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samedi 7 juin 2014

La signification d’un KARMA



Question : Qu’elle est la signification du karma ?

Réponse : Comme je l’ai déjà dit, le karma est un moyen d’enseignement. Ce n’est pas une épée de Damoclès placée sur la tête de l’homme. La nature est le plus grand Maître. La nature, et toutes les lois de la nature sont la manifestation physique de votre Père. Vous voyez donc à quel point il est important de respecter sa chair, ses arbres, ses rivières. Toute la terre est sa manifestation, comme votre corps physique est la manifestation de votre âme.

Donc, les lois de la nature sont tout autant porteuses de la vibration du logos planétaire que s’il était présent devant vous, mais à un degré vibratoire différent, puisqu’il s'agit de manifestation sur un plan physique.
Ce logos réside d’ailleurs dans des endroits de la nature bien spécifiques. L'homme suffisamment évolué, suffisamment bon et grand, peut entrer en contact avec lui. Et lorsqu’il se montre,  il ressemble à un de ces esprits que l’on pourrait confondre avec un esprit de la nature, parce que justement il est enfant, joueur. C’est normal, parce que le fonctionnement même de la nature est un jeu d’enfant. Tout est jeu, en fait, dans l’univers. Il n’y a que les hommes qui ne rient pas. La nature étant le Maître le plus direct vis-à-vis de l’homme, selon ce que fait l’homme, cela va être enregistré dans la mémoire de la nature, et à un moment donné, la mémoire va ressortir face aux actes de l’homme, à la pensée de l’homme, là où est tout le débit.

La zone où tout ceci va être engrangé n’est pas dans une quelconque couche du ciel, mais dans chaque cellule de l’homme. Étant donné que son corps physique est un élément de la nature, lorsqu’il crée une pensée bonne ou mauvaise, lorsqu’il crée un acte bon ou mauvais, il soumet toutes ses cellules à effectuer ou à penser la chose et il codifie dans chacune des cellules ce qu’il a fait ou ce qu’il a pensé. Ainsi l’homme porte sa vie, porte son karma tout autant dans les cellules, que dans les chakras et dans sa mémoire.

Certaines personnes qui ont mal vécu cette vie-ci ou des vies passées, regardez comme elles sont arasées, tout leur corps accuse le poids du problème, qu’il soit psychologique, qu’il soit un vice, qu’il soit une maladie. Il faut donc, jusque dans la cellule physique, purifier le taux vibratoire. Tant que vous n’avez pas un corps sain, vous ne pouvez pas espérer que votre âme fasse une véritable émergence. C’est impossible, parce qu’il y a confrontation. Le code est enregistré en premier dans la cellule physique, envoyé ensuite dans le chakra, généralement le plexus solaire, puisque dans le plexus solaire est la mémoire présente et passée de l’individu. Ensuite, cela est réparti selon la nature du problème dans le chakra qui correspond à la zone du problème.

C’est pour cela que, selon la maladie que vous avez, on peut tout de suite déterminer quel type de problème vous avez. Tout trouve ensuite sa place. Si la chose peut être expérimentée, d’une certaine manière purgée et en bénéficier tout de suite, alors, le karma est immédiat.

Si l’individu ne peut pas comprendre la leçon, en obtenir le bénéfice tout de suite, parce que plus tard il y aura un meilleur usage, alors la chose est comme stockée dans sa mémoire, et lorsqu’il meurt cette mémoire persiste. Lorsque l’individu se réincarne, la mémoire retrouve son activité, redistribue l’activité des chakras, le code vibratoire de la cellule qui était dans l’autre vie.

Et ainsi, de vie en vie, des gens perpétuent leurs problèmes, retrouvent la même maladie, retrouvent le même bonheur, les mêmes chances.

Le karma est donc une affaire d’enseignement et de mémoire qui agit à court ou à long terme selon l’utilité. Parce qu’étant donné qu’il est un enseignement, il ne veut pas faire payer à l’individu quelque chose de mal sur l’instant, comme le voudrait la justice humaine.


La nature considère avant tout l’avancement de l’individu, et en cela il y a justice, et non pas punition. Alors le Maître sait en combien de vies il doit diffuser le karma. Si par exemple, une personne qui mérite une infirmité, devait purger cette infirmité immédiatement, mais qu’elle ne soit pas assez grande et solide pour comprendre et grandir par cette infirmité, le Maître suspend pendant un certain temps le karma, laisse la personne s’incarner afin qu’elle développe quelques points de compréhension, et le jour où cette personne est suffisamment développée, où elle a une chance de comprendre, le karma revient sur elle.

Mais il y a plus de karmas immédiats, que de karmas à long terme. Parce que les karmas qui sont différés, doivent correspondre aux karmas d’autres individus, et aux karmas de la nation.

Les hommes se font beaucoup de petits karmas qui n’ont rien à voir avec un karma plus collectif : karma avec d’autres personnes, que ce soit les membres de la famille, les camarades de la profession, ou karma avec la nation ou la terre. Donc les petits karmas qui ne regardent que l’homme lui-même, sont expérimentés tout de suite, pratiquement le jour même. À l’homme de comprendre ou pas. Les autres peuvent être différés.

Mais quand on parle de karma, l’homme imagine des fatalités, bonnes ou mauvaises. Lorsque l’on pense au karma et que la chose est inébranlable, il y a forcément une notion de fatalité. Mais je ne veux pas que l’homme plie sous cette notion, parce que l’homme est libre. Non pas que vous alliez trouver un moyen de vous libérer ou d’escamoter un karma, Non.

L’homme étant libre, il doit affronter son karma pour se libérer. Ce dont j’ai horreur et je me bats contre cela, c’est la paresse humaine, liée de fatalité, qu’entretiennent les paresseux, les ignorants, ou les profiteurs. 

L’homme doit être libre dans le sens où il se prend en charge, il fait face à son bon comme à son mauvais karma. Il n’attend pas en prière, que le bon Dieu veuille lui enlever ceci, lui donner cela. Un disciple, un Maître, n’agit pas de la sorte. Un disciple est face à Dieu, face à son Maître. Il le regarde droit dans les yeux, face à face, le dos bien droit, pas fier, mais il est ce qu’il est. Il dialogue, il demande les conseils, il s’en va et il effectue.

Les Maîtres n’ont pas de considération pour les disciples qui s’humilient, s’humilient, s’humilient, et qui en fait sont plus orgueilleux que les autres. L’humiliation face à Dieu, c’est autre chose que de faire acte d’humilité. Être humble, c’est être très digne de soi, ne pas confondre avec la fierté. Les gens qui sont humbles ont toujours énormément de respect pour eux-mêmes et pour les autres.

Un homme qui mime l’humilité et qui n’a pas de respect pour lui-même et pour les autres, n’est pas humble, car il ne sait pas ce que c’est d’être humain, d’être une âme et de se développer. L’humilité n’a rien à voir avec ce que vous imaginez. L’humilité au contraire, c’est savoir ce que l’on est, savoir que l’on est une âme et travailler en conséquence.

C’est quand l’homme ne sait pas ce qu’il est, qu’il invente des tas de choses et qu’il devient orgueilleux. Comme je l’ai déjà dit, l’orgueil c’est de l’ignorance. C’est un grand humble qui s’ignore et qui est ignorant de son humilité. Humilité, dont il pourra avoir conscience le jour où il devient un disciple véritable.

Pourquoi les disciples n’ont-ils pas d’orgueil ?

Non pas parce qu’ils sont de meilleurs hommes. Ils n’ont pas d’orgueil parce qu’ils sont trop lucides. Ils connaissent leur place exacte, leur capacité exacte, la nature exacte des événements et des hommes, et en correspondance à ceci, ils se posent et ils agissent.

Ils ne peuvent pas imaginer d’être au-dessous ou au-dessus, d’être ceci ou cela, ils sont, un point c’est tout. Et en sachant ce qu’ils sont, ils n’éprouvent pas de fierté.

Le fait même de sentir leur âme vibrer à l’intérieur d’eux est une nourriture suffisamment grande pour qu’ils n’aient pas besoin de créer de fantasmes. Leur esprit est largement satisfait de sentir la nature de l’âme. L’homme orgueilleux ou fier se crée des fantasmes. Ne sentant pas la nature de son âme, sa nature véritable, il s’en crée une seconde.

L'homme est orgueilleux, parce qu’il croit à une image qu’il se bâtit, et à laquelle il fait participer les autres, et si les autres n’y participent pas, alors il est blessé, il réagit, et pour se défendre, il attaque.

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