Quand vous méditez et contemplez les plus
hauts sujets de la religion, vous faites l'ascension d'une haute montagne. Vous
communiquez par elle avec le ciel et l'eau qui commence à couler en vous, vous
lave et vous vivifie. L'eau est le symbole de la vie, de la vérité et les
sommets symbolisent la sagesse et la puissance.
L'eau
aime beaucoup les hautes montagnes; elle tâche de les visiter et les montagnes
la renvoi dans les vallées. Grâce à leur amour nous communions par l'eau avec
les montagnes. Lorsque nous la buvons, elle raconte à nos cellules toute son
histoire. Inconsciemment nous devenons de plus en plus intelligents grâce à
l'eau, car en la buvant nous absorbons le savoir qu'elle a acquis durant ses
longues pérégrinations. Nous apprenons ainsi la science suprême. L'eau nous
communique tout ce qu'elle a vu là où elle a passé. Nous pouvons donc par elle
découvrir tous les mystères de la vie terrestre.
Comment
la boire pour qu'il en soit ainsi ? Par gorgées et consciemment. En buvant on
doit penser à l'eau, à sa vie. De cette façon on aura des révélations.
Vous en doutez ?
Pourquoi
tous les clairvoyants, tous les prêtres se servaient-ils de l'eau?
Les
hommes qui habitent près des lacs ou des rivières, pourquoi deviennent-ils
clairvoyants, et d'autres aussi en se baignant?
L'eau
développe la voyance et la clairvoyance. Elle révèle de grands mystères et
certains les y voient. En Bulgarie, particulièrement, les voyants regardent
dans l'eau pour voir votre vie future et lire dans le passé. C'est l'eau qui
leur sert de médium. Dans l'antiquité, les mages préparaient des sphères
remplies d'eau pure; en les fixant, les enfants y voyaient les anges, les archanges.
Jusqu'à
présent, on n'a pas bien compris comment boire l'eau. Il faut la boire
lentement en pensant à elle. Elle nous donne les possibilités les plus pures,
elle nous lave et nous permet les choses dans leur limpidité. L'eau peut se
comparer à la vie. Quand elle est agitée, troublée, on ne voit plus bien. Quand
elle est calme, on distingue, on voit les choses. Ne pensez pas que je vous ai
dit beaucoup sur l'eau, non cela est très peu. J'ai travaillé beaucoup sur
elle. Je guérissais des malades extraordinaires grâce à elle. Par exemple,
j'inscrivais sur un papier des mots kabbalistiques, je les liais avec des
entités, je les magnétisais. Ensuite je brûlais le papier, je mettais les
cendres dans l'eau que je faisais boire au malade à une heure calculée. Il
guérissait.
Ce
que nous avons dit aujourd'hui au sujet des hautes montagnes et des lacs nous
fera comprendre une chose essentielle. Il faut désormais se plonger autrement
dans l'eau. Il faut ouvrir les pores de son âme, absorber tous les éléments
spirituels que l'eau nous apporte.
Alors
nous sentirons des sensations extraordinaires.
Pourquoi
les Hindous se plongent-ils dans l'eau, dans le Gange ?
Pourquoi
plongeait-on les hommes, les croyants dans le Jourdain ?
Pourquoi
le prophète Elisée a-t-il guéri un homme en le plongeant sept fois dans le
Jourdain ?
Et
que signifie le baptême orthodoxe, où l'on immerge l'enfant complètement ?
On
a oublié le sens de toutes ces pratiques et les hommes ont oublié aussi
d'établir la communication entre les forces supérieures et eux. Voici un moyen
d'action très puissant: il faut prendre une tasse d'eau pure de préférence
l'eau d'une source ou d'un lac de montagne, tenir la tasse de la main gauche et
plonger dans l'eau les trois premiers doigts de la main droite, pouce, index,
médius, après les avoir bien lavés, naturellement.
Ce
faisant vous pensez à l'amour, à la sagesse, à la vérité. Quelques minutes de
méditations sur chacune de ces choses et vous en imprégnez l'eau.
Ensuite
vous donnez cette eau à boire à un malade et il guérit. Cette guérison dépend
de la foi du malade, donc le remède ne guérira pas tous les malades, mais
seulement les croyants. Si vous avez la fièvre, prenez de l'eau, mettez-y vos
doigts, en ajoutant de la quinine par la pensée, et ensuite buvez-la. Votre
fièvre tombera.
Il
y a dans les conférences du Maître Deunov de nombreux conseils épars. Je les
glane pour en faire un bouquet que je vous offre. Vous venez d'en recevoir un.
le
1 août 1942
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire