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lundi 25 novembre 2013

Franchir des Montagnes




La montagne représente tout un monde à explorer, à comprendre, non seulement parce que beaucoup de ses aspects restent encore inconnus pour la majorité des humains, mais parce qu’ils ont des correspondances avec la vie spirituelle. Plus l’homme s’élève sur ses montagnes intérieures, plus il rencontre le silence, et dans ce silence il découvre l’origine des choses, il s’unit à la cause première, il entre dans l’océan de la lumière divine.

Moïse a rencontré dieu sur le mont Horeb. Les grecs plaçaient la demeure de leurs dieux sur le mont Olympe. De tout temps et dans toutes les civilisations, la montagne a été considérée comme le séjour privilégié des dieux. Cela peut être pris dans un sens symbolique, mais c’est aussi une réalité ; les hauts sommets des montagnes sont comme des antennes grâce auxquelles la terre touche le ciel, c’est pourquoi ils sont habités par des entités très pures et très puissantes ; et si l’eau qui descend des montagnes es tellement précieuse, c’est parce qu’elle est imprégnée des  fluides du ciel. Celui qui veut comprendre toute la richesse et la puissance de l’eau doit connaître son lieu d ‘origine ; les montagnes ; les livres de géographie vous diront leur importance pour le climat, la végétation, etc… et moi, je vous dirai seulement ce qu’elles représentent pour notre vie spirituelle.

Ce sont les montagnes qui font le lien entre la terre et le ciel. Une grande sagesse a présidé à leur formation et décidé de leur emplacement qui n’est jamais dû au hasard. A chacune est attribuée une fonction déterminée, c’est pourquoi elles diffèrent toutes par la forme, le volume, la hauteur. Leurs sommets se dressent comme des antennes destinées à envoyer ou à capter des ondes de fréquences différentes, créant ainsi chacun les conditions favorables à une activité particulière. Les sommets de l’Himalaya, des alpes ou des Pyrénées n’exercent pas tous les mêmes influences et il faut apprendre à les sentir afin d’en faire des éléments favorables pour le travail intérieur. Le disciple qui part dans la montagne se prépare à faire une ascension spirituelle, et il cherche à comprendre ce que la montagne représente aussi en lui-même. Grimper à trois ou quatre mille mètres, boire l’eau des torrents, respirer à pleins poumons, se baigner dans les lacs, c’est très bien, mais cela ne suffit pas ; il faut que ces actes aient un prolongement dans la vie intérieure.

Le langage courant utilise l’image de la montagne pour traduire certains résultats positifs dans le plan matériel. Quand on dit de quelqu’un qu’il « remonte la pente », cela signifie qu’il sort de ses difficultés ; ses affaires s’arrangent, sa santé s’améliore, il reprend courage. De celui qui a très bien réussi, on dit qu’il est « arrivé au sommet » et, d’un personnage reconnu de tous pour ses compétences, qu’il est une « sommité ». A plus forte raison, cette image du sommet a-t-elle sa place dans la vie spirituelle ; sommet, source, précipice, cascade, lac, neige, pluie, nuages, tout est chargé de signification symbolique et correspond à des réalités de la vie intérieure. Celui qui médite sur une vérité philosophique, mystique, fait intérieurement l’ascension d’une haute montagne, car cette vérité le met en communication avec le ciel, et l’eau qui commence à couler en lui le purifie, le vivifie.

Il est important que vous compreniez le rôle des montagnes pour votre évolution et que vous leur fassiez aussi une place dans vos exercices spirituels. Approchez-vous d’elles avec respect et recueillement, commencez par saluer les entités qui les habitent, témoignez-leur votre amitié, votre amour et demandez-leur de vous donner leurs bénédictions ; ces créatures, qui vous aperçoivent de loin, sont tellement émerveillées de votre attitude qu’elles se préparent à déverser sur vous leurs présents ; la paix, la lumière, l’énergie pure. Vous vous sentez alors baigné par les émanations de ces êtres spirituels et quand vous redescendez vers les vallées, vers les villes, vous emportez avec vous toute cette richesse ; et vous avez en plus la joie de savoir que vous contribuez à conserver à certains endroits leurs habitants célestes ou même à attirer de nouvelles présences.

Et lorsque vous vous trouvez devant un sommet, même si c’est à une grande distance, concentrez-vous en tendant votre main vers lui pour saluer les entités qui demeurent sur ces hauteurs. Demandez-leur de l’aide et envoyez-leur en retour votre contribution à leur travail. C’est ainsi que vous apprendrez à créer des liens avec les sommets des plus hautes montagnes. Ces sommets sont des condensateurs d’énergies non seulement physiques mais spirituelles ; vous y puisez la force et l’inspiration et vous pouvez aussi les envoyer à votre famille, à vos amis, au monde entier.

Et si vous n’avez pas la possibilité d’aller dans les montagne oud e voir des montagnes, exercez-vous à faire des ascensions par la pensée ; imaginez que vous passez devant des cascades, que vous longez des torrents, que vous traversez des pâturages… vous vous réjouissez à la vue des Edelweiss ou des rhododendrons accrochés aux parois des rochers, vous contemplez des lacs cristallins, la neige qui resplendit au soleil… enfin vous arrivez au sommet ; vous saluez les entités puissantes qui l’habitent en ayant conscience que vous pénétrez dans leur demeure et que vus devez leur montrer votre respect. Puis, dans l’air léger et le bleu du ciel, vous respirez profondément et vous vous élancez dans l’espace… et même, le soir, avant de vous endormir, pensez à la montagne, à ses forêts, à ses lacs, à ses hautes cimes enneigées, mais aussi à ses cavernes profondes et à leurs habitants afin d’entretenir avec eu des relations d’amitié. Les montagnes ne sont pas uniquement des amoncellements de terre et de roches, elles sont les réceptacles d’immenses trésors ; l’or, l’argent, les cristaux, les pierres précieuses, sue lesquels veillent et travaillent de puissantes entités. Je ne vous dis pas cela pour que vous le preniez à la lettre et alliez creuser des mines dans l’espoir de trouver des trésors. Vous avez compris que c’est au côté symbolique des montagnes que vous devez vous attacher, afin de les creuser ou de les gravir en vous-même.

Sur toute la terre s’élèvent de nombreux sommets. Alors choisissez ceux avec lesquels vous vous sentez en affinité, et concentrez-vous tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre ; vous préparez ainsi les conditions pour entrer en contact avec les plus grands esprits qui sont venus s’incarner sur la terre. Car il existe un lien entre les sommets des montagnes et tous les êtres d’élite qui, au cours des âges, sont descendus parmi les humains pour leur apporter la lumière ; c’est par les sommets que nous entrons en communication avec eux, car un sommet est aussi un symbole du plan causal, le monde de l’esprit.

Un haut sommet représente également le corps causal du pays où il s’élève et de ceux qui lui sont proches. Le mont blanc, par exemple, est le corps causal de la France, de l’Italie, de la suisse, de l’Allemagne, de l’Autriche ... L’Everest est le corps causal de l’inde, du Tibet, du Népal… le Moussala celui des pays balkaniques, etc. C’est pourquoi toutes les relations que nous pouvons entretenir avec ces sommets stimulent le travail de la pensée. C’est sur les sommets que nous devons monter pour formuler nos souhaits et nos projets les plus chers. En faisant une ascension, que ce soit physiquement ou seulement par l’imagination, nous nous rapprochons de notre corps causal.

Vous direz, bien sûr, que la distance qui vous sépare de ce sommet intérieur est immense, infranchissable même ; c’est vrai et seul peut l’atteindre celui qui vit véritablement une vie pure et sainte. Mais la pensée est déjà comme une corde que vous lancez jusqu’à ce point là-haut que vous vous voulez touchez ; et une fois la corde accrochée, vous grimpez ; c’est ce que font les alpinistes ; ils lancent une corde et ils grimpent. Dès que vous avez lancé la corde, vous ne pouvez plus rester là où vous êtes, vous êtes obligé de vous hisser. Alors, vous avancez et en chemin vous êtes amené à parcourir toutes les régions intermédiaires, à rencontrer leur habitants… et à ce moment-là, que de découvertes !


Voilà les bienfaits que vous apporte la décision de placer le sommet comme but de votre existence ; vous ne pouvez plus stagner, vous êtes obligé d’avancer, de monter. Pour le moment vous n’atteindrez sans doute pas le point le plus élevé, mais l’essentiel, c’est d’entreprendre l’ascension. Regardez encore les alpinistes ; ils n’essaient pas tout de suite de s’attaquer à l’Everest, ce serait de la folie ; ils commencent modestement par les hauteurs de 1800-2000 mètres. Mais quelle que soit l’altitude, quelle joie chaque fois d’arriver en haut ; car la seule chose importante, c’est d’arriver en haut. 

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