« La lumière court, l’air avance, l’eau
coule et le sol ne bouge pas. Le soleil brille, l’air souffle, l’eau purifie et
la terre attend que le grain germe. La lumière illumine, les ténèbres
obscurcissent, l’air rassérène, l’eau étanche la soif et le sol supporte le
poids.
Le soleil se lève de bon matin pour
travailler ; vers midi, il donne à tous la nourriture et le soir, il se couche
pour se reposer et pour apporter le soulagement aux éprouvés en leur inspirant
la foi. La vie réjouit le bien portant ; la mort déprime le malade. L’esprit
console celui qui souffre et lui inspire la foi pour penser à l’Unique qui vit
en lui. Il transformera tout en bien, au moment voulu, et éliminera la mort de
son chemin. La connaissance du bien et du mal a introduit la mort en l’homme
pour qu’elle le domine jusqu’à ce qu’il soit parvenu à connaître le Dieu unique
et véritable dans lequel il est sans limite.
Ce Dieu est l’unique et éternel Amour
raisonnable, celui de qui l’Amour sans fin a jailli dès le commencement,
l’unique parole de l’éternelle sagesse qui a tout créé et a établi le lien avec
l’infinie vérité qui a tout entouré de lumière. Elle a apporté la liberté comme
mesure, la vie comme récompense et la lumière comme bénédiction. Elle a fait
venir de loin l’esprit de l’homme et l’a déposé dans le vaste monde pour qu’il
apprenne et elle lui a dit : « Écoute fils du dieu vivant, je te donnerai tout
cela, si tu obéis. Prends bien soin de la mesure de la liberté, de la
récompense de la vie et de la bénédiction de la lumière ».
Mais l’homme ne déposa pas ces mots dans
son cœur ; la paresse l’envahit, il laissa par terre la mesure de la liberté et
trouva en chemin le désir de la connaissance du bien et du mal pour laquelle il
vendit la récompense de la vie. La gloire humaine s’empara de lui et, sans y
penser, il envoya la bénédiction de la lumière au marché, pour qu’elle devienne
une servante et qu’elle le nourrisse. Les paroles de la vérité sont devenues
prophétiques, l’esclavage de la mort est survenu ; elle est devenue la
maîtresse de l’homme, qu’elle a contraint à labourer la terre. Il a perdu sa
force ; sa liberté a subi toutes les limitations, la pauvreté, le chagrin, la
souffrance se sont emparés de lui et dans sa vie, la peine est apparue. L’homme
a pris peur et dans sa frayeur il est devenu serviteur du mensonge.
Ayant perdu la lumière, son intellect
s’est assombri et il est devenu un vagabond sur la terre, lui, le jeune fils de
la Lumière. Et il pleura longtemps dans son esclavage, jusqu’à ce qu’il se
rappelle enfin les paroles de la vérité et qu’il se repente de sa conduite et
désire revenir dans l’Amour. Alors, il entendit en lui la voix de la vérité lui
dire : « Prends la mesure de la liberté dans ta main ; pose la récompense de la
vie comme couronne sur ta tête et mets la bénédiction de la Lumière en parure à
ton âme ». L’amour est amour pour la lumière de l’intellect. La sagesse est
sagesse pour la vie de l’âme. La vérité est vérité pour la liberté de l’Esprit.
Ce sont là les trois principes dont tout
émane. Aime toute la vie, toute la lumière, toute la liberté ! Sois sage ;
demeure toujours fidèle à la vérité. »
Si vous avez besoin de quelque chose, ne
le demandez à personne d’autre qu’à Dieu. Les bons vont hériter de la terre.
Pour ceux qui ont compris, le temps est venu et la joie est à eux.
Ceux qui ne comprennent pas devront
attendre deux mille cinq cents ans et souffrir. Soyez bons, soyez purs, ayez
des pensées claires, marchez dans le droit chemin. Et si vous apprenez les lois
et les voies divines, Dieu vous bénira !
Par Peter Deunov retranscrit par Francesca
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire