Pour comprendre les rapports de la
personnalité et de l’individualité, il y a l’image de l’arbre…
Quand on étudie les différentes parties
de l’arbre et leurs fonctions, on peut dire que, par analogie, les racines, le
tronc et les branches correspondent à la personnalité, tandis que les feuilles,
les fleurs et les fruits correspondant à l’individualité.
La personnalité joue le rôle du support
matériel, de récipient, de conducteur, et l’individualité représente l’élément
spirituel qui est à l’origine de toutes les manifestations.
Voyons maintenant les correspondances
que nous pouvons établir entre l’arbre et nos différents corps. Les racines
correspondent au corps physique, le tronc au corps astral et les branches au
corps mental. Ces trois corps, physique, astral et mental, forment la trinité
de la personnalité ; c’est eux qui permettent à l’homme d’agir, d’avoir
des sentiments et des pensées, mais dans les régions inférieures. Ensuite, es
feuilles correspondent au corps causal, les fleurs au corps bouddhique, les
fruits au corps atmique ; ils forment la trinité de l’individualité, et
c’est grâce à eux que l’homme peut penser, sentir et agir dans les régions
supérieures.
Les racines, le tronc et les branches
demeurent en toutes saisons, tandis que les feuilles, les fleurs et les fruits
apparaissent, puis disparaissent. De même, la personnalité, c'est-à-dire nos
corps physique, astral et mental, demeure comme support permanent tandis que
l’individualité, c’est à dire les inspirations qui nous sont données par nos
corps causal, bouddhique et atmique nous visitent et s’en vont.
Au printemps, l’arbre commence à se
manifester sous la forme de feuilles, de fleurs et de fruits. Voilà
l’individualité. Pourquoi les feuilles, les fleurs et les fruits ne
demeurent-ils pas ? Ils s’en vont, puis reviennent, comme toutes ces
inspirations poétiques qui nous visitent quelques minutes de temps à autre,
tandis que les racines, le tronc et les branches sont toujours là. Evidemment,
comme l’arbre, la personnalité peut grandir, elle peut s’élargir, mais elle
reste toujours la même ; les racines (le
sexe et le ventre), le tronc (les
poumons et le thorax) et les branches (le
cerveau). Et si elle n’est pas traversée par les puissances de l’esprit,
elle demeure nue et stérile comme un arbre en hiver. Nous devons donc travailler
à laisser passer l’esprit en nous. Pareil à l’arbre qui se couvre de feuilles,
de fleurs et de fruits pour la plus grande joie de tous, l’homme qui s’ouvre
aux courants de l’esprit est une bénédiction pour ceux qui l’approchent.
Comme les racines, le tronc et les
branches représentent les assises de l’arbre, la personnalité représente les
assises de l’être humain, et il n’est pas question de détruire ces assises. Il
faut donc entretenir la personnalité, il faut lui donner à manger et à boire,
mais consacrer l’essentiel de notre temps et de nos efforts à alimenter
l’individualité. Jusqu’au jour où elle finira par devenir si formidablement
puissante qu’elle s’emparera de la personnalité et s’installera en elle comme
sur un territoire conquis. C’est alors que nous pourrons dire comme saint
Paul : « Ce n’est pas moi qui vis, c’est le Christ qui vit en
moi ». Mais en attendant tout en nourrissant notre individualité, il ne
faut pas laisser notre personnalité mourir de faim, sinon nous mourrons avec
elle. Nous devons lui attribuer un quart de notre attention !
Evidemment la majorité des gens font le
contraire, ils donnent un quart à Dieu et trois quarts à la personnalité. Eh
bien, il faut savoir que tout cela va à l’encontre des mathématiques célestes.
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