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mercredi 16 novembre 2016

Un Maître ne cesse d’avancer….



Après le premier péché, les hommes ont attiré un grand monstre astral, fait des forces les plus terribles et ce monstre a envahi le chemin spirituel. Ceux qui s'avançaient sur ce chemin pour aller vers Dieu rencontraient tous les démons liés à ce monstre. Ces démons se nourrissaient du sang des chevaliers engagés dans cette voie.

Cette malédiction qui pesait sur toute l'humanité devait être effacée par le sang même des hommes. C'est pourquoi les Saints, les prophètes, les hommes nobles et généreux acceptaient de souffrir et même de mourir. Par leur mort, par leur sangle chemin était nettoyé des pierres, des épines et des dragons qui l'encombraient. Ils payaient de leur vie pour purifier le chemin. Quelques-uns ont échappé à cette règle, pour des raisons que je ne puis vous dire maintenant.



Presque tous, ils payaient de leur sang. Le Christ, premier et dernier, a effacé la malédiction, Il a ouvert un chemin qui ne réclame plus de l'homme des milliers d'incarnations successives pleines de souffrances. Jésus a donné un enseignement qui ouvre sur une voie directe permettant d'aller à Dieu sans se réincarner. Cette voie, c'est celle du sacrifice. Par le sacrifice on paie ses dettes, on liquide son karma.

Ceux qui ont des dettes à payer reviennent sur la terre afin de s'en acquitter. Les enseignements du passé, basés sur la volonté, la force et le savoir imposaient forcément un karma. Le Christ est venu, Lui, nous donner et nous démontrer l'enseignement du sacrifice. Jésus a dit: "Si l'on te frappe sur la joue droite, tends l'autre et tu seras libéré". Dans quel but doit-on toujours se sacrifier, être bon, supporter tout, pardonner tout? Pour ne pas avoir à se réincarner. C'est cela que l'on a pas encore compris. Pour se venger, l'homme doit se réincarner, forcément. Si vous pardonnez, si vous vous humiliez, vous vous libérez.

Le Christ a donné à l'humanité la meilleure des méthodes, mais Lui, personnellement, Il n'était pas obligé de sauver les hommes individuellement. C'est pourquoi, dans ses contacts directs et personnels avec l'un ou l'autre, il restait sur ses gardes et souvent refusait son aide: "Je ne suis pas venu pour tous. Je suis venu pour quelques-uns. A tous je laisserai un enseignement. Que chacun tâche de vivre selon ses règles".

 Le Maître Deunov agit de façon identique, il suit les mêmes lois. Il apporte une philosophie, il vit devant nous une vie exemplaire. Il ne s'occupe pas en particulier de chaque brebis pour la sauver. Pour ceux qui ne vivent pas dans la pureté, le sacrifice et l'amour, d'autres viendront par la suite. Le Christ ne soignait pas ceux que les gros marteaux devaient amener à réfléchir. Les grands Maîtres ne viennent que pour ceux qui sont préparés.

Pour les autres, Ils disent : "Dieu a créé tous les êtres, Il s'occupera de ceux-là au moment voulu". Nous, serons-nous plus large, plus généreux et plus charitable que les grands Maîtres, que le Christ, que Dieu Lui-même ? Nous ne saurions dépasser leur douceur, leur amour et leur sagesse. Que le disciple devienne comme son Maître, sans vouloir Le dépasser !

Un Maître marche, marche toujours. Quand le disciple croit L'atteindre, déjà le Maître est très loin en avant, car Il ne cesse d'avancer, Lui aussi, plus vite que nous, à une vitesse foudroyante! Nous déclarons donc clairement que nous ne sommes pas sur la terre pour arranger les affaires de tout le monde. Nous devons remplir la tâche à laquelle nous avons été prédestiné. Nul ici ni personne ailleurs n'a les droits que Dieu possède. Toute liberté, toute possibilité sont limitées. Tous, nous devons nous contenter de ce qui nous a été dévolu. Christ disait: "Toute autorité m'a été donnée". Cependant Il travaillait à l'intérieur de certaines limites. Il ne voulait pas s'occuper de la Cananéenne. Si donc un jour on vous dit: "Maître, pourquoi ne vous occupez-vous pas des aveugles, des idiots, des retardés?" je répondrai: "Même le Christ, le fils de Dieu ne le faisait pas. Ferai-je plus que le Christ?"

 Jésus dit: "La nourriture préparée pour mes enfants ne doit pas être donnée aux petits chiens". Cela signifiait qu'Il préparait une nourriture pour ceux qui pensaient, sentaient, travaillaient comme Lui, donc pour ses enfants. Le Christ différenciait les hommes. Il ne serait pas bon ici non plus que la nourriture préparée pour des frères et soeurs qui font des sacrifices et se dévouent pour la Fraternité soit donnée de la même façon à tous ceux qui ne font rien. Nous ne nous comparons pas au Christ, bien sûr, mais nous obéissons aux règles qu'Il appliquait.

Voilà pourquoi je garde mes perles et mes richesses pour ceux qui font des sacrifices, qui manifestent le plus de désintéressement, qui sont bienveillants et qui travaillent vraiment pour la Fraternité Blanche.

 Certains voudraient me contraindre à leur donner ce que je possède de meilleur. Qu'ils sachent maintenant que seul le monde invisible me dit ce que je dois faire. J'observe les êtres, je vois qui est impartial et impersonnel, je vois qui fait des calculs et quand viendra le temps de la distribution, quand tous viendront manger et boire, je saurai quelle est la part de chacun.

La femme qui réclamait la guérison de sa fille avait une foi immense. Elle comprit parfaitement ce que Jésus lui répondit, mais elle pria encore : "Les petits chiens mangent les miettes de la table de leurs maîtres". À cause de cette foi, Jésus, touché, fit ce qu'elle Lui demandait.

Ayez donc la foi de cette femme ; vous obtiendrez vous aussi ce que vous demandez.


Propos de Omraam Audio MP3 sur le blog de Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/


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