La volonté de ce monde supérieur est que
chaque homme et chaque femme devienne capable de donner libre cours au Divin en
eux, de manière à ce qu’ils soient utiles à leur entourage, à leur peuple, à
l’humanité et à tout l’univers. Voilà ce qu’exigent les temps nouveaux.
Tant que nous ne tendrons pas la main à
nos frères pour un travail commun, tant que nous ne réunirons pas nos vertus, tant
que nous ne pourrons pas compter les uns sur les autres, le monde ne pourra
s’améliorer. Pour que nous marchions dans le droit chemin, il faut que nous
ayons comme guides de véritables hommes qui nous apprendront à faire le bien.
Dans ce but, l’homme doit développer la faculté de distinguer les choses,
d’établir la différence entre le bien et le mal, entre la lumière et l’obscurité.
C’est ainsi qu’il trouvera la voie du
bien. Le vrai travail est de savoir distinguer, ainsi celui qui travaille
héritera du Royaume des cieux. « Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume
des cieux est à eux ! »
Cela signifie : heureux sont ceux pour
qui les biens et les richesses terrestres ne sont pas un sujet de tentation.
Qu’apprendra-t-il, que pourra-t-il acquérir celui qui ne pense qu’à s’enrichir
? Cette pensée le fera vieillir ; il perdra sa beauté et sa jeunesse.
Être extérieurement et intérieurement
jeune, prendre plaisir à la vie, tirer profit des bonnes conditions, tout cela
dé- pend de l’existence même de l’être humain. Ne laissez pas votre esprit et
votre cœur à l’arrêt ; nourrissez-vous de pensées claires et de sentiments
élevés qui font naître la joie. Aujourd’hui, les gens ont besoin de pureté dans
les pensées, dans les sentiments, dans les actes. Gardez-vous des contrastes
dans la nourriture, dans les pensées, dans les sentiments, dans le
comportement.
Pour ne pas
souffrir, n’établissez aucune union entre les bonnes et les mauvaises pensées,
entre les bons et les mauvais sentiments ; cette union engendre le
mécontentement et fait naître la dysharmonie dans la vie. L’homme a des yeux et
il est mécontent ; il a des oreilles, un nez, une bouche et il est encore
mécontent ; il jouit d’une bonne santé et il est quand même mécontent ! Cela
démontre qu’il se trouve encore à un bas degré. L’homme est un piètre disciple.
On lui a tout donné, mais il ne sait tirer aucun parti ni se réjouir de sa
richesse ! La nature tout entière - minéraux, plantes, animaux - travaille pour
lui. Faut-il qu’il soit mécontent, alors que tout le monde travaille pour lui ?
Il reçoit les biens de la nature sous forme de nobles sentiments et de claires
pensées, et il se sent ainsi plein de force. Rien au monde n’est à même de
vaincre celui qui se nourrit de la Lumière de ses pensées, de la chaleur de ses
sentiments.
C’est en
cela que consiste le vrai travail, celui qui amène au Royaume des Cieux. «
Heureux les débonnaires, car ils hériteront de la terre. » (Matthieu 5:5). Il
n’est pas dit que les forts auront la terre en héritage, mais les débonnaires,
c’est-à-dire ceux que guide la raison, les êtres bons qui sont utiles à
eux-mêmes et à leur prochain ; ceux-là sont aussi utiles à Dieu. Le débonnaire
comprend le sens de la vie. En accomplissant la volonté de Dieu, l’homme
travaille pour lui-même ; en cherchant le Royaume de Dieu et sa Justice, il
travaille pour autrui ; en glorifiant le Nom de Dieu, il travaille pour tout
l’univers. Travaillez de cette manière : pour vous-mêmes, pour votre prochain,
pour tout l’univers, afin que des Êtres bons et hautement intelligents vous
entourent et que vous acquerriez les félicités de la vie. Accomplissez la volonté
de Dieu pour que vous soyez bien portants ; cherchez le Royaume de Dieu et sa
Justice pour être utile à vos semblables ; sanctifiez le Nom de Dieu pour
entrer en relation avec les Êtres bons et intelligents. En dehors de ces
choses, l’homme reste un étranger, dans ce monde comme dans l’autre. Retenez
dans votre intellect, dans votre cœur et dans votre volonté, les pensées
suivantes :
Je veux accomplir la Volonté de Dieu
pour être bien portant et utile à moi-même ;
Je veux trouver le Royaume de Dieu et sa Justice
pour être utile à mon prochain ;
Je veux sanctifier le Nom de Dieu sur la terre,
afin de me lier avec toutes les âmes élevées,
intelligentes et bonnes du monde entier
Retenez la
dernière, la plus importante pensée :
Sans la Vérité,
il n’est pas possible d’accomplir la Volonté de Dieu ;
Sans la Sagesse,
il n’est pas possible de trouver le Royaume de Dieu et
sa Justice ;
Sans l’Amour,
il n’est pas possible de sanctifier le Nom de Dieu.
Par Peter Deunov
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