Bien des maladies sont dues à des cellules de notre corps qui
s’individualisent, pensent pouvoir travailler comme elles l’entendent. Les
cellules sont des êtres vivants et doivent comprendre que le bonheur de chacune
d’elles dépend de leur service au bien du Tout, qui est aussi leur bien propre.
Si une cellule désire vivre séparément comme un microbe, elle aura une
vie simple, insignifiante, mais si elle vit en accord avec tout l’organisme,
elle sentira la grandeur qui existe dans l’harmonie générale de l’âme humaine.
Ceux d’entre vous qui ne sont pas encore des élèves de la Vie nouvelle, mais
qui vivent avec les conceptions de l’Ancien Testament, ne sont pas encore avec
la loi du Tout. Je ne parle pas de la vie et des impulsions de leurs âmes, mais
de leurs idées humaines. Certains disent : « Je suis un homme honnête, je n’ai
fait de mal à personne, je suis un homme juste. » Cet homme a beau être juste,
il ne comprend pas la vie du point de vue du Tout, parce qu’il vit encore pour
lui-même et cherche à ce que chacun reconnaisse sa justice. Il considère qu’il
doit être estimé. L’homme de l’Ancien Testament, l’homme du Nouveau Testament
et l’homme juste recherchent tous la considération.
Seul celui qui ne la recherche plus devient disciple. Il aspire à s’instruire,
tandis que tous les autres cherchent à vivre la seule vie physique. Seule, la
vie du disciple est l’idéal de l’âme humaine. Toutes les comparaisons que je
vous donne servent à déterminer et à compléter la pensée principale de ce
psaume qui est composé de trois versets. Le premier est la base de ce qui donne
un sens à la vie : demeurer ensemble dans la pensée de Dieu.
Nos vies spirituelles et physiques n’ont un sens que lorsque, comme une
roue, toutes les pièces qui la composent se tiennent. Sinon, elle a besoin
d’être réparée, tout comme nous parfois. Par la prière, nous lui demandons
qu’Il nous harmonise ; la prière est la tonification et la nourriture du cœur
et aussi la respiration de l’âme, c’est une purification qui nous est
nécessaire. Je parle de la vie et de la prière consciente, de cette impulsion
ininterrompue de l’âme vers Dieu, et non pas de la prière faite de mots
seulement, récitée mécaniquement. Les intérêts de notre âme et ceux de Dieu
sont les mêmes. Pour ne pas rompre ce précieux lien, quelque travail que vous
fassiez, accomplissez-le avec la pensée de le faire pour Dieu. Si vous agissez
ainsi, vous aurez toujours en vous un élan positif. On peut remarquer l’exemple
suivant dans la vie de tout homme : un chanteur ayant une belle voix, mais qui
chante sans âme, sans inspiration, révèle qu’il n’a aucun intérêt particulier à
la vie, aucun élan. Ce chanteur devient amoureux d’une belle jeune fille, il
est alors intérieurement encouragé et inspiré. Les mille personnes qui
l’écoutent ne sont rien pour lui ; mais il a devant lui une image et il chante
pour elle seule ! Il obtient alors un succès qu’il n’avait pas auparavant.
J’appelle cette image : « le centre sacré intérieur » qui attire la pensée et
donne force et dans lequel tout s’unifie.
Ce n’est pas une figuration extérieure, mais un état supérieur de
conscience en nous qui peut régler toute notre vie, qui exprime nos meilleurs
sentiments dans l’idée qui nous anime. Cette idée, vous pouvez la trouver dans
un homme plus évolué que vous, et vous la trouverez toujours dans l’image de
Dieu, dans son Amour. Où que vous trouviez cette image, gardez-la précieusement
en vous. Elle vous apportera la Vie.
Vivre dans la Lumière
du Tout de Peter Deunov
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