Certains
disent : « Je dois mourir. » Il faut que quelque chose meure en vous, mais pas
vous. À tout moment, il faut que meure quelque chose en l’homme et à tout
moment, il faut que renaisse quelque chose en lui. C’est l’homme qui se crée
lui-même des souffrances inutiles. Il doit se créer aussi lui-même des joies.
Vous avez mal à l’épaule et vous vous effrayez. N’ayez pas peur. Mettez-vous la main sur l’épaule et
remerciez pour cette douleur. Vous avez peur du rhumatisme aux genoux. Ne vous
plaignez pas, mais agenouillez-vous et remerciez pour cette douleur. Bientôt,
votre rhumatisme passera. Vous me direz que les piqûres guérissent les
rhumatismes. Cela vaut la peine de vous faire des piqûres, mais seulement si
cela vous guérit complètement. Personnellement, je suis pour les piqûres de
l’Amour. Faites-vous une piqûre d’Amour dans l’intellect et une au cœur pour
vous débarrasser de votre maladie. Moi aussi, je recommande les injections,
mais d’eau chaude. Faites trois ‘injections’ d’eau très chaude : prenez un
verre le matin, un verre à midi et un verre le soir. Ces injections entrent
dans l’estomac ; de là, elles passent dans les poumons, puis dans la tête. En
cinq minutes, elles donneront un résultat. Les injections externes ne donnent
de résultats qu’au bout de vingt-quatre heures.
Moi, je
guéris le choléra avec de l’eau chaude. Donnez au malade atteint de choléra,
deux à trois verres d’eau très chaude et le lendemain, il sera en bonne santé. L’eau bouillante dilue le
sérum dont se nourrissent les bacilles du choléra : en vingt-quatre heures, ils
diminuent et meurent. Les piqûres que font les médecins aggravent la situation
au lieu de l’améliorer. Les vieux Bulgares racontent qu’à une époque, lorsque le
choléra et la peste arrivaient en Bulgarie, les gens s’enfuyaient dans les
forêts tant ils avaient peur.
Ils
faisaient de grands feux et buvaient de l’eau très chaude. Celui qui buvait de
l’eau chaude recouvrait la santé. C’est pour cette raison qu’ils disaient que
le choléra et la peste ont peur de l’eau chaude.
En 1917
sévissait en Bulgarie la ‘grippe espagnole’ qui fit passer des centaines de
gens dans l’autre monde. Je conseillais à mes amis de boire de l’eau chaude.
Tous ceux qui étaient atteints de la grippe espagnole et qui burent de l’eau
chaude recouvrèrent la santé. Nourrissez votre intellect avec les claires
pensées de la sagesse et de la connaissance divines. Nous n’avons pas été créés
pour mourir. La mort est quelque chose de fortuit, créée par le manque
d’attention des hommes. Il est dit dans les Écritures : « Nous passerons de la
mort à la vie. » Cela veut dire : « Vous mourrez à votre ancienne vie et
entrerez dans la nouvelle vie, la vie consciente. » La mort contient des phases
transitoires.
Tout homme
doit passer de la mort à la vie. C’est seulement ainsi qu’il comprendra le sens
de la mort et de la vie. Nous parlons de la mort comme d’un processus naturel et non pas en tant que
résultat d’une vie d’erreurs. Gardez-vous de cette mort-là. Manifestez sans
contrainte le bien qui est en vous. Par nature l’homme est bon, mais il doit
manifester ce qui est bon en lui. Si quelqu’un dit qu’il n’est pas bon, cela
veut dire qu’il n’a pas manifesté ce qui était bon.
Comment ce
qui est bon se manifeste-t-il ? Par des pensées droites et claires, par des
sentiments élevés et par de nobles actions. Un riche seigneur avait un
serviteur qui l’avait servi avec une conscience exemplaire pendant dix années.
Cependant, le maître ne prenait pas cela en compte et il ne donnait aucun
argent à son serviteur. Mécontent de son maître, le serviteur le menaçait
souvent de lui administrer un jour une raclée telle qu’il s’en souviendrait
toute sa vie. Or, il advint qu’un jour le maître qui mangeait des fruits se mit
à tousser et à ce moment-là un noyau se mit en travers de sa gorge, l’empêchant
de respirer. Il suffoqua et s’évanouit. Comme il ne semblait pas revenir à lui,
ses proches crurent qu’il était mort et décidèrent de l’enterrer. Suivant la
coutume de l’époque, ils laissèrent le corps du défunt sur la tombe pour la
nuit. Le matin, on lui fit un service funèbre et on l’enterra. En l’apprenant,
le serviteur se rendit à la nuit sur la tombe de son maître ; il ouvrit le
cercueil et se mit à lui piétiner le ventre et à le battre en lui disant : «
Maintenant, au moins, je peux me venger et tu vas voir ce qu’il en coûte de
léser quelqu’un qui t’a servi
pendant dix années entières. » Sous les coups qu’il infligea au défunt, l’air
se déplaça dans les poumons et il expulsa le noyau cause de l’étouffement. Les
coups furent la cause de la réanimation du Maître. Alors, celui-ci dit à son
serviteur :
« Je t’en
supplie, ne me bats pas ! - Sais-tu qui je suis ? - Je ne te reconnais pas. -
Je suis ton serviteur. Je t’ai servi pendant dix années entières mais tu ne
m’as pas donné un sou en retour. - Je te remercie de m’avoir battu ; tu m’as
donné une bonne leçon et tu m’as ramené à la vie. Les coups m’ont débouché la
gorge. Tu es mon sauveur. Je te paierai au double et même au triple pour te
remercier d’avoir marché sur mon ventre et de m’avoir ramené à la vie. »
Que signifie
cet exemple ? Que tout ce qui arrive à ceux qui aiment Dieu se transforme en
bien. Tout doit nous être prétexte à étudier afin de comprendre que rien n’est
insignifiant dans la vie. Seul est insignifiant ce dont on ne peut pas tirer
quelque leçon de morale. Pourquoi le maître s’est-il étouffé ? Parce qu’il
mangeait sans Amour. Aimez le pain et alors vous pouvez manger. Aimez l’eau et
alors vous pouvez boire. Aimez la lecture et alors vous pouvez lire des livres.
Ne buvez pas d’eau sans Amour. Ne lisez pas sans Amour.
Ne faites
pas le bien sans le concours de l’Amour, de la Sagesse et de la Vérité, sans le
concours de la vie, de la connaissance et de la liberté. Ne vous pressez pas.
Avant tout, appelez l’Amour, la Sagesse et la Vérité pour qu’ils soient témoins de ce que vous avez
projeté de faire et ensuite faites-le. C’est cela, l’hygiène de la vie. Croyez
en l’Amour, croyez en la Sagesse et en la Vérité. Croyez en la vie, en la
connaissance, en la liberté. Croyez au mouvement, à l’étude et au travail.
Mettez cette foi en pratique dans votre vie afin d’en voir les résultats. La
foi renforce la santé.
Lorsque l’on
parle de la santé, les gens pensent aux médecins comme condition de la guérison
des maladies et du recouvrement de la santé. Les médecins, aujourd’hui, vont finir
de jouer leur rôle et se mettront à la retraite. Dans l’avenir, on cherchera
des médecins non pas pour les malades mais pour les bien portants. Vous ferez
venir un médecin et vous lui direz : « Je suis en bonne santé, mais je désire
que ce soit vous qui vous prononciez à ce sujet. » Le médecin vous examinera et
vous dira que votre système nerveux fonctionne bien, que votre système
respiratoire marche bien, que votre estomac et vos organes excréteurs
fonctionnent bien également. Vous lui paierez ses honoraires, vous le
remercierez et vous prendrez congé de lui. Après quoi vous ferez venir le
médecin pour qu’il ausculte votre enfant. Le médecin doit ausculter les biens
portants. Cela concerne les médecins de demain.
Des temps
nouveaux viennent. Ils exigent des gens porteurs du nouveau sans aucune peur.
Si vous croyez que le nouveau est redoutable, réfléchissez aux Juifs qui entretinrent et
entretiennent encore de nos jours ce qui est ancien.
Cette
nouvelle culture a pour tâche d’étudier les manifestations de la pensée
humaine, de fixer la notion de l’homme. L’homme est une coordination de vertus
et non de défauts et de crimes. Quand il sent poindre en lui quelques mauvais
désirs, cela démontre que des tendances néfastes, héritées de plusieurs
générations, cherchent à se manifester. Il doit aujourd’hui faire de grands
efforts pour se libérer de l’hérédité et de certains penchants grossiers, pour
s’élever au degré d’homme véritable.
Si l’homme
parvient à exprimer le principe raisonnable, il se libère par-là même de toutes
les basses manifestations qu’il peut encore receler. Si un homme vertueux vit
dans la montagne, le temps sera tel qu’il le désire ; mais si c’est un pêcheur
qui réside au même endroit, c’est lui qui devra s’adapter au temps, et non le
temps à lui.
Certains
touristes craignent la pluie, les variations du temps. Il faut que vous sachiez
que la pluie en juillet est une bénédiction. Un bain de cette pluie vaut cent
bains ordinaires, car alors chaque goutte de pluie est chargée d’électricité et
de magnétisme.
Soyez
chaleureux et lumineux comme le soleil. C’est là que réside la santé de
l’homme. Soyez aussi pur que la lune. Réjouissez-vous aussi au contact des
étoiles qui aident à l’épanouissement de vos dons. Réjouissez-vous de ce qu’il vous est permis de
jouir de l’énergie des planètes. Réjouissez-vous du fait que tout le monde
travaille pour vous, petits enfants de l’univers, qui êtes l’objet de l’étude
des êtres avancés et raisonnables.
Maintenant,
gardez cette pensée dans votre esprit : l’homme est la plus grande création sur
la terre. Réjouissez-vous de porter le nom d’homme ; efforcez-vous d’être digne
de ce nom. Que chacun se dise : « Ma vie doit être utile et encourageante pour
tous. Le bonheur que je désire pour moi-même, je le souhaite aussi aux autres.
Chaque homme doit vivre au nom de l’Amour. »
extrait de : Le Livre des Trois
Intelligences
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