ses pensées. Une pensée droite est exigée de tous. Quelqu’un se
justifie de ses fautes en invoquant l’influence des autres. Pourquoi les
laissent-ils avoir une influence sur lui sans en exercer une à son tour ?
Pourquoi ne serait-il pas libre d’accomplir une bonne action grâce à sa pensée
et ainsi exercer une bonne influence sur ses proches ?
extrait de : Le Livre des Trois
Intelligences par Peter Deunov - Retranscrit par Francesca
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