“Celui qui ne commet jamais de faute dans
ses paroles est un homme parvenu à l’état d’adulte, capable de maîtriser aussi
son corps tout entier. ” Jacques 3: 2
Aujourd’ hui je vais vous parler de façon
spéciale – comme le maître parle a ses élèves quand ceux commencent a apprendre
l’alphabet, comme la femme commence de lavez la laine, de la peigner et de la
faire filer, pour préparer l’étoffe. Aujourd’ hui je nommerais ma conversation “Hygiène
de l’âme humaine”.
Vous avez écoutez beaucoup de prêcheurs.
Jacques dit: “Celui qui ne commet jamais de faute dans ses paroles est un homme
parvenu à l’état d’adulte, capable de maîtriser aussi son corps tout entier”.
Le corps est votre capital, c’est le principal. Pour cette raison, je vais
commencer par ce que vous voyez. Vous faites très peu attention à votre âme,
mais le corps est un immense jardin où travaille l’ Esprit Divin. Le mouvement
assure le sang pour arroser le jardin Divin.
L’hôtesse est reconnue par l’entretien de
la maison. Vous n’ êtes pas venu pour bâtir des maisons, mais pour les
arranger. Cette doctrine vous allez l’appliquer sur vous – mêmes. Vous cherchez
le bonheur et vous ne pouvez pas le trouver, mais si je vous prive de
nourriture, d’eau et d’air, alors vous allez le comprendre. Votre bonheur se
bâtit sur la nourriture, l’eau et l’air. La nourriture est en liaison avec la
façon de manger et le corps, l’eau est en liaison avec la façon de boire et le
coeur, l’air – avec la respiration et la raison. Vous avez besoin de
souffrances, pour pouvoir travailler. Celui qui refuse de travailler, Dieu lui donne
de la besogne; s’il refuse la besogne, vient alors la souffrance; s’il refuse
la souffrance, vient la torture. Pour pouvoir travailler, on exige d’avoir de
l’art, du talent – seuls les grands peintres peuvent travailler. Le travail est
pour les savants. De faire la lessive et de médire c’est du travail. Vous avez
quitte le travail, que Dieu vous a donne et maintenant vous besogner. Lors de la
besogne, la souffrance et la torture, il n’ y a pas de bonheur. La souffrance
est une noix difficile à casser; l’art c’est d’apprendre à la casser et de
l’utiliser.
En premier vous devez avoir la foi. Chaque
chose qui vous est donnée, vous devez la vérifier, pour pouvoir l’utiliser.
Pourquoi prier, pourquoi manger, pourquoi boire? – La prière est un procès de
respiration. Si vous pensez, est – ce Dieu entendra notre prière, alors vous
avez le doute dans votre prière envers Dieu. Même si vous ne voyez pas où est
le doute, vous pouvez le ressentir.
Dans chaque désir et dans chaque pensée il
y a trois choses – largeur, profondeur et hauteur. Celui qui possède la
profondeur, il ne fait pas du bruit. Il faut cesser de donner des ordres a l’autrui
et de commencer a donner des ordres a soi – même. Les pensées qui vous gênent,
il faut les mettre a part avec de la foi. La foi est un principe. La foi doit
être positive – un endroit ou peut entrer la vie Divine. Vous devez commencer à
travailler avec un plan sur soi, comme le jardinier travaille dans son jardin.
Lorsque vous finissiez votre devoir dans la maison, vous commencerez avec soi. La
première chose est d’être en bonne santé physiquement et spirituellement. Un
homme qui a perdu sa foi est malade. Comme les enfants qui souvent coupent avec
les ciseaux et abîment, tels sont quelques écrivains et prêcheurs qui abîment
avec leurs ciseaux. Ils sont de fameux destructeurs, c’ est pourquoi il faut
quitter ces maîtres qui abîment. S’il apparaît en vous une mauvaise pensée, qui veut couper avec son
couteau et qui veut abîmer, jetez–la dehors. Ou bien quelqu’ un veut battre le
tambour – dites–lui qu’il ne peut pas. Vos pensées sont vives, elles jouent en
vous et autour de vous comme des enfants. Entre en vous une idée en tête et
vous dérange, par exemple on a dit quelque chose sur votre adresse. Les pensées
peuvent vous inquiéter et vous posséder. Non, vous devez les instruire. Le faut
maître est le diable – il vous mène et vous instruit, jusqu’ à ce que vous
restiez avec des habits abîmes.
Alors il s’en va et vous allez auprès de
Dieu avec vos habits abîmes, mais il ne vous acceptera pas, il va vous chasser.
Toutefois s’il reste en vous un grain de blé, il y a un espoir de vous rétablir
dans douze ans. Une idée généreuse, si vous savez la cultiver, est en état de
vous transformer dans douze ans en femme la plus généreuse.
Vous vous démagnétisez sans cesse, vous
vous mettez en colère, vous vous inquiétez. De cette manière dans le système
nerveux se produit un trouble à fond, une fente et un écoulement. Si vous êtes
indifférents, votre force magnétique diminue. Lorsque vous êtes en bonne santé,
vous pouvez ressentir l’état des autres. Le coeur peut perdre sa force
magnétique. Ne portez pas votre mari, vos enfants ou les autres, comme le loup
porte le renard. Souvent vous portez des gens sains sur votre dos. Quand vous
rendez service à des gens sains, vous leur apprenez la paresse.
Dieu a envoyé les femmes pour travailler,
tandis que vous cassez des pierres. Si la femme devait être une servante, Dieu
allait la faire des pieds de l’homme, si elle devait être maîtresse – de la tête.
Pourtant il la fait de la cote de l’homme, donc de lui être compagne dans le
travail. Et maintenant que font les jeunes dames? Elles restent devant le
miroir et ne pensent que de mariage. En disant mariage, je veux dire le passage
de l’homme de l’état animal a l’état humain, et de l’état humain a l’état Divin.
Ce mariage est unique – de devenir citoyens
du ciel. Pour ce, on demande d’avoir un corps sain, un esprit sain et un coeur
sain. Comment nourrissez-vous votre âme, votre esprit, votre
coeur? Le corps vous le nourrissez à peu près bien, mais comment nourrissez-vous
votre coeur et votre esprit? La nourriture que vous acceptez sans remercier, ne
peut pas procurer les sensations nécessaires dans votre coeur et votre esprit.
Les pensées et les désirs veulent de la nourriture, des habits, vous ne leur en
donnez pas et ils meurent. Vous avez des désirs colossaux. Tachez d’avoir des
idées principales, qui ne soient pas en contradiction avec les autres. Un homme
qui travaille perd beaucoup d’énergie, par conséquent il doit préserver son
énergie.
Vous devez gardez votre foi en Dieu ferme,
être sur qu’il a pense de tout. Dieu prend soin même des vers les plus petits.
Un cheveu de votre tête ne peut tomber sans Sa volonté. Chaque pensée et désir,
tout ce que vous voulez vous sera donné, mais il faut avoir une foi ferme. Chaque
chose qui n’a pas été accomplie dans votre vie, ne la regrettez pas, elle n’a
pas été pour vous. Le fiance d’une demoiselle l’a quitte – ceci se passe, parce
qu’il n’a pas été pour elle. Parfois vous voulez de grandes culottes ou de
grande robe, comme l’enfant veut les vêtements de son frère aine, mais le temps
n’est pas encore venu. En vous tous, il y a des pensées et des désirs inutiles,
ce qui montre que votre foi est faible.
Dieu est une grande fontaine – allez auprès
de Lui, pour de l’eau fraîche au matin, a midi et au soir. Il ne viendra pas
auprès de vous, mais vous irez auprès de Lui. Portez alors avec vous un vase,
dans lequel Dieu peut faire couler sa bénédiction. Tant que vous gardez vos
idées bonnes et vos désirs bons, Dieu vous bénira. Si vous ressentez qu’il ne
vous bénit pas, prenez un vase de quelqu’ un d’autre – lisez un bon livre,
prenez quelque chose de bien des gens. Qu’il n’ y ait pas de mauvaises paroles
– celui qui veut réussir, qu’il ne prononce pas de mauvaises paroles.
Maintenant, essayez, sans bouger de
concentrer votre pensée vers Dieu. Vous allez ressentir un pincement, mais si
vous bougez, vous allez rater l’exercice. Par exemple, un jour vous vous dites que
vous n’ allez pas prononcer un seul mot négatif, mais vient alors quelqu’ un
qui vous dit quelque chose de
mauvais pour vous, et voila que vous recommencez de médire et vous ratez l’ exercice.
Vous allumez des bougies, vous sacrifiez de l’huile et pourtant vous n’avez
toujours pas la bénédiction – c’est parce que vous parlez mal.
Maintenant recommencez l’exercice pour une,
deux, trois, quatre ou cinq minutes – essayez de ne point bouger, de pouvoir
vous contrôler. Apres, faites un exercice de cinq minutes, essayez de penser sur
une chose seulement: un exercice de cinq minutes pour votre corps, un exercice de
cinq minutes pour votre esprit, un exercice de cinq minutes pour votre coeur. Ce
que vous allez procurer de ces exercices, ne le dites a personne. Pour qu’un
désir, une idée puisse se réaliser, il lui faut douze mois. Pour qu’une idée
puisse venir au monde, il lui faut un an, pour d’autres il leur faut dix ans,
etc. Les bonnes idées et désirs forment les vêtements des Anges. Les pensées et
les désirs sont des vêtements, dans lesquels sont habilles les esprits Divins.
Si vous pouvez jouer ce jeu, jouez- le;
sinon, pensez- y bien et ne le jouez pas. Le résultat de ces exercices ne vient
pas tout de suite, peut-être dans un an, mais ne dites a personne ce que vous faites.
Tant que vous n’avez pas encore fait le tissu, ne le mesurer pas pour le
vendre. Commencez avec le moindre - le mot pouvoir. Il vient en vous un grand
trouble - dites-vous je peux, vous souffrez- je peux, vous travaillez- je peux.
Dites en vous- mêmes : « Je peux tout grâce a Jésus !» Si vous n’avez pas
compris le mot pouvoir, vous ne pouvez pas non plus comprendre Jésus. Dans la
doctrine de Jésus, il y a toujours le mot pouvoir. Et lorsque Pierre a dit a
Jésus : « Que cela ne te soit pas, mon Dieu... », Jésus lui a répondu avec le
mot pouvoir.
Conjuguez le verbe pouvoir. Si vous ne
pouvez pas résoudre un problème, dites je peux. Dieu va et dit : «
Remplissez-lui la cruche », celui qui dit je ne peux pas, on ne la lui remplit
pas. Le mal qui est en vous, c’est du carburant. Les mauvaises idées, qui vous
arrivent sont un élan dans votre développement, si vous arrivez à les
surmonter. Si une mauvaise idée vous vient en tête, demandez à Dieu ou est sa
place. Ne dites rien, ne parlez pas de mal, taisez-vous - au début vous
ressentirez un disconfort, mais ensuite il va brûler et vous obtiendrez de
l’énergie. Si la maladie vous arrive, n’ayez pas peur - c’est un massage, une
bénédiction. Etre raisonnable, signifie être parfait en paroles. Les gens
pleurent, ils sont malheureux, mais moi je dis que ceci est une bénédiction,
parce que les gens travaillent, et moi je me réjouis et remercie Dieu. Cent et un
million d’Anges travaillent sur la Terre et nous aident. Maintenant se produit
un nettoyage et dans ces temps présents, il faut être vifs et combles de joie -
on n’ a pas connu de plus glorieux temps. Maintenant les gens arrosent leurs
jardins.
La religion d’aujourd’hui ne doit pas être
comme celle d’autrefois. Une fois un homme pauvre et religieux est passe près
d’une fenêtre ouverte d’une maison d’un homme riche, il a vu une bourse
d’argent et la prise en pensant que c’est un don de Dieu. Mais les jours venus,
lors de chaque prière, la bourse lui était devant les yeux et il ne pouvait pas
prier. Enfin il l’a rendue. Vous aussi, vous avez voler la bourse de quelqu’ un
de riche, c’est pour ça que quelque chose vous dérange. Lorsque vous médisez de
quelqu’un, c’est du vol. Rendez la bourse, pour que votre prière soit entendue.
Ne pensez pas de mal a personne; s’il vous arrive une telle pensée, jetez-la
dehors. En dehors taisez-vous, travaillez dedans en vous. Pour que chaque désir
puisse se réaliser, il lui faut une période, il vous faut attendre. Un an peut
passer, deux, dix ans – ne vous pressez pas. Quand vous voulez une réalisation
soudaine de votre désir, Dieu va vous envoyer auprès des racines de l’arbre -
il vous donnera un mauvais mari ou une mauvaise femme.
Et tous vos malheurs présents viennent de
votre vie passée- vous avez eu de mauvaises pensées et désirs. Il
faut que vous soyez sains physiquement. Lorsque vous grossissez, vous êtes
contents, mais ceci n’est pas sain. Il vous faut avoir de grands muscles, soyez
dociles, soyez humbles. Ne soyez pas détendus, mais actifs. Prenons une de vos
soeurs qui souffre – donnez-lui de la foi, du courage, ne pleurez pas avec elle, car tous deux vous allez
perdre votre foi. Ou bien quelqu’ un meurt; non, il n’est pas mort, seule sa
maison vient d’être détruite et dans quelques années elle sera bâtie de
nouveau. En réalité, l’essentiel de l’homme se cache dans les bonnes qualités
de son âme. La mort est la purification de l’eau, le passage de la Vie d’une
couche a une autre, pour enfin arriver à la surface comme une merveilleuse fontaine.
Il vous faut passer par ce monde, par la matière, pour pouvoir vous purifier. Vous
écoutez tout ceci, mais le monde va vous troubler. Alors dites-vous : « Je peux
! » Vous prendrez le Psaume 119 et chaque jour vous apprendrez par coeur une
partie en utilisant le mot pouvoir. Vous devez l’apprendre pour 22 jours.
Chaque jour avant de commencer, vous allez vous laver les mains et les pieds et
vous allez vous dire: « On sera bons, pleins de patience et dociles comme le
sont nos pieds. Si le coeur humain était bon, comme le sont ses pieds, les hommes
seront des sains. Et lorsque nous nous lavons les mains, on dira : « On sera
dociles, bons et justes comme les mains. » Votre esprit doit être prêt a
travailler comme les mains.
Comme Dieu est bon, de nous avoir donné des
mains et des pieds, qui puissent nous apprendre à travailler ! Alliez-vous à
Dieu et à tous les hommes, et tout vous sera faisable. Il faut être patient et
serviable comme les pieds, et justes comme les mains. Il faut contrôler son
corps et qu’une harmonie règne parmi vous. Si vous réussissez à vous organiser
pour un an, ce sera bien. Il faut que vous soyez libres comme les oiseaux,
patients comme les mammifères, vaillants comme le lion et raisonnables comme
l’homme.
Commencez à mettre en pratique le mot
pouvoir. Si c’est pour de bon, il sera comme la clef, mais si vous l’utiliser
pour de mal, il ne vous servira pas. Utilisez-le pour relever l’humanité, pour éduquer
l’esprit et le coeur, mais pas pour faire du mal. Dans un an vous devez
apprendre à comprendre le mot pouvoir. La partie « ne » de je ne peux pas, il
faut la mettre en dernier. Si vous êtes embarrasses, dites-vous : « Je peux !
», pour que votre humeur change. La partie ne, laissez-la de cote, donnez-lui
de repos.Quand vous arrivez à apprendre le psaume,
certains d’entre vous auront un résultat un ou deux sur dix, d’autres trois sur
dix - différemment. Même si le résultat soit un sur dix, ceci est aussi une
bénédiction.
8 février 1917, Sofia
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