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mardi 2 décembre 2014

Comprendre l’homme pour saisir la vie


Trois choses sont importantes dans la vie sur la terre : tout d’abord, il s’agit de comprendre l’homme pour ensuite saisir la vie qu’il mène. En second lieu, nous devons comprendre ce que sont les Anges qui représentent la pureté de la raison et de la pensée humaines. Nous pouvons rem placer le mot « Ange » par : « Être émanant des pensées pures et rayonnantes. » La troisième chose, qui est de loin la plus importante et en même temps la moins comprise, est la signification du mot ‘Dieu’. Ce mot ‘Dieu’ peut être traduit par ‘Amour’. Il est dit dans les Écritures que Dieu est Amour.

C’est l’Amour qui donne la vie et l’immortalité à l’âme humaine.

En résumé, l’idéal consiste à se comprendre soi-même et à comprendre les Anges, c’est-à-dire les pensées pures et lumineuses ; mais aussi à comprendre Dieu, c’est-à-dire l’Amour. S’il saisit ces trois choses, l’homme sera en mesure d’élaborer une philosophie positive de la vie. Nos contemporains souffrent de l’incapacité de comprendre les choses telles que Dieu et la nature les ont créées. C’est la raison pour laquelle l’homme se trouve en contradiction douloureuse avec lui même. C’est comme s’il allumait un feu sur le plancher de sa maison au lieu de l’allumer dans l’âtre, à sa vraie place ! Qu’arrive-t-il alors ?

La maison prend feu ! Sous ce rapport, les sentiments humains jouent le rôle du feu. Si l’homme sait comment et où diriger ses sentiments, il se crée de grands biens ; mais si au contraire, il ne le sait pas, des souffrances et des malheurs en résultent.

Pour qu’il dirige correctement ses sentiments, une pensée juste est indispensable à l’homme. Ce sont donc ses pensées et ses sentiments qui doivent le plus lui importer. Pour les Anges, rien n’est plus grand que la pureté : pureté des pensées et des sentiments. Et dans le monde divin, il n’y a rien de plus sublime que l’Amour.

Il faut constater que ces choses si importantes restent incomprises aux gens d’aujourd’hui qui demandent encore que l’existence de Dieu leur soit prouvée ! Si cette question doit être prouvée, elle perd sa signification. Quel intérêt y a-t-il à ce que quelqu’un me prouve que je vis ou non ? C’est bien inutile car je sais que je vis, que je pense, que je sens ; par conséquent les preuves extérieures sont superflues. La pensée doit être considérée comme une condition organique.

Si un chimiste veut obtenir une réaction ou une combinaison quelconque, il doit connaître les propriétés des divers éléments qu’il utilise ainsi que les lois auxquelles il les soumet. Dans ce cas l’expérience réussira ; dans le cas contraire, il peut provoquer une explosion et s’attirer bien des malheurs. La vie aussi représente une combinaison chimique formée de nombreux éléments. Et si l’homme sait coordonner ces éléments - pensées et sentiments -, il pourra obtenir un résultat correct c’est-à-dire se créer une existence juste et harmonieuse. Mais s’il laisse, par exemple, s’introduire une tendance animale dans une pensée irrésolue, il se formera une substance explosive qui risquera d’éclater.

Aujourd’hui l’être humain n’est pas encore parvenu au degré ‘d’homme’ véritable, qui se manifestera dans l’avenir. Il ne peut pas encore se maîtriser et bien des tendances basses subsistent en lui.  Toutes les erreurs qu’il commet découlent de tendances animales encore latentes.

Sous le mot ‘Homme’, je comprends l’ensemble de toutes les vertus. Celui qui ne les réunit pas toutes conserve en lui un degré plus ou moins grand d’animalité. En parlant de l’animal en l’homme, je pense à tous les animaux : tigre, ours, loup, renard, aux différents herbivores et insectes, etc. En quoi consiste donc l’existence de tous ces animaux ? C’est une vie d’extermination mutuelle : ils se dévorent entre eux. Parmi les oiseaux, seule la colombe fait exception : elle se nourrit exclusivement de graines et elle est purement végétarienne. Le rossignol, ce merveilleux chanteur, est insectivore. Il avale chaque jour quantité de moucherons. Lui est satisfait de son état, mais les moucherons qu’il avale le sont moins !

Nos contemporains se vantent volontiers de leur religion, de leur science, de leurs arts... Je demande : « Quelle est cette religion qui est incapable d’enseigner la manière de s’aimer ? Quelle est cette science qui ne peut apprendre à vivre correctement, qui ne peut découvrir les lois de la pensée humaine ni expliquer les causes de l’existence du bien et du mal ? Quelles sont ces sciences qui ne peuvent montrer à chacun la manière d’organiser sa vie ? » Puisque ni la religion ni la science ne sont en mesure de donner à l’homme le savoir indispensable à son développement harmonieux, elles concourent à lui faire perdre le sens de la vie. Et en vérité, nous voyons que la terre est couverte de malheureux, de malades et de morts !

De grands Êtres sont venus sur la terre à différentes époques ; e plus sublime d’entre eux - le Christ - s’est incarné parmi les humains, il y a deux mille ans et Il est toujours présent... Les hommes parlent de Ses souffrances et Le pleurent, mais ils continuent à Le crucifier par leur conduite insensée.  Vous demandez : « Quel est le sens de la souffrance ? » La souffrance possède une grande signification. Celui qui souffre est un héros et il deviendra un homme véritable. On ne peut rien attendre d’un être qui ne souffre pas. Il restera un homme ordinaire. Les hommes illustres sont tous passés par la souffrance. Le Christ a subi les pires épreuves mais à travers elles, Il a laissé au monde une grande et sainte idée qui ne mourra jamais. Il a été soumis à un grand examen : Il fut crucifié et mis au tombeau, mais le troisième jour Il ressuscita.

Ni le Christ ni Sa grande idée ne sont morts. Si le christianisme se perpétue de nos jours, c’est que le Christ vit toujours parmi les hommes et Il continuera d’y vivre éternellement ! Si une évidente dysharmonie apparaît dans la vie de beaucoup de chrétiens, la cause en est qu’ils ne croient pas à la résurrection du Christ et à Sa présence parmi nous. Ces chrétiens-là passent pour être croyants mais ils ne le sont pas. Il existe encore bien des gens qui n’ont de l’homme que l’apparence. D’aucuns considèrent la brebis comme un animal stupide. Pourtant j’ai étudié la construction de sa tête et j’ai trouvé, à la suite de mesures et de l’examen de certaines données, qu’elle est un mammifère des plus intelligents. En sondant la conformation et la structure des animaux, on constate que pour l’intelligence, après l’homme viennent l’éléphant puis la brebis. De nos jours, chacun veut être bien portant, heureux, réaliser tous ses désirs, etc. Et bien on peut obtenir tout cela. Comment ? En travaillant à acquérir un corps sain, un cœur bienveillant et ouvert à tous, un esprit clair et un état totalement vertueux. Sinon, on ne peut éviter les souffrances.

On peut considérer les souffrances comme des exceptions résultant d’une existence incorrecte. Elles doivent donc être comprises et bien utilisées. Pour ceux qui sont raisonnables, les souffrances renforcent la foi, alors que pour les autres - les sots - elles constituent le plus grand malheur.

On a coutume de dire actuellement que l’homme naît pour mourir. Mais il faut se demander quel est le sens de la mort. Si en quittant la terre, l’être humain s’en va dans un monde meilleur, alors la mort a un sens. Qu’un arbre fruitier fleurisse, il y a un sens à cette floraison ; mais qu’une bombe fleurisse, c’est-à-dire qu’elle éclate, cela n’a aucun sens. Il y a un sens à allumer du feu pour cuire la nourriture, à édifier des lieux pour prier, des écoles pour s’instruire, mais quel sens y a-t il à faire des bombes pour s’entre-tuer ? Et ensuite vous dites : « Que le Seigneur mette le monde en ordre ! »

Lorsque Dieu créa les hommes, Il écrivit Ses lois dans leur cœur pour qu’ils y conforment leur existence. Il avait donc déjà mis le monde en ordre. Depuis des milliers d’années, les gens se divisent en savants, en simples, en ignorants, en riches, en pauvres, en croyants et en incroyants, mais en réalité, s’ils s’examinent attentivement, ils verront qu’ils se ressemblent tous.  Le croyant et l’athée travaillent l’un et l’autre pour de l’argent. Le mal ne réside pas dans le fait que les gens travaillent pour de l’argent, mais dans ce qu’ils épuisent leurs forces pour lui. Ils oublient leur tâche primordiale sur la terre pour bien s’habiller et vivre richement. Ils devraient aussi s’efforcer de bien s’habiller intérieurement. Chacun peut revêtir intérieurement un joli vêtement clair, fait de pensées lumineuses et de nobles sentiments. Et l’on dira en voyant passer un tel être : « Voilà un homme véritable ! Où qu’il aille, il apportera la bénédiction divine, il guérira les malades, consolera les affligés et nourrira ceux qui ont faim. »

Maintenant, je vous demande : « Qu’y a-t-il de plus important au lever du soleil ? - Le soleil lui-même, c’est-à-dire sa lumière. Et qu’y a-t-il de plus important derrière le soleil ? - Les nobles sentiments, les claires et pures pensées que la lumière et la chaleur solaires dispensent à l’homme. Cependant, cette même lumière et cette même chaleur éveillent aussi de basses pensées, des désirs et des sentiments chez le loup ! » Une grande et forte main, que l’on ne voit pas, se trouve derrière la lumière et la chaleur du soleil. « Où est cette main ? » Me demandez-vous. Elle ne peut être aperçue qu’autant que vous voyez L’Homme. Ce que vous nommez ‘homme’, celui que vous côtoyez dans la rue, est seulement l’expression de certaines pensées, de certains sentiments et actes.

Ce qui meurt, ce n’est pas l’homme, ce sont seulement les pensées malsaines, les sentiments et les actes mauvais et parfois, ils sont déracinés comme des plantes !

Je vous dis, puisque vous construisez maintenant votre vie : « Bâtissez-la avec des pensées et sentiments clairs, avec des actions nobles et justes. » Si vous n’observez pas ces lois, vous causerez vous-même votre malheur. Bâtir une vie humaine peut être comparée à la construction d’un bateau. Pour bien le réaliser, il faut prendre en considération toutes les règles et lois techniques dans le domaine de la science actuelle. Ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra résister aux vagues et aux tempêtes. Mais si les règles n’ont pas été observées, le bateau courra de grands dangers et tous les passagers avec lui, et la faute en incombera au constructeur. Quand dans l’avenir, les humains atteindront un degré plus élevé de développement, ils se comporteront d’après toutes les règles et méthodes du nouvel Enseignement, afin de se créer un corps bien organisé capable de percevoir les pensées et les sentiments divins. Pour le choix des dirigeants d’un État, il faut procéder de la même manière : ils doivent être les plus intelligents, les plus nobles, les plus désintéressés. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra escompter la prospérité d’un État. Ce qui se passe maintenant démontre une regrettable incompréhension de la vie.

Beaucoup, hélas, pensent qu’ils sont venus sur la terre pour passer leur vie n’importe comment et s’en aller ensuite. Le loup agit de même : il fait son possible pour s’approcher du bercail, voler une brebis, la dévorer et rien de plus ! Que penser d’un homme qui se comporte comme le loup ? On se débarrassera du loup en le tuant d’une balle, mais si un homme sur un champ de bataille, tue dix ou vingt personnes, il sera décoré et traité en héros ! Il se vantera ensuite de pouvoir tuer sans frémir. Pourtant tuer, détruire, est un crime et non une science. La véritable science crée et construit.

Je vous dis que chacun aujourd’hui, doit penser et vivre correctement, comme Dieu le demande, c’est-à-dire fraternellement. Il n’est pas nécessaire que tous aient les mêmes convictions. Pour comprendre les courants de la vie, pour les utiliser raisonnablement, l’homme doit chaque soir et chaque matin déposer en lui-même quelque chose de positif : des pensées et des sentiments positifs. S’il veut arriver à quelque chose, chaque soir et chaque matin, l’homme doit déposer dans sa subconscience la possibilité de parvenir à quelque chose de positif en se disant : «Je veux arriver à tel but». S’il dépose ce désir dans sa subconscience, il doit ensuite cesser d’y penser. Toute pensée ou tout désir inscrit dans la subconscience n’est rien d’autre que l’équivalent de semer une graine dans le sol.

Quand vous semez une graine dans la terre, laissez-la libre afin qu’elle germe et croisse. En peu de temps, la graine germera, croîtra et fructifiera


extrait de : Le Livre des Trois Intelligences de Peter DEUNOV

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