L'illumination spirituelle est une
expérience divine essentielle qui, avec les révélations grandioses et sublimes
qu'elle apporte, fonde presque tous les textes spirituels essentiels qui se
trouvent à la base de différentes traditions de la sagesse planétaire.
un forum à votre disposition : http://devantsoi.forumgratuit.org/
Merci de votre visite
837409
mardi 30 juillet 2013
Illumination Divine
L'art de Erial, Musique Dov. Rencontre êtres célestes dans des
dimensions extatique de formes légères et mandalas par l'artiste visionnaire
Erial.
Entendre cette voix qui nous parle….
Si vous étiez plus attentif, si vous
aviez plus de discernement, vous sentiriez qu’avant chaque entreprise
importante de votre vie (que ce soit un voyage, un travail, une décision à
prendre), une voix vous conseille. Mais vous ne faites pas attention, vous êtes
trop occupé à écouter le tapage de vos désirs et vos convoitises. Pour entendre
une voix, vous avez besoin qu’elle fasse beaucoup de bruit. Si elle s’exprime
doucement, vous ne l’entendez pas. Mais quand par votre faute, il vous est
arrivé malheur, parfois vous vous dites : « Oui, bien sûr, il y avait
bien quelque chose, là, qui m’avait averti, mais c’était si faible, si
faible ... » Vous n’avez pas écouté parce que vous avez préféré
suivre les voix qui insistaient et parlaient très fort pour vous induire en
erreur.
Dieu nous parle doucement et sans
insistance. L’intuition n’insiste pas davantage. Et celui qui n’est pas
attentif ne discerne pas cette voix et finit toujours par s’égarer. Cette voix
du Ciel qui est extrêmement duce, mélodieuse et brève, existe-t-il des critères
pour la reconnaître ?
Oui, elle se manifeste de trois
manières ; par une lumière qu’elle fait naître en nous ; par une
dilatation, une chaleur, un amour que nous sentons dans notre cœur ; et
enfin par la volonté d’accomplir des actes nobles, désintéressés, et la liberté
intérieure qui nous permet de les réaliser ; alors, il faut être attentif,
ce sont là des critères.
Evidemment, il ya beaucoup de gens qui
prétendent que Dieu leur parle et qu’ils entendent sa voix. Et que dit cette
voix ? Elle leur donne la mission de ramener l’ordre sur la terre, de
poursuivre les traîtres, d’exterminer les hérétiques et les infidèles ; et
les voilà qui partent en guerre ! Qu’ils entendent une voix, ça on ne peut
pas le nier : tout ce qui existe a une voix. Mais cette voix qui leur dit
d’aller rétablir l’ordre et la justice par la menace et la violence, ne peut
pas être la voix de Dieu. Il faut que ce soit bien clair, c’est la voix de leur
nature inférieure.
Alors, quand vous aurez une décision
importante à prendre, tâchez désormais de tenir compte de ces critères. Si vous
vous sentez troublé parce qu’il y a trop de choses contradictoires qui bouillonnent
en vous et qui vous poussent dans une direction, puis dans une autre, puis dans
une troisième ... ne décidez rien, attendez. Au milieu de cette pagaille,
vous ne pouvez pas y voir clair ; au contraire, toutes les conditions sont
réunies pour que vous commettiez des erreurs. Il vaut mieux prendre votre temps
et commencer par vous apaiser, car c’est seulement dans le silence des pensées
et des sentiments que vous recevrez la réponse de votre Moi supérieur. Ce
silence est la source de la clarté, de la limpidité, de la certitude, et vous
avez besoin de lui pour prendre de bonnes décisions.
Il est inutile d’aspirer à de grandes
réalisations spirituelles tant que vous ne parviendrez pas à interrompre le
cours bruyant et désordonné de votre vie psychique. C’est ce désordre qui
empêche que s’installe en vous le silence, le vrai silence, qui laisse enfin à
la nature supérieure la possibilité de faire entendre sa voix. Plusieurs fois
par jour, consacrez au moins quelques minutes à introduire ce silence en vous.
Fermez les yeux, efforcez-vous de vous dégager des soucis quotidiens et dirigez
votre pensée vers les sommets, vers les sources de la vie qui abreuvent tout
l’univers. Quand vous sente que vous avez arrêté le flot d’images, de
sentiments et de pensées qui vous traversent, prononcez intérieurement le mot
« Merci ». Voilà le mot le plus simple, mais qui dénoue toutes les
tensions, parce qu’en remerciant vous vous accordez avec le Ciel, vous sortez
du cercle rétréci de votre moi limité pour entrer dan la paix de la conscience
cosmique. Et comme la respiration est aussi un facteur d’apaisement et
d’harmonisation très important, en
prononçant le mot merci, efforcez-vous de donner à votre respiration un
rythme régulier ; inspirez très profondément et expirez très lentement
jusqu’à ce qu’i ne reste plus d’air dans vos poumons.
Le but de la vie spirituelle, ce n’est
pas d’essayer de rétablir de temps à autre le lien avec le monde du silence, de
la lumière, et puis oubliant tout cela, de se laisser entraîner à nouveau dans
les désordres et les vacarmes de l’existence pour recommencer le lendemain.
Cela n’a pas de sens. Au contraire, ce silence que vous avez réussi à réaliser
doit vous suivre toute la journée et communiquer imperceptiblement un rythme,
une grâce à tout ce que vous faites. Vous vous déplacez, vous touchez les
objets, et ce mouvement harmonieux se transmet à toutes les cellules de votre
organisme. C’est comme si tout en vous n’était que dans et musique.
La réalisation du silence intérieur est
un indice de l’évolution des êtres. Et non seulement ce silence leur ouvre les
portes de l’illumination, mais ils deviennent eux-mêmes une source de
bénédictions pour tous ceux qui les entourent. Grâce à la méditation, à la
prière, à la contemplation, nous parviendrons un jour à faire taire les grosses
caisses, toutes ces forces chaotiques qui se déchaînent en nous. Alors le
silence s’approchera, il se répandra pour nous enveloppe de son manteau
merveilleux, une clarté apparaître et la Divinité en nous fera entendra SA
VOIX.
C’est le silence qui nous parle le mieux !
Chaque jour notre nature divine nous
parle, elle essaie de se faire entendre afin de nous conseiller, de nous
éclairer. Mais elle ne crie pas, elle n’emploie jamais la violence ; elle
murmure son avis une fois, deux fois, trois fois, puis elle se tait. La nature
inférieure, au contraire, qui a d’autres projets, d’autres besoins, insiste,
répète, fait du tapage. Son but est d’étourdir les pauvres humains pour qu’ils
finissent par se dire : « Mais oui, si elle insiste tellement, c’est
qu’elle doit avoir raison ». C’est pourquoi la personnalité ne craint rien
autant que le silence, elle le fuit ; elle sent qu’il l’empêchera de se
manifester avec ses ruses, ses caprices, son arrogance ; elle sera
paralysée, jugulée, elle ne trouvera pas les conditions favorables pour mettre
ses projets à exécution.
Le silence est comme une porte qui
s’ouvre sur les régions célestes, et la personnalité sent que ce silence
représente la fin de son règne, qu’elle va être obligée de céder la place. A la
moindre vexation, au lieu de rester tranquille, elle répète à l’homme :
« Riposte, venge-toi ! » et elle ne cesse de la harceler. De son
côté, l’individualité conseille : « Calme-toi, attends un peu. Tu
n’as pas à t’inquiéter, car personne ne peut vraiment te faire de mal. Tâche
seulement d’avoir un peu plus de lumière et un peu plus d’amour ». Voilà
les conseils de l’individualité. Mais pendant ce temps, la personnalité fait
tout ce qu’elle peut pour couvrir cette voix avec ses trompettes, ses grosses
caisses, et elle insiste tellement, jour et nuit, que l’homme, qui est un peu
bébète, se dit : « D’accord, il faut y aller ».
Toutes pratiques que l’on observe dans
un Enseignement spirituel, la méditation, la prière... n’ont qu’un unique
but : réduire la place de la personnalité pour donner à l’individualité
des possibilités de plus en plus grandes de s’exprimer. Et c’est cela
véritablement le silence. Avoir le silence dans le plan physique, c’est facile,
il suffit de fermer les portes et les fenêtres, ou de se boucher les oreilles ;
mais réaliser le silence dans les pensées et les sentiments, c’est beaucoup
plus difficile. Car le for intérieur des humains est semblable à une place
publique où des quantités de gens arrivent tous à la fois pour manifester et
présenter des revendications.
L’une des choses essentielles, c’est de
réaliser le silence intérieur, de faire taire toutes ces discussions, ces
révoltes, ces bagarres provoquées par les pensées, les désirs et les sentiments
mal maîtrisés, et recevoir enfin la vraie réponse aux questions que vous vous
poser, la réponse de votre Moi divin.
Le silence doit être compris comme une
condition préalable, un état de conscience au sein duquel quelque chose de
mystérieux, de profond commence à se révéler. On appelle parfois ce
« quelque chose » la voix du silence. Quand l’homme parviendra à tout
apaiser en lui, et même à arrêter sa pensée – parce que dan son mouvement, la
pensée elle aussi fait du bruit – alors il entendra cette voix du silence qui
est la voix de sa nature divine.
Pour échapper au bruit intérieur il faut
s’efforcer de ne plus vivre à la surface des choses, exposé aux agitations et
aux troubles qui s’y produisent, mais de se dégager des soucis, des
préoccupations prosaïques, et surtout changer la nature de ses besoins. Car
chaque besoin, chaque désir, chaque souhait vous met sur une voie déterminée
et, selon sa nature, vous arriverez dans une jungle infestée de fauves
rugissants ou dans une région peuplée de créatures célestes qui vous
accueilleront avec des concerts d’harmonie.
Le silence intérieur est le résultat
d’une harmonie entre les trois plans physique, astral et mental. Donc, pour
faire le silence en vous, vous devez commencer par créer l’harmonie dans votre
corps, votre cœur et votre intellect. L’harmonie est la clé qui vous ouvre les
portes de la région du silence. Il vous est certainement arrivé quelque fois de
sentir tout à coup un très profond silence s’installer en vous, comme si le
bruit intérieur dont vous ne vous aperceviez pas jusque-là, puisque vous y êtes
quotidiennement plongé, s’était brusquement interrompu ; alors un poids
tombe de vos épaules, des entraves se délient, des portes s’ouvrent et enfin
votre âme, libérée de sa prison, peut sortir et se dilater dans l’espace. Cette
expérience du silence, qu’il vous a été donné de vivre comme un don du Ciel
sans avoir peut-être même rien fait pour le mériter, vous pouvez essayez de la
répéter consciemment. Peu à peu vous sentirez s’apaiser toutes les voix
discordantes qui ne cessent de réclamer, de menacer, et il ne restera plus
qu’une voix douce, un murmure ; la voix de votre nature supérieure, la
voix de Dieu.
Ouvre-toi et rayonne !
Chaque matin le soleil vous dit :
« Abandonne tes pensées et tes sentiments égoïstes, apprends à t’ouvrir, à
rayonner, à éclairer et à chauffer les créatures ». Et ne craignez pas de
vous appauvrir, au contraire, car il existe une loi cosmique selon laquelle plus
vous donnez, plus vous recevez. Il n’y a pas de vide dans l’univers ; dès
qu’il se produit un vide, aussitôt quelque chose vient le combler. Cette loi
agit dans tous les plans, et si ce que vous donnez es lumineux, rayonnant,
bénéfique, par la loi de l’affinité qui entre aussi en action, vous recevrez de
l’autre côté des éléments de la même qualité, de la même quintessence lumineuse
et rayonnante.
Le soleil est inépuisable, parce que
dans son désir de donner, il se remplit : il nous envoie ses rayons, mais
en même temps il ne cesse de recevoir de l’immensité des énergies nouvelles.
Tandis qu’il rayonne vers la périphérie, il absorbe en son centre les richesses
et les énergies de Dieu lui-même.
Il vous dira : « Parce que
j’envoie à travers l’espace ma lumière et mon amour, j’attire en retour les
éléments les plus purs, les plus
vivifiants. Apprenez à travaillez comme moi et vous constaterez que, dès que
vous dépensez vos énergies pour le bien des autres, très peu de temps après
vous vous sentez rechargés d’énergies nouvelles ». Comment cela se fait-il ? C’est
mystérieux, mais c’est tellement vrai !
Commencer à regarder le soleil avec des
yeux nouveaux et il se produire en vous de grands changements. Tout est dans la
compréhension, dans la façon de voir les choses. C’est par une compréhension
profonde et véridique des choses que l’homme peut déclencher les courants
célestes en lui ; alors il se transforme, il devient comme le soleil, il
commence à donner et il découvre qu’il ne s’est jamais senti aussi riche, aussi
lucide, aussi puissant.
Lorsqu’intérieurement on devint
véritablement riche et puissant, on se sent à l’abri de toutes les formes de
peur qui peuvent nous assaillir. C’est la personnalité qui a peur. La
personnalité a peur parce qu’elle se sent pauvre, sans défense, exposée à tous
les dangers, alors elle ne s’occupe que de prendre et d’entasser pour assurer
sa subsistance, sa sécurité, et elle tâche d’éliminer ceux qui lui paraissent
les menacer. Quand on a peur, on ne peut manifester aucune générosité, on n’est
même plus ni sincère ni honnête, on devient faux, hypocrite et on essaie
d’exploiter toutes les situations, même si c’est au détriment des autres…
Devenir comme le Soleil… seul ce haut
idéal peut faire germer tout ce qui est le meilleur dans votre cœur et dans
votre âme. Sans même que vous insistiez, sans même que vous y pensiez, vous
manifesterez les meilleures dispositions. La seule vérité qui vaut la peine
d’être cherchée, c’est le soleil spirituel qui, dès qu’il brille en nous, fait apparaître
toutes nos bonnes qualités exactement comme le soleil physique fait éclore la
vie dans toute la nature.
Le soleil est le symbole de la
générosité et c’est pourquoi nous devons le prendre pour modèle. Même s’il
n’est pas humain, il est préférable de se lier à une créature non humaine,
mais qui peut nous influencer par sa
lumière et sa chaleur, que de rester auprès de gens qui sont faibles, sombres,
égoïstes. Et supposons même que le soleil ne soit qu’une roche ou du métal en
fusion, cela m’es égal : du moment qu’il manifeste des qualités
supérieures à celles des hommes, j’irai vers lui, car auprès de lui je
m’exalte, auprès de lui je grandis, auprès de lui je deviens plus intelligent,
auprès de lui je me guéris.
Pourquoi ne voulez-vous pas faire comme
moi ?
Celui qui est allé longtemps auprès du
soleil et qui a appris à s’identifier à lui, peut aller ensuite à la rencontre
des humains, il ne les lésera pas : il les salue, les regarde, leur
sourit, leur serre la maint, leur parle ou travaille avec eux, il ne cesse de
leur donner quelque chose de bon, de lumineux. Et en faisant cela, il
s’épanouit, grandit, avance, s’élève de plus en plus, parce qu’il obéit à la
loi de l’amour, la véritable loi de l’amour qui est de donner. Mais en même
temps qu’il donne, il reçoit, car la lumière divine, comme une rivière d’eau
claire, descend jusqu’à lui.
Prendre et donner
Plongez-vous juste un peu dans les
affaires des humains et vous verrez : dans quelque domaine que ce soit,
affectif, social, politique, économie, les difficultés viennent de ce que la
plupart d’entre eux se dirigent toujours en fonction d’un raisonnement
personnel, égoïste ; leur norme, leur règle, leur idéal, c’est toujours de
prendre… Et il y a des milliers de façons de prendre. S’ils étaient mieux
instruits, mieux conseillé s par des guides conscients et sages qui leur
montrent le côté pernicieux de cette attitude, ils pourraient s’arracher à
cette obscurité dans laquelle ils pataugent, malheureux, insatisfaits, prêts à
se détruire et détruire les autres.
Mais il suffit de jeter un regard sur la
société pour voir que tout y est organisé pour satisfaire la nature inférieure
avec ses instincts primitifs et sauvages. Toutes les règles, tous les critères
de la société, l’éducation elle-même sont conçus en fonction de cette
mentalité ; tirer la couverture à soi, accaparer, gagner, profiter.
Pourquoi penser aux autres ? S’ils sont des obstacles sur le chemin, on
peut les écarter ou même les écraser. Pourquoi se gêner ?
Et pourtant, je vous le dis, lorsque
l’être humain a été créé dans les ateliers du Seigneur, l’Intelligence cosmique
a semé en lu des graines destinées à se développer sous forme de qualités, de
vertus, de gestes sublimes d’abnégation et de renoncement. On les voit de temps
en temps se manifester chez certains êtres, mais si peu ! En revanche, on
aperçoit partout la personnalité étaler ses performances. Elle n’a de cesse que
d’installer ses succursales, comme des tentacules, et elle est
débrouillarde ! Elle est capable de toutes les intrigues, de toutes les
ruses. Quelle activité, quelle habileté ! Oui, car malgré son avarice, elle
ira même pousser l’homme à donner ; pour pouvoir mieux prendre. Combien de
cadeaux ne sont que des appâts pour mieux attirer et dépouiller les
autres !
La personnalité n’a aucune retenue,
aucune pitié. C’est elle qui doit tout avoir, tout absorber, et comme elle n’st
jamais rassasiée, non seulement elle est ingrate, mais elle se fâche qu’on ne
lu ait pas donné plus. Elle est insatiable… un puits sans fond. Et c’est ainsi
que ce besoin de prendre développe chez les êtres toutes sortes de tendances
pernicieuses : l’envie, la révolte, la cruauté, la vengeance.
L’individualité, qui ne sait que donner,
peut être comparée au soleil, tandis que la personnalité, qui ne sait que
prendre, peut être comparée à la lune ou à la terre. Ce que le soleil produit,
il l’envoie très loin dans l’espace infini pour que beaucoup d’autres créatures
puissent en bénéficier, alors que la terre se contente de prendre, d’absorber.
Bien sûr, on ne peut pas dire qu’elle ne donne absolument rien ; si, avec
ce qu’elle a reçu elle produit des minéraux, des végétaux, etc… Mais pour
elle-même ; les autres planètes n’en bénéficient pas. La terre fait donc
quelque chose de ce qu’elle a pris, mais elle le garde pour elle, ou pour ses
enfants, ce qui revient au même. Et la personnalité aussi fait quelque chose de
ce qu’elle prend, mais elle le garde aussi pour elle.
Maintenant, si on doit étudier du point
de vue de la personnalité la différence qui existe entre la terre et la lune,
il faut s’en rapporter au langage des symboles, d’après lequel la terre
correspond au monde physique, alors que la lune correspond au monde astral.
Notre corps physique a des besoins, évidemment, mais ils peuvent être
facilement satisfaits. Ce qui est insatiable en nous, c’est le corps astral, le
corps des désirs.
C’est notre corps astral, le corps des
désirs, qui a besoin de nourritures et d’objets variés, toujours plus
compliqués ou plus raffinés, car ses appétits sont infinis. Les cultures, les
civilisations sont le résultat de ce besoin de goûter des nourritures plus
élaborées, de posséder des objets plus esthétiques, fabriqués dans des matières
plus précieuses. Vivre dan s des cavernes, s’habiller de peaux de bêtes, se
nourrir de fruits sauvages et de viande crue, boire l’eau des rivières, se
déplacer à pied, telle était l’existence des premiers hommes. Sans prétendre
qu’il faille y revenir… Tout ces désirs nouveaux, s’ils ne sont pas maîtrisés,
purifiés, éclairés peuvent aussi être la cause de leur ruine.
C’est pourquoi il est important que
chacun se décide à réviser cette question tellement importante des buts et des
moyens. Celui qui est honnête se rendra compte que la plupart du temps, son but
est de contenter sa personnalité, de satisfaire ses instincts, ses convoitises.
Et les moyens ? Tout ce que le Ciel a mis à sa disposition, toutes ses
facultés physique et psychiques, toutes les forces de la nature ; oui,
tous ces moyens qui sont divins, les humains ont tendance à les mettre au
service de buts misérables ; la science, la philosophie, l’art, le Ciel
entier ne sont là que pour servir les caprices, les appétits, les intérêts les
plus terre à terre.
Désormais, c’est le contraire qu’il faut
faire : tout ce qu’on a pris comme but doit devenir moyen : toutes
les impulsions de la nature inférieure ne doivent servir qu’à atteindre le
monde sublime, la lumière. Voilà ce que signifie : prendre la personnalité
pour servante. Si vous arrivez à faire ce changement radical dans votre façon
de penser, toute votre vie sera transformée.
Les rapports de la personnalité et de l’individualité
Pour comprendre les rapports de la
personnalité et de l’individualité, il y a l’image de l’arbre…
Quand on étudie les différentes parties
de l’arbre et leurs fonctions, on peut dire que, par analogie, les racines, le
tronc et les branches correspondent à la personnalité, tandis que les feuilles,
les fleurs et les fruits correspondant à l’individualité.
La personnalité joue le rôle du support
matériel, de récipient, de conducteur, et l’individualité représente l’élément
spirituel qui est à l’origine de toutes les manifestations.
Voyons maintenant les correspondances
que nous pouvons établir entre l’arbre et nos différents corps. Les racines
correspondent au corps physique, le tronc au corps astral et les branches au
corps mental. Ces trois corps, physique, astral et mental, forment la trinité
de la personnalité ; c’est eux qui permettent à l’homme d’agir, d’avoir
des sentiments et des pensées, mais dans les régions inférieures. Ensuite, es
feuilles correspondent au corps causal, les fleurs au corps bouddhique, les
fruits au corps atmique ; ils forment la trinité de l’individualité, et
c’est grâce à eux que l’homme peut penser, sentir et agir dans les régions
supérieures.
Les racines, le tronc et les branches
demeurent en toutes saisons, tandis que les feuilles, les fleurs et les fruits
apparaissent, puis disparaissent. De même, la personnalité, c'est-à-dire nos
corps physique, astral et mental, demeure comme support permanent tandis que
l’individualité, c’est à dire les inspirations qui nous sont données par nos
corps causal, bouddhique et atmique nous visitent et s’en vont.
Au printemps, l’arbre commence à se
manifester sous la forme de feuilles, de fleurs et de fruits. Voilà
l’individualité. Pourquoi les feuilles, les fleurs et les fruits ne
demeurent-ils pas ? Ils s’en vont, puis reviennent, comme toutes ces
inspirations poétiques qui nous visitent quelques minutes de temps à autre,
tandis que les racines, le tronc et les branches sont toujours là. Evidemment,
comme l’arbre, la personnalité peut grandir, elle peut s’élargir, mais elle
reste toujours la même ; les racines (le
sexe et le ventre), le tronc (les
poumons et le thorax) et les branches (le
cerveau). Et si elle n’est pas traversée par les puissances de l’esprit,
elle demeure nue et stérile comme un arbre en hiver. Nous devons donc travailler
à laisser passer l’esprit en nous. Pareil à l’arbre qui se couvre de feuilles,
de fleurs et de fruits pour la plus grande joie de tous, l’homme qui s’ouvre
aux courants de l’esprit est une bénédiction pour ceux qui l’approchent.
Comme les racines, le tronc et les
branches représentent les assises de l’arbre, la personnalité représente les
assises de l’être humain, et il n’est pas question de détruire ces assises. Il
faut donc entretenir la personnalité, il faut lui donner à manger et à boire,
mais consacrer l’essentiel de notre temps et de nos efforts à alimenter
l’individualité. Jusqu’au jour où elle finira par devenir si formidablement
puissante qu’elle s’emparera de la personnalité et s’installera en elle comme
sur un territoire conquis. C’est alors que nous pourrons dire comme saint
Paul : « Ce n’est pas moi qui vis, c’est le Christ qui vit en
moi ». Mais en attendant tout en nourrissant notre individualité, il ne
faut pas laisser notre personnalité mourir de faim, sinon nous mourrons avec
elle. Nous devons lui attribuer un quart de notre attention !
Evidemment la majorité des gens font le
contraire, ils donnent un quart à Dieu et trois quarts à la personnalité. Eh
bien, il faut savoir que tout cela va à l’encontre des mathématiques célestes.
dimanche 28 juillet 2013
Nul ne peut servir deux maîtres
« Nul ne peut servir deux
maîtres »… Donc, c’est clair, nous devons nous mettre au service de
l’individualité, c’est elle qu’il faut nourrir en réduisant le temps et les
énergies que nous avions l’habitude de consacrer à la personnalité. Mais il ne
faut pas non plus négliger complètement la personnalité. D’ailleurs vous l’avez
vu, Jésus n’a pas dit qu’il ne faut plus rien lui donner, il faut seulement
réduire les rations. On ne doit pas la laisser mourir de faim, car elle est
extrêmement utile, indispensable même. Oui, comme servante. Est-ce qu’on laisse
une servante sans nourriture et sans logement ? Non, mais on ne lui permet
pas de diriger la maison.
Seulement voilà, avec la personnalité
vous avez affaire à une servante d’une espèce très particulière :
tellement habile, rusée, têtue ! Elle n’a pas d’autre désir que d’être
maîtresse chez vous et elle sait si bien s’y prendre pour vous dominer !
Comment ? En vous racontant des histoires. Vous avez observé dans la vie
comment agissent les gens qui veulent dominer les autres. Ils leur racontent ce
qu’ils ont envie d’entendre ; ils leur promettent que tous leurs désirs
seront satisfaits, ils approuvent leur conduite à laquelle ils trouvent toujours
des justifications. Eh bien, c’est exactement ces méthodes-là qu’utilise la
personnalité pour mettre les humains dans sa poche. Oui, là où elle est
vraiment imbattable, c’est dans l’art de trouver des arguments pour justifier
tous leurs mauvais penchants ; ils se mettent colère ? Mais c’est
très bien, il faut élever la voix pour défendre une juste cause… Ils sont
toujours en train de critiquer les décisions et l’attitude des autres ?
Ils ont raison, car ils voient mieux qu’eux la réalité de la situation… Ils ne
sont jamais contents de rien ? Cela prouve qu’ils aiment la perfection…
Ils envient les avantages matériels de tel ou tel ? Ce n’est pas de
l’envie, mais un jugement objectif, car ces personnes ont des privilèges
qu’elles ne méritent pas… Ils boivent, ils se droguent ? C’est pour
trouver l’inspiration ou parce que les autres leur ont rendu la vie
insupportable ... Et toutes les bonnes raisons qu’ils s’inventent pour
fuir leurs responsabilités, pour tromper
ou quitter leur mari ou leu femme, pour exploiter les gens, les rejeter,
les massacrer !... Eh oui, les ruses de la personnalité, c’est
extraordinaire : Quand on connaît ses manigances, on ne peut plus se
tromper, mais encore faut-il se donner la peine de l’observer et d’analyser ses
méthodes.
Méfions-nous de la personnalité. Elle
nous fait croire qu’en écoutant ses raisonnements, en suivant ses conseils,
nous serons heureux ; et c’est vrai, nous aurons bien d’abord quelques
petites satisfactions, mais peu de temps après, la planche se retirera et nous
serons par terre. La personnalité est un as pour faire des numéros et nous
embarquer dans sa voiture. Car elle est très érudite, si érudite qu’elle peut
faire descendre les étoiles pour nous persuader avec des arguments formidables
que nous pouvons nous abandonner à tous nos mauvais penchants. Et elle nous
convaincra parce qu’il y a des savants et des artistes dans la
personnalité ; elle n’est pas seule, elle représente tout un monde. Elle
peut même aller très loin dans le charme et la séduction. Elle sait chanter,
danser, écrie des vers, regarder avec amour. Mais son but est de nous asservir
et de nous manger. Pourquoi est-elle si attrayante ?
Pour mieux nous avoir ; ou, nous ne
le avons pas ? C’est comme le diable qui est une des expressions :
lui aussi présente toutes sortes de séductions ; s’il faisait peur, il ne
tenterait personne. Bien sûr, il y aussi une poésie, une musique, de la danse
et des parfums dans l’individualité, mais là c’est différent, ce n’est pas pour
nous ligoter et nous asservir, mais pour nous libérer, nous embellir, nous
ressusciter.
La personnalité ne reste jamais au
repos, quand on voit comment tout est fait dans l’existence pour attiser ses
convoitises … Partout maintenant nous trouverons des prospectus, des
publicités : « prenez ceci, goûtez cela ;.. » Et ce ne sont
que des appareils ou des produits destinés à améliorer le confort de la maison,
de la voiture, à rendre la vie matérielle plus facile, le corps physique plus
séduisant. Et regardons aussi les romans, les films, les pièces de théâtre et
tous les spectacles en général ; la plupart de toute cette abondance
d’objets et de distractions qu’on propose, n’en sont pas plus heureux ceux qui
les utilisent, ils deviennent même insupportables, et c’est normal, puisqu’on
ne nourrit que leur nature inférieure.
Cependant, que ce soit bien clair, ne
pas nourrir exclusivement la personnalité ne signifie pas qu’il faille
l’anéantir. Elle fait partie de nous, et nous devons vivre avec elle. Sans
elle, nous ne pourrions rien faire sur la terre, car elle est le réservoir de
toutes nos possibilités. C’est elle qui possède les richesses souterraines, les
matériaux bruts, c’est à dire les instincts, les appétits, tout ce qui permet à
l’homme de s’accrocher à la terre, c’est elle qui garde, conserve et augmente
ses possessions. Il faut apprendre à être plus intelligent qu’elle, pour la
soumettre et pouvoir ainsi tirer parti de toutes ses richesses. Car ne nous
leurrons pas, si nous ne savons pas l’asservir, c’est elle qui nous absorbera,
il ne restera pas une miette de nous.
Même les saints, les Initiés, les grands
Maîtres, finissent pas se fatiguer parfois, ils sont obligés de lâcher prise et
la personnalité redresse la tête. Mais à la différence de la majorité des
humains, ils savent comment remédier. Puisque la nature inférieure possède un
arsenal inouï devant lequel l’homme est impuissant, il faut que, dans cette
lutte inégale, il cherche des alliés. C’est aussi ce que fait un pays en temps
de guerre ; il conclut des pactes avec des alliés. La seule solution, est
de nous lier au Seigneur, aux entités célestes, aux archanges, aux divinités et
de leur donner, à eux, la possibilité de faire la guerre. Et nous, à ce
moment-là, nous sommes des spectateurs, nous assistons au combat, nous regardons
comment le Ciel, c'est-à-dire la nature supérieur en nous, est en train de
remporter la victoire.
N’essayons donc pas d’anéantir notre
personnalité car non seulement nous n’y arriverons pas, mais c’est nous qui
serions anéanti. Lions-nous d’abord au Ciel, puis adressons-nous à la
personnalité avec la conviction absolue que nous sommes vraiment le
Maître ; elle sera obligée d’obéir.
La personnalité est un cheval sauvage
que seuls les véritables audacieux peuvent dompter. Mais très peu de gens sont
capables d’une véritable audace. Pour nuire aux autres, les tromper, les
blesser, les massacrer, là oui, ils se lancent. Et pour se nuire à eux-mêmes,
là encore rien ne les arrête ; mais… c’est quand il s’agit d’asservir leur
nature inférieure qu’ils deviennent craintifs : ils n’osent pas.
un Blog de soutien à votre Ascension
Yvan Poirier se fait une joie de
répondre à toutes vos questions dans le NOUVEAU BLOG D’ÉCHANGES SUR LA
TRANSFORMATION offert quotidiennement aux
membres de la Presse Galactique. N’hésitez pas à utiliser ce blog conçu spécialement pour
apporter certains éclairages relatifs à ce que vous vivez personnellement et
intérieurement en cette période intense de mutation planétaire…
Voici un aperçu de sujets récents traités dans ce blog à partir
des questions des lecteurs :
·
Des lourdeurs dans les jambes peuvent être causées par l’Onde de
Vie provenant autant du Soleil central de la Terre que du Soleil d’Alcyone
·
Comment vivre une augmentation soudaine du poids
·
Peu importe qui nous sommes sur cette Terre, nous devons
comprendre que nous ferons tous et toutes bientôt un Face-à-face avec
nous-mêmes.
·
Le bien et le mal représentent la dichotomie psychique qui nous a
gardée dans la dualité tout au long de nos vies.
·
La Loi d’attraction comme nous l’entendions, ne fait plus partie
de notre monde depuis quelques mois. La loi d’attraction faisait partie de la
manifestation électromagnétique de la matrice astrale qui est en train de se
dissoudre. Elle a été remplacée par la Loi de Grâce. Celle-ci représente
l’ajout multidimensionnel qui est transmis par notre Soleil ainsi que d’autres
Soleils comme Alcyone et Sirius pour ne nommer que ces deux lieux de création.
VOUS POUVEZ VOUS AUSSI
PARTICIPER À CE BLOG D’ÉCHANGES
Les qualités spirituelles
L'homme réellement spirituel cherche à être
libre de toutes formes d'esclavage. La liberté est le message Nº 1 de la
spiritualité. Il vous faut être libre par rapport aux structures que les autres
ont créées autour de vous, libre de tout ce que vous devez faire et ne devez
pas faire. Tant que vous ne serez pas libre de tout cela, vous ne pourrez pas entendre
votre voix intérieure.
La spiritualité est basée sur l'individu. Et,
le message est le suivant: soyez uniques, soyez des individus. Vivez la vie
comme vous l'entendez... soyez rebelles! Vous n'avez pas besoin de rentrer dans
un moule. Si c'est vous qui décidez de rentrer dans un moule, c'est très bien,
sinon il n'y aucune nécessité… Aucune autre raison ou motif que celle de votre
propre volonté ne devrait nous faire rentrer dans un moule. Si une personne
sent que c'est ce qu'elle veut, alors, ok, c'est parfait. Ce n'est alors plus
l'esclavage; c'est la liberté !
Les animaux n'ont aucun problème dans un monde sans amour. L'homme, lui, est
dans un grand malheur. Il aspire, il attend quelque chose de l'au de-là. Il
goûte à quelques moments de joie. Il sait à quoi ressemble l'amour, même si ces
moments ne durent pas. Ils viennent très soudainement mais partent aussitôt,
laissant le goût dans la bouche. C'est à travers l'amour que l'homme s'est mis
à rechercher Dieu, car l'amour lui a donné le goût. A partir de là, l'homme ne
peut plus en rester là . Désormais, il doit atteindre cet état dans lequel
l'amour est total, dans lequel l'amour n'est pas simplement un phénomène
momentané mais un réel état, une réelle continuité.
L'amour est l'essence même de la religion. Si vous pouvez aimer alors rien de
plus n'est nécessaire. A travers l'amour, on peut connaître toutes les bibles
et Védas….ils ne sont rien d'autres que des sous produits de l'amour.
Si vous n'êtes pas méditatif, vous pouvez continuer à chercher, à regarder
partout, d'une vie à l'autre… vous ne trouverez que désespoir, douleur,
souffrance et enfer. Vous ne trouverez ni Dieu, ni vérité, ni béatitude ainsi.
Et, l'ironie est que si vous aviez cherché à l'intérieur de vous-même, vous
auriez compris que tout a toujours été en vous. Méditer signifie regarder à
l'intérieur de soi-même.
Le rire relaxe. Et la relaxation est spirituelle. Le rire vous ramène sur
terre, et vous éloigne de vos idées stupides d'être plus saint que les autres.
Le rire vous ramène à la réalité telle qu'elle est. Le monde est le jeu de
Dieu, une plaisanterie cosmique. Et à moins que vous ne compreniez que c'est
une plaisanterie cosmique vous ne serez jamais capable de comprendre le mystère
ultime.
samedi 27 juillet 2013
L’Homme et le Divin
Intoduction
de Maria Zambrano (extrait)
Il y a fort peu de temps que l’homme raconte son
histoire, étudie son présent et envisage son futur sans tenir compte des dieux,
de Dieu, de quelque forme de manifestation du divin que ce soit. Cependant
cette attitude est devenue si habituelle que, même pour comprendre les temps où
il y avait des dieux, nous devons nous faire une certaine violence. Car le
regard que nous jetons sur notre vie et notre histoire s’est étendu sans autre
forme de procès à toute vie et à toute histoire. Ainsi, nous prenons uniquement
en compte le fait qu’à d’autres époques le divin a fait intimement partie de la
vie humaine. Et, bien sûr, cette intimité ne peut être perçue à partir de la
conscience actuelle. Nous acceptons la croyance – le « fait » de la croyance –,
mais il nous est difficile de revivre cette vie où la croyance était, non pas
une formule figée mais un souffle vivant qui, sous des formes multiples,
indéfinissables et insaisissables pour la raison, portait la vie humaine,
l’illuminait ou la plongeait dans le sommeil, l’emportant dans des espaces
secrets, engendrant des « expériences » dont nous trouvons l’écho dans les arts
et la poésie, et dont la critique a peut-être donné naissance à des activités
de l’esprit aussi essentielles que la philosophie ou la science elle-même.
Seuls les « romanciers » audacieux ou les penseurs ambigus ont pénétré, en
l’imaginant de leur point de vue particulier, dans cette vie vécue à la lumière
et à l’ombre de dieux maintenant enfuis. Quant au nôtre – notre Dieu –, on le
laisse exister. On le tolère.
Ainsi nous ignorons des phénomènes profondément
significatifs, en les réduisant à un nom, en les considérant comme un fait et
en cherchant tout au plus leur explication dans les causes que notre pensée
actuelle considère comme les seules réelles, les seules capables de produire
des changements : les causes économiques ou spécifiquement historiques. Mais,
qu’est-ce que l’historique ? faudrait-il, avant tout, nous demander. Voilà
justement ce qu’aujourd’hui nous nous demandons avec le plus d’inquiétude.
Qu’est-ce que l’historique ? Qu’est-ce qui, à travers l’histoire, se fait et se
défait, s’éveille et s’assoupit, apparaît pour disparaître ? Est-ce quelque
chose de toujours autre, ou quelque chose de toujours identique sous chaque
événement ?
C’est Hegel qui donna forme plutôt qu’à la question, à la réponse. Car il
conçut l’histoire comme une vicissitude nécessaire, inexorable de l’esprit. Et
ce ne fut pas le philosophe rationaliste, mais le chrétien assoiffé de raisons
philosophiques – désireux de voir se déployer en raison sa foi initiale – qui
le conduisit à son idée selon laquelle c’est l’« esprit » qui se déploie dans
l’histoire, qui se manifeste, se nie, se dépasse, en se réalisant ; le chrétien
exigeant que toute la réalité en vienne à être justifiée par l’esprit créateur.
La réalité ne pouvait être la nature créée et produite une fois pour toutes,
mais cette autre réalité dont l’homme est porteur, dont l’individu est le
masque qui l’exprime et, en même temps, la contient ; masque qui se sacrifie en
jouant son rôle pour ensuite disparaître. C’est ainsi que son christianisme dut
aboutir à cette idée si peu chrétienne, si païenne, selon laquelle l’individu
est le masque du logos. Car, pour l’éviter, il n’avait que la voie de
l’orthodoxie chrétienne : celle qui transporte l’événement ultime et décisif,
son sens ultime, dans une autre vie. Dans le cas contraire, la pensée n’a
d’autre chemin qui s’offre à elle que celui de la disqualification de
l’individu en masque, en acteur de l’histoire, et celui de l’histoire elle-même
comme dépositaire du sens.
Cette situation que Hegel mena à son point le
plus extrême, est la plus claire expression de la tragédie « humaine », de la
tragédie de l’humain : ne pas pouvoir vivre sans dieux. Si l’on prend à présent
ce terme de « dieux » au sens élémentaire d’une réalité différente et
supérieure à ce qui est humain.
ENTRE L’HOMME ET LE DIVIN
Entre l’ombre et la lumière, il y a la clairière
– une clarté filtrée, timide et courageuse, qui lutte contre les herbes
mauvaises et les frondaisons, mais qui jamais ne s’épuise. Femme réservée et
tenace, femme de l’errance et de l’espérance, femme du murmure et de la parole
silencieuse qui porte parfois plus loin que le cri, María Zambrano ne peut
avoir de demeure que là dans la « clairière du bois ». Elle s’y tient visible
et invisible. Sa place même dans la philosophie contemporaine est toujours entre
« l’obscur et la transparence ». Si elle figure désormais aux côtés des «
grands d’Espagne », José Ortega y Gasset et Miguel de Unamuno, si elle est
auréolée du prix Cervantès (1988), attribué pour la première fois à une femme
pour une « obra de pensamiento », elle n’a cependant pas encore de
reconnaissance universelle. Mais, de cela, elle ne se serait jamais plainte. «
Passion incomplète », écrivait-elle, que celle de l’homme « qui n’a pas vécu un
temps parmi les oliviers, loin de tout et sans ombre ».
De María Zambrano, outre l’Inspiration continue, un recueil composé par
Jean-Marc Sourdillon, paraît aujourd’hui l’Homme et le divin, son plus grand
livre (1955). Même si l’on tentait d’évoquer quelques autres figures féminines
de la philosophie, d’Edith Stein à Simone Weil, et si, pour l’écriture, on
songeait à Maître Eckhart ou à saint Jean de la Croix, on ne ferait pas
disparaître l’impression de « dépaysement » que provoquent les ouvrages de
Zambrano. On se sent même prêt à taire toute question, et à simplement entrer
sur la pointe des pieds – comme pour ne point déranger quelqu’un qui prierait
ou méditerait – dans une vie qui s’est faite philosophie et une philosophie qui
s’est faite vie. C’est en effet à cette « philosophie vivante » qu’appelle
María Zambrano. À une philosophie qui renoncerait à l’hégémonie de l’esprit, à
la logique spéculative, à la géométrie et à l’illusion de plier à ses lois la
réalité, qui tiendrait moins à démontrer ou à expliquer qu’à tenter de «
toucher» les tréfonds de l’existence réelle, et qui, intégrant la poésie, l’âme
et le corps, le « cœur », le « logos qui coule dans les viscères », se rendrait
capable d’éclairer un tant soit peu les naissances incessantes par lesquelles
l’homme, dans la souffrance et l’allégresse, le désarroi et l’espérance, la
crainte de la mort et la joie de la vie, devient un homme. À une pensée exilée
donc, une pensée sans maison, contrainte d’aller là où la « raison poétique »
la porte.
De l’exil – source inépuisable de réflexion,
comme l’atteste l’Inspiration continue, où l’exilé est « le dévoré, dévoré par
l’histoire » –, María Zambrano a une longue expérience. Née le 25 avril 1904 à
Velez-Málaga, elle fait ses études littéraires et philosophiques à
l’Universidad Central de Madrid, en suivant les cours de Javier Zubiri et de
José Ortega y Gasset. Elle a 26 ans lorsqu’elle publie son premier livre,
Horizonte del liberalismo. Elle collabore alors à de nombreuses revues, écrit
sur Nietzsche ou Fichte, prépare sa thèse sur Spinoza, et – dans une Espagne où
une philosophe était « une femme à barbe, une hérésie, une bête de cirque » –
devient l’assistante de Ortega à la chaire de métaphysique. Mariée à
l’historien Alfonso Rodriguez Aldave, secrétaire d’ambassade, elle s’installe à
Santiago du Chili jusqu’en 1937. Ses écrits de l’époque, violemment
antifascistes, sont ceux d’une Pasionaria. Participant activement à la lutte
contre Franco, elle est chassée par le « vent de l’exil ». Elle reste hors de
son pays de 1939 à 1984. Paris, Cuba, Mexico, Porto Rico, Paris encore, La
Havane de nouveau, Rome, Genève… Durant ses pérégrinations, présentées comme
autant de « claros », d’étapes existentielles du voyage de l’âme, elle écrit
l’essentiel de son œuvre, sur les racines de la violence, l’agonie de l’Europe,
Sénèque, Heidegger, Cervantès, Descartes, saint Jean de la Croix… – une œuvre
de moins en moins politique et toujours plus engagée dans la quête de la « voz
abismática », cette voix abyssale capable d’aller au fond des Enfers pour
pouvoir remonter à la lumière. Amie d’Antonio Machado, d’Octavio Paz, de José
Bergamin ou de Camilo José Cela, María Zambrano a connu Sartre et Simone de
Beauvoir, et sa pensée a impressionné René Char, Cioran, Albert Camus. On dit
que celui-ci, le jour de son accident mortel, avait dans sa voiture le
manuscrit d’El hombre y el divino.
L’Homme et le divin peut être considéré comme une «
autobiographie de l’Occident », écrite à partir des rapports que l’homme
entretient avec la vraie et fausse transcendance. Mais ce qu’il dit, le
langage, technique et communicant, ne peut le dire : il ne s’entend que de la
parole même, de l’écriture, de Zambrano. Une « sorte de fable » permettrait
peut-être d’en faire retentir les premiers échos. « Au début était le délire…»
Au début, avant même qu’il accède à la conscience, l’homme est muet, interdit,
devant la Réalité – un Chaos primordial, un « il y a » massif et impénétrable,
quelque chose d’antérieur aux choses, une « irradiation de la vie émanée d’un
fond de mystère » : le « Sacré ». Dans cet univers de la nuit et de la
terreur originaire, l’homme peu à peu parvient à ouvrir des brèches, par la
poésie, qui invente les dieux, puis la philosophie – ou, si l’on veut, par la
conscience, qui, opaque et massive, se « scinde » et devient réflexive. Dès
lors, les dieux creusent des espaces dans le Tout, mettent de l’ordre, créent
les choses, gouvernent. L’homme perçoit leur puissance, il s’en inquiète, prend
peur, se sent épié et persécuté… Alors, il pense un Dieu unique, le fait
Tout-puissant, mais se donne aussi les moyens de le penser, d’en interpréter
les décrets, le transforme dans le Dieu-idée de la théologie, dans l’Esprit
absolu, en décrète la mort. Et se déifie lui-même. Puis, ayant dévoré sa part
de divin, l’expulse vers le monde, un monde absurde bientôt régi par des dieux
d’occasion, l’État, le Marché, l’Objet, la Technique, le Progrès, le Futur…
Ainsi, l’homme se retrouve nu et vide, exilé de lui-même – il a cherché si
désespérément la lumière qu’il l’a trouvée crue et aveuglante, et a oublié que
le mystère de son existence est dans l’« obscure clarté » de la clairière.
Robert Maggiori, Libération, 23 novembre 2006
Un rayon d'espoir pour les Héros de la Terre.
Ce que nous voulons
souligner c'est que la Terre est la manifestation dynamique, à tout moment, de
vos projections individuelles et collectives. Les humains sont toujours les co-créateurs de la Terre et de l'Omni Terre dans toutes leurs réalités probables.
Nous vous disons, Chers
Maîtres, que la Terre est une magnifique illusion ayant un but, qui est
absolument créée par la pensée.
L'humanité en masse est,
pour le moment, inconsciente du fait que VOUS êtes co-créateurs de l'expérience
terrestre. Il existe d'autres versions de réalité probable dans des "
programmes de temps " holographiques, au sein desquelles les humains
éclairés et " Ascensionnés " s'honorent les uns les autres, ainsi que
la Terre et tous ses règnes, en superbe harmonie. La programmation de la
dualité sur le Plan Terrestre est faite intelligemment et divinement.
L'évolution de cette expérience par " essais et erreurs " prend en
compte la courbe d'apprentissage.
Cela posé, nous vous
disons que vous ne pouvez vraiment pas détruire la Terre. Vous pouvez, et c'est
ce que vous ferez, créer une Terre Illuminée, en vous concentrant d'une manière
positive sur sa manifestation, et non pas en vous désespérant parce qu'elle ne
s'est pas encore réalisée. Rien n'est pris à la Terre, ni à aucun de ses
Règnes, sans que cela soit permis, accepté, dans l'hologramme du drame/réalité
linéaire.
Il vous vient rarement à
l'esprit que la conscience du règne animal s'est incarnée sur la Terre par
choix, par acceptation bienveillante. Les consciences élevées de ces êtres
animaux avaient le choix dans cette décision d'aider l'humanité, et étaient
parfaitement au courant des potentiels d'actes répréhensibles caractérisant les
différents stades d'ignorance des humains évoluant vers une plus grande
conscience.
Il est grand temps pour
les humains d'honorer avec gratitude le Règne Animal, de les traiter avec
amour, bonté et respect. La cruauté envers l'un de ces êtres quel qu'il soit
n'est pas la voie de la Maîtrise, et elle doit cesser dans toutes ses
expressions malencontreuses.
Dans un futur assez
proche, les humains s'éveilleront, et n'honoreront pas seulement le Règne
Animal mais ils s'honoreront, se reconnaîtront et s'AIMERONT aussi les uns les
autres, ainsi que la Terre magnifique qui les nourrit. Cela se fera. Créez le !
Je suis Métatron et je
partage ces Vérités avec vous. Vous êtes Bien-Aimés."
Et il en est ainsi.
vendredi 26 juillet 2013
Sirus parle aux Héros de la Terre
Sirius n'est pas qu'une
étoile double dans le Cosmos avec des planètes en orbite. C'est la fréquence
vibratoire d'un domaine qui a réalisé l'Ascension Cristalline. C'est donc une résonance
céleste sacrée, et une manière d'être au sein d'une vaste conscience. Sirius se
trouve au sein de toutes les dimensions physiques et non physiques.
Les Etoiles de Sirius
sont des portails vers ces autres dimensions, et les Félidés, les Hathors et
les Cétacés sont ici sous diverses formes matricielles pour aider l'humanité à
croître en conscience, à équilibrer la Terre et à retrouver le chemin du retour
à la maison. Les Siriens sont les receveurs et les transmetteurs de cette
divine énergie aimante.
Les autres membres du
Règne Animal sur la Terre viennent de multiples sources. Le cheval, par
exemple, est de source Arcturienne. Les chevaux sont eux aussi capables de
fusionner avec les humains en 3ème conscience, mais peu d'humains ont
réellement accès à eux.
Les Animaux ont vraiment
été vos enseignants, bien que ce ne soit pas eux qui aient choisi votre chemin
d'évolution humaine. Comme nous l'avons dit, les Animaux ne sont pas sur la
Terre pour évoluer par l'expansion de leur âme, mais plutôt pour soutenir celle
de l'humanité.
Nous vous assurons que le
genre humain n'aurait pas pu progresser en tant qu'espèce sans les Etres du
Règne Animal. Certains Animaux, comme les bovidés et d'autres espèces de
mammifères, de poissons et d'oiseaux, sont là avec leur accord pour fournir une
source de nourriture aux humains. Etes-vous étonnés que cela se produise par
agrément ? Et, bien que ce ne soit pas le sujet du jour, la conscience du Règne
Végétal apporte aussi un immense soutien aux humains, par beaucoup d'autres
moyens que la nourriture ou l'oxygène.
Les animaux domestiques
ont un but bienveillant quand ils choisissent leurs expressions terrestres. Les
Félins et les Canidés ont un rôle particulier d'interaction dans les aspects de
leur partenariat avec les humains. Cela résulte d'un accord de " service
" venant d' une source plus élevée. Et nous ajouterons que l'aptitude à
réaliser la fusion de personnalité chez les dérivés domestiques des Félidés est
génétiquement améliorée.
Beaucoup d'humains
trouvent qu'il leur est plus facile d'interagir avec des animaux de compagnie
qu'avec d'autres humains. Les animaux ne répondent pas, ils aiment
inconditionnellement. Les chiens et les chats sont particulièrement engagés à
aider les humains à venir à bout des blocages émotionnels et de l'isolation, notamment
quand les humains avancent en âge et en solitude.
Les chiens et les chats
apprennent souvent aux humains comment aimer de nouveau et ouvrir leur cœur.
Les chiens sont attachés au champ émotionnel humain, les chats au plan
psychique/champ mental humain. Ils sont des expressions très différentes des
Félidés, mais ils sont, dans les deux cas, concentrés sur l'aide à vous
apporter et capables de former un aspect fragmentaire de la personnalité de
leur maître.
Quand un humain forme une
fusion d'un fragment de personnalité avec un Félidé ou un Canidé, cette énergie
peut évoluer et souvent se réincarner ou se ré attacher dans cette vie ou dans
d'autres pour continuer de venir en aide au maître. Et ainsi un humain peut
avoir accès à la même essence énergétique de son chien ou de son chat sur une
durée de 70 ans, via plusieurs corps de chien ou de chat successifs. Par exemple, les deux
chats et l'un des chiens actuels du canal étaient avec lui dans des corps
différents en tant que léopards dans une vie antérieure en Egypte.
Je suis Métatron et je
partage ces Vérités avec vous. Vous êtes Bien-Aimés."
Inscription à :
Articles (Atom)