Pour ne jamais perdre l’espoir, il est nécessaire
d’entretenir en soi la foi et l’amour, et devant chaque difficulté qui se
présente, les appeler au secours. Or, c’est exactement le contraire que font
généralement les humains. A la moindre déception, au moindre obstacle, ils
ferment leur cœur, ils perdent la foi, et l’espoir les quitte aussi… sauf celui
de prendre leur revanche, et par des moyens qui ne sont pas toujours les plus
recommandables. Mais cela ne les trouble pas : ils trouvent toutes sortes d’arguments
pour justifier leur attitude hostile et vindicative. Comment leur faire
comprendre que les difficultés sont au contraire vaincues par la foi,
l’espérance et l’amour ? Oui, les difficultés nous sont données justement
pour développer ces trois vertus, mais à condition que Dieu soit l’objet de
cette foi, de cette espérance et de cet amour. Ces trois vertus peuvent être
comparées aux trois côtés d’un prisme de cristal ; et la présence divine
est comme le rayon de soleil qui tombe sur ce prisme et se décompose en sept
couleurs.
Dans une de ses conférences intitulée : "Les trois grandes forces" ;
le Maître Peter Deunov disait :
"Les humains se découragent très
facilement et pour se justifier ils accusent les conditions dans lesquelles ils
vivent. Non, la cause profonde de leur découragement n’es pas dans les conditions
extérieures, elle vient de ce qu’ils ont trop peu d’espérance, trop peu de foi
et trop peu d’amour. Pour marcher fermement sur le chemin de la vie, ils ont
besoin de renforcer en eux-mêmes les trois sources de la foi, de l’espérance et
de l’amour. Où ces sources se trouvent-elles ? Dans le cerveau. Oui, dans
notre cerveau, nous possédons trois centres qui sont les conducteurs de la foi,
de l’espérance et de l’amour, car la foi l’espérance et l’amour sont des forces
cosmiques".
Toutes nos capacités, toutes nos vertus ont leur
siège dans le cerveau. Et parce que la foi, l’espérance et l’amour sont les
vertus qui nous relient directement à Dieu, elles ont leur siège dans la partie
supérieure de la tête ; au sommet l’amour ; un peu à l’avant, et de
part et d’autre, le foi ; un peu à l’arrière, et également de part et
d’autre, l’espérance.
Le maître Peter Deunov disait aussi : "Il
faut que l’homme porte intérieurement ces trois vêtements : l’espérance
qui est le vêtement humain, la foi qui est le vêtement angélique, et l’amour
qui est le vêtement divin. J’appelle saint tout homme portant les trois
vêtements de l’espérance, de la foi et de l’amour…"
Et encore : "l’espérance résout la
question d’un jour, la foi résout la question des siècles et l’amour est la
force qui embrasse l’éternité". Pourquoi le Maître dit-il que
l’espérance résout la question d’un jour ? Cela rejoint le passage des
Evangiles : "Ne vous inquiétez pas du lendemain, car le lendemain
aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine". Vous voyez,
tout se tient.
La foi, l’espérance et l’amour... parmi nos
contemporains, combien ont recours à ces vertus
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire