La pureté est la clé de la vie
spirituelle.
Quand vous vous purifiez, les particules
maladives qui nuisent à la santé sont chassées et vous devenez mieux
portant ; Celles qui entravent la volonté sont rejetées et vous devenez
plus fort. Tout ce qui est pesant, pénible, vous quitte, et la joie vous
envahit. Enfin, la lumière entre en vous et la réalité commence à vous
apparaître plus clairement, vous entrez en possession du vrai savoir. Donc, la
santé, la force, la joie, le savoir sont différentes manifestations de la
pureté. Je sais que cette vision des choses surprendre beaucoup de gens, car
depuis des siècles une compréhension erronée du christianisme a presque
exclusivement limité la pureté au domaine de la sexualité. Je n’entrerai pas
dans le détail de ces aberrations. Ma tâche à moi est de vous présenter la sexualité à la lumière de la
Science initiatique. Je vous dirai donc que l’acte sexuel n’a rien en soi de
répréhensible, même s’il n’a pas pour but de procréation ; mais il faut
connaître toutes les entités et les forces qui sont engagées dans cet acte afin
de lui donner une signification et une orientation divines.
Tous ceux qui pratiquement l’acte sexuel
sans amour véritable, pour le seul plaisir physique qu’l leur procure, non
seulement gaspillent des énergies précieuses, mais ils alimentent avec ces
énergies les entités inférieures du plan astral. Parce qu’ils sont enfermés
quelque part dans une chambre, un homme et une femme s’imaginent qu’ils sont
seuls ; mais pas du tout, car il y a dans le monde invisible des entités
qui sont là, qui assistent et qui se nourrissent de leurs émanations. Alors,
s’ils se laissent uniquement entraîner par leur sensualité, ce sont les larves,
les élémentaux qui viennent se nourrir à leurs dépens ; ces entités sont
comme des voleurs qui les dévalisent ; Tandis que s’ils se préparent, avec
la conscience d’accomplir en s’unissant un acte sacré, ils attirent les esprits
de la lumière ; ces esprit viennent aussi se nourrir, mais il s se
conduisent comme des invités reconnaissants et ils leur laissent en partant des
cadeaux et des bénédictions ; Les disciples d’une Ecole initiatique
invitent consciemment les esprits célestes en leur demandant de les éclairer,
de les aider à orienter leurs énergies, car ils savent que ces même énergies
qui peuvent les pousser vers l’enfer peuvent aussi les entraîner vers le Ciel.
Ainsi, la même force peut terrasser
l’homme ou bien le projeter vers les hauteurs. Pourquoi ? Parce qu’il
existe en lui un lien très puissant entre le bas et le haut, c'est-à-dire entre
les organes génitaux et le cerveau. Pour comprendre ce lien, il faut commencer
par se reporter à l’Arbres séphirotique sui est une représentation de Dieu, de
l’univers et de l’homme. Dans cette figure de l’Homme cosmique, Adam Kadmon,
est donc Iésod qui représente les organes génitaux ; parce que ce sont ces
organes, justement qui créent la vie. Or, dans Iésod, Dieu porte le nom de
Chadaï El Haï, et El Haï signifie Dieu vivant ; Iésod est la seule séphira
pour laquelle est mentionné cet attribut divin ; la vie. Il est, bien sûr,
sous-entendu dans les autres séphiroth, mais ici il est souligné. Et puisque
c’est Dieu Lui-même qui porte ce nom de « vivant », cela signifie que
la vie qui se manifeste dans Iésod est de la plus grande pureté. Même si on est
obligé de constater que, dans leur vie sexuelle, les humains ne se préoccupent
pas beaucoup de pureté, la vérité est là : l’Intelligence cosmique a
décrété que la pureté de Iésod doit se manifester à travers les organes
génitaux.
L’énergie sexuelle est de la même nature
que l’énergie solaire. Le jour où les hommes et les femmes en prendront
conscience, ils marcheront sur la voie de la sainteté ; ils s’approcheront
de la séphira Kéther, cette région où les Séraphins, les Hayoth gha-Kodesch, ne
cessent de répéter : « Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu
tout-puissant », et c’est à ce moment-là qu’ils commenceront à goûter le
véritable amour.
La force sexuelle est une énergie qui
vient de très haut, de la source divine, et il n’est au pouvoir d’aucun être
humain d’empêcher ce fleuve impétueux de descendre. C’est ce que les Initiés
ont compris ; c’est pourquoi ils ne luttent pas contre cette force, ils ne
sont pas stupides au point de lutter contre Dieu lui-même. Vous direz :
« Mais alors, tous ces ascètes, tous ces mystiques qui se battaient contre
les tentations de la chair… » Eh bien, justement, ils étaient le plus
souvent terrassés, broyés, les pauvres. Ils n’étaient pas bien instruits, et
ils ne savaient pas qu’en luttant contre la force sexuelle, ils luttaient
contre la force solaire, contre le principe divin. Même si elle se manifeste
dans les organes génitaux de façon imparfaite, il ne faut jamais oublier que
cette force vient d’en haut.
Chaque fois que l’homme et la femme
gaspillent cette énergie sacrée, sans respect, sans véritable amour, ans
volonté de se projeter vers le monde divin, ils commettent le péché contre le
Saint-Esprit. Et actuellement, on dirait que c’est le péché le plus répandu.
Partout on parle de la « libération des mœurs » comme d’un grand
progrès, et en effet ç’aurait pu être un progrès ; Or, ce que l’on voit à
l’heure actuelle n’est pas un progrès, mais une dégringolade. Cette facilité
avec laquelle les gens se mettent à coucher ensemble, parce qu’ils ne trouvent
pas mieux à faire pour passer le temps et éprouver du plaisir, est très
préjudiciable pour leur évolution. Ils se rencontrent à peine, ils ne se
connaissent pas, ils ne s’aiment pas et ils font l’amour ; par
désoeuvrement, comme si ce n’était rien de plus important que de jouer aux
cartes ; Et puis, comme après une partie de cartes, ils se séparent pour
recommencer le lendemain avec d’autres. C’est très grave, cela, non parce
qu’ils désobéissent à des règles inventées par quelques moraliste ; c’est
pour eux que c’est grave, c’est à eux-mêmes qu’ils font du mal.
Parce qu’elles appartiennent à leurs
traditions et à leurs cultures, les techniques tantriques, qu’elles viennent de
l’Inde, du Tibet ou de la Chine, ont sans doute donné des résultats pour
certains yogis ou ascètes qui les pratiquent depuis des millénaires, mais les
Occidentaux n’y sont pas préparés. Pour les Occidentaux, l’enseignement de la
Fraternité Blanche Universelle donne d’autres méthodes, et quand vous les connaîtrez,
vous verrez que cet enseignement dépasse toutes les traditions chrétiennes de
pureté et de chasteté, soi-disant, qui finissent par faire de l’homme et de la
femme des déserts intérieurs, des terres arides et improductives. Et il dépasse
encore plus ces pratiques à la mode qui, sous prétexte de tantrisme, entraînent
les gens dans les débordements sexuels et les déséquilibres psychiques. Pour
pratiquer le tantrisme, il faut être très exercé, très maître de soi, et même
alors c’est extrêmement risqué.
Si vous êtes vraiment décidé à faire cet
effort de sublimation de la force sexuelle, la meilleure méthode est
d’apprendre à garder certaines distances : dans vos relations avec les
hommes et les femmes par lesquels vous vous sentez attiré, essayez de vous contenter
d’un regard, d’un sourire, de quelques
paroles, d’une poignée de pain. Si vous désirez raccourcir la distance au point
qu’il n’y ait plus de distance du tout, c’est beaucoup plus difficile :
une fois plongé dans le feu, vous ne pourrez plus vous contrôler, vous ne serez
plus maître de vos énergies, et inutile à ce moment-là de parler de tantrisme.
Vous direz : « mais quand on est attiré par quelqu’un, c’est
difficile de garder de telles distances » évidemment, c’est difficile, la sublimation
de l’énergie sexuelle est une des entreprises les plus difficiles ; celui
qui vous dira le contraire est un inconscient ou un malhonnête qui a intérêt à
vous tromper.
Chacun, au niveau où il se trouve, doit
faire des efforts pour purifier, embellir, éclairer les manifestations d e sa
sexualité, en comprenant combien ses efforts seront bénéfiques pour lui-même
comme pour l’homme ou la femme avec qui il décide de se lier. C’est l’amour qui
est précieux, c’est l’amour qui est essentiel, mais pour le renforcer, le protéger,
le rendre durable, le seul moyen est de s’efforcer d’en diminuer les
manifestations physiques ; Sauf évidemment, si c’est le plaisir physique
et non l’amour qu’on cherche ; dans ce cas-là, il n’y a plus rien à dire.
Mais à ceux qui sont déjà prêts, je dois donner les moyens d’aller plus loin.
Si ce n’est pas moi qui vous les donnes, qui d’autre vous les donnera ?
Donc, que ce soit clair. Dans l’Arbre
séphirotique, Iésod est la séphira de la vie pure, la région des anges, des
Kéroubim qui travaillent sur la vie. C’est pourquoi dans la représetnation de
l’Homme cosmique, Adam Kadmon, les organes génitaux sont liés à Iésod, les
organes qui transmettent la vie ; Et le véritable Initié est celui qui,
grâce aux puissances de Tiphéreth, arrive à réaliser en lui-même la pureté de
Iésod. Alors, ses énergies sublimées s’’élèvent pour alimenter tous ses centres
spirituels en haut, et elles se projettent au-dessus de lui comme des rayons de
lumière. C’est cela la sainteté de Kéther. Kéther, la couronne, représente
l’épanouissement, la sublimation de l’énergie sexuelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire