Jésus est le fils de Dieu descendu sur
la Terre afin de nous enseigner comment nous manifester. Pour devenir des êtres
parfaits, nous ne devons pas rester dans le plan spirituel de l’esprit et de
l’âme, ni dans le plan psychique de l’intellect et du cœur, mais apprendre à manifester leurs puissances, leurs qualités au travers du corps physique don la
main, avec les cinq doigts, est un symbole. Jésus disait :
« Mon Père travaille t moi aussi je
travaille avec Lui ». C'est-à-dire : Mon Père travaille partout dans
les têtes, les cœurs, les âmes, les esprits, et moi aussi je travaille parmi
les hommes, ici, dans la matière, avec mes mains.
Le Créateur amis à la disposition de
l’être humain tous les éléments nécessaires pour vivre la vie éternelle, mais
les penseurs, les théologiens, qui ne l’ont pas compris, on fait de la vie
éternelle une question totalement abstraite. Alors, maintenant, que ce soit
clair pour vous ; plus vous aurez de considération pour vos cinq sens et
serez attentif à la manière de vous en servir, en faisant d’eaux les
instruments de votre cœur, de votre intellect, de votre âme et de votre esprit,
plus vous vous approcherez de la connaissance des réalités suprêmes qu’aucun
livre, aucun philosophe, aucun érudit ne vous révélera. La révélation vient du
dedans de vous, elle ne vous trompe jamais, elle est le résultat de l’usage
éclairé de vos cinq sens.
La vie éternelle, c’est d’arriver à
réaliser un lien, à ouvrir notre esprit, notre âme, notre intellect, notre cœur
à toutes les vertus du Nom de Dieu et de son Fils. Nous serons alors alimentés
par la Source inépuisable, exactement comme la lampe électrique est alimentée
par le générateur d’énergie. En ouvrant notre cœur à la pureté, notre intellect
à la lumière, notre âme à l’amour spirituel et notre esprit à la
toute-puissance divine, nous parviendrons à nous manifester sur la terre comme
Jésus nous en a donné l’exemple.
« La vie éternelle, c’est qu’ils Te
connaissant, Toi, le seul vrai Dieu… » Connaître Dieu, c’est pouvoir
vibrer à l’unisson avec Lui par notre cœur, notre intellect, notre âme et notre
esprit. Et cette connaissance nous donne la vie éternelle, l’état de conscience
le plus élevé. Pour avoir la vie éternelle, nous devons donc nous fondre en
Dieu, afin que sa vie, la vraie vie, commence à circuler en nous, et cette
fusion ne peut se faire que par l’amour. C‘est pourquoi Jésus disait
aussi : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cour, de
toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force ». Dès l’instant où
nous nous fondons en Lui, nous entrons en communication avec le Tout, et la vie
éternelle nous inonde, nous illumine. Vous direz ; « Mais l’éternité
est un temps qui n’a pas de fin… » Oui, mais l’éternité est une chose, et
la vie éternelle en est une autre. On peut vivre la vie éternelle sans vivre
éternellement. La vie éternelle n’est pas du temps étiré à l’infini. Une seule
seconde suffit pour nous faire vivre la vie éternelle, car elle est un état de
conscience.
Je vous donnerai une image. Vous prenez
un bâton ; c’est une ligne droite qui a un commencement et une fin ;
il représente un morceau de quelque chose d’illimité et, quelle que soit la
façon dont vous vous y preniez, avec ce morceau limité vous ne pourrez pas
mesurer l’illimité ; supposons maintenant que ce bâton soit flexible, vous
le courbez jusqu’à joindre les deux extrémités ; il devient un
cercle ; à ce moment-là, il n’y a plus ni commencement ni fin. Ce cercle
représente l’illimité, l’éternité. Ainsi, chaque moment de notre vie que nous
arrivons à lier à la Source divine entre dans le cercle et devient vie
éternelle ; il change de nature, il change de qualité parce qu’il n’est
plus une parcelle détachée du tout. On peut exprimer cette idée en disant que
chaque point de la ligne droite est un point du temps, et que chaque point du
cercle est un point de l’éternité ; sur la ligne du temps chaque seconde
que nous arrivons à lier à la Source divine entre dans le cercle de l’éternité.
C’est cette même vérité qu'a encore
exprimée Jésus quand il a dit : « Je suis le cep et vous êtes les
sarments ; celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruits. Mais si
quelqu’un ne demeure pas en moi, on le jette dehors comme le sarment, et il se
dessèche ». Ce qui signifie ; « Si vous voulez obtenir la vie,
la lumière, la sagesse, l’amour, liez-vous à moi. Je suis le cep et le cep est
vivant parce qu’il est planté, il a ses racines profondément enfoncées dans la
terre, et il donne la vie ». Le cep avec les sarments est le symbole des
âmes humaines liées à Dieu, car l’âme puise ses forces de Dieu lui-même. Comme
le sarment détaché du cep, l’âme détachée de Dieu se dessèche et meurt. Tout ce
qui se détache de l’arbre, les feuilles, les fleurs, les fruits qui tombent de
l’arbre, ne sont plus liés à la source de la vie et ils meurent. Donc, si nous
nous séparons du Tout, de l’Arbre cosmique, nous aussi nous mourrons. Seule
l’âme qui reste liées à l’Arbre croît et fleurit.
Tant que les fruits sont sur l’arbre,
ils sont vivants parce qu’ils puisent la vie de l’arbre ; mais dès qu’ils
se détachent, ils perdent leur fraîcheur et deviennent vite immangeables. La
matière subsiste, mais comme ils sont condamnés à ne plus vivre que de leur
propre vie, cela ne peut pas durer longtemps. Lorsque l’eau jaillit de la
source, elle est fraîche et vivifiante parce qu’elle est animée par la vie de
la source, mais une fois puisée, elle perd cette fraîcheur. Et quand les rayons
sortent du soleil, ils sont vivants et puissants, mais lorsqu’ils entrent en
contact avec la poussière et toutes les impuretés de la terre, ils
s’affaiblissent, ils s’appauvrissent, et ils sont ensuite obligés de retourner
vers le soleil pour se vivifier à nouveau. Mais si nous reprenons l’image du
fruit….
Avant de manger un fruit, vous enlevez
la peau, l’écorce ou la coque, ainsi que le noyau. Les épluchures contiennent
encore quelques particules de vie, mais vous les rejetez et ce sont ensuite des
insectes, des bestioles qui en font leur pâture. Celui qui ne reste pas lié à
l’Arbre de la Vie éternelle, c'est-à-dire qui abandonne un état de conscience
supérieur, mange aussi les épluchures ; il n’est en contact qu’avec les
éléments qui sont en train de perdre leur pureté, leur fraîcheur, et leur
existence ne peut être abondante, pleine, divine. C’est pourquoi, autant que
vous le pouvez, cherchez à vous lier à l’immensité, à ce qui n’a ni
commencement ni fin ; votre conscience s’élargira, elle deviendra
lumineuse, et la vie nouvelle, la vie de l’éternité circulera en vous.
Pour être alimenté, pour s’épanouir,
chaque sarment doit rester lié au cep, et il donnera des fleurs et des fruits.
C’est donc en vous liant au Principe divin, au Christ, pour vivre la vie du
Christ, que vous parviendrez à transformer votre conscience personnelle,
limitée et purement humaine en une conscience illimité, une conscience
universelle, une conscience devenue conscience de l’éternité. Alors, essayez de
plus en plus de vous dégager de toutes vos préoccupations prosaïques qui vous
limitent et vous alourdissent. Oubliez même vos imperfections et vos lacunes,
occupez-vous du Principe divin qui est en vous et vous vivrez la vie éternelle.
Il n’est pas nécessaire à l’homme de vivre des milliards d’années pour vivre
dans l’éternité ; d’ailleurs, même s’il vivait des milliards d’années, ce
ne serait pas encore l’éternité. La vie éternelle n’est pas une durée de temps,
c’est un état de conscience. Nous sommes des créatures limitées dans le temps,
nous avons eu un commencement, nous devons avoir un fin, mais dans cette
existence limitée nous pouvons trouver l’éternité grâce à l’intensité de notre
vie spirituelle ; parce que l’esprit seul est de l’ordre de l’éternité.
Le cep, l’arbre, la source, le soleil
sont des représentations symboliques de la Divinité. Alors, si je vous
dis ; liez-vous au cep, ou à l’arbre, ou à la source, ou au soleil, ce
sont seulement des manières différentes de vous dire la même vérité :
c’est dans le lien avec la Divinité que vous trouverez la vie L. La vie
éternelle est une qualité de vie, une intensité de vie, et si vous arriverez à vivre cette vie intense ne serait-ce que pour une fraction de
seconde, vous entrez dans l’éternité.
Voilà,
je vous donne la clé qui se trouve dans ces deux passages des Evangiles ;
« Je suis le cep et vous êtes les sarments ;.. » et « La
vie éternelle, c’est qu’ils Te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu, et le
Christ que Tu as envoyé ». Sous deux formes différentes, c’est la même
vérité qui est exprimée ; que l’homme doit retrouver le chemin pour se
lier à nouveau à la Source divine et ne plus jamais s’en séparer, car la
séparation représente la mort spirituelle et physique. Toute la nature peut
nous aider à nous lier à la Source, mais le moyen le plus puissant, le plus
efficace, est le soleil. Le soleil est le symbole de ce fleuve vivant qui
jaillit et descend pour vivifier, abreuver tout l’univers, le symbole de Dieu
Lui-même, et c’est lui qui peut le mieux nous aider à retrouver le chemin vers
le Créateur, à vibrer comme Lui, à
devenir ce sarment lié au cep. Le soleil est le cep ; en nous liant à lui,
nous deviendrons les sarments et nous aurons la vie éternelle.
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