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jeudi 12 juin 2014

Qu’est-ce que l’Esprit



Question Qu’est ce que l’esprit, ou comment l’homme peut-il concevoir l’esprit ?
Qu’est ce que l’esprit, qu’est ce que l’âme, qu’est ce que la psychologie même ?

Ce n’est pas que la question soit ardue, ce qui est compliqué c’est de faire comprendre.

Intéressez-vous d’abord à votre psychologie. Vous pouvez penser « je »., vous pouvez ressentir de la peur, du froid, du chaud, de la joie, de l’amour, de la haine. Cette zone-là de votre personne, vous en avez conscience et vous la percevez parce que cela émet en vous des zones émotionnelles. Ces zones émotionnelles vous les avez pleinement développées par le passé, en étant dans d’autres humanités, d’autres civilisations. Donc vous en avez conscience. Vous avez développé une conscience qui vous permet de pouvoir ressentir la peur, l’amour, ou la haine.

Qu’elle différence avec l’animal ? Bien que je ne veuille pas analyser le monde animal en général, car il y a différentes espèces, avec différents plans.

L’animal, que connaît-il ?

Il ne connaît même pas la peur, à part si un danger imminent surgit. Il ne connaît que la peur de la mort, mais il ne connaît pas la peur psychologique. Votre peur à vous, il ne la connaît pas. L’amour, il ne connaît pas non plus. Certains animaux domestiques peuvent éprouver un attachement pour le maître, mais ce n’est pas de l’amour.

C’est tout simplement une dépendance qui fait que l’animal sait que sa protection se trouve auprès du maître. Pour le maître, cela détermine l’amour, mais pour l’animal, l’amour il ne connaît pas. Il n’y a pas de lieu, de place dans le cœur de l’animal, parce que l’animal n’a pas développé les plans qui lui permettraient d’appréhender ces émotions-là. L’homme s’est développé plus loin, alors il a conscience de sa panoplie d’émotions.

Maintenant, l’homme doit développer un sixième sens, en quelque sorte, qui lui permette d’avoir conscience de sa conscience. Vous avez conscience de vos émotions, de vos états psychologiques, vous pouvez savoir et ressentir que vous êtes complexés ou pas, que vous êtes orgueilleux ou pas, que vous vous sentez très beau ou pas. Tout ceci vous le sentez, vous le vivez, vous en souffrez ou vous en jouissez.

Mais cela n’est pas de la conscience, c’est de l’astral. C’est une conscience adaptée à l’astral. La conscience c’est cette partie dont j’ai parlé, qui est subdivisée en trois : Intelligence, béatitude, néant,  non-être, ou, si vous préférez, être totalement.

L’homme a été fourni avec un appareil de sensibilité. Alors, lorsqu’il met la main dans le feu, il a mal, il sait que ça brûle, il peut se rendre compte de cette réalité, connaître la nature du feu. Il dit « cela chauffe, cela brûle, cela est un danger pour moi. Mais cela peut être aussi un réconfort, parce que je peux me chauffer, je peux éclairer ». S’il n’y avait pas ce moyen de perception il ne connaîtrait pas la nature du feu. Donc développez en vous la nature de conscience qui vous permet d’être conscients de votre conscience, et vous ne me poserez plus cette question.

Pour la développer, faites ce que depuis des milliers d’années on vous dit de faire. Développez en vous des choses positives, donnez, aimez, soyez à l’écoute les uns des autres, sachez vous soulager, priez ou méditez. Allez dans des lieux Saints et pas des lieux sales. N’allez pas vous vautrer dans des lieux maudits, où, au contraire, tous vos sens, tous vos plans de conscience sont assourdis par des vibrations trop basses.

Vous aimez le bal, je ne veux pas vous empêcher de vous amuser. Si vous allez au bal, dans des boîtes de nuit, très bien, mais alors assumez que le mois suivant votre amusement, vous n’ayez plus d’intuition, plus de pensée positive, plus d’amour, plus d’écoute.

Je ne dis pas que s’amuser est mal, mais unissez-vous plutôt entre vous. Louez une salle et joignez-vous avec ceux qui sont de votre même nature. N’allez pas rejoindre ceux qui se saoulent, qui se droguent, qui se prostituent, ceux qui ne pensent qu’à des choses basses.

Une heure passée avec ces gens-là, c’est comme si pendant dix ans vous n’aviez été qu’un animal, parce que tout ce que vous avez accumulé d’efforts se trouve parasité, et il faut vous nettoyer, vous nettoyer.

Faites-vous un blindage de lumière quand vous allez dans ces lieux-là. Protégez-vous. Si vous voulez y aller, allez-y un peu comme un missionnaire. Vous vous protégez et vous vous dites : « S’il y a parmi ces gens quelqu’un qui doit être sauvé, envoie-le moi, présente-le moi, que je le sorte de cet état d’esprit. » Si vous y allez de cette manière, alors je vous y envoie, sinon, n’y allez pas.

Pour développer l’esprit ou la conscience de l’esprit, il faut marcher sur le chemin du disciple. C’est tout le défi et le but de toutes vos incarnations, prendre conscience de votre conscience, de votre esprit. C’est ce qui vous est accordé le jour de votre initiation, l’éveil sur le plan où vit votre véritable conscience.

À ce moment-là, vous êtes comme raccordés, et  vous n’avez plus conscience de vos mémoires passées, de vos traumatismes, ou de toutes les autres choses, même de ce monde-ci, vous êtes déconnectés et vous êtes reliés aux valeurs et au monde de l’âme, et, ainsi dans ce monde, vous êtes comme un manchot qui se dandine et qui ne marche pas forcément droit.

Ce qui ne veut pas dire que vous ne comprendrez pas le monde, vous ne deviendrez pas naïfs, mais vous n’agirez pas comme les gens de ce monde. C’est le chemin du disciple, d’acquérir la conscience de l’esprit. C'est tout le chemin que doivent accomplir tous les disciples du monde.

Comment réaliser ce chemin du disciple? 


C’est simple. Jésus en a parlé, bouddha en a parlé, les écoles ésotériques, les religions en parlent, alors faites ces choses, passez à l’action. Développez, en vous, toute la bonté, la fraternité, le partage dont il est question, et vous aurez conscience de la nature de votre esprit.

En agissant à l’inverse, vous n’en aurez jamais conscience, et même, vous aurez l’impression d’avoir complètement perdu votre âme. Et justement, c’est tous les drogués, les toxicomanes, tous les perdus, tous les prostitués, qui ont l’impression d’avoir perdu leur âme.

Plus vous agissez selon les harmonies célestes, selon les lois de la nature et les lois célestes, plus vous prenez conscience de votre propre esprit et de votre âmeTant que vous n’agissez pas en harmonie avec ces choses célestes, avec tous les guides, avec tous les frères et tous les Maîtres, vous n’aurez jamais conscience de votre esprit.

Même si un Maître venait par pitié, et qu’il vous donne pendant quelques minutes de l’énergie, vous n’arriveriez pas à avoir conscience de votre esprit, parce qu’en vous il n’y aurait pas la grandeur nécessaire pour pouvoir contempler l’immensité de votre esprit.

Vous seriez comme un myope à qui on aurait retiré ses lunettes, il ne verrait pas plus s’il était devant Versailles ou  devant un taudis. Le Maître n’ajoute pas une vision supplémentaire, une vision plus grande. Le Maître donne la vision dont vous êtes capables, parce qu’il y a des choses qui sont en vous, en tant que potentialité, que vous travaillez encore, vous n’en avez pas acquis véritablement toute l’envergure.

Mais le potentiel est là, et bientôt il arrive à être plein. À ce moment-là apparaît le Maître, apparaît une forme d’initiation, et cela est généralement plus invisible que visible. On pourrait croire que l’homme a bénéficié de l’acte d’amour du Maître. Mais il n’en est rien.

Le Maître ne donne rien que l’homme n’ait déjà mérité, non pas que le Maître soit sévère, mais ce serait donner à quelqu’un qui n’est pas prêt pour recevoir. Si vous parlez à un sourd, vous ne risquez pas d’être entendu. Il en est de même pour la lumière, pour l’initiation. Certains veulent l’initiation à tout prix. Ils se disent : Je veux être initié, je veux faire ceci, je veux faire cela dans cette vie, il faut absolument que je décroche mon initiation.

L’intention est bonne, mais le comportement est enfantin. Ne cherchez pas l’initiation. Vivez comme un disciple et vous les aurez toutes. Si vous cherchez quelque chose, vous ne la trouverez pas, mais si vous vivez comme un disciple, vous trouverez toutes choses, mêmes celles insoupçonnées, celles que vous ne connaissez pas et que vous n’aurez pas eu l’idée de réclamer. Du moment que vous agissez, que vous vivez comme un disciple tout est donné.


Donc, ne cherchez rien, SOYEZ. Ne demandez rien, AGISSEZ.

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