Tout ce qui nous entoure représente des
formes d’expression de l’Éternel Principe de toute vie, de même que tout ce qui
est en nous. Dès le moment où vous pensez à Dieu, à ses bienfaits, à son Amour,
Il est devant vous. Cessez de penser à Lui, Il est derrière vous. Ne
trouvez-vous pas qu’il est préférable de L’avoir en face de vous ?
Pendant les plus grandes épreuves,
souffrances ou difficultés des hommes, Dieu, qui est fidélité et Amour éternel,
aide toujours d’une manière ou d’une autre. Tant que l’être humain, par sa vie
et ses élans, se maintient dans le cercle divin, il est protégé et guidé ;
sort-il de ce cercle protecteur, alors il se perd et le désordre s’installe en
lui. En vous parlant de Dieu, du Divin, je sous-entends le « réel » qui pénètre
tout et qui peut tout.
Vous pouvez aussi le saisir, le voir,
dans les pensées et les sentiments élevés, dans les actions raisonnables des
hommes, dans les formes de la nature. Le réel s’exprime d’innombrables
manières. Chacun comprendra que l’idée du Dieu dont je parle ne lui vient pas
de ses ancêtres, et qu’il ne l’a pas reçue en héritage ; mais qu’elle est
l’expression d’une grande réalité de la vie nouvelle qui s’instaure et qui
éclaire, par l’intérieur, la conscience des hommes. C’est une chose sublime que
de vivre intérieurement avec Dieu, de sentir en soi la vie de tous les grands
et petits êtres, d’entrer même dans la conscience d’un oiseau ou d’un insecte.
Et d’avoir en même temps contact avec les mondes des grandes âmes, à la
conscience éveillée, et de comprendre le Divin à leur manière élevée.
C’est un rare privilège pour les humains
que de pouvoir rencontrer quelque grand philosophe, quelque poète ou savant
renommé et de converser avec lui. Mais le plus grand privilège qui est offert à
tous : celui de déceler la présence de Dieu, de L’écouter, de se renouveler à
sa Lumière, et à sa chaleur.
C’est là la vraie vie, car c’est une
chose sublime que d’entrer en contact direct avec cette Intelligence qui
contrôle tout, qui dirige tout vers l’évolution parfaite - vers le Bien.
Commencez à tendre vers la perfection en débutant par les petites choses. Voyez
comment se manifeste la Sagesse de Dieu dans les cristaux, les végétaux, les
fleurs, etc. et progressez doucement vers les choses plus grandes. Le travail
de l’homme sur lui-même doit être conduit de la même façon.
Certains êtres n’aiment pas qu’on leur
parle de Dieu ; mais si vous les observez attentivement, vous constaterez qu’il
leur manque quelque chose d’essentiel. Vous pouvez alors leur dire par exemple
: « Vous ne sortez pas assez souvent au grand air ; et c’est pour cela que vous
êtes anémiés, affaiblis et souvent découragés. » Ne leur parlez pas de Dieu,
mais une autre fois, vous pouvez ajouter : « Vous avez besoin d’air pur et de
respirer calmement, profondément, pour purifier votre sang et éviter ainsi de
tomber malade. » À une autre occasion, dites-leur encore : « Choisissez votre
nourriture ; habituez-vous à bien mâcher vos aliments et à manger correctement
avec concentration et reconnaissance. »
Peu à peu, ils découvriront d’eux-mêmes
le réel, qui est en tout. Ces êtres, comme beaucoup d’autres, conçoivent Dieu
comme une chose abstraite, qui ne les regarde pas, ni ne les intéresse. Il leur
manque l’expérience de la nécessité absolue d’une vie intérieure plus intense.
L’homme doit apprendre à se servir des forces qui sont en abondance à son
service, en commençant par l’air - la respiration - et par la lumière - une
pensée juste. Il établira ainsi des relations directes et libres avec le Divin,
et élargira graduellement le cercle d’une existence raisonnable, active,
joyeuse, qui lui permettra de prendre, dans la grande vie, la place qui lui est
destinée.
PAR
Peter Deunov retranscrit par Francesca
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