Merci de votre visite

mardi 29 novembre 2016

L'amour véritable vient de Dieu




Dieu seul peut éveiller et donner l'amour véritable. Il faut le Lui demander, à Lui le Créateur.

Les Initiés, quand ils méditent, quand ils prient, pensent à Dieu, ils s'efforcent de L'aimer de toute leur âme, et Dieu alors ouvre en eux cette disposition à aimer les autres. Si nous pensons à Dieu, Il ouvrira nos coeurs, et Il ouvrira le coeur de tous ceux qui nous approchent, si bien que tous nous aimeront, sans que nous ne fassions rien pour attirer leur amour. Il arrive que des hommes ou des femmes, pour attirer un amour, fassent de la magie, en utilisant des formules, des charmes ou des filtres. Mais ces procédés, s'ils agissent, n'attirent ni l'âme, ni l'esprit, ni l'amour mais seulement la passion, la fascination physique. L'autre n'est pas vraiment engagé, parce que malgré l'attrait qu'il ressent, son esprit lutte pour garder sa liberté et toujours il rompt ces chaînes.



La magie n'est pas puissante et n'est efficace que pour un temps. L'amour véritable vient de Dieu. Dieu ouvre les coeurs et les âmes, et leur donne la disposition d'aimer. Lorsqu'on est aimé de cet amour, il n'y a pas de troubles, de perturbations, de tourbillons. Cet amour rend l'homme capable des meilleures actions. Il apporte une chaleur douce qui ne brûle pas. Mais, comment le reconnaître? Il faut avoir senti au moins une fois dans sa vie que cet amour dépasse tous les autres. Quand cela arrive, on tombe à genoux, on remercie le ciel de ce don inimaginable. Cet amour rend les faibles puissants, les laids beaux, les sots intelligents. Personne ne peut vous apporter l'amour s'il n'est un conducteur du Saint-Esprit. Seul Dieu peut ouvrir notre coeur pour que nous connaissions l'amour divin. Il faut s'abandonner à Lui. Il faut croire que cet amour est possible. Que celui qui a goûté à toutes les formes de l'amour sans y trouver la joie dise: "Je désire boire à cette source d'eau fraîche et pure. Je quitte dès maintenant les marécages pour aller vers la vie". Le véritable amour brise les chaînes, ouvre les portes de vos prisons et libère vos âmes.

Vouloir se faire aimer par tous les moyens implique que vous faites au moins deux erreurs. La première, c'est que vous dites: "Il ne m'aime pas". Qu'en savez-vous? Croyez-vous pouvoir mesurer le sentiment de quelqu'un selon vos vieilles compréhensions? Bien des femmes pensent que si un homme ne les poursuit pas de ses ardeurs sensuelles, cela veut dire qu'elles ne sont pas aimées. Elles confondent désir et amour. Elles se trompent. La seconde erreur, c'est d'imaginer que vous pouvez vous faire aimer de quelqu'un. Vous aurez beau tout essayer, il ne dépend pas de cet homme qu'il vous aime, il faut que Dieu ouvre son coeur à l'amour. Les femmes qui ont cru attirer l'amour d'un homme par toutes sortes de moyens n'ont jamais réussi qu'à éveiller ses désirs inférieurs, rien de plus. Pas d'amour en cela, et très bientôt l'un ou l'autre voudra recommencer ailleurs. Hommes et femmes se trompent pareillement. Ils croient toujours que l'autre est prêt à tous les sacrifices. Or ce n'est pas possible. L'amour ordinaire est passager, essentiellement instable. On ne doit pas y croire. Pour espérer la solidité, la fidélité, la stabilité, il faut aimer autrement.

Vous aimez quelqu'un qui ne répond pas à vos avances comme vous le voudriez, et vous vous vexez: "Je fais tout ce que je peux, je suis gentille, mais il ne répond pas". Non, ne vous fâchez pas, car il se pourrait qu'il vous aime justement de la façon dont il faut aimer, mais vous, vous ne savez pas le sentir. Alors vous voulez à tout prix gagner cet homme. Non. Je n'ai jamais vu qu'une femme réussisse par ses propres efforts à ouvrir le coeur d'un homme. Elle ne le peut qu'en s'adressant à Dieu. On ne peut ouvrir une âme qu'en passant par ce chemin-là. Vous êtes devant une porte qui refuse de s'ouvrir. Il vous faut prendre un levier, le fixer sous la porte, et appuyer sur lui plutôt que de forcer la porte. Pour amener une âme à s'ouvrir, à donner son amour, il faut aussi s'appuyer sur un levier, et celui-ci se trouve dans la main de Dieu. Parlez à Dieu: "J'ai vu un être qui me plaît très fort. Je sais que je n'ai pas le droit de le cueillir comme une fleur. J'ignore même s'il est libre. Conseille-moi". Eh! oui, peut-être a-t-il un propriétaire, un gardien, un père, une mère, un fiancé; il a peut-être un Maître, il s'est donné à Dieu. En apparence il est libre, mais il faut toujours demander la permission à Dieu, car Dieu est le Maître de toutes les âmes et de tous les esprits.



On n'y pense pas. On se précipite sur une âme, sur un esprit pour l'accaparer, sans permission. Voici une histoire très personnelle pour illustrer ce fait qu'on peut vouloir forcer l'amitié ou l'amour, même d'un Maître ou d'un Initié, afin de s'approprier un bonheur parfait. En Bulgarie, il venait à Izgrev une femme très cultivée, professeur, parlant philosophie, possédant plusieurs langues. Les frères et soeurs ne pouvaient guère converser avec elle, mais elle s'exprimait toujours très librement, elle critiquait et massacrait tout le monde. Elle tenait tête même à notre Maître, ayant toujours quelque objection à lui opposer. Elle ne craignait rien; téméraire, elle montait seule au Moussala, la nuit.

Elle portait des vêtements très élégants, des robes de soirées. Un vrai phénomène! Elle m'épiait pour savoir quand je me rendais seul chez le Maître pour des entretiens intimes au cours desquels il me donnait son Enseignement.
Elle habitait loin de la maison du Maître, mais elle venait se poster sous la fenêtre pour tout entendre, ou bien elle frappait pour qu'on la fasse entrer, mais nous la renvoyions toujours. Ce manège dura très longtemps.

Un jour un changement se fit dans cette femme toujours hostile, agitée, exigeante. Elle tomba amoureuse de moi! Dès lors ce fut son idée fixe. Elle me poursuivait partout, jusque chez moi, en ville. Elle voulait entrer, elle voulait me parler. Je me défendais, je trouvais des excuses, je la renvoyais, je l'évitais.

Elle me disait: "Frère Mikhaël, c'est la première fois que j'aime quelqu'un". Je lui répondais: "Vous devriez vous réjouir et chanter, seulement parce que vous aimez. Mais, dites-moi, pourquoi cela ne vous change-t-il pas? Vous devriez vous montrer aimable avec les frères et les soeurs, par exemple". Mais cela ne l'intéressait pas. Elle voulait me toucher. "Mais cela n'est pas permis. D'ailleurs si vous le faites, vous serez très malheureuse". Cela continuait. Elle m'envoyait des poèmes. Elle espérait toujours. Elle alla finalement auprès du Maître, sans m'en parler, bien sûr, pour le supplier de nous donner un appartement et de l'argent afin que nous puissions vivre ensemble. Cela m'a révélé ce côté de la nature humaine qui fait ses projets sans même se demander s'ils conviennent à l'autre. Le Maître Deunov se mit à rire, puis il lui dit très sérieusement: «Frère Mikhaël n'est pas aussi gentil que tu le crois. Il te battrait sûrement plusieurs fois par jour". Madeleine ajoutait: "Cela m'est égal, j'accepte d'être battue, pourvu que vous nous donniez un logement". - "Tout cela ne dépend que de Frère Mikhaël, dit le Maître".

Moi, devant un tel acharnement, je me dis: "Il doit y avoir dans tout cela une raison", car on doit considérer une amitié ou un amour non égoïstement pour soi, mais d'une manière désintéressée, pour le bien de l'autre. En effet, vous ne pouvez mener une personne vers Dieu, vous ne pouvez l'assagir si elle ne vous aime pas. Elle ne vous fera pas confiance, donc vous ne pourrez lui transmettre quoi que ce soit. Si une femme vous aime, n'en profitez pas pour la dépouiller.

Écoutez ce que vous dit le monde invisible: "Cet être vous aime, vous avez l'opportunité d'exercer une influence sur lui pour son bien". Les hommes ordinaires veulent tout de suite manger celles qui les aiment, tandis qu'un Initié, mille fois plus prudent, dit: «Mon Dieu, je T'amène une âme". Voilà la vraie façon d'aimer.

Lorsque quelqu'un prêche la vérité, mais qu'il est mal vêtu, peu soigné, laid, on le critique, on ne l'écoute pas. Un autre, bien habillé, élégant, beau, dit les mêmes choses; tout le monde l'aime. Aussitôt, certains s'écrient: "Il veut plaire aux femmes". Alors, comment agir ?

Regardez les méthodes qu'utilise la nature, car elle est plus sage que nous. Elle parfume les fleurs, rend les fruits sucrés et délectables, les pare de couleurs, et pourquoi? Pour attirer les insectes, les oiseaux, les enfants et les hommes, toutes les créatures. La nature a une arrière-pensée: "Venez. Butinez ces fleurs, mangez ces fruits". Dans le fruit se cache un petit noyau. La nature veut qu'il soit planté. On mange le fruit, on jette le noyau. Grâce à ce geste, un arbre croîtra plus tard. La nature a choisi de rendre les fruits attrayants pour que les noyaux soient plantés.




Propos de Omraam Audio MP3 sur le blog de Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire