“Heureux l’homme qui
tient ferme face a la tentation, car après avoir fait ses preuves, il recevra
la couronne du vainqueur: la vie que Dieu a promise a ceux qui l’aiment. ”
Il vous sera un peu étrange, comment Dieu peut nous mettre a l’épreuve. C’est
étrange pour ceux qui n’ont pas vécu des moments pénibles dans la vie et ne
connaissent pas la loi de la souffrance. On ne demande pas des notions
extérieures sur la Vie. Prenons par exemple une femme qui est belle, jolie,
jeune, blanche, rouge, mais elle va perdre tout ce qui est extérieur. On
demande ou est passée cette beauté extérieure, ce savoir, etc. Cette beauté
qu’on a eue au début, va disparaître. Si un homme a une bonne santé, mais puis
il la perd, ou est-ce qu’il pourra la retrouver ? Il la gardera pendant dix,
quinze, vingt, cinquante, soixante, cent ans et puis il la perdra. Au début il
grandit et apprend, puis les connaissances se perdent, s’oublient, enfin tout
disparaît. Donc, la santé, les connaissances, la richesse – tout passera. Votre
richesse passera d’un ami à un autre et disparaîtra. Si vous avez une maison,
on va vous la prendre aussi ; et d’autres biens si vous avez, on va vous les
prendre aussi. Vous voulez être riches, mais comment ; être savants, mais
comment ? Comme je vous instruis – santé, une propreté spirituelle, une beauté
de l’âme. Sois savant, mais en Dieu ! Vous devez posséder toutes les vertus
dans votre âme et de la, vous devez devenir riches, savants, beaux et
d’apprendre aux autres une bonne doctrine, de leur instruire la Paix. Et en
vous-mêmes, il doit y avoir de la Paix, de l’Amour, de la Justice, de la
Sagesse et de la Vérité!
Maintenant Jacques a eu une tentation et dit : « Heureux l’homme qui tient
ferme a la tentation, car après avoir fait ses preuves, il recevra la couronne
du vainqueur : la vie que Dieu a promise a ceux qui l’aiment. » Ceci veut dire,
que votre navire, lorsque vous le mettez a l’eau, s’élancera contre les vagues
de la Vie, mais s’il n’est pas fort, il se remplira d’eau, enfin il arrivera par
couler. Or, s’il est assez fort, il surmontera les vagues, malgré leur
grandeur, et survivra ces orages. A présent, votre navire, dans lequel vous
voyager, n’est pas fort, car lorsque viennent quelques orages, tentations ou
troubles, vous succombez au fond. « Le navire est perdu – dites-vous, il a
coulé. »
Pourquoi il a coule – je vous le demande ?
» Parce que les mots de cet ennemi étaient lourdes. » Il vous faut faire un
navire solide !
Lorsque le disciple apprend et persévère, il aura des connaissances. Il doit
s’intéresser a tout, de bien apprendre. Quand vous apprenez, vous voulez
recevoir des couronnes extérieures. Votre vie se répète, elle est toujours la
même et vous commencez a vous en lasser. En quoi consiste votre vie et pourquoi
vous en avez marre ? Le matin vous vous levez, vous commenceз votre
petit-déjeuner; finit le petit-déjeuner – vient le déjeuner, vous finissez de
déjeuner, vous allez dîner, ensuite au lit, chauffage, lampes, et le matin
suivant la même chose. Et c’est un cercle qui tourne sur lui-même chaque jour.
Comme un cheval qui tourne la roue pour procurer de l’eau, pour arroser un
jardin. Et il tourne, il tourne, assure l’eau pendant deux, trois, cinq, dix
ans, pour qu’enfin on lui enlève la peau et on l’enterre quelque part. C’est ce
qu’il a gagné au cours de ces années de sa vie – il a tourne en rond chaque
jour, pour que le jardinier a la fin ne veut plus de lui.
En premier vous devez servir Dieu. Je ne vous parle pas de ce Dieu, dont les
savants disent être dans l’atmosphère. Je vous parle du Dieu tout présent, qui
est autour de nous, qui est partout et qui veut votre bien. Le monde est
excessif. Si vous pensez que le monde va vous rendre heureux, vous vous
trompez; il va vous tourner en rond pour lui ramener de l’ eau, après lui avoir
servi, il vous prendra la peau, des que vous tombiez malades. Avec un mauvais
patron vous aurez un mauvais fils, un mauvais père, un mauvais maître. Quelle
que soit la situation pour le moment, vous devez résoudre les problèmes difficiles.
Je vais m’arrêter au sujet des enfants. Pourquoi sont les enfants, savez-vous
pourquoi vous avez mis au monde ces enfants ? – Pour les élever comme il faut.
Tandis que vous, comment les élevez-vous ? La mère dit a sa fille : « Tu dois
être fière, parce que tu es la fille de quelqu’un. Sais-tu que tu as un
héritage, une éducation, tu sais jouer du piano, tu es jolie; tu vaux mieux
qu’elle, pour cela tiens-toi raisonnablement! » Le père donne de la morale a
son fils : « Fils, sais-tu que je ne suis pas comme certains le sont. Tu
hériteras de grands biens, tandis que lui ce n’est qu’un pauvre type. Tu dois
être fier, de ne pas te laisser humilier, mais de savoir ton prix. » Le père
rend son fils vaniteux, orgueilleux – lui apprend a être cruel envers les
faibles, la mère apprend sa fille a la vanité et a la coquetterie. Et toute
cette dégradation morale vient des parents, ceux sont eux qui sèment le mal –
la vanité, le doute et chaque autre mal. Et David dit dans son psaume : « Ils
sont devenus étrangers a la matrice de leur mère et ils ont oublie ta Loi,
Père. »
Les jeunes filles d’aujourd’hui sont fières de leur beauté extérieure, dont
elles entretiennent grâce à des effets extérieurs. Elles ressemblent à une
jeune fille qui s’est fiancée à un jeune homme, mais le fiancé lui a rendu
visite avec un ami pour la mettre à l’épreuve. Lorsqu’ elle les a salue d’être
bienvenus, son fiance a décide de la faire trébucher, pour voir sa réaction. En
mettant sa jambe, la fille a finit par tomber. Elle s’est tout de suite
relevée, et sans dire un mot, sans se fâcher, est entrée dans la cave.
Alors le jeune homme a pense : « Comme la
fille est gentille – elle ne s’est pas mise en colère; et comme elle est
intelligente – elle ne s’est pas fâchée, mais a pu supporter un incident pareil
! » Comme elle lui a plu beaucoup, il s’est marie avec. Mais tout de suite
après le mariage, la jeune femme a commence de crier et de se fâcher pour la
moindre chose. Alors il lui a rappelle cet incident, lorsqu’ elle était jeune
fille et comment elle a su tenir ses nerfs. A la suite de quoi, elle lui a
répondu : « Bien sûr que j’ ai supporte a première vue, mais si tu étais venu
en bas dans la cave, pour voir ce que j’ ai fait a la table – je l’ ai prise
des dents et je l’ ai casse de rage ! » A présent vous êtes très bons de
dehors, mais a l’intérieur, si quelqu’ un entre dans votre cave, vous allez lui
briser les os. Les chrétiens contemporains ressemblent a cette jeune fille –
ils sont bons a l’extérieur, ils pardonnent, mais dedans dans la cave venez
voir ce qu’ils font !
Et chaque jour vous ne cesser de bredouiller de choses males – pourquoi arrive
ceci, pourquoi cela et vous dites : « Il n’ y a pas de sens cette vie et ce
monde. » Moi, je vous dis : vous n’avez pas mis a l’épreuve cette Doctrine,
dont je vous parle. Les gens mettent à l’épreuve Dieu et le dérange toujours,
mais Il est bon avec eux chaque fois. Vous direz qu’Il est patient, Il peut
supporter car Il est fort. Oui, Il peut car Il sait comment vous guérir. Comme
la jeune fille qui ne voulait rien faire, mais ne cessait de demander a sa mère
ceci ou cela, enfin elle est tombée malade de ne rien faire, elle s’est mise au
lit et a demande a sa mère d’appeler le docteur. Sa mère a appelle le docteur,
il est venu et a compris sa maladie, après quoi il lui a recommande de faire
des promenades et de la gymnastique dans la chambre. Mais comme elle paressait
de faire ceci aussi, restée au lit, elle n’a fait bouger que ses deux pouces.
Quand le docteur est revenu la voir, elle était dans la même situation, à la
question, est- ce qu’elle a fait des exercices, elle a répondue positivement. A
la question, comment, elle lui a montre ses doigts. Le docteur a comprit
qu’elle est malade de paresse et lui a dit, que si elle ne fait pas ce qu’il
lui a ordonne, elle ne guérira pas...
De même font les chrétiens, ils bougent des deux doigts. Dieu ne veut pas une
telle paresse, Il veut de la vraie gymnastique des pieds et des mains, pour
vous activer. Dieu désire que vous ayez de bons actes, de prouver vos vertus,
de bien bouger afin de guérir. Pourquoi êtes-vous malades ? Parce que vous êtes
paresseux. Vous ne vous servez pas de vos jambes, de votre coeur, de votre
esprit, de vos yeux, de votre bouche, mais vous savez seulement exiger de Dieu
: « Donne-moi, mon Dieu ceci et cela ! » Vous voulez que Dieu vous serve. Oui,
mais vos mains et vos pieds ne pourront plus bouger.
Pourquoi avez-vous mal aux jambes? – Vous manquez de Vertu. Pourquoi avez-vous
mal aux bras ? – Il vous manque de la Justice. Ils vous sont donnes pour faire
du bien. Si vous ne faites pas de bien, vous allez souffrir. Pourquoi avez-vous
mal aux oreilles ? – Il vous manque de la Sagesse. Pourquoi avez-vous mal aux
yeux ? – Il vous manque da la Lueur. Si vous avez mal à la bouche, vous n’ avez
pas d’Amour; si vous avez mal aux dents, la même chose. Si vous avez mal à la
tête, vous avez violé la Vérité, elle n’est plus en vous. Vous devez utiliser
toutes ces valeurs pour faire du Bien au nom de Dieu, tandis que vous faites
tout le contraire. Lorsque Dieu vous les donne en bon état ; des qu’elles
cessent a faire du Bien, elles sont paresseuses a vous servir et tombent
malades, alors vous appelez le docteur. Et le docteur vous recommande de la
gymnastique. A une mère qui ne fait pas de Bien pour Dieu, Il va lui donner une
fille paresseuse, pour qu’elle lui sert et lui exécute ses ordres. Quand une
jeune fille ne fait rien pour Dieu, Il lui donne un homme paresseux, pour
qu’elle satisfasse tous ses caprices. Quand Dieu voit que le père est paresseux
et ne fait pas de Bien, il lui donne un fils qui lui gaspille l’argent pour
jouer aux cartes ou pour des femmes. Dieu reconnaît les malades et les
paresseux et leur donne de la gymnastique.
A présent l’homme ne marche pas auprès de la femme, tous deux ne peuvent pas se
supporter. Il n’est pas bien que les gens se causent de mal, mais ils doivent
vivre en collectif et s’entraider. Si vous travailler en équipe, vous allez
aider beaucoup de personnes, leur épargner beaucoup de peines. La même chose se
passe dans le monde spirituel – vous devez vous aider les uns les autres. Si tu
aides ton voisin, tu seras mieux dans ton Chemin. Il ne faut plus parler pour
une personne, mais de vivre en collectivité avec de la foi. N’est-il pas vrai
qu’à l’époque les gens ont vécu ensemble ? Lorsqu’ il y avait un homme qui a un
champ à récolter, on appelait les voisins et on le moissonnait.
De même pour la récolte du raisin, de même
pour le mais – on se réunissait pour récolter le champ. Et vous, faites de même
! Il vous arrive un malheur – réunissez-vous deux, trois soeurs, aidez-vous,
pour que Dieu puisse vous aider. Si ce n’est pas possible pour deux ou trois,
appelez encore quatre, cinq et de cette façon, vous allez vous soulager, sans
importance quel poste vous avez. Vivez tous en commun !
Et maintenant Jacques dit : « Heureux l’homme qui tient ferme face a la
tentation, car après avoir fait ses preuves, il recevra la couronne du
vainqueur. » Désirez non pas la couronne de la vanité, mais la couronne de
l’immortalité, dans laquelle il n’ y a pas de la souffrance, pas de tentation,
pas de maladie, mais une Vie pleine de biens. Cette Vie est une plante et
lorsqu’ elle commence à pousser, elle change. La terre se change; pour chaque
plante – une terre différente. Vous n’ êtes pas des instruments pareils, des
cordes semblables. Votre place doit être en concorde avec les autres – de
produire une harmonie merveilleuse tous ensemble et lorsque vous faites de la
musique, que celui qui vous entende éprouve de la joie. Et lorsque vous
commencer à jouer, vous allez apprendre cette loi – d’accorder vos coeurs, vos
esprits, votre volonté et vous allez produire une musique ravissante.
Quand le Ciel parle en vous, vous ne pouvez pas l’admettre. Pourquoi ? En même
temps, vous prenez par la bouche la bonne nourriture qu’on vous donne, tandis
que celle qui est mauvaise, on la jette, elle n’est pas pour les hommes. Que se
passe- t’il avec vous en fait? Et Dieu dit: « Vous avez mis dans votre esprit
des pensées mauvaises, de désirs mauvais – dans vos coeurs et des paroles
mauvaises sortent par votre bouche; et que votre bouche ne parle plus du mal. »
Si vous prenez de la lavure et la jetez sur votre frère, que va- t’il se
passer, est-ce une bonne chose, est- ce que votre mère va vous féliciter ?
Ce n’est pas chrétien, de salir ton frère
ce n’est pas une bonne chose. « Mais – diras-tu – l’homme peut juger. »
Moi, je dis : va et demande pardon a ton frère;
dis-lui : « Frère, pardonne-moi ! » S’il ne te pardonne pas, va une deuxième fois
avec quelque’ un et dis-lui : ” Soeur, pardonne-moi!” S’il ne veut cette fois
non plus, va avec l’église et s’il ne veut encore pas, qu’il soit pour toi pain
et publicain. Va et dis-lui la Vérité et s’il est fautif, pardonne-lui. Si sa
plaie va très mal, va et montre-la lui, guéris-le; s’il est malade, montre-lui
comment faire. Je vois que le monde est malade. Des femmes malades se
plaignent, se mettent en colère contre leurs maris et veulent le divorce. Des
hommes malades cherchent de plaisirs divers, qui sont en contradiction avec la
loi Divine, ils veulent de choses impossibles et ils abandonnent leurs femmes.
Je vois des esprits mal sains, des coeurs mal sains, des âmes mal saines. Il
est bien clair comment on peut vivre avec...
Une fois j’ai voyage en train avec un monsieur, vêtu d’une pèlerine. Un autre
marchait librement, battait des mains, sans vouloir faire du mal a personne et
chantait. Soudain, l’homme a la pèlerine lui a crie : « Es-tu aveugle, tu viens
de me bousculer, ne vois-tu pas que j’ai mal au bras!” En effet, son bras droit
était bande. Son bras lui faisait mal, mais l’homme ne pouvait pas le savoir.
Malgré cela, celui a la pèlerine continuait de crier – il criait car il avait
mal au bras... Vous devez vous tenir a une distance de quinze centimètres de
chaque personne, car il y a des gens malades, or vous ne songez pas a cela. La
femme tient à être le plus près possible de l’homme et ne le laisse pas
s’éloigner d’elle. Il en a marre et commence a fuir dans les auberges ou de
boire, car son âme lui fait mal. Parce que vous n’ êtes pas a une distance de
quinze centimètres de votre mari et vous voulez sans cesse toucher son âme mal
saine, il commence a vous fuir.
Dans la Bible il est écrit que Dieu a fait la femme de la cote, savez-vous pourquoi
? C’est du travail qui au début devait apporter le bien-être dans le monde,
puis elle a agite le monde et Dieu la punit. Donc, Dieu a fait la femme de la
cote de l’ homme, de la cote de la Sagesse, pour qu’ elle soit raisonnable, d’
unir le monde, de lui donner une saveur, que tout le monde trouve auprès d’
elle une consolation. Or, a présent la femme met au monde des enfants non
raisonnables. Elle les fait grandir et ils commencent à insulter leur père, en
même temps le père dit que son fils est mauvais, qu’il boit, qu’il vole et ne
lui ressemble pas. De parents stupides – des enfants stupides, d’une mère
irraisonnable – un fripon pour fils; c’est une loi. S’il arrive que votre fils
meurt, c’est parce que vous n’ êtes pas purs, vous êtes salis – vous avez
souille la loi Divine et vous payez pour ça.
Aujourd’ hui je vous dis une Vérité et si vous m’écoutez, vous ferez bien, mais
si vous ne m’écoutez pas, vous allez voir tous seuls, vous allez apprendre la
leçon. A la fin le patron vous obligera à lui apporter de l’eau avec la roue et
lorsque vous arriviez à apprendre la leçon, il vous prendra la peau. Je ne
voudrais pas que cela se passe. C’est pour ça que Dieu se tourne vers ses
filles.
Celui qui est dans la souffrance, il est dans le chaudron. Maintenant vous êtes
bons, car l’homme qui bout dans le chaudron est bon. L’âme qui a beaucoup
souffert, se purifie. Vous tous avez souffert, la Pureté est nécessaire pour le
bonheur de la Vie. Quand vous êtes purs, ça marche bien. Vous vous levez le
matin, tout est a l’envers; pourquoi ? – Parce qu il n’ y a pas de la Pureté.
Maintenant prenez l’exemple de cette jeune fille – Dieu donne de la bonne santé
a l’homme, pourtant il est paresseux a travailler. Alors Dieu lui donne de la
souffrance. S’il n’accepte pas la souffrance, on lui donne de la peine.
En acceptant la peine, en apprenant a
souffrir et il se réconcilie avec, dieu dit : « Il a appris a souffrir, cessez
de lui en donner, donnez-lui du travail ! » A présent quand vous êtes au
travail, que faites-vous pour Dieu ? Ou bien vous direz, que Dieu est bon. Dieu
est bon, mais Il vous écrira des notes. Vous avez deux, trois, quatre, cinq,
dix – partout vous avez de bonnes notes. Pour hypocrisie – six, pour mensonge –
cinq, pour colère – sept, pour ne pas s’abstenir – cinq et demi. Sans épreuves
vous ne pouvez pas passer. Dans cette vie, votre façon de vivre a présent sera
avec de mauvaises notes.
Je voudrais que vous appreniez cet exercice – de vous perfectionner moralement.
Il vous faut prier et il faut vous interroger à quel sujet vous devez prier. –
Pour avoir de la patience. Et si vous persévérez dans votre prière, tout ira
progressivement bien. Quand l’enfant a une idée en tête, il va chez sa mère et
lui demande des pommes. Il s’est mis en tête des pommes, des noix et autres
choses, il va et en demande. Sa mère lui donne des pommes – il veut encore des
noix; elle lui donne des noix – il demande de la confiture. Alors sa mère lui
dit : « Ce n’est pas bien tout a la fois, mon chéri, demain tu l’aura. » Et
l’enfant retient la promesse que le jour suivant il va recevoir de nouveau.
Vous devez avoir un exercice semblable et lorsque vous avez une idée en tête,
allez-y, demandez et Dieu va satisfaire tous vos besoins.
Il faut que vous soyez bons. Etre bon ne veut pas dire être comme un mouton.
Dieu ne veut pas des moutons, mais des gens bons et raisonnables. Les gens bons
sont ceux qui ne se gâtent pas. Si tu te gâtes, tu n’es pas bon. Vous devez
avoir une bonne terre, de rejeter ces substances, qui font gâter l’homme. Votre
terre est pourrie, c’est pour ça que Dieu dit que le grain qui est tombe sur
les épines, il a étouffe et n’a pas pousse. Un autre est tombe sur une pierre,
le Soleil l’a brûle et il a séché – puisque dans la pierre il ne peut pas faire
une racine, il n’a pas pousse. Ne vous trompez pas, si vous ne faites pas votre
terre maintenant, jamais vous na la ferez, il n’ y a pas de temps à perdre. Ne
laissez pas le Bien pour une autre fois ! Une bonne idée va attirer toutes les
bonnes idées, qui vont venir en aide pour finir ce bon acte.
Parfois vous vous sentez être un peu froids envers quelqu’ un et vous ne voulez
aller nulle part. Savez-vous pourquoi cela vous arrive- t’il ? Car là-bas ça
sent mauvais, ça pu, c’est pour ça que vous ne voulez pas y aller; leur terre
est pourrie, ils ont abattu un mouton et il a commence de sentir mauvais. Bien sur
que ça va puer, après l’avoir abattu. Jetez le mouton, nettoyez votre terre ou
votre maison et la mauvaise odeur disparaîtra! C’est la loi de la Vérité. Quand
l’eau se remplit d’ordures, on fait isoler le réservoir, on purifie l’eau en la
filtrant et en la caillant, après quoi on la fait couler de nouveau. Sinon, si
on ne purifie pas ces ordures, qui se sont assemblées, vous allez les boire et
vous allez tomber malades...
Quand les gens commettent un péché, ils
l’enferment, le cachent et il finit par sentir mauvais. Non, tu dois ouvrir la
porte et dire : « J’ai abattu un mouton ou une bête, j’ai commis un péché,
voila je l’ai jeté ! » Payez-le a celui dont vous l’avez pris, et le péché
disparaîtra et ne sentira pas mauvais.
Dans notre vie aussi existent des fumiers. Ce n’est rien si le mal arrive,
qu’il s’en va, mais vous ne devez pas l’accueillir – de ne pas vous unir avec
et n’entrez pas dans le péché comme le fils prodigue. Je ne dis pas qu’autour
de vous ne traînent pas quelques corneilles ou aigles, pour vous salir le nid.
De l’extérieur ils peuvent le salir, mais à l’intérieur il doit être propre,
qu’il soit sain. Vous nettoyez chaque jour votre maison physique – pourquoi pas
une fois par an ? De même vous devez vous laver spirituellement chaque jour,
comme vous le faites pour votre physique. Vous devez vous laver chaque jour !
Des amis vont vous rendre visite, mais n’admettez pas qu’ils vous dérangent,
Dieu n’apprécie pas de telles personnes. Quelqu’ un dit : « Mais moi, je ne
peux pas me plier. » Tu le peux, tu le peux ! Si tu es une poutre ou une
pierre, tu ne peux pas plier, mais si tu es un homme, tu vas plier. Que veut
dire se plier? – De regarder de la même façon aux autres comme a soi-même. Tu
es en colère – ne va nulle part, reste a la maison ! Tu as un fardeau a porter
– ne va nulle part pour le décharger, car ce n’est pas la loi de Dieu, une vie
pareille n’est pas bonne. Quelqu’ un va me dire que les gens religieux
déchargent aussi leur poids – les hommes, comme les femmes, les poètes comme
les maîtres – ils se déchargent les uns les autres. Les prophètes sont allés
dans la forêt pour décharger leur poids.
Si un champ n’est pas récolte, il ne peut jamais le faire seul; cette année il
donnera moins, l’année prochaine – encore moins, jusqu’ a qu’il cesse de donner
du blé. Il vaut mieux avoir un petit champ bien récolte, que un grand, mais non
récolte. Car le peu de Bien qu’on récolte, se multiplie. La même chose se passe
dans l’âme. Lorsque Dieu te donne un fruit pour ton âme, tu le fais sortir par
un trou, pour nourrir les souris. Les trous doivent être remplis. On ne coud
pas avec une aiguille; certains cousent leur coeurs, leur esprit, mais ceci
n’est pas bon. Vous devez bien comprendre lorsque Dieu vous donne quelque
chose. Il vous faut l’écouter et comprendre ce qu’Il vous dit, ce qu’Il veut de
vous. Il faut l’écouter même quand vous demandez les choses les plus
importantes dans votre Vie.
Ecoutez, s’il y a en vous de la confusion,
ce n’est pas l’idée de Dieu, ce n’est pas non plus son désir. Si vous priez
sans avoir besoin, est-ce que Dieu va vous entendre ? Il ne vous entendra pas,
car vous n’ êtes pas allés avec la leçon d’aujourd’hui. –« Mais Dieu va nous
pardonner. » Il va vous pardonner, mais l’élève doit s’éduquer. Le maître a un
programme précis: la première heure – histoire, la deuxième – lecture, la
troisième – mathématiques, la cinquième – musique et la sixième – gymnastique.
– “Mais a la maison, on apprend autre chose. ” Alors reste à la maison, ne va
pas à l’école. L’enfant veut encore sucer de sa mère, mais elle, lorsqu’ elle
voit qu’il a des dents, ne lui permet plus. Certain enfant veut qu’on lui mâche
la nourriture; on va la mâcher pendant un an, deux, trois, quatre, cinq ans,
mais de la faire mâcher vingt ans, ce n ’est pas possible. De même la poule
lorsque ses poussins grandissent, elle les pique du bec – ils doivent tous
seuls chercher leur nourriture. Dieu veut de nous d’apprendre a chercher tous
seuls la nourriture et de bien trouver la bonne nourriture.
Voila ce que Dieu exige de nous: ne te mets pas en colère, c’est insensé! Fais
preuve de la Justice Divine devant les hommes ! Les mains sont pour faire du
Bien. Si vous n’ êtes pas Justes – vous allez avoir mal aux bras; si vous ne
montrez pas de la Vertu – vous allez avoir mal aux pieds, vous n’allez pas être
en bonne santé; si vous manquez d’Amour – vous allez avoir mal a la bouche, aux
dents; vous manquez de la Vérité – vous allez avoir mal a la tête; si vos
pensées sont mauvaises – vous allez devenir bêtes; il vous manque de la sagesse
– vous allez avoir mal aux oreilles. Si vous n’ êtes pas en accord avec la loi
Divine, vous allez toujours être malades, souffrants.
Maintenant vous allez demander a Dieu: « Mon Dieu, je veux avoir de la
patience! Donne-moi de Ta Force, pour pouvoir résister à chaque tentation, qui
m’arrive, de pouvoir la surmonter promptement ! Je veux de la soumission ! »
Par exemple vous avez une mauvaise habitude, lorsqu’ elle vous parvient,
commencez a compter : un, deux, trois, quatre – jusqu’ a trente, quarante,
cinquante; le temps de compter et elle disparaîtra. Quand vous compter, vous
allez vous dire : « Voila qu’aujourd’hui je suis parvenu a subir peu, je ne me
suis pas mis en colère; le lendemain vous allez vous retenir deux fois de ne
pas tricher; le jour d’ après a trois fois je me suis retenu de ne pas médire.
» Ainsi la manifestation de chaque vice va diminuer une par une, pour enfin
disparaître. Si je n’arrive pas à parler bien pour les hommes, aujourd’hui je
parlerai bien. Demain vous ferez du bien pour quelqu’un, le jour d’ après vous
allez le sauver du mal. Ainsi le Bien va augmenter sans cesse en vous.
Une femme, qui se sert de mille bonnes paroles, sera une femme utile pour
l’état. Elle sera une bonne mère, elle aura de bons fils, de filles
intelligentes et cet état fleurira. Moi aussi je veux que vous pensiez bien,
que vous fassiez du bien, que vous regardiez bien. Ne vous inquiétez pas –
lorsque l’enfant apprend à marcher, il n’a pas peur de tomber. Vous allez
tomber, vous relever, mais n’ayez pas peur, vous allez vous apprendre. En vous
tous il y a un grand désir de faire du bien. L’apôtre dit, que l’homme juste
tombe sept fois. Vous allez avoir de grands obstacles dans la vie, mais vous
allez avoir une nouvelle expérience et un nouveau mode de vie.
Amen.
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