Le pire des esclavages pour l’homme est
la perte de cette lumière venue de tous les sanctuaires de l’antiquité qui
enseignaient qu’il est fils de Dieu. Quand Jésus est venu révéler cette grande vérité à la foule,
il a été crucifié ; jamais jusque-là cette vérité n’avait été révélée au peuple
de peur qu’en prenant conscience de sa grandeur, il n’obéisse plus aux règles
qui lui étaient imposées par les pharisiens et les sadducéens. Le Christ a été
le plus grand révolutionnaire parmi les messagers de Dieu, il a passé outre à
toutes les lois anciennes, c’est pourquoi on lui a fait expier sur la croix
cette audace qu’il avait eue de dire que tous les hommes étaient fils d’un même Père.
Il était déjà écrit dans l’Ancien Testament :
« Vous êtes des dieux », mais cette vérité avait été volontairement mise à
l’écart et elle l’est encore aujourd’hui. Pourtant le salut des humains est
dans la reconnaissance de cette réalité qu’ils sont tous les fils du même Père,
Dieu, et de la même Mère, la Nature, l’Âme universelle. Tant qu’ils n’en
prendront pas conscience, ils ne connaîtront pas leur véritable nature, ils
passeront à côté de l’essentiel, et évidemment ils souffriront.
Aussi bien ceux qui ne veulent pas
reconnaître à tous les hommes leur origine divine que ceux qui ne cherchent pas
à découvrir cette origine en eux-mêmes, tous ceux-là souffriront, car il est
impossible de trouver le bonheur tant qu’on rejette cette vérité fondamentale
de l’essence divine de l’homme.
Oui, car Dieu a déposé en l’homme un noyau, un
germe, un modèle de perfection, de splendeur, dont nous devons nous approcher
jusqu’à ne plus faire qu’un avec lui.
C’est pour les pousser à atteindre ce
modèle que Jésus disait à ses disciples : « Soyez parfaits comme votre Père
céleste est parfait ». Et comment peut-on devenir parfait comme son Père
céleste quand on ne sait pas comment Il est puisqu’on ne L’a jamais vu ?… En réalité il n’est pas
nécessaire de L’avoir vu. Puisque dans chaque créature est déposée, comme une
graine, cette image de la perfection du Père céleste, si vous nourrissez cette
graine, si vous l’arrosez, si vous la vivifiez, peu à peu vous vous approcherez de la perfection.
Il y a en vous une semence où est gravée l’image de la perfection divine, mais
il faut avoir un idéal élevé pour pouvoir l’alimenter, la renforcer, afin que
cette semence se mette à germer.
C’est pourquoi on peut dire que l’homme
est venu sur la terre avec une mission. Mais ne comprenez pas mal ce mot «
mission ». Beaucoup de gens très ordinaires s’imaginent qu’ils ont une mission
: ils n’ont ni facultés, ni dons, mais ils se sont mis dans le crâne qu’ils
sont envoyés par le Ciel pour rétablir l’ordre dans le monde, et quand on les
voit tellement faibles et chétifs, on est stupéfait ! Bien sûr, nous tous, nous
avons une mission, mais il faut savoir laquelle. Cette mission est de
développer tous les germes des qualités et des vertus que le Ciel a déposés en
nous. Que, de temps en temps, le Ciel choisisse un être pour une mission
exceptionnelle, c’est possible aussi, mais la mission
collective des humains est de se développer peu à peu jusqu’à la perfection.
Même s’ils n’ont pas de grandes facultés, même s’ils sont encore abrutis, ils
ont cette mission à accomplir : travailler, s’améliorer, évoluer.
Malheureusement, pour les fausses
missions beaucoup sont prêts – ils se croient capables de sauver la France
comme Jeanne d’Arc ! – mais leur vraie mission ne les intéresse pas. Non, il
faut s’occuper d’abord de cette mission que Dieu a donnée à tous les hommes :
devenir parfaits comme Lui. Et comme dans une existence, qui est tellement
courte, ils n’y arriveront pas, ils reviendront pour continuer leur travail. Car lorsque Jésus disait : « Soyez parfaits
comme votre Père céleste est parfait », il sous-entendait la réincarnation.
Sinon, lui qui était tellement sage et
éclairé, comment pouvait-il demander aux humains de devenir parfaits en une
seule existence ? Ou bien il ignorait la
faiblesse humaine, ou bien il n’avait aucune idée de la grandeur de Dieu. S’il
n’avait pas envisagé la réincarnation, ce précepte
aurait été insensé. Avec la réincarnation tout devient possible et sensé. Et si
Jésus a demandé la perfection aux humains, c’est justement parce qu’il savait
que le perfectionnement est la loi de l’univers entier.
Dieu est parfait, l’homme ne l’est pas, mais
il peut le devenir puisqu’il est écrit au début de la Genèse que Dieu l’a créé
à son image. « Et Dieu dit : Faisons l’homme à notre image et à notre
ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du
ciel, sur le bétail… » Et plus loin : « Dieu créa l’homme à son image, à son
image Il le créa. » Le mot image est répété alors qu’on ne trouve plus le mot ressemblance… Pourquoi ? et quelle
différence y a-t-il entre l’image et la ressemblance ? Dieu avait donc
l’intention de créer l’homme à son image et à sa ressemblance, mais Il ne l’a pas
fait. Il l’a créé seulement à son image, c’est-à-dire avec les mêmes facultés,
mais sans lui donner la plénitude de ces facultés : la ressemblance.
Pour mieux comprendre, prenons le gland d’un
chêne par exemple : il est à l’image de son père le chêne, c’est-à-dire qu’il a
potentiellement les mêmes qualités que lui, mais il ne lui ressemble pas –
regardez la différence entre les deux ! C’est seulement quand le gland sera
planté qu’il deviendra chêne comme son père. L’homme est à l’image de Dieu,
c’est-à-dire qu’il possède la sagesse, l’amour, la puissance, etc., mais à un degré
infiniment moindre que le Seigneur. Quand il se sera développé – au cours du
temps – il lui ressemblera, il possédera ses vertus en plénitude. Donc, vous
voyez, ce développement, le passage de l’image à la ressemblance, sous-entend
la réincarnation. Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image et à notre
ressemblance », mais Il n’a pas réalisé la ressemblance. « Dieu créa l’homme à
son image, à son image Il le créa ». Dans l’absence du mot ressemblance et la
répétition du mot image, Moïse a caché l’idée de la
réincarnation.
«
Mais, direz-vous, il n’y a aucune trace de l’idée de réincarnation dans les
Évangiles. » Eh bien, c’est là que vous vous trompez. Bien sûr, elle n’y est
pas mentionnée explicitement, mais pour celui qui sait
lire, c’est clair.
Étudions dans les Évangiles certaines
questions qui sont posées par Jésus ou ses disciples et les réponses données.
Un jour, Jésus demande à ses disciples : « Qui dit-on que je suis ? » Que
signifie cette question ? Est-ce que vous avez souvent vu des gens demander : «
Qui dit-on que je suis ? » Et regardez la réponse des disciples : « Les uns
disent que tu es Jean-Baptiste, les autres Élie, les autres Jérémie ou l’un des prophètes ». Comment peut-on dire que
quelqu’un est tel ou tel autre qui est déjà mort depuis longtemps, si on ne
sous-entend pas l’idée de réincarnation ?
Une autre fois, Jésus et ses disciples
rencontrent un aveugle de naissance, et les disciples demandent : « Rabbi, qui
a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ?» Où donc cet
homme aurait-il pu pécher avant sa naissance ? Dans le ventre de sa mère ? Ou
c’est une question stupide, ou elle sous-entend que Jésus et ses disciples
parlent d’une vie antérieure. Les disciples ont demandé si c’étaient les parents qui avaient péché, parce qu’ils
avaient appris dans la loi hébraïque que chaque anomalie, chaque infirmité,
chaque malheur est dû à une transgression des lois, mais que souvent une
personne peut payer pour une autre, et donc, lorsqu’on voit quelqu’un dans le
malheur, on ne peut savoir s’il expie ses propres fautes ou s’il se sacrifie
pour un autre.
C’était là une croyance admise chez les Juifs.
Tout ce qui peut arriver de mauvais étant le résultat d’une transgression, les
disciples ont donc posé la question parce qu’ils savaient qu’un homme ne peut pas
naître aveugle sans raison… ou seulement parce qu’il plaît à Dieu de le faire
aveugle, comme l’imaginent les chrétiens. Et Jésus répondit : « Ce n’est pas
que lui ou ses parents aient péché, mais c’est afin que les œuvres de Dieu
soient manifestées en lui », c’est-à-dire pour que, passant par là, je le
guérisse et que le peuple croie en moi. Les hommes souffrent pour deux raisons
: ou bien ils ont commis des péchés et sont punis, ou bien, sans avoir eux-mêmes
commis de fautes, ils prennent le karma de certains autres, ils se sacrifient
pour évoluer. Mais il existe une troisième catégorie qui a fini son évolution,
qui est libre, et que rien n’oblige à redescendre sur la terre. Et souvent ils
descendent parce qu’ils acceptent de supporter n’importe quelle maladie,
souffrance ou infirmité, et même d’être martyrisés, afin d’aider les humains. Eh
bien, cet aveugle-né faisait partie de la troisième catégorie.
Et si vous n’êtes pas encore convaincus, voici
encore d’autres arguments. Un jour, Jésus apprend que Jean-Baptiste vient
d’être emprisonné, et le texte dit seulement : « Jésus, ayant appris que Jean
avait été livré, se retira dans la Galilée ». Quelque temps après,
Jean-Baptiste est décapité sur l’ordre d’Hérode. Après la transfiguration, les
disciples demandent à Jésus : « Pourquoi les scribes disent-ils qu’Élie doit
venir premièrement ? » Et Jésus répond : « Il
est vrai qu’Élie doit venir et rétablir toute chose, mais je vous dis qu’Élie
est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu et qu’ils l’ont traité comme ils
l’ont voulu ». Et le texte ajoute : « Les disciples comprirent qu’il parlait de
Jean-Baptiste ». Donc, il est clair que Jean-Baptiste était la réincarnation
d’Élie. D’ailleurs, l’Évangile rapporte aussi que lorsqu’un ange apparut à
Zacharie, père de Jean-Baptiste, pour lui annoncer que sa femme Élisabeth
allait donner naissance à un fils, il lui dit : « Il marchera devant Dieu avec
l’esprit et la puissance d’Élie ».
Allons voir maintenant la vie du prophète Élie
et cherchons ce qu’il a fait pour avoir la tête coupée lorsqu’il s’est
réincarné plus tard en tant que Jean-Baptiste. C’est toute une histoire, très
intéressante. Élie vivait au temps du roi Achab.
Achab avait épousé Jézabel, fille du roi
de Sidon, et à cause d’elle rendait un culte à Baal. Élie se présenta devant le
roi Achab pour lui reprocher son infidélité au Dieu d’Israël et lui dit : « Il
n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole ».
Puis il partit sur l’ordre de Dieu se
cacher dans les montagnes pour échapper aux recherches du roi. Au bout de trois
ans la sécheresse avait fait de grands ravages dans tout le pays : le peuple
souffrait de la famine, et Dieu envoya Élie se présenter de nouveau devant
Achab. Dès qu’il l’aperçut, le roi reprocha violemment à Élie d’être la cause
de cette sécheresse. « Non, dit le prophète, c’est toi qui en es la cause,
parce que tu as abandonné l’Éternel pour rendre un culte au dieu Baal.
Maintenant on va voir qui est le vrai
Dieu. Ordonne le rassemblement de tous les prophètes de Baal sur la montagne du
Carmel… » Tous les prophètes furent rassemblés, et Élie dit : « Maintenant,
qu’on amène deux taureaux, nous allons faire deux autels, un pour Baal et un
pour l’Éternel. Les prophètes invoqueront Baal et moi j’invoquerai l’Éternel.
Le Dieu qui répondra par le feu sera le vrai Dieu. »
Les prophètes commencèrent ; depuis le matin
jusqu’à midi ils firent des invocations : « Baal… Baal… Baal… réponds-nous… »
Mais aucune réponse, et Élie se moquait d’eux : « Criez un peu plus fort, pour
qu’il vous entende, parce qu’il est peut-être préoccupé par quelque chose, ou
bien il est en voyage, ou bien il dort ». Les prophètes crièrent plus fort, et
même, comme ils pratiquaient la magie, ils se firent des entailles sur le
corps, parce qu’ils espéraient, par le sang qui coulait, attirer des larves et
des élémentaux qui feraient tomber le feu sur l’autel. Mais rien ne se
produisit. Alors Élie dit : « Maintenant, ça suffit, qu’on apporte douze
pierres ». Et avec ces pierres il fit un autel autour duquel il creusa un fossé
; il plaça du bois sur les pierres, et sur le bois, le taureau coupé en
morceaux. Puis il fit tout arroser d’eau et remplir aussi d’eau le fossé.
Maintenant, tout était prêt, et Élie invoqua le Seigneur :
« Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et
d’Israël, que l’on sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton
serviteur et que j’ai fait toutes ces choses par ta parole ». Et le feu tomba
du ciel, tellement puissant qu’il consuma tout : il ne restait plus ni victime,
ni bois, ni pierres, ni eau. Tout le peuple terrifié reconnut que le vrai Dieu
était le Dieu d’Élie. À ce moment-là, Élie, sans doute un peu trop fier de sa
victoire, fit conduire les quatre cent cinquante
prophètes de Baal près d’un torrent où on les égorgea.
Voilà pourquoi il fallait s’attendre à ce
qu’il ait, à son tour, la gorge tranchée. Parce qu’il existe une loi que Jésus
a énoncée dans le jardin de Gethsémani au moment où Pierre, se précipitant sur
le serviteur de Caïphe, lui coupa l’oreille : « Remets ton épée au fourreau,
lui dit-il, car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée ». Or, dans
une même existence, on ne voit pas toujours la véracité de ces paroles. Et Élie, justement, comment est-il mort ?
Non seulement il n’a pas été massacré, mais on lui envoya un char de feu par
lequel il fut transporté au ciel. Mais il reçut la punition de sa faute
lorsqu’il revint sur la terre en la personne de Jean-Baptiste. Jésus savait qui
il était et ne fit rien pour le sauver : la justice devait suivre son cours.
Jusqu’au quatrième siècle, les chrétiens
croyaient à la réincarnation, comme les Juifs, les Égyptiens, les Hindous, les
Tibétains, etc. Mais sans doute les Pères de l’Église se dirent-ils que cette
croyance faisait traîner les choses en longueur, que les gens n’étaient pas
pressés de s’améliorer, et ils voulurent donc les pousser à se perfectionner en
une seule vie en supprimant la réincarnation. D’ailleurs, peu à peu l’Église
inventa des choses tellement affreuses pour effrayer les humains, qu’au
Moyen-Âge on ne croyait plus qu’au Diable, à l’Enfer et aux châtiments
éternels.
L’Église a donc supprimé la croyance en
la réincarnation en pensant obliger ainsi les humains à s’améliorer plus vite, mais
non seulement ils ne se sont pas améliorés, mais ils sont devenus pires… et
ignorants par-dessus le marché ! C’est pourquoi il faut reprendre cette
croyance, sinon rien n’est au point : la vie est insensée et le Seigneur, que
Jésus a présenté comme notre Père, apparaît comme un monstre.
La preuve : vous allez trouver un prêtre ou un
pasteur, et vous lui demandez : « Expliquez-moi pourquoi tel homme est riche,
beau, intelligent, fort, pourquoi il réussit tout ce qu’il entreprend, et
pourquoi tel autre est malade, laid, pauvre, misérable et stupide ». Il vous répondra
que c’est la volonté de Dieu. Quelquefois, il vous parlera de la prédestination
et de la grâce, mais cela ne vous expliquera rien de plus. De toute façon,
c’est la volonté de Dieu.
De cette réponse on est obligé de conclure que
le Seigneur a des caprices, Il fait ce qui Lui chante, Il donne tout aux uns et
rien aux autres. Bon, admettons, Il est Dieu, c’est sa volonté, il n’y a rien à
dire, on doit s’incliner. Mais ce qui est incompréhensible, c’est qu’Il soit
ensuite mécontent, furieux et outragé lorsque ceux à qui Il n’a rien donné de
bon, commettent des fautes, sont méchants, incroyants, criminels.
Du moment que c’est Lui qui a donné aux
humains cette mentalité, ce manque d’intelligence ou de cœur, pourquoi les
punit-Il ? Lui qui a tous les pouvoirs, ne pouvait-Il pas les rendre bons,
honnêtes, intelligents, sages ? Non seulement c’est sa faute à Lui s’ils commettent des crimes,
mais encore Il les punit à cause de ces crimes ! C’est là que ça ne va plus.
Pourquoi n’est-Il pas plus conséquent,
plus logique, plus juste ? Il devrait au moins laisser les humains tranquilles.
Eh non, Il va les jeter en Enfer pour l’Éternité ! Et là encore, il y a quelque chose qui ne va
pas. Car combien de temps ont-ils péché ? Trente ans, quarante ans, cinquante
ans ? Bon, qu’ils restent en Enfer autant d’années, pas plus. Mais l’éternité…
c’est d’une cruauté invraisemblable!
Tandis que si on accepte la réincarnation,
alors là, tout change : Dieu est vraiment le Maître de l’univers, le plus
grand, le plus noble, le plus juste, et nous comprenons que si nous sommes
pauvres, stupides, malheureux, c’est notre faute à nous, parce que nous n’avons
pas su utiliser toutes les richesses qu’Il nous a données à l’origine : nous
avons voulu faire des expériences coûteuses, et Lui qui est généreux et
tolérant, nous a laissés abuser de notre liberté en
disant : « Eh bien, ils souffriront, ils se casseront la tête, mais cela ne
fait rien, car je leur donnerai encore mes richesses et mon amour… ils ont de
nombreuses réincarnations devant eux… ce sont mes enfants, et un jour ils
reviendront. »
Alors vous comprenez mieux maintenant le sens
des paroles de Jésus : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ».
On a rejeté ce précepte, parce qu’il était trop difficile à réaliser. Mais en
réalité, la question n’est pas de réussir ou de ne pas réussir, la question est de
prendre cet idéal au sérieux et de tendre vers lui. Est-ce que vous arriverez à
le réaliser… et dans combien de temps… cela ne dépend pas de vous, mais ce
n’est pas cela qui doit vous préoccuper. Peut-être n’y a-t-il personne qui y soit arrivé – la
perfection divine est tellement éloignée des humains ! Mais il faut la
souhaiter, la désirer, car c’est cette aspiration qui déclenche les qualités et
les vertus qui existent en vous en puissance. Vous bénéficiez donc de
leur présence, de leur efficacité et vous
vous sentez aidés, soutenus.
Le Créateur a mis dans l’homme des possibilités
inouïes, mais pour pouvoir les déclencher et les rendre efficaces il faut avoir
le plus haut idéal, car c’est cet idéal qui met tout en mouvement.
Omraam
A retrouver sur http://devantsoi.forumgratuit.org/
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