Parmi les milliers de choses que les humains
ont à apprendre, il y en a une, particulièrement, qu’ils ont complètement
négligée, c’est l’attitude : l’attitude qu’ils doivent avoir dans la vie
envers la nature, envers tous les êtres vivants et envers le Seigneur. Oui, et
surtout envers le Seigneur. Cette question de l’attitude est essentielle, car
c’est elle qui détermine toute notre vie intérieure et extérieure. L’attitude
de la majorité des humains est déplorable ; au lieu de tourner la face
vers le Seigneur comme l’aiguille de la boussole se tourne vers l’étoile
polaire, ils lui tournent le dos, c’est pourquoi ils rencontrent tellement de
difficultés et d’épreuves. Personne ne leur a jamais révélé comment trouver la
meilleure attitude.
Il y a des années, quand j’étais encore très
jeune, en Bulgarie, je n’étais pas assez riche pour m’acheter une radio, et je
m’étais fabriqué un poste à galène. Pour capter les émissions, il fallait
déplacer une petite aiguille sur le cristal de galène de façon à obtenir un
contact. Quand l’aiguille touchait certains points, immédiatement on entendait
des paroles, de la musique, tandis que pour d’autres points on n’entendait
rien. Ce phénomène m’a beaucoup fait réfléchir. J’ai compris que si nous
n’arrivons pas à percevoir les messages et les courants qui traversent
l’univers en nombre incalculable, c’est qu’intérieurement notre poste à galène
n’est pas encore au point. Nous devons donc faire chaque jour des essais pour
trouver une attitude correcte envers cette étoile polaire que nous nommons Dieu
afin d’en recevoir toutes les bénédictions : la lumière, l’amour, la joie,
la santé…
Tant que les humains auront une attitude
grossière, irrespectueuse, ils ne feront aucun progrès. Bien sûr dans les
domaines intellectuel, industriel et mécanique où ils s’exercent, ils arrivent
à avoir quelques résultats, mais pour tout le reste, c’est le vide, la
médiocrité, la bêtise. Cette question de l’attitude est essentielle, mes chers
frères et sœurs, et non seulement l’attitude envers le Seigneur, bien sûr, mais
l’attitude envers les créatures qui peuplent l’univers et envers la nature.
Les humains ne pensent jamais à mettre en
pratique dans le domaine spirituel les lois qu’ils ont découvertes dans le
monde physique. Combien de fois je vous ai parlé de la loi de résonance.
Prenez, par exemple deux pianos parfaitement accordés ; si vous appuyez
sur une touche de l’un, la touche correspondante de l’autre répond aussi sans
avoir été touchée. De la bonne compréhension de cette loi dépend toute notre
évolution. Si je vous dis sans cesse que vous devez tourner la face vers l’Etre
le plus beau, le plus grand, le plus puissant, c’est pour que vous puissiez
vibrer à l’unisson avec lui, recevoir les qualités et les pouvoirs de cet
Etre-là, de ce Principe qui possède tout. Tant qu’on ne cherche pas cette
attitude, on est emporté à droite te à gauche par les courants les plus nocifs
avec lesquels on s’est inconsciemment accordé.
Devant cet Etre sublime qui dirige tout, qui
distribue tout, vous devez avoir une attitude de respect, d’émerveillement, de
ravissement. Vous direz que vous ne voyez pas cet Etre. Si, sous Le
voyez ; vous voyez la beauté de la nature, l’harmonie de la
création ; vous voyez autour de vous des hommes et des femmes, mais vous
ne pensez jamais à remonter jusqu’à l’Auteur de tout ce que vous voyez,
l’Auteur n’existe pas. Nulle part on ne cultive un sentiment sacré, on cherche
même à s’en débarrasser parce qu’on trouve que c’est inutile, et on piétine
tout, on saccage tout.
Non, mes chers frères et sœurs, vous devez
maintenant trouver l’attitude correcte envers le Seigneur ; penser
toujours à Lui avec respect, émerveillement et amour, car à ce moment-là vous
vibrez à l’unisson, avec Lui et tout
ce qu’’Il possède : la beauté, la lumière, l’amour, commence à
venir vers vous et vous sentez la même joie, le même bonheur, vous vivez dans
la même liberté. Ceux qui s’aiment éprouvent les mêmes sensations parce qu’ils
vibrent à la même longueur d’onde. Ce
sont des Lois physiques.
Ayez un sentiment sacré envers cet Etre qui a
tout créé avec une telle intelligence, exactement comme vous êtes émerveillé
devant la musique, devant les fleurs, devant le chant de certains oiseaux ou la
beauté d’une femme. Vous êtes en admiration devant un caillou, devant un
papillon… comment pouvez-vous ne pas être en admiration devant Celui qui les a
créés ? C’est Lui, le seul, qui mérite votre admiration, et c’est Lui qui
est biffé, banni. Voilà pourquoi vous êtes malheureux, faible, vulnérable. Vous
direz : "Oh, moi je lirai des livres, j’irai m’instruire auprès de
tel et tel, et j’arriverai… ». Non, jamais, car les livres et les humains
ne peuvent rien vous apporter à côté de ce que peut vous donner la quintessence
de cette Intelligence cosmique.
Pour montrer qu’ils sont capable set
intelligents, les humains étalent leurs diplômes, leurs décorations, leurs
médailles. Mais ce ne sont pas encore des preuves d’intelligence ; moi,
j’ai d’autres critères pour découvrir si quelqu’un est intelligent ou non. Je
viens de recevoir une lettre d’une personne très instruite, une universitaire,
et entre autres choses, elle m’écrit ceci : "Je pense souvent à ce
que vous nous avez raconté, il y a des années, à votre retour de Turquie. Vous
regardiez par la fenêtre de votre chambre d’hôtel à Istanbul et vous avez vu
entrer dans le jardin d’à côté un petit bonhomme, un Turc, qui avait l’air d’un
mendiant ; il portait un tapis sur lequel il s’est agenouillé pour faire
ses prières et vous nous avez dit que vous étiez tellement impressionné par son
attitude, pleine de respect et d’adoration, que vous êtes vite descendu pour
lui donner de l’argent ; mais lorsque vous êtes arrivé, il était déjà
parti, et vous étiez très triste…
" Regardez comment de toutes petites
choses restent dans la tête de certains… "Je vous écris cela, disait cette
personne, parce que je n’arrive pas à prier, je ne peux pas, c’est le
vide", et elle pensait à ce Turc qui faisait ses prières sur son petit
tapis. Mais je lui dirai : "Ne t’inquiète pas, tu vas commencer à
prier un jours ; si tu aimes ce Turc, toi aussi tu pourras prier"
Même si on a l’impression de ne rien recevoir, il faut prier, parce que la
prière éveille des centres spirituels en l’homme ; les chakras, les lotus
commencent à vibrer et l’activité de ces centres provoque en lui de grandes
transformations.
Qu’ils soient bénis ceux qui acceptent mes
paroles et qui commencent dès aujourd’hui à chercher cette attitude correcte.
Quand vous priez, quand vous avez besoin de quelque chose, vous ne savez pas
combien d’êtres vous regardent et vous prennent en pitié. Le Seigneur, lui, est
tellement loin et tellement occupé. Mais il y a toujours d’autres êtres qui se précipitent pour vous
aider et vous vous sentez consolés, apaisés, heureux. Moi bien sur je ne suis
pas descendu assez vitre pour donner à ce mendiant l’argent qui l’aurait aidé,
mais les êtres du monde invisible n’arrivent jamais trop tard et ne se trompent
jamais, tout de suite vous recevez ce qu’ils veulent vous donner.
Et savez-vous-même qu’il existe dans la forêt
d’Amazonie un petit animal qui, avant de se coucher pour dormir, se prosterne
à plusieurs reprises en levant ses
pattes de devant vers le ciel ? Ceux qui l’ont filmé ont dit qu’ne le
voyant on est obligé de penser qu’il fait sa prière. C’est un petit animal à
fourbure, il ressemble à un bébé ours, mais avec une queue touffue. Il
s’appelle le myrmidon, paraît-il.
Ordinairement, il est à quatre pattes, mais le soir, avant de se coucher, il se
dresse sur ses deux pattes de derrière, lève ses pattes de devant vers le ciel
et s’incline jusqu’à terre plusieurs fois en fermant les yeux. Ensuite il se
couche avec une expression de candeur et d’innocence, le museau posé sur une
patte, et il s’endort. C’est extraordinaire, n’est-ce pas ? Eh oui, il y a
encore tellement de choses sur la terre qu’on ne connaît pas et qu’on va
sûrement découvrir.
C’étaient donc quelques mots sur l’attitude…
je vous en prie, prenez-les au sérieux et habituez-vous chaque jour à trouver
cette attitude sacrée au moins pour quelques minutes afin de rétablir le lien
avec le Seigneur.
Le Bonfin, le 4 août 1974.
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