L’homme est
venu sur la Terre pour que le principe divin passe et s’exprime à travers lui.
C’est-à-dire pour faire passer par lui des idées et des sentiments lumineux
ainsi que des actions lumineuses. Une sœur aime beaucoup une autre sœur qui
passe pour spirituellement avancée et elle dit qu’elle lui ressemble. Après
s’être renié lui-même, l’apôtre Paul se mit aussi à ressembler au Christ, à ne
faire qu’un avec Lui. Quand y est il parvenu ? Lorsqu’il s’est fait le serviteur du Christ. Il
a dit : « Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi. » Et à la
sœur, je dis : « Si tu deviens la servante d’une sœur plus intelligente, tu lui
ressembleras. » Vous devenez semblable à celui que vous servez. Si vous servez
un homme intelligent, vous devenez intelligent ; si vous servez un sot, vous
devenez sot. Si vous étudiez auprès d’un bon maître et que vous l’aimez, sous
son influence vous vous élèverez et deviendrez bon. Ce qui est fort, sage et
bon deviendra l’entreprise la plus importante et vous, vous allez servir cette
entreprise. Vous dites que vous ne voulez pas subir d’influence. Voulez-vous
influencer les autres ?
Oui. À
partir du moment où vous voulez exercer une influence, vous êtes prêts à en
subir aussi. Si vous pensez aux autres, eux aussi penseront à vous. Si vous
aimez les autres, eux aussi vous aimeront. Si vous avez de bonnes pensées pour
les autres et si vous
les aidez, eux aussi nourriront de bonnes pensées à votre égard. La nature n’a
pas deux opinions différentes à ce sujet.
On dit
d’untel, que ses affaires marchent bien, que c’est un homme pratique. Ne soyez
pas dupés par les succès passagers dans la vie. Une affaire peut commencer bien
et se terminer mal. Moi, je ne porte pas de jugement sur les débuts d’un
chanteur. Ils peuvent être bons, il se peut que tout le monde applaudisse et ne
tarisse pas d’éloges. Ce qui est important, c’est la manière dont il finira. Je
préfère de mauvais débuts et une fin heureuse à de bons débuts se soldant par une
fin malheureuse. Une jolie fille attire l’attention des jeunes gens, ils lui
font la cour, se battent pour elle.
Dès qu’elle
prend de l’âge, personne ne daigne la regarder. À quoi rime cette beauté ? La
beauté est une qualité de l’intelligence et de l’âme humaines. La force est une
qualité de l’intelligence et de l’esprit de l’homme. La douceur est une qualité
du cœur. Sans douceur, l’homme n’arrive à rien. Le cœur consolide les choses.
Il est dit dans les Écritures : « Mon fils, donne-moi ton cœur. » Pourquoi Dieu
veut-Il le cœur de l’homme ? Parce que c’est le cœur qui a travaillé le plus et
qu’il s’est souillé. Dieu veut le cœur de l’homme pour le purifier. Il est venu
sur la Terre non pas pour l’intelligence de l’homme, mais pour son cœur qui a
été lésé. Après tout cela, on dira que le cœur est mauvais. Remerciez votre
cœur, quel qu’il soit. Si
votre cœur ne battait pas, vous ne seriez pas en vie. C’est à votre cœur que
vous devez vos succès dans la vie. « Pourquoi est-ce que je ne réussis pas en
ce moment ? » - Parce que votre intellect n’a pas exploité ce que votre cœur
lui a donné. Si l’intellect n’a pas le courage d’élaborer les matériaux du
cœur, il reste faible. Faites travailler votre intellect afin de profiter des
richesses de votre cœur.
Outre l’intellect
et le cœur, les hommes parlent également de l’esprit et de l’âme.
Par ‘esprit’, j’entends le principe divin, fort en l’homme.
Par ‘âme’, j’entends ce qui est bon, doux en l’homme.
L’âme est le réceptacle de tous les biens du monde.
Sa qualité
distinctive est la douceur. L’intellect est au service de l’âme, le cœur est au
service de l’esprit. Beaucoup de gens nient l’existence de l’âme. C’est de
l’ignorance. Ces gens-là ne comprennent rien à la vie. C’est une loi : vous ne
pouvez pas nier ce qui n’existe pas. Vous ne pouvez pas défendre ce qui
n’existe pas.
Nier ou
défendre, cela prouve que vous parlez d’une chose réelle. Ce qui n’existe pas
ne se nie pas et ne se défend pas. Par conséquent, nier l’âme, c’est
reconnaître qu’elle existe. Ayez confiance en votre âme si vous voulez résoudre
tous les problèmes, si vous voulez vous sortir de toutes les maladies. L’âme est la mère de l’homme.
En reniant
votre âme, vous reniez votre mère. L’esprit est le père de l’homme. Comment
pouvez-vous renier votre père ? Si vous
reniez votre père et votre mère, qui alors vous a mis au monde ? Vous me direz
que l’homme vient d’une cellule qui s’est progressivement divisée et a grandi.
Ainsi, la cellule a une mère et un père. Nous employons les termes de cellule-mère
et de cellule-fille.
La seule
question qui intéresse l’homme, c’est de savoir ce que va devenir ce monde-ci.
Ce qu’il adviendra de ce monde ne regarde que Celui qui l’a créé. Le monde est
beau, il n’en est pas de plus beau. Tout ce qui arrive vise au bien. Beaucoup
de choses dont se plaignent les hommes ont été créées pour leur divertissement.
Celui qui ne
comprend pas le sens des choses et ne voit pas les causes qui sont à leur
origine est voué à souffrir et à pleurer. Le père et la mère se disputent, les
enfants ne leur obéissent pas ; des amis se battent. Il faut en chercher la
cause chez les aïeux et les ancêtres des gens. Ils se tiennent derrière leurs
proches et les excitent les uns contre les autres. La femme n’est pas contente
de son mari, l’homme de sa femme, les enfants de leurs parents. Tous, dressés
les uns contre les autres, jouent leur rôle, tandis que les grands-parents les
regardent et rient. Ensuite, ils se tournent vers moi et me demandent :
« Est-ce qu’ils jouent
bien leur rôle ? » Ce sont de bons acteurs. Après s’être disputés
et battus, ils se réconcilient. « Est-ce vrai ? »
demandez-vous.
- Oui, je le vérifie moi-même. Si vous ne le croyez pas, rejetez-le. Je vous
dis que vos ancêtres jouent un rôle important dans votre vie. Pour éviter
qu’ils ne vous jouent des mauvais tours, ayez toujours de bonnes pensées à leur
égard. Ainsi, vous les aiderez et vous vous aiderez vous-même. Tant que vous ne
vous serez pas réconcilié avec vos proches de l’autre monde, vous ne pourrez
pas établir un bon contact avec eux. Ils aiment les farces et ils jouent avec
vous sans que vous ne le soupçonniez. Plus vous vous énervez, plus vous vous
mettez en colère et plus ils rient.
On dit que
parfois l’homme est hypnotisé par quelqu’un et qu’il en subit l’influence.
C’est un état extérieur. L’homme doit considérer l’hypnose avec un regard
scientifique pour ne pas tomber dans l’illusion.
Il y a de
cela des années, quand j’effectuais des recherches sur la psychologie du
Bulgare, un de nos frères, maintenant dans le monde invisible, vint me voir
pour m’inviter à assister à l’une de leurs séances de spiritisme. J’ai refusé
car j’étais alors très occupé. Cependant, il me pria instamment d’y participer
car il voulait savoir s’il dirigeait la séance de manière scientifique. En fin
de compte, j’acceptai. Nous allâmes dans une maison où étaient déjà rassemblés
des professeurs, des personnes cultivées, environ vingt cinq individus. Ce qui était
intéressant, c’est que pas un seul des assistants ne croyait au spiritisme.
Parmi les présents, il y avait une jeune institutrice avec son frère qui eux
non plus n’y croyaient pas.
À un moment
donné, cette institutrice tomba en transes, possédée par l’une de ses
grands-mères qui voulait étudier. Tous se mirent à rire, personne n’y croyant,
mais la grand-mère, par l’intermédiaire de sa petite-fille, frappa sur la
table, cria et dit qu’elle voulait étudier.
Cet état se
prolongea plusieurs heures, pratiquement jusqu’à minuit. J’étais dans une autre
pièce juste à côté où l’on entendait tout. Le frère fit des passes, il souffla
dans l’espoir de chasser cet esprit de la jeune fille, mais en vain. En dernier
ressort, ils m’appelèrent à l’aide. Je leur dis que je n’étais pas venu pour
chasser les esprits. Je leur donnai le conseil de tous s’agenouiller et de
réciter le Notre Père.
Tous se
mirent à réciter la prière avec recueillement, dans l’espoir de chasser l’esprit.
Le frère tenait la main de sa sœur et priait. Au moment où ils prononcèrent les
derniers mots : « …car c’est à Toi qu’appartiennent le Royaume, la Puissance et
la Gloire, pour les siècles des siècles, Amen. », l’esprit quitta la jeune
fille. Après cela, le frère fut le premier à s’adresser à la jeune fille : « Ce
n’est pas de l’hypnose. Je suis maintenant convaincu qu’en dehors du monde
physique il existe un autre monde, invisible. Je crois désormais en l’existence
de ce monde. » Quant à moi, je vous dis : « Il y a des cas dans la vie où vous devez vous
agenouiller et réciter le Notre Père.
Un tel
esprit fait partie des esprits têtus et il ne quitte l’homme qu’à la récitation
du Notre Père. » Vous demandez : « Pourquoi les esprits sont-ils aussi têtus ?
» Dans le monde invisible, il en va de
même que chez les habitants de la Terre. Untel a fait construire une nouvelle
maison et il prend des locataires. Pour plus de sûreté, ceux-ci font un contrat
et tant que le contrat ne vient pas à expiration, ils ne partent pas. Et si
vous n’êtes pas content d’eux, vous voulez qu’ils libèrent votre maison, mais
ils n’en sortent pas. Vous les traînez en justice en vain, ils ne partent pas.
Ils disent : « Tant que la guerre n’est pas terminée, nous ne sortirons pas. » Qu’allez-vous
faire ? Vous prendrez votre mal en patience. Pourquoi Dieu a-
t-Il toléré cela ?
Si Dieu donne la liberté au moustique de planter son dard et d’aspirer le sang,
pourquoi ne laisserait-Il pas un esprit entrer en vous et y rester quelques
heures ?
Mais il y a
des limites à tout. On les transgresse lorsque l’homme laisse entrer dans son
cœur des sentiments et des désirs contraires à la nature
extrait de Peter DEUNOV : Le Livre des Trois
Intelligences
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire