" Ce nom, commente Georg Feuerstein, est composé de Om et Ram,
deux mantras bien connus en Inde qui sont des mots sanskrits chargés de
pouvoirs.
- Om est le mantra le plus sacré des
Hindous. Il représente l’Absolu ou le Divin.
- La syllabe Ram,
écrite en français « Raam » pour qu’elle soit
correctement prononcée, est le mantra qui représente l’élément feu.
Le Maître expliquait le sens initiatique de son nom comme suit :
« D’ailleurs le nom que l’on m’a donné dans l’Inde, Omraam, correspond aux
deux processus « solve » et « coagula » des
alchimistes : Om dissout les choses, les rend subtiles, et Raam les
matérialise, les concrétise. Le nom Omraam est donc tout un processus de
concrétisation : l’idée invisible, impalpable qui doit s’incarner sur la
terre pour que le monde entier puisse la voir, la toucher. »
Jusqu’à ce jour, Frère Mikhaël avait refusé d’être appelé Maître par ses
disciples. Il s’était toujours considéré lui-même comme disciple de son propre
Maître, Peter Deunov. Maintenant tout était changé. Ses disciples, qui le
suivaient déjà depuis 22 ans, insistaient pour lui témoigner le respect qui lui
était dû et, finalement, il accepta qu’on l’appelle « Maître ».
Un vrai Maître, dit-il, est quelqu’un qui connaît la vérité, qui comprend
parfaitement bien les lois et les principes de l’existence et les respecte. Il
a aussi la volonté et la capacité de maîtriser son monde intérieur et
d’utiliser cette maîtrise dans le seul but de « manifester toutes
les qualités et les vertus de l’amour désintéressé. »
Le désintéressement est l’amour non égoïste dont la plus
haute expression dans notre univers immédiat, selon Aïvanhov, est le soleil.
Il ajoute :
« L’idéal du disciple est de se dégager de toutes les limitations, de rejeter
toutes les entraves, pour devenir comme la lumière.»
Les entraves dont parle Aïvanhov, sont les limites établies par
l’égo-personnalité, qui nous empêchent presque totalement de voir les choses
telles qu’elles sont, et de penser, sentir et agir en accord avec la Réalité... "
L'oeuvre d'Omraam Mikhaël Aïvanhov
À partir de 1937, il travaille à faire connaître cet enseignement qu’il a
apporté en France. Son rayonnement est intense et son influence touche les
différentes sphères de la société. En dépit des difficultés et des épreuves, il
demeure fidèle à sa mission et continue à donner, inconditionnellement, son
attention et son amour à tous ceux qu’il rencontre. Poussé par ce désir qui ne
le quittera jamais de contribuer à la création d’une humanité profondément fraternelle,
il établit la fraternité française sur le modèle de celle de Peter Deunov.
En 1959, après avoir œuvré pendant plus de vingt ans à la tâche confiée par
Peter Deunov, il part séjourner en Inde. Il y rencontre le Mahavatar Nimcaroli
Babaji, dont Yogananda avait dit que le rôle était, depuis longtemps, celui
d’un guide pour les prophètes et les Maîtres. Il reçoit, dans des
circonstances sur lesquelles il a toujours été très discret, le nom Omraam.
Georg Feuerstein
Le mystère de la lumière
Le mystère de la lumière
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