Merci de votre visite

samedi 30 mai 2015

Les Messages de ZEMIA la Terre – partie 1


Les douze premiers jours d’une année représentent les douze mois à venir. Efforcez-vous donc de vivre le mieux possible ces douze premiers jours afin de donner à toute l’année un fondement solide. Puisqu’aucun de nos actes ni aucun de nos états psychiques ne reste sans conséquence, nous devons leur accorder là, dans l’instant, tout notre attention.

Dans le plan physique, matériel, chacun sait qu’un geste maladroit, un moment de distraction peut détruire une vie. C’est pourquoi il existe tellement de mises en garde ; des panneaux sur les routes, des étiquettes sur les produits. Dans le plan psychique, le plan moral, il n’existe pas ce même genre de panneaux et d’étiquettes pour avertir chacun qu’une impulsion mauvaise à laquelle il se laisse momentanément aller, va produire des désordres dans tout son être.

Aussi est-il encore plus nécessaire de veiller à la façon dont nous sommes en train de vivre l’instant présent, le pour présent.

Chaque matin, au réveil, et plusieurs fois au cours de la journée, pensez à l’Ame universelle comme à un diapason avec lequel vous devez vous mettre en résonance. C’est ainsi que vous entrerez peu à peu dans l’harmonie cosmique. Tant que vous ne vous déciderez pas à faire ce travail d’ajustement, vous serez comme des instruments désaccordés. La vraie grandeur, c’est de s’incliner devant les lois de l’harmonie Universelle.

Tout ce qui existe sur la terre a d’abord existé à l’état éthérique dans le soleil. Pour comprendre ce que cela signifie, il faut savoir que les quatre éléments se sont formés par condensations successives. Au commencement était le feu. A partir du feu s’est formé l’air, à partir de de l’air s’est formée l’eau, et à partir de l’eau, la terre. Or, le soleil est une des nombreuses formes du feu, et c’est en lui que se trouvaient à l’état subtil tous les éléments qui ont formé notre terre et les autres planètes. Il a suffi qu’ils sortent du centre, du soleil. En s’éloignant du centre pour aller vers la périphérie, ils sont devenus de plus en plus opaques, pesants…

Nous appartenons à une immense famille éparpillée non seulement sur toute la surface de la terre, mais aussi sur d’autres planètes et sur les étoiles. Chaque jour, à tous les membres de cette famille le monde divin envoie des messages. Mais il ne suffit pas qu’ils les reçoivent comme tous ces journaux qu’on trouve dans sa boîte au lettres et qu’on met à la corbeille à papiers après le savoir parcourus distraitement. Ils doivent les étudier attentivement afin d’y trouver des indications pour la journée, des inspirations, une nourriture.

Par nature, chaque être humain appartient à cette famille universelle, mais pour en faire vraiment partie, il doit répondre à certaines exigences. Comme sur la terre où vous appartenez à une famille parce que vous avez un père et une mère, dans le plan spirituel ce sont les vertus de l’esprit, votre père, et de l’âme, votre mère, qui vous ont donné naissance et qui continuent à vous nourrir et à vous former.

L’amour est fait d’échanges. Or, les échanges entre deux êtres ne consistent pas seulement à se rencontrer dans le plan physique : des échanges peuvent se faire à distance, par la parole, par le regard, par la pensée, sans se toucher, sans même se voir. Et les échanges ne se limitent pas non plus à ceux que les humains peuvent faire entre eux. C’est pourquoi, même si vous n’avez pas encore trouvé un homme ou une femme qui vous inspire suffisamment pour vous lier à lui ou à elle, ce n’est pas une raison pour vous sentir privé d’amour.

Vous pouvez trouver l’amour partout, dans la terre, dans l’eau, dans l’air, le soleil, les étoiles… Vous pouvez le trouver dans les pierres, les plantes, les animaux… Et vous pouvez aussi, bien sûr, le trouver chez les humains ; mais justement, pas seulement chez eux, comme vous avez trop tendance le croire. Oui, pourquoi devez-vous vous sentir privé d’amour parce que vous n’avez pas un homme pour une femme à tenir dans vos bras ? Ce n’est pas le corps, ce n’est pas la chair qui vous donnera l’amour, car l’amour ne se trouve pas là. L’amour peut se servir du corps physique comme support, mais lui-même, il est ailleurs, il est partout : c’est une lumière, un nectar, une ambroisie qui remplit l’espace.

Les douze constellations zodiacales sont les douze portes de notre univers, et ces douze portes se retrouvent dans notre corps physique. Oui, car les yeux, les oreilles, la bouche, les narines, et plus bas encore certaines ouvertures, sont aussi des portes. Et de la même façon que les portes du zodiaque sont un lieu de passage pour les influences cosmiques, les portes de notre corps permettent le passage des forces et les esprits. Pour celui qui a réalisé en lui-même un véritable travail de purification, les portes de son corps servent à entrer en relation avec les éléments subtils, lumineux de l’espace. C’est pourquoi il est dit dans la tradition initiatique qu’un ange se tient auprès de chaque porte. L’ange est une pure énergie, et cette énergie qui attire les influences bénéfiques transforme aussi les courants négatifs qui tentent de s’infiltrer. Des anges veillent aux portes de tous ceux qui ont travaillé à faire de leur être le tabernacle du Dieu vivant.

Dès que vous vous éveillez, le matin, accueillez avec gratitude cette journée qui commence et prenez la résolution de la vivre avec amour. Et que signifie vivre avec amour ? Tout simplement respirer, manger, marcher, regarder, écouter avec amour. Vous pensez que vous savez tout cela… Non, vous ne le savez pas. Quand vous commencerez à comprendre vraiment, avec tout votre être, ce que signifie vivre avec amour, votre existence entière sera transformée. L’amour jaillira en vous sans arrêt, le matin jusqu’au soir, même quand vous dormez… Oui, même pendant votre sommeil.

Vivre avec amour, c’est vivre dans un état de conscience qui harmonise tous les actes de la vie, qui maintient l’être dans un parfait équilibre. Et cet état de conscience est une source de joie, de force, de santé, non seulement pour soi-même mais pour tous ceux que l’on rencontre.



Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire