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samedi 7 juin 2014

Conseils pour trouver l’équilibre d’un groupe




Question :
Nous sommes ici un petit groupe devant vous, quels conseils nous donnez-vous pour essayer de trouver un peu d’équilibre. Quels conseils pour le groupe  ?

Il n’y a pas trente-six façons de créer une union, il faut que vous vous positionniez en cercle, et que vous méditiez.

Lorsque vous méditez en cercle, il y a un mélange de vos auras qui fusionnent en une seule aura. Il y a provisoirement constitution d’un égrégore qui n’aura pas de longévité dans la mesure où, ensuite, vous êtes tous préoccupés par des sujets différents.

Lorsqu’un groupe veut constituer une unité, il faut rallier toutes les parties en une synthèse, et ça, c’est la méditation. Si vous voulez que ce séjour se  passe de manière bénéfique, avec des intuitions formidables, avec des petits moments d’esprit, avec des perceptions différentes, une attitude de l’âme supérieure, concentrez-vous en cercle, tenez-vous par les mains, (pour ceux qui n’ont jamais médité, peu importe, laissez-vous aller) et vous répétez soit une prière qui convient à tout le monde, soit le Om, au moins trois fois.

Ensuite, vous visualisez le soleil qui se pose exactement au sommet de la pyramide que vous constituez. Et vous méditez, en demandant que chacun soit uni l’un à l’autre, que tout se passe bien, que la lumière vous soit donnée, qu’une compréhension nouvelle vous soit donnée, que la fraternité s’établisse entre vous.

Puis vous brisez la chaîne. Vous pouvez faire ceci tous les matins, le temps de votre séjour. Une fois suffira dans la mesure où vraiment vous le faites avec conviction et amour.

Maintenant, la communion qu’il peut y avoir entre vous ne dépend que de votre capacité à aimer et à écouter l’autre. Je ne peux rien créer sur vous pour que ce séminaire se passe bien. Chacun est responsable. Chacun doit savoir écouter et donner un peu d’amour à l’autre. Chacun doit savoir aussi quitter ses grosses chaussures de principes qui font tant de bruit quand on arrive dans une pièce, et qui font tant de mal.

L’homme traîne des tas d’idées reçues et de principes qui l’emprisonnent et finalement à force d’être emprisonné, il finit non pas par se rejeter lui-même, mais par rejeter les autres. Au lieu d’être libre, il devient esclave et solitaire et il vient demander à Dieu : « Pourquoi est-ce que je ne trouve pas de mari, pourquoi est-ce que je ne trouve pas de femme et pourquoi ceci et pourquoi cela?» Arrêtez de penser de la sorte. La vie se prend à pleine main. Personne n’est là à distiller un peu de bonheur par ci, un petit peu de joie par là.

Tu veux être heureux, prends le bonheur.
Tu veux être riche, prends la richesse. Agis.

Tu es dans le monde de l’action, puisque tu l’as voulu, alors prends l’action, ne subis plus l’action des autres. Les principes doivent partir de vos esprits. N’ayez aucune honte les uns vis-à-vis des autres.

Parlez même de vos problèmes, que cela ne soit pas seulement un séminaire où vous apprenez, mais un séminaire où vous vous découvrez vous-même. Livrez-vous les uns aux autres, sans honte, sans peur d’être jugés. Vous qui allez recevoir la confession de l’autre, ne jugez pas, ne catégorisez pas, essayez de soutenir, de faire aller la personne plus loin dans la compréhension pour qu’elle se détache, se libère d’un stress, d’un problème finalement inutile.

Échangez-vous, en tant qu’humain, l’humanité qui est en vous. Ne soyez pas des cerveaux remplis, que ce soit de connaissances, de principes, ou de complexes, en train de se confronter.

Comment voulez-vous que les échanges se passent ? Chacun arrive avec son code, ses principes. « Voyons s’il y a quelqu’un qui me ressemble, si quelqu’un pense comme moi. Parce que j’ai raison. » L’homme cherche tout de suite son semblable, et ainsi il constitue très vite un clan.

Dans les familles humaines il y a très vite constitution de clans par goûts et idées qui peuvent représenter ainsi une force, et quand un individu arrive, il se trouve submergé par la force des autres.

Ce qui crée les problèmes relationnels, c’est cette force de clan que les hommes forment entre eux. Alors, il n’y a plus de liberté de vivre, il n’y a plus de liberté d’échanger avec l’autre, il n’y a plus moyen d’être soi-même. Parce qu’il faut être comme le clan est, si l’on veut être, si l’on veut vivre, si l’on veut échanger, entendre et être entendu, avoir un rapport.

Tant que l’homme participera à cette idée de clan, le monde lui-même sera divisé. Le jour où tous les hommes seront capables de faire la paix entre eux, avec le communiste, le socialiste du coin, le capitaliste, le marginal, le drogué, n’importe qui, le jour où l’homme fera cette synthèse, la guerre ne pourra plus exister.

Donc, entre vous, pour ce séminaire, jetez les armes. Que sont les armes ?

Vos idées reçues, vos principes, vos fantasmes, exercer une personnalité et montrer que l’on sait ceci, que l’on sait cela. Qu’est ce que ça peut faire ce que vous savez? Vous êtes venus pour échanger, donc échangez, si vous voulez parler, que ce soit dans une idée de donner et non pas d’asseoir votre personne.

Soyez un peu comme des enfants dans un jardin, pendant ces quelques jours. Sans honte, dévoilez-vous, mais sachez à qui vous dévoiler aussi. Le jeu ne devient bon et permet à la personne de véritablement se développer,  que si elle a en face d’elle, quelqu’un qui, comme elle, a l’intention d’en faire autant.

Donc, entre vous tous, pour qu’il y ait la communion et la joie, il faut qu’il y ait de l’authenticité, de la sincérité, de l’ouverture. Faites ce que vous voulez, fumez, buvez, peu importe, embrassez-vous, mais que cela soit fait avec responsabilité. Responsabilité. Assumez votre acte. Ne soyez pas vécus par l’acte. Vivez-le.

C’est à partir du moment où chacun est authentique vis-à-vis de lui-même, qu’il arrive à se maîtriser, à se diriger. C’est quand il n’est pas authentique, qu’il se voile la face, qu’il se dit : « J’ai envie, je ne devrais pas, mais je le fais quand même », qu’il se cache, qu’il a honte, qu’il culpabilise. Alors, à ce moment-là, il devient esclave.

Lorsque vous assumer la chose, vous pouvez en même temps la maîtriser.

Mais qu’est-ce qu’assumer la chose? 

Cela veut dire se regarder en face, sans penser avoir honte ou avoir de fierté. Après, c’est à vous de choisir si vous voulez vous arranger ou rester tel quel. S’assumer, ne veut pas dire que vous allez devenir bons, mais au moins vous serez équilibrés.


Même si vous faites quelque chose de mal, au moins vous le ferez avec équilibre et pas comme des faux jetons, qui ensuite se créent des tas de complexes et de culpabilités qui encrassent votre subconscient et votre inconscient, et qui créent par là même des problèmes aux autres.

Si vous voulez être méchants, soyez méchants, mais soyez conscients que vous êtes véritablement méchants. Mais, si le fait de prendre conscience que vous êtes méchants cela vous permet de dire: « mais si je changeais ?» Alors le fait d’assumer, va être un tremplin d’élévation. Mais que vous choisissiez de changer ou pas, faites ce que vous faites sans vous cacher vis-à-vis de vous-même. Soyez authentiques.

Je vous souhaite d’effectuer en vous toutes les transformations qui vous permettront d’être véritablement disciples, d’avoir conscience de votre esprit comme on me le demandait tout à l’heure.

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