Il existe dans l’univers deux principes
essentiels qui se reflètent dans toutes les manifestations de la vie et de la
nature. Toute la création n’est que l’œuvre de ces deux principes que l’on
appelle pour la commodité des choses : principe masculin et principe
féminin.
Ces deux principes ont un reflet, une
répétition des deux grands principes divins qui ont tout créé : le Père
céleste et la Mère divine que l’on doit comprendre comme la polarisation d’un
principe unique, l’Absolu, le Non-Manifesté que la Kabbale appelle Aïn Soph
Aur. Il est dit que l’homme a été créé à l’image de Dieu, c'est-à-dire à
l’image de ces deux principes, et il contient en lui-même une partie masculine
et une partie féminine ; l’une est visible, l’autre est cachée, on ne la
voit pas mais elle est présente. Chaque femme est femme extérieurement, mais
intérieurement, elle possède le principe masculin. Et chaque homme est homme
extérieurement, mais il possède intérieurement le principe féminin. Si vous
connaissez cette loi de la polarité et s vous savez comment utiliser les deux
principes masculin et féminin, émissif et réceptif, positif et négatif, que de
problèmes vous pourrez résoudre.
Ces deux principes sont en chacun de nous et
on les voit partout imprimés sur le visage, sur le corps, sur les mains… dans
la nature, les fleurs, les animaux, les fruits, les montagnes, les rivières, les grottes, les étoiles ...
Partout on ne voit que ces deux principes sous différentes formes et
dimensions. Que vous regardiez sur la terre ou sous la terre, que vous descendiez
au fond des océans, que vous montiez dans les airs, vous ne verrez que les deux
principes au travail.
Consciemment ou inconsciemment, toutes les
créatures ont les mêmes réactions devant cette question des deux principes,
toutes lui donnent une importance absolue, rien ne compte pour elles que les
deux principes. Quand l’homme cherche une femme pour se marier, il est prêt à
tout abandonner. Même s’il est un roi, il est prêt à abandonner son royaume
avec ses sujets, son armée et ses trésors pour une femme ... Mais que
possède cette femme pour faire pâlir une nation de millions d’hommes ? En
réalité, ce n’est pas la femme qu’il cherche, c’est le principe, parce qu’il
n’y a rien au-dessus. Vous voyez, cet homme est fidèle, il cherche le principe,
et tout ce qui n’est pas le principe, l’abandonne. Et une femme fait de même.
Elle se mettre contre toute sa famille, contre le monde entier pour l’homme
qu’elle aime ; Pourquoi ?
Est-ce qu’elle a tort ? Pas du tout.
C’est le Seigneur et la Mère Nature qui ont inscrit dans le cœur des
humains ; "Tu quitteras ton père et ta mère et tu suivras ta femme
(ou ton mari)". Au fond de chaque créature, il est écrit que le premier
principe ne dot chercher que le deuxième, et le deuxième ne chercher que le
premier. Les humains n’en sont pas toujours conscients parce que cette
recherche prend les formes les plus
différentes suivant les domaines dans lesquels elle se poursuit ; la
science, la philosophie, l’art, la religion.
Les mystiques disent qu’ils cherchent le
Seigneur. En réalité, ce qu’ils appellent le Seigneur n’est que la partie complémentaire
d’eux-mêmes avec laquelle ils cherchent à s’unir, se fusionner pour devenir une
entité achevée, parfaite ; Jusque-là, ils se sentent comme des êtres
divisés, mutilés. Tous les êtres ne cherchent que leur principe complémentaire
que l’on appelle dans la Science initiatique, l’âme-sœur, afin de trouver la
plénitude, la paix, l’omniscience, la toute-puissance et devenir comme le
Seigneur. Seule la forme sous laquelle ils la cherchent est différente.
Réfléchissez à cette question. Tous est dans
l’amour ; en dehors de l’amour, c’est le vide, le néant ; Les
religieux, les puritains, les hypocrites ne veulent pas l’avouer, mais en
réalité, eux aussi ne cherchent que l’amour ; Ils ne le montrent pas,
parce qu’ils veulent obéir à de vieilles traditions de pureté, de chasteté,
mais la nature ne reconnaît pas ces inventions humaines ; elle travaille
dans chaque être, et ça bouillonne, ça brûle, ça flambe. La question maintenant
est de savoir comment trouver le véritable amour exactement comme Dieu le
comprend, et ensuite le manifester d’après les règles divines pour arriver à
cette rencontre, à cette fusion parfaite.
Partout vous ne voyez que les deux
principes ; quand vous mangez, quand
vous buvez, quand vous regardez, quand vous écoutez, quand vous travaillez,
et même quand vous chantez ici en chorale… Oui, vous ne savez pas ce qui se
passe quand vous chantez. Les voix hautes et aiguës des sœurs, et les voix
graves et profondes des frères, vous croyez qu’elles se perdent comme ça
quelque part dans l’espace ? Non, à
votre insu elles se fusionnent quelque part dans l’espace ? Non, à votre
insu elles se fusionnent quelque part au-dessus de votre tête en se donnant
quelque chose de merveilleux, de divin. Votre voix est imprégnée de votre
magnétisme, de votre vitalité, de votre parfum. Vous êtes liés à votre voix
comme si elle était un petit cerf-volant que vous tenez au bout d’un long fil.
Votre voix vous quitte et elle se promène au-dessus de vous où elle rencontre
les autres voix avec lesquelles elle se fusionne, et elle vous revient ensuite
amplifiée, enrichie de tout ce qu’elle a reçu dans cette fusion. A travers le
chant, il se fait un échange subtil, divin entre les frères et les sœurs qui
peuvent recevoir ainsi des éléments éthériques qu’ils ne pourraient pas
recevoir par d’autres moyens plus grossiers. Dans ces échanges subtils des
voix, l’âme et l’esprit se nourrissent de ce qu’ils ont reçu, et ils en donnent
aussi quelques miettes au corps physique pour qu’il ne se sente pas affamé et assoiffé.
Donc, quand nous chantons, les deux principes
masculin et féminin font tout d’abord un travail en haut ; ensuite, ce
qu’ils ont créé nous revient, et nous bénéficions tous d’un échange chaste et
divin. Là, personne ne peut nous
reprocher de transgresser les lois de la pureté, et nous sommes nourris, renforcés.
Voilà pourquoi l’habitude de chanter ensemble existe depuis la création du
monde ; Maintenant, la lumière est perdue, les notions initiatiques profondes
sont perdues, il ne reste que la pratique ; les hommes et les femmes
continuent à chanter en duo, en trio, en chorale, et même le s paysans dans les
campagnes chantent en dansant et ils sont heureux. Parce que sans s’en rendre
compte, à travers le chant et la musique, c’est leurs âmes et leurs esprits qui
communient, et ils reçoivent donc quelque chose qui, pour un moment, les
comble, les dilate.
Il existe des centaines et des milliers de
méthodes que la nature a inventées pour permettre aux humains de faire des
échanges subtils quand ils ne peuvent pas faire ces échanges
physiquement ; les piscines, par exemple, les plages, les bals, et même
les églises !...
Maintenant bien sûr, l’histoire ne dit pas si ces
échanges sont catholiques ou pas catholiques ... bien que cela se passe
dans une église catholique, protestante ou orthodoxe… Un garçon suit dans la
rue une fille grassouillette, pimpante, et voilà qu’elle entre dans une
église…. "Oh se dit-il, si c’était dans un dancing, je serais plus
audacieux…" Mais quand même, il la suit dans l’église, et comme elle l’a
remarqué, elle prend des attitudes, fait des manières ... quant à lui, il
s’approche de plus en plus près, et au lieu de regarder le curé et de suivre la
messe il a les yeux braqués sur elle ; Vous voyez que même les échanges se
font dans les églises, des échanges subtils….
Maintenant ce que les deux ont dans leur tête,
ça je vous l’ai dit, on ne sait pas si c’est catholique ou protestant.
L’amour de soi, l’amour du prochain et
l’amour de Dieu ; ces trois formes de l’amour correspondent à des étapes
de la vie d l’homme ; L’enfant s’aime lui-même, il ne pense qu’à
lui ; plus tard, il commence à aimer son père, sa mère, ses frères et
sœurs, ses amis… et puis sa femme et ses enfants. Enfin, quand il a aimé tellement
de personnes qui, souvent, l’ont trompé, alors il se tourne vers le Seigneur et
c’est Lui qu’il aime, c’est Lui qu’il cherche. En réalité, je peux vous montrer
que les degrés supérieurs de l’amour sont déjà compris dans l’amour de soi, car
en aimant les autres et en aimant Dieu, c’est toujours soi que l’on aime ;
C’est un amour plus affiné, plus lumineux, plus spirituel, mais c’est toujours
soi que l’on aime ; Pourquoi n’aimez-vous pas toutes les femmes, mais une
femme ? Parce que cette femme reflète quelque chose de vous, et ce quelque
chose qu’elle reflète, c’est justement l’autre côté de vous-même. L’être humain
est polarisé, et c’est cette polarisation qui le pousse à chercher l’autre
partie de lui-même à travers les femmes ou à travers les hommes, et même à
travers le Seigneur. C’est toujours lui qu’il cherche et qu’il aime, mais pas
tel qu’il est et qu’il se voit dans la glace, non ; il cherche l’autre
principe, l’autre pôle. Si vous êtes un homme, l’autre pôle est un principe
féminin ; si vous êtes une femme, c’est un principe masculin.
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