Le plan général de la vie peut être comparé à une vaste spirale
dont le Centre est Dieu. Chaque être émane du Centre dont le rayonnement
s'étend à l'infini, passe par les cercles de vie différents, et remonte au
Foyer en décrivant deux mouvements évolutifs : circulaire et ascensionnel.
L'être, ayant parcouru tous les cycles, revient au Foyer de Vie et retourne au
Grand Tout pour recommencer une autre évolution sous un type nouveau. La vie
dans l'Univers se répartit sous une infinité de formes et dans divers plans
gradués afin de faciliter l'évolution et l'ascension de tous vers Dieu.
Les plans accessibles à votre humanité terrestre commencent à
l'échelle inférieure de la matière sous ses formes rudimentaires et
inconscientes : minéral, puis végétal. Puis, aussitôt que la vie devient plus
sensible elle monte d'un genre : genre animal où, sous mille formes
graduellement successives, elle acquiert peu à peu l'intelligence et la
conscience d'elle-même.
Quant cette conscience est tout à fait acquise elle devient
humaine et monte d'un plan.
Vous énumérer toute l'échelle des humanités, toute la série des
séjours planétaires nécessaires à l'âme humaine pour gravir un seul degré des
plans de vie serait un travail considérable et presque inutile car vous ne
pourriez en comprendre la portée. Quand l'homme a assez de vie morale pour
comprendre au moins dans ses grandes lignes la loi Divine, il perçoit nettement
l'existence d'un plan supérieur au plan humain. Alors, commence vraiment pour lui
l'ascension.
Après votre pauvre plan humain nous nommerons le plan psychique
où l'âme vit d'une vie intensifiée, libre, mais encore sujette à des erreurs et
des faiblesses. Cependant, il est rare que l'âme élevée à la vie psychique
n'atteigne bientôt un plan astral supérieur. De ce plan, elle résume la vie
dans son immensité et son Unité diversifiée. Elle comprend les lois d'harmonie
dans leur large acceptation et prend sa part de la grande oeuvre Divine.
L'âme, peu à peu, devient plus lumineuse et plus légère. L'esprit
se purifie et, s'identifiant à l'atmosphère subtile qui l'entoure et dont il
vit, semble bientôt ne plus connaître que deux fonctions : Aimer et Vouloir.
Cependant, par sa participation à l'oeuvre générale il acquiert de nouveaux
titres ; il s'épure graduellement, jusqu'à se débarrasser complètement de
l'enveloppe fluidique alourdissante qui l'attire encore vers les plans plus
denses, par conséquent inférieurs.
L'âme est alors libre, dans la presque plénitude de ses
facultés, et monte encore d'un plan. Elle est, à ce moment, une flamme de vie,
un foyer de lumière, d'intelligence...
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