Le plan mental est représenté sur une
carte du ciel par les planètes personnelles : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter,
Saturne. Elles nous conditionnent mentalement, chacune à leur façon, à agir
extérieurement.
On appelle planètes personnelles, celles
qui sont entre le Soleil et Saturne en incluant cette dernière et en ne
comptant pas la Terre. Leur place dans le Zodiaque et les cartes du ciel ou
thèmes de naissance est très variable et nous différencie nettement les uns des
autres. Uranus, Neptune et Pluton avancent plus lentement dans le ciel et
restent des années dans le même Signe.
Il existe 12 plans de conscience dans
chacun duquel un de nos 12 corps peut se manifester.
Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dresse ce
tableau avec les correspondances entre plans, Signes et planètes :
Volonté
divine
Ether atmique Lion Soleil diurne
Plan atmique Verseau Saturne diurne
Sentiments
divins
Ether bouddhique Bélier Mars diurne
Plan bouddhique Balance Vénus diurne
Pensées
divines
Ether causal Sagittaire Jupiter
diurne
Plan causal Gémeaux Mercure diurne
Pensées
humaines
Ether mental Poissons Jupiter
nocturne
Plan mental Vierge Mercure nocturne
Sentiments
humains
Ether astral Scorpion Mars nocturne
Plan astral Taureau Vénus nocturne
Volonté
humaine
Ether physique Cancer Lune (ou Soleil
nocturne)
Plan physique Capricorne Saturne
nocturne
Le côté diurne correspond à l’aspect
lumineux ou supérieur du Soleil ou de la planète et le côté nocturne à leur
aspect obscur ou inférieur.
La Lune est liée à l’éther physique et
au Signe du Cancer. Si elle rayonne la nuit c’est grâce au Soleil auquel elle
sert de réflecteur. Elle joue le rôle d’un transformateur qui permet à la
Terre, dont elle est un satellite, d’assimiler, d’intégrer, les énergies trop
puissantes du Soleil mais aussi celles des planètes.
Voici
les différentes périodes de la vie où prédomine tel astre :
Lune : 0 à 7 ans
Mercure : 7 à 14 ans
Vénus : 14 à 28 ans
Soleil : 28 à 42 ans (Je dirais aussi
période lunaire pour les femmes par rapport à la maternité et au désir d’avoir
leur maison)
Mars : 42 à 56 ans
Jupiter : 56 à 70 ans
Saturne : 70 à 84 ans
Le Soleil et la Lune sont opposés à
Saturne. Sur le tableau, Le Soleil et Saturne sont liés à la volonté supérieure
ou création (éther atmique et plan atmique) qui offre, donne. Le Soleil, la
Lune et Saturne sont liés à la volonté humaine ou réalisation (éther physique
et plan physique) qui prend, accapare.
Le Soleil apporte la lumière, la
chaleur, la santé, la vie à toutes les créatures. Il est formidablement
présent. Il représente l’Esprit manifesté, Dieu manifesté qui est intemporel.
Il est là, ici et maintenant. Le jour, il donne à chaque instant. La nuit, avec
la Lune qui est comme l’eau et absorbe toutes les énergies de la Terre pour la
purifier, il prend tout. C’est la Lune qui tient la caisse. Elle est sa servante,
son intermédiaire et les matériaux qu’elle a engrangés, purifiés, rangés, il va
les fertiliser pour qu’elles puissent redescendre en apportant quelque chose de
nouveau à la Terre et l’aider ainsi à se transformer positivement. La Lune est
un réceptacle, une grande banque de données où viennent puiser leurs
informations, venant de toutes les planètes du système solaire et de plus loin,
les voyants pour connaître le passé et prédire l’avenir. Ceux-ci sont des êtres
lunaires qui utilisent le cristal ou l’eau auxquels ils s’identifient pour
devenir transparents et laisser passer la lumière la plus pure à travers eux.
Comme la Lune qui, la nuit, nous délivre
de nos tensions, de nos fatigues de la journée, allège l’atmosphère, la mère de
famille prend sur elle les soucis, le stress de son mari, les petits malheurs
de ses enfants pour harmoniser son foyer.
La
Lune a 2 faces. Une est lumineuse et les mages blancs travaillent avec elle,
surtout quand elle est pleine comme pour le Wesak, fête bouddhiste en mai, se liant aux anges, se servant de leur imagination,
de la visualisation créatrice et de la parole pour réaliser de belles idées,
faire le bien. L’autre est sombre et les mages noirs, les sorcières travaillent
avec elle, surtout quand elle va devenir ou est nouvelle, se liant aux esprits
maléfiques, démoniaques, se servant de leur imagination, de la visualisation
créatrice, faisant des incantations pour asseoir leur pouvoir et accomplir
leurs méfaits.
Si on concentre sa pensée sur une idée,
en y mettant son amour, en visualisant exactement ce que l’on désire, elle est
en train de se réaliser. Pour qu’elle descende jusque dans la matière, il faut
ajouter une action dans le plan physique en parlant par exemple ou en donnant
quelque chose de soi-même.
La femme est aussi double. Elle est
comme la Lune. Elle est un miroir, un réflecteur de l’homme qui est comme le
Soleil. Elle peut lui révéler ce qu’il y a de meilleur en lui et lui permettre
de le réaliser ou alors lui révéler ce qu’il y a de pire en lui, le poussant à
commettre des actes irréparables. Tout dépend du regard de l’homme, de la
considération qu’il a pour elle. Toutes les planètes appartenant à son système
se rapprochent insensiblement du Soleil, même si elles donnent l’impression de
faire autour de lui toujours la même trajectoire circulaire. De toutes celles qui sont sur le
tableau, Saturne est la plus éloignée du Soleil et s’oppose à lui en étant la
plus distante, la plus froide, la plus lente, la plus retenue. Saturne, c’est
Chronos, le temps qui apporte la désolation, la mort, la maladie, l’oubli et
les ténèbres. Elle donne une gravité et une profondeur dans le jugement. Le
temps limite, oblige à réfléchir, à se remettre en question, à prendre des
décisions, à se responsabiliser, à ne pas se reposer sur ses lauriers, à bien
gérer ses énergies, à prendre du recul, à savoir attendre son heure pour
pouvoir récolter le fruit de son travail. Le saturnien fait penser à
l’agriculteur qui sait qu’il faut semer pour récolter, qui a une vie modeste et
rude avec peu de vacances. Il doit trouver constamment des solutions aux
problèmes que lui pose la nature avec le climat, les animaux nuisibles et les
maladies. Il a à rembourser de lourds investissements et doit produire
suffisamment mais il possède beaucoup.
Le saturnien arrive à se priver parce
qu’il pense à l’avenir, savoure à l’avance sa réussite bien programmée. Dans
les moments de faiblesses, il peut quand même ressentir de la frustration et éprouver
de la jalousie pour ceux qui profitent du moment présent. Il accumule le
maximum de richesses pour les faire fructifier soit pour les partager soit pour
les thésauriser et avoir l’impression d’être puissant.
Avec le Soleil et les énergies qu’il donne,
tout semble possible. Avec Saturne et le temps, on prend conscience de ses
limites.
Le Soleil comme le Lion ne bouge pas :
tout gravite autour de lui.
La Lune est vive, rapide mais l’espace
dans lequel elle évolue est limité. Elle est encore semblable à la mère de
famille qui a mille choses à faire mais dont les occupations la font tourner
toujours autour de sa maison à laquelle elle s’identifie. C’est pour cela
qu’elle a besoin que tout y soit bien rangé, propre, harmonieux. Les planètes
ont comme idéal le Soleil et tournent autour de lui. La Lune tourne autour de
la Terre et rend matérialiste. Elle pousse à avoir une maison, un lieu où l’on
soit sécurisé, à être sédentaire.
Saturne avance lentement mais parcoure
une longue distance, va très loin. Le Soleil, dans son aspect inférieur, c’est
le roi, le tyran qui ponctionne directement tous ses sujets à qui il prend tout
ce qu’il peut sans pour cela bouger le petit doigt.
Saturne, dans son aspect inférieur,
c’est celui qui prête avec intérêt et qui, petit à petit, s’enrichit du travail
des autres auxquels il prend tout.
Dans une assemblée, l’être solaire vit
pleinement l’instant présent et capte toute l’attention, brille tandis que le
saturnien pense au futur, préfère rester effacé, éthéré, se faire oublier pour
dominer la situation, garder son indépendance afin de se concentrer sur ce
qu’il a à faire et atteindre ses objectifs.
Le Saturne du Capricorne est opposé à la
Lune du Cancer. Le stéréotype du Capricorne parle peu mais bien. Son discours
est pragmatique et structuré. Il va à l’essentiel, fait ce qu’il dit. Il ne
s’arrête pas sur les critiques ou les avis des uns et des autres qu’il écoute
pourtant attentivement parce que cela peut lui être utile. Il n’a que faire de
l’opinion momentanée de chacun dans la mesure où cela ne nuit pas à ses
intérêts. Son humeur est toujours égale.
Le stéréotype du Cancer a tendance à se
diluer, à flâner, à s’arrêter sur tout ce qui lui semble intéressant, à se
laisser influencer, à prendre son temps et parfois à le perdre en parlant de
tout et de rien. Il fait souvent le contraire de ce qu’il dit parce que son
humeur est changeante. Il a besoin de reconnaissance. Il est susceptible. Il
est en retard à ses rendez vous et les oublie même car sa pensée vagabonde tout
le temps. Mais étant lunatique et médiumnique, il peut aussi être brillant dans
ses propos, convaincant et inspiré. Il est capable du meilleur comme du pire.
L’être lunaire vit comme une cigale qui
improvise, suit ce qui lui passe par la tête, fait ce qu’il lui est facile et
ne pense pas au lendemain sauf en rêvant. Il n’arrive pas à faire d’effort pour
construire son avenir.
Saturne nous pousse à être patient.
L’être sous l’influence de la Lune, comme le petit enfant, veut que ses désirs soient
satisfaits de suite et pour cela il n’hésite pas à mettre la pression, en se plaignant,
en pleurant, en boudant, en cassant la tête à ceux qui peuvent le contenter. La
volonté impérieuse qui ne souffre aucun refus, le côté tyrannique, c’est
l’aspect inférieur du Soleil.
La Lune amène la fantaisie,
l’imagination, Saturne le sérieux et la rigueur.
La Lune rend paresseux, rêveur et
Saturne travailleur.
La Lune rend populaire, touchant,
sympathique parce qu’elle apporte une humanité, le besoin d’être aimé de façon
fusionnelle, la timidité, permet aux émotions de s’exprimer avec les rires, les
pleurs, les éclats de joie, le rougissement ou le palissement du visage.
Saturne comme le froid assèche, rend impopulaire et antipathique.
L’être lunaire est disponible, le
saturnien inaccessible.
L’être lunaire est souple, le saturnien
rigide.
Le lièvre dans la fable de la Fontaine,
c’est la Lune ; la tortue, c’est Saturne ; la cigale, c’est la Lune ; la
fourmi, c’est Saturne.
Le Soleil nous lie au présent. Saturne
nous projette dans l’avenir et la Lune nous renvoie dans le passé, nous rend
nostalgique.
L’être sous l’influence du Soleil
sélectionne ses activités, n’aime pas trop celles qui sont subalternes car il
cherche avant tout à briller. Il aime concentrer sa volonté sur un point
unique, sur ce qui lui semble essentiel. Il a tendance à croire que tout lui
est dû. Parmi les péchés capitaux, le Soleil est traditionnellement associé à
l’orgueil. Mais en réalité, ce qu’il apporte est plus une fierté orgueilleuse,
d’après Omraam Mikhaël Aïvanhov, que l’orgueil lui-même qui est beaucoup plus
subtil.
L’être sous l’influence de Saturne
accepte de commencer par petit et d’apprendre apparemment avec humilité. Dans
une entreprise, il passera peut être par tous les postes, comprendra les
rouages du système qui les lient et un jour se retrouvera à sa tête. Il est
polyvalent et capable de faire plusieurs choses à la fois, de gérer plusieurs
chantiers en même temps, d’avoir de lourdes responsabilités.
Mars et Vénus sont opposés et s’attirent
mutuellement. Sur le tableau, ils sont liés à l’amour spirituel (éther
bouddhique et plan bouddhique) et à l’amour sentimental (éther astral et plan
astral).
Pour obtenir le pouvoir en travaillant
avec la volonté ou le savoir en travaillant avec la pensée, c’est long et
difficile. L’amour avec le sentiment se manifeste immédiatement. L’être sous
l’influence de Mars relève les défis de suite parce qu’il aime véritablement ou
devient subitement agressif, méchant, parce qu’il ne se sent pas aimé. L’être
vénusien ouvre son cœur spontanément pour laisser l’amour couler ou pour être
aimé.
Le plan bouddhique et son éther forment le
plan de la Vérité. La Vérité n’est pas de l’ordre du mental, c’est un état de
conscience. Etre dans le vrai, c’est être heureux, aimer. C’est l’amour qui
donne un sens à la vie. Les amoureux en touchant à la grâce, sont tout proches
de la Vérité. Le Paradis, c’est l’éther bouddhique et le plan bouddhique.
Le chemin pour arriver à l’éther
bouddhique est direct et très dur.
C’est celui du chevalier qui est prêt,
pour sa reine, à affronter tous les dangers sans la moindre hésitation,
tellement son amour est intense et qui utilise les énergies de Mars supérieur.
Mars, le Dieu guerrier se bat par amour
pour un idéal, une idée, une abstraction, un être idéalisé. Son amour est
fougueux, vertical comme le feu.
L’amour supérieur de Mars, c’est celui
où on est prêt à sacrifier qualitativement, c’est-à-dire ce que l’on a de plus
précieux : sa vie pour l’autre. Le chemin pour arriver au plan bouddhique est
en circonvolutions et très doux. C’est celui de la reine qui est prête à tout
abandonner, à tout donner, à tout endurer, qui a la capacité de résister à
toutes les tentations tellement son amour est profond et qui utilise les
énergies de Vénus supérieure.
Vénus a un amour paisible, horizontal
comme l’eau et tourné vers toute la création.
L’amour supérieur de Vénus, c’est celui
où on est prêt à sacrifier quantitativement pour l’autre : son confort
matériel, sa situation sociale, sa réputation.
L’éther astral et le plan astral forment
le plan du désir. Il y a le désir intense, irrésistible, qui pousse à utiliser
la force pour parvenir à ses fins avec Mars inférieur et celui profond qui
pousse à utiliser la douceur, la gentillesse pour pouvoir être contenté avec
Vénus inférieure. Mars désire prendre, conquérir et Vénus être prise, enlevée,
conquise.
Le champion, celui qui se bat pour être
le premier et attirer le regard de la plus belle des femmes, c’est Mars. Le
mannequin, sous les objectifs des photographes, qui vient embrasser le champion
à la fin de la course, suscitant le désir des autres, c’est Vénus.
Si la femme a besoin d’être la plus
belle pour être désirée, d’attirer par ses émanations et son charme, si elle
aime les fleurs et être parée de beaux bijoux, c’est dû à l’influence de Vénus,
la déesse de l’amour à qui elle veut ressembler. Si l’homme a besoin de se
surpasser, de faire des exploits, de se mettre en danger, de vaincre, de
chasser tout seul les ennemis ou les problèmes et ramener la paix et
l’harmonie, c’est dû à l’influence de Mars à qui il veut ressembler pour être aimé
par une femme qui ressemble à une déesse et pouvoir à son tour l’aimer.
L’amour inférieur de Mars, c’est celui
de la passion dévastatrice qui peut devenir haine et pousser à tuer, à saccager
l’autre.
L’amour inférieur de Vénus, c’est celui
de la luxure, de la débauche.
Les jeunes filles ou femmes entre 14 et
28 ans, période de Vénus, peuvent être attirées sexuellement vers des hommes
plus âgés, plus virils, entreprenants, engagés dans la vie, dont le côté
martien commence à se faire fortement sentir vers la quarantaine. Pour les
adolescentes, l’apparence physique est assez importante et si ces hommes sont
bien entretenus, elles les préféreront aux garçons de leur âge qui ont du mal à
faire le premier pas. Le père peut jouer un grand rôle pour aider sa fille à
gérer ses énergies, à les canaliser et les faire monter très haut. Il peut lui
apprendre à se respecter et l’aider à se construire en tant que femme. Il est
normal qu’inconsciemment la fille désire son père mais ce qui n’est pas normal,
c’est que celui-ci abuse de la situation comme c’est malheureusement trop
souvent le cas. Le désir n’est pas la volonté et n’a pas ici vocation à le
devenir. C’est une énergie qui doit être sublimée.
De même, autrefois, des femmes mûres
avaient des relations sexuelles et ponctuelles, détachées de tout
sentimentalisme et probablement dépourvues de forte sensualité avec de tout
jeunes hommes pour en faire des guerriers capables de défendre la tribu.
Mars est assimilé à l’homme viril dans
la force de l’âge et Vénus à la jeune fille.
Mars, c’est la dureté et Vénus, la
douceur.
Mars, c’est la combativité et Vénus le
lâcher prise.
Mars chasse et Vénus protège les
animaux.
Mars nous pousse à prendre le taureau
par les cornes, à relever nos manches, à forcer le destin, à se faire violence
et même à violenter, écraser, anéantir ceux qui nous considérons comme des
obstacles à la réalisation de nos désirs.
Vénus nous pousse à préférer l’harmonie,
la diplomatie, un chemin agréable pour mener notre barque là où nous le
désirons.
Mars rend dynamique, courageux,
téméraire, têtu. Vénus rend apathique, craintif, indolent.
Mars, c’est la raideur, le désir de
pénétration. Vénus, c’est les rondeurs, la sensualité, la soumission, le besoin
de s’enrouler autour d’un axe pour monter très haut, de s’accrocher à une fusée
pour voler dans l’espace, la recherche de la volupté.
Mars nous pousse à l’activisme et Vénus
à la contemplation.
Mars nous pousse à dépasser nos limites
physiques, à aimer souffrir en nous confrontant à la matière et Vénus à sortir
de notre corps, à perdre la tête, à connaître l’extase ou la jouissance
physique.
Mars permet de concentrer son amour sur
un point unique. L’être sous l’influence de Mars est sélectif et n’aime pas
tout le monde. Il peut même être agressif ou piquant. Vénus permet d’élargir
son amour au monde entier. L’être sous l’influence de Vénus est gentil et doux
avec le plus grand nombre. Jupiter et Mercure sont opposés. Sur le tableau, ils
sont liés au mental supérieur (éther causal et plan causal) qui cherchent à
éclairer et aussi à l’éther mental et au plan mental qui cherchent à être
éclairés.
Jupiter éveille en nous l’Esprit de
synthèse qui nous pousse à monter par la pensée le plus haut possible pour
trouver le lien entre toutes choses. Il permet de rassembler les êtres autour
d’une idée et des valeurs en leur montrant une unité possible. Son discours est
enthousiaste, positif, bienveillant, réconfortant, sécurisant, apporte un élan.
Mercure éveille en nous l’Esprit
d’analyse, qui va dans le détail, décortique, sépare, qui est concret. Il donne
le sens critique, met à jour les problèmes, freine les élans.
Jupiter pousse à dépenser sans compter,
sans regarder, parfois à se ruiner et Mercure à calculer et à économiser ou à
mettre de l’argent de côté en cas de besoin. Jupiter pousse à faire crédit et à
prendre des crédits, et Mercure rend attentif et prudent, pousse à prendre des
assurances, à faire des économies sur tout.
Le jupitérien n’a pas peur de
s’endetter, va de l’avant, vit au jour le jour, est positif, a une mentalité
d’entrepreneur, d’aventurier. Le mercurien anticipe, peut s’inquiéter du lendemain,
avoir une mentalité de fonctionnaire, de petit bourgeois.
Jupiter fait voir grand et Mercure
petit.
Le jupitérien utilise une longue vue,
préfère les grands espaces et les pays lointains, aime la société. Le mercurien
utilise un microscope, préfère les endroits confinés, les petits déplacements,
aime les cercles limités.
Si le Soleil nous pousse à exister et à
être un modèle, Jupiter nous pousse à paraître, à illuminer, à servir de
référent spirituel. Mercure nous pousse à trouver des réponses à des questions
matérielles. Le jupitérien préférera mettre son argent dans les apparences : un
repas dans un grand restaurant, des gadgets, de beaux habits, un voyage à
l’étranger, une belle et puissante voiture, une maison dans un quartier chic. Le
mercurien préférera ce qui est fonctionnel : des outils, des habits
passe-partout, une visite au musée, une voiture économique avec un grand coffre
et facile à garer, une maison dans un lotissement près de tout avec un potager
pour faire des conserves et avoir une alimentation équilibrée. Jupiter nous
pousse à aller à l’essentiel pour avoir une vision globale.
Mercure nous pousse à lire les notices
et à les suivre point par point.
Jupiter, c’est le mental abstrait avec
lequel on refait le monde. Ce sont les systèmes de pensée, la philosophie,
l’idéologie, tout ce qui est théorique. Mercure, c’est le mental concret, la
technique, tout ce qui est pratique.
Mercure rend vivace, rapide, nerveux et
Jupiter nonchalant, décontracté, confiant, sûr de soi du moins en apparence.
Aux Etats-Unis, l’animal emblématique du
Parti républicain qui est conservateur, religieux, libéral, c’est-à-dire
prônant plus la foi dans l’individu et en sa bonne étoile : Dieu, est
l’éléphant. Celui du Parti démocrate, plus étatique, c’est-à-dire prônant plus
la foi en une société structurée et organisée, est l’âne. L’éléphant, c’est
Jupiter, la plus grosse des planètes du système solaire, et l’âne, têtu, c’est
traditionnellement Saturne. L’éléphant a comme particularité d’avoir une très
bonne mémoire. On dit qu’il se souvient parfaitement, trente ans après, d’une
personne qui lui aurait fait du mal.
Jupiter permet d’avoir une mémoire
sélective, de concentrer sa pensée sur un point, un événement très éloigné ou
essentiel. Mercure permet d’apprendre par cœur et de retenir, dans l’instant
présent, un maximum d’informations, d’avoir une mémoire large.
Des clefs pour l’astrologie données par Omraam
Mikhaël Aïvanhov et révélées par un de
ses élèves : Hugues Lecharpentier
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