Si on
ne se connaît pas, on tombe et retombe dans les erreurs. Alors, comment
réussir? S'observer. Quand on saura le moment où l'on sera en état de
faiblesse, de moindre résistance, on sera prudent et attentif.
D'autre part, connaître les ressources que
l'on possède permettra d'entreprendre des choses magnifiques. Doutes,
hésitations, craintes proviennent du fait que l'on ne se connaît pas bien. Cela
vaut pour le libre-penseur autant que pour l'homme religieux.
Selon son intelligence et selon son degré
d'évolution on tire de cet examen de soi-même des conclusions et des
enseignements importants. Si l'on n'est pas capable de le faire, il y a un
autre moyen ; c'est de trouver quelqu'un qui connaisse l'être humain,
c'est-à-dire un Initié, afin qu'il jette un regard sur notre vie et qu'il nous
ouvre les yeux.
Je demandais fréquemment à mon Maître de me
révéler ce que je ne pouvais voir en moi-même et chaque fois Il me signalait
une faiblesse que je n'avais pas analysée. Faites de même. Si vous ne pouvez voir
certaines choses en vous, si vous n'arrivez pas à vous connaître, demandez à un
Maître, à un Initié, de vous révéler ce qui vous échappe.
Ne vous adressez pas à des êtres qui ne se
connaissent pas eux-mêmes, qui ne savent rien de l'homme ; ils vous feraient du
mal en sciant les branches de votre être même. Il arrive souvent par exemple
que dans une famille, une soeur aînée, qui se croit sage, paralyse les autres
en les disant stupides, ignorants, incapables. Cette influence peut persister
des années. J'ai reçu des confidences de personnes qui souffraient de s'être
entendu dire, par leur mère, enfants, qu'ils étaient incapables et idiots. Une
mère suggestionne son enfant, qui ne peut pas toujours dépasser ou effacer
cette influence destructrice.
Il est dangereux de faire définir son
caractère par des ignorants. Cela peut entraver votre évolution. Un Maître vous
dira vos faiblesses, mais Il vous révélera aussi vos qualités. Il faut accepter
qu'un Maître vous montre vos défauts et vous mette au travail pour les
surmonter. Les Initiés n'osent pas toujours révéler aux autres leurs
faiblesses, par peur de les froisser et de les éloigner. Le véritable disciple
accepte la critique, il en est heureux, et il cherche à se corriger. Ce sont
les faibles, les paresseux, les vaniteux qui se fâchent tellement le lien se
rompt entre eux et leur Maître qui a osé leur dire la vérité.
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